FR2671484A1 - Dispositif de stabilisation articulaire. - Google Patents

Abstract

Un dispositif de stabilisation articulaire, constitué d'un flanc (1) prédécoupé dans un matériau mince. Le flanc est divisé en trois parties par des lignes de pliage pour définir un fond (13, 14) et des ailes articulées (15, 16) qui forment après pliage une gouttière dans laquelle on place le membre à immobiliser. Les ailes articulées formant les rebords de la gouttière sont rapprochées l'une vers l'autre et maintenues en position par des pattes de verrouillage (91) formant saillie sur un bord d'une aile et comprenant une découpe sur au moins un bord longitudinal pour former des dents de rétention et s'accouplant avec des fentes (95) formées par une découpe de forme décroissante dans l'aile opposée assurant l'autoblocage des pattes de verrouillage pénétrant dans les fentes de forme décroissante.

Description

UN DISPOSITIF DE STABILISATION ARTICULAIRE
La présente invention concerne un dispositif de stabilisation d'une articulation tel qu'une attelle et notamment un dispositif destiné à être utilisé en cas d'urgence pour immobiliser momentanément une articulation, en cas de traumatisme.

Lorsqu'unie personne se rompt un bras ou une jambe, ou toute autre articulation, il est nécessaire et recommandé d'immobiliser le membre fracturé lors du transport du lieu de l'accident vers l'hôpital ou vers le cabinet d'un médecin. En effet, si l'articulation n'est pas immobilisée, le blessé souffre atrocement et risque des complications supplémentaires.

Les secouristes ou les pompiers possèdent généralement des attelles gonflables extrêmement coûteuses. Ces attelles sont de deux types. Selon une première variante, elles sont constituées d'un manchon en matière plastique que l'on dispose autour du membre fracturé et que l'on gonfle ensuite. Selon une seconde variante, elles sont constituées d'un manchon rempli de petites billes de matière plastique, que l'on dispose autour du membre. Ensuite, on aspire l'air résiduel contenu dans le manchon et, celui-ci, grâce aux petites billes, prend la forme du contour du membre et maintient celui-ci.

Il est souvent très difficile pour les pompiers ou sauveteurs de récupérer une attelle lorsque le blessé arrive en urgence à l'hôpital. Ceci serait en effet dangereux, car il ne faut pas déplacer le membre fracturé. Du fait du prix élevé de ces attelles, ceci représente un inconvénient.

Pour les mêmes raisons, les écoles ou les centres de colonies de vacances, hésitent à acheter de telles attelles. De plus, pour être en mesure de faire face à tous les cas de fractures, ces centres devraient posséder des attelles de différentes tailles, suivant que le blessé est un tout jeune enfant ou un adolescent, voire un adulte.

En conséquence, dans la plupart des cas, le blessé est amené à l'hôpital sans attelle, ce qui est très mauvais pour son articulation.

Pour pallier ces inconvénients, on a proposé des attelles jetables constituées d'un flanc prédécoupé dans une feuille de matériau mince, tel que du carton, le flanc présentant, sensiblement selon son axe de symétrie, une zone longitudinale définie par au moins deux lignes de pliage. Cette zone est d'une largeur correspondant sensiblement à celle du segment corporel à immobiliser et comporte de part et d'autre des lignes de pliage, deux ailes articulées. En rapprochant les ailes articulées l'une vers l'autre par pliage, on forme une gouttière destinée à recevoir le segment corporel à immobiliser.

Les ailes articulées rapprochées sont maintenues en position par des moyens de connexion ou de sanglage tels que des bandes nouées autour de l'ensemble attellesegment corporel ou à l'aide de pattes de fixation prolongeant une desdites ailes articulées et munies de bandes autocollantes sur leur face intérieur pour chevaucher ledit segment corporel et venir se fixer par collage sur la face extérieure de l'autre aile articulée.

Toutefois, ces moyens de sanglage constitués par des bandes nouées ou des pattes autocollantes ne sont pas fiables du fait qu'ils peuvent soit se détendre (cas des bandes nouées), soit rompre (cas des pattes autocollantes).

Par ailleurs, les moyens de sanglage cités précédemment ne permettent pas de régler facilement et progressivement la force de serrage du segment corporel à immobiliser entre les ailes articulées pour le maintenir rigidement dans l'attelle.

Or, pour les attelles, un point essentiel est d'assurer # assurer un sanglage fiable et irréversible afin que l'articulation fracturée du blessé reste rigoureusement immobilisée pendant le transport depuis le lieu de l'accident jusqu'au centre de soins. Bien entendu, cette fiabilité doit être obtenue sans augmenter les coûts de revient de telles attelles.

L'objectif de l'invention est donc de proposer un dispositif de stabilisation articulaire facile à utiliser et à fabriquer, d'un prix de revient très faible et qui permet d'immobiliser, de manière sûre et irréversible, une articulation.

Un autre objectif de l'invention est de proposer un dispositif de stabilisation articulaire comportant des moyens de sanglage adaptés pour permettre une immobilisation rapide d'une articulation avec la possibilité de régler graduellement la force de serrage de l'articulation dans l'attelle.

Un autre objectif de l'invention est de proposer ce dispositif de stabilisation articulaire essentiellement formé dans un seul matériau permettant la circulation de l'air autour du membre à immobiliser et étant radiotransparent, c'est-à-dire permettant de faire une radiographie du membre sans avoir à enlever l'attelle.

Ces objectifs ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints notamment à l'aide d'un dispositif de stabilisation articulaire, constitué d'un flanc prédécoupé dans un matériau mince, ledit flanc présentant, sensiblement selon son axe de symétrie, une zone longitudinale définie par au moins deux lignes de pliage, cette zone étant d'une largeur correspondant approximativement à celle du segment corporel à immobiliser et comportant, de part et d'autre des lignes de pliage, deux ailes articulées et des moyens de connexion pour rapprocher lesdites ailes articulées de manière à former un emboîtage périphérique autobloquant et réglable dudit segment corporel, dispositif caractérisé en ce que lesdits moyens de connexion sont constitués d'une part, de parties mâles formées de pattes de verrouillage formant saillie sur un bord latéral extérieur d'une aile articulée et comprenant une découpe sur au moins un bord longitudinal pour former des dents de rétention pourvues de butées, et d'autre part, des parties femelles formées par des découpes de forme décroissante dans l'aile articulée opposée à celle ou font saillie les pattes de verrouillage, chaque découpe de forme décroissante comprenant une grande base constituant la zone d'introduction d'une patte de verrouillage et une petite base constituant la zone d'autoblocage de la patte de verrouillage.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel de l'invention donné à titre d'exemple illustratif et des dessins annexés dans lesquels
- la figure 1 est une vue de dessus d'une attelle pour le bras selon l'invention, représentée dans sa forme déployée,
- la figure 2 est une vue de dessus d'une attelle pour la jambe selon l'invention, représentée dans sa forme déployée,
- la figure 3 est une vue en perspective d'une attelle pour le bras selon l'invention, représentée dans sa forme partiellement montée,
- la figure 4 représente une découpe de forme décroissante vue selon la direction IV dans la figure 3,
- la figure 5 représente une patte de verrouillage selon l'invention.

Les dispositifs de stabilisation selon l'invention sont, de façon générale, découpés dans une plaque de carton mince, selon une forme adaptée à l'articulation que l'on souhaite immobiliser. Néanmoins, ils pourraient être découpés dans tout autre matériau déformable, absorbant l'humidité ou munis de pores ou de trous destinés à permettre l'évacuation de la sueur, et radiotransparents. Ainsi, on évite que le membre ne reste à l'humidité et qu'il s'infecte, en cas de blessure, par exemple. On peut citer parmi les matériaux déformables, le carton ondulé, les matières plastiques ou synthétiques, et éventuellement les feuilles de métal ou les grillages métalliques bien que celles-ci ne permettent pas de réaliser facilement une radiographie.

Les figures 1, 2 représentent respectivement des dispositifs de stabilisation destinés à protéger l'articulation du coude et/ou du poignet, de la jambe et de la cheville.

Comme illustré en figure 1, le dispositif de stabilisation se compose d'une plaque 1 découpée de manière à former deux parties solidaires reliées par une ligne de pliage 11, de façon à être articulées l'une sur l'autre comme visible en figure 3. Ces deux parties comprennent une partie plus courte 2, destinée à entourer le bras, et une partie plus longue 3, destinée à entourer l'avant-bras et éventuellement le poignet. Ces deux parties 2 et 3 présentent une forme sensiblement trapézoïdale allongée et sont reliées l'une à l'autre par leur grande base. Elles pourraient aussi être rectangulaires.

Plus précisément, la partie de protection du bras 2 présente une petite base 4, une grande base 5 et deux côtés 6. La partie de protection de l'avant-bras 3 présente, elle aussi, une petite base 7, une grande base 8 et deux côtés 9. Ces deux parties 2 et 3, sont assemblées sur une partie de la longueur de leur grande base respective de façon à former deux découpes en V 10 de chaque côté, de ladite ligne de pliage 11.

Les deux parties 2 et 3 présentent en outre chacune, longitudinalement, deux lignes de pliage 12 parallèles. Ces lignes de pliage 12 partagent sensiblement en trois, la largeur de chacune des parties 2 et 3 et définissent ainsi au centre un fond (13 pour la partie 2 ; 14 pour la partie 3) et deux ailes articulées 15,16 formant rebord. Il est important que l'extrémité des lignes de pliage 12 coupe l'extrémité de la ligne de pliage 11 et la partie en V de l'encoche 10, pour permettre justement un pliage facile.

Lorsque les rebords 15, 16 sont pliés le long des lignes de pliage 12, ils forment avec le fond 13 (respectivement 14) une gouttière entourant le bras (respectivement l'avant-bras). En outre, les deux parties 2 et 3 articulées le long de la ligne de pliage 11 sont rapprochées l'une de l'autre de façon à former un angle variant entre environ 135 et 60 , suivant que l'on souhaite poser cette attelle sur une articulation plus ou moins pliée. Afin de maintenir en position les différentes parties pliées et notamment de maintenir l'angle d'inclinaison entre les deux parties 2 et 3, on prévoit divers moyens de maintien.

Selon un exemple de réalisation, ces moyens de maintien peuvent être constitués de deux languettes 97 aménagées dans les rebords 15, 16 de la partie 3 et coopérant chacune avec une découpe 100 et une encoche 98 aménagées dans les rebord 15, 16 de la partie 2. On prévoit également deux languettes 99 disposées chacune sur la partie extérieure du rebord 15, respectivement 16 de la partie 3 et faisant saillie de ce dernier; cette languette 99 coopère avec une encoche 101 aménagée dans la partie 2 le long de la ligne de pliage 12.

Comme illustré en figure 2, il est possible d'adapter le dispositif de stabilisation de l'articulation du coude à l'articulation de la cheville.

Dans ce cas, la petite partie 2 sert à protéger le pied et la partie 3 sert à protéger la jambe et la cuisse, cette partie est en conséquence suffisamment longue pour entourer la longueur totale du membre inférieur. Cette attelle, hormis ces dimensions, étant sensiblement identique à celle qui vient d'être décrite, on conservera les mêmes références pour des pièces identiques.

Lorsque la plaque 1 a été pliée le long des lignes de pliage 11 et 12 , on introduit les languettes 97 dans les découpes et encoches 100, 98 correspondantes et les languettes 99 dans les encoches 101 correspondantes pour former la gouttière de protection.

On place ensuite le membre à immobiliser à l'intérieur de cette gouttière en prenant garde de disposer l'articulation (coude ou cheville) sensiblement au niveau de la ligne de pliage 11.

Il est alors nécessaire de stabiliser rigidement et sûrement cette plaque sur le membre de manière à 1' immobiliser rigoureusement. A cet effet, l'attelle selon l'invention comprend des moyens de connexion pour rapprocher les ailes articulées 15, 16 et les maintenir rigidement en position de manière à réaliser un emboîtage périphérique autobloquant et réglable du membre à immobiliser. Ces moyens de connexion sont constitués,d'une part, de parties mâles formées de pattes de verrouillage telles que 91 découpées dans une desdites ailes articulées 16 et, d'autre part, de parties femelles constituées de découpes de formes décroissante 95 réalisées dans l'autre aile articulée 15 opposée à celle où font saillie les pattes de verrouillage.

L'accouplement des pattes de verrouillage 91 avec les découpes de forme décroissante 95 permet de fermer partiellement la gouttière qui entoure uniquement trois faces du membre, par exemple l'avant-bras comme cela apparaît sur la figure 3.

Les pattes de verrouillage font de préférence saillie sur un bord latéral extérieur d'une aile articulée telle que 16 et comprennent chacune une découpe sur au moins un bord longitudinal, de préférence sur les deux bords longitudinaux, pour former des dents de rétention telles que 93. Bien entendu, on peut prévoir de distribuer les pattes de verrouillage sur les deux ailes articulées 15, 16 comme représenté en figure 2.

En se reportant à la figure 5 représentant plus en détail une patte de verrouillage de forme sensiblement rectangulaire, les dents de rétention 93 sont réalisées sur les deux bords longitudinaux de la patte de verrouillage 91 et sont constituées d'arrêtes franches telles que 94 découpées perpendiculairement au sens longitudinal de la patte en question. Les arrêtes franches 94 forment des butées définissant la plus grande largeur L1 de la patte de verrouillage lesquelles succèdent à des rampes d'introduction 92 définissant la plus petite largeur L2 de la patte de verrouillage.

Sur la figure 3, on a représenté une attelle pour le bras selon l'invention dans une position partiellement montée. Dans cette position, l'attelle forme une gouttière coudée dans laquelle on place un membre supérieur (bras) pour son immobilisation dans une position anatomique. Une fois le membre supérieur mis en place dans l'attelle, on place l'extrémité libre des pattes de verrouillage 91 dans les découpes de forme décroissante 95, les pattes de verrouillage venant chevaucher le membre pour constituer une cloison supérieure de la gouttière. Sur cette figure une seule patte de verrouillage 91 est introduite dans une découpe de forme décroissante 95.

En se reportant maintenant à la figure 4, une partie femelle comprend une découpe de forme décroissante 95 de forme sensiblement trapézoïdale comprenant une grande base telle que 60 constituant la zone d'introduction de la patte de verrouillage et une petite base telle que 61 constituant la zone d'autoblocage de la patte de verrouillage, la grande base et la petite base étant sensiblement parallèles entre elles et perpendiculaires à la direction d'introduction de la patte de verrouillage dans la découpe de forme décroissante. De façon préférentielle, la découpe de forme décroissante définit une languette élastique de friction 96 de forme complémentaire solidaire de la grande base 60.Avant l'introduction de la patte de verrouillage 91 dans la découpe 95, on dégage la languette élastique de friction de la découpe 95 en la faisant pivoter autour de la grande base 60 pour former un guide d'introduction. On introduit ensuite l'extrémité libre de la patte de verrouillage par la grande base 60 de la découpe (la grande base ayant une dimension à peine supérieure à la grande largeur L1 de la patte de verrouillage) en prenant appui sur la surface de la languette élastique de friction 96 jusqu'à faire pénétrer les dents 93 de la patte de verrouillage dans la découpe 95 en rapprochant manuellement les deux ailes opposées 15 ou 16 pour comprimer le membre.Lors du relâchement des ailes opposées 15 ou 16, la patte de verrouillage 91 passe naturellement de la zone d'introduction à la zone d'autoblocage constituée par la petite base 61 (dont la dimension est à peine supérieure à la plus petite largeur
L2 de la patte de verrouillage) sous l'action des rampes d'introduction 92 et sous l'effet de la force de traction (indiquée par la flèche F) de manière que les arrêtes franches 93 viennent en butée contre la paroi de l'aile 15 (au niveau des coins arrondis 97. de la découpe 95) pour réaliser un blocage irréversible de la patte de verrouillage 91 dans la découpe 95.

On prévoit avantageusement une pluralité de dents 93 successives sur le côté longitudinal de la patte de verrouillage 91 pour permettre le réglage de la force de serrage des ailes articulées 15, 16 contre le membre à immobiliser.

Bien entendu, la patte de verrouillage 91 pourrait être introduite depuis l'intérieur de l'attelle dans la découpe de forme décroissante 95 sans modification de l'effet de blocage irréversible grâce à l'action de la languette élastique de friction 96.

De préférence, on prévoit, lors de la fabrication et du prêdécoupage de la plaque 1, destinée à l'immobilisation d'un bras, trois pattes de verrouillage 91 sur le rebord 16 et trois fentes d'introduction 95 sur le rebord 15. Pour une plaque 1, destinée à l'immobilisation d'une jambe, on prévoit trois pattes de verrouillage sur le rebord 16 et une patte de verrouillage sur le rebord 15; une pluralité de fentes d'introduction disposées dans le rebord 15 pour recevoir les trois pattes de verrouillage sur le rebord 16 et une fente d'introduction sur le rebord 16 pour recevoir la patte de verrouillage sur le rebord 15.

Selon une autre variante de réalisation, une ou les deux ailes articulées 15,16 sont prolongées par des rabats 102 visibles en figure 2, constituant un couvercle dont les dimensions sont voisines de celles du fond 13,14. Ces rabats sont articulés par rapport aux ailes articulées 15,16 grâce à une ligne de pliage 71. Ce couvercle constitue la quatrième partie de la gouttière et est rabattu sur l'ouverture de celle-ci. Ainsi que cela apparaît sur cette figure, les pattes de verrouillage 91 font alors saillie sur le bord extérieur d'un des rabats 102 tout en étant intégrés dans ceux-ci (figure 1) et des fentes d'introduction 95 sont formées dans le rabat 102 opposé à celui où font saillie les pattes de verrouillage.Plusieurs fentes d'introduction 95 sont formées dans le même plan transversal du flanc 1, chacune adaptée pour recevoir la même patte de fixation de manière à permettre le sanglage de membres de section différente. Par ailleurs la largeur des pattes de verrouillage, et donc les dimensions (petite base et grande base) de la fente d'introduction correspondante, peut être différente d'une patte de verrouillage à l'autre et sera choisie convenablement en fonction de la force de serrage exigée pour cette patte de verrouillage.

Les attelles qui viennent d'être décrites sont donc entièrement réalisées à partir d'une plaque d'un matériau mince par découpage de celle-ci et y compris les moyens de sanglage réglables des attelles.

Bien entendu, l'invention n'est pas limitée à l'exemple de réalisation ci-dessus décrit pour lequel on pourra prévoir d'autres variantes de réalisation sans pour cela sortir du cadre de l'invention.

Claims (4)

REVENDICATIONS

1. ) Un dispositif de stabilisation articulaire, constitué d'un flanc (1) prédécoupé dans un matériau mince, ledit flanc présentant, sensiblement selon son axe de symétrie, une zone longitudinale (13,14) définie par au moins deux lignes de pliage (12), cette zone étant d'une largeur correspondant approximativement à celle du segment corporel à immobiliser et comportant, de part et d'autre des lignes de pliage (12), deux ailes articulées et des moyens de connexion pour rapprocher lesdites ailes articulées de manière à former un emboîtage périphérique autobloquant et réglable dudit segment corporel, dispositif c a r a c t é r i s é en ce que lesdits moyens de connexion sont constitués d'une part, de parties mâles (91) formées de pattes de verrouillage formant saillie sur un bord latéral extérieur d'une aile articulée et comprenant une découpe sur au moins un bord longitudinal pour former des dents de rétention (93) pourvues de butées (94), et d'autre part, des parties femelles formées par des découpes (95) de forme décroissante dans l'aile articulée opposée à celle où font saillie les pattes de verrouillage, chaque découpe de forme décroissante comprenant une grande base (60) constituant la zone d'introduction d'une patte de verrouillage (91) et une petite base (61) constituant la zone d'autoblocage de la patte de verrouillage.

2. )Un dispositif de stabilisation selon la revendication 1, dans lequel les dents de rétention (93) sont réalisées sur les deux bords longitudinaux des pattes de verrouillage et sont constituées d'arrêtes franches (94) découpées perpendiculairement au sens longitudinal de la patte considérée, celles-ci formant butée et succédant à des rampes d'introduction (92).

3.) Un dispositif de stabilisation selon la revendication 1, dans lequel les parties femelles comprennent chacune une languette (96) de forme correspondant à la découpe de forme décroissante et articulée sur la grande base (60) pour aider l'introduction de la patte de verrouillage dans la découpe de forme décroissante.

4.) Un dispositif de stabilisation selon la revendication 1 dans lequel au moins une desdites ailes (16) articulées est prolongée par un rabat (102) formant couvercle.