FR2671277A1 - Appareil de decontamination individuelle. - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un appareil permettant de décontaminer un individu en procédant à la fois par absorbtion et destruction du toxique par un décontaminant actif préparé in situ, au moment de l'emploi. Il comporte un gant moufle (9) à fort pouvoir absorbant et une serviette d'essuyage (24) que l'on imprègne, au moment de l'opération de décontamination d'un décontaminant fabriqué in situ à l'aide d'un dispositif (10) spécialement réalisé pour stocker deux constituants et les mettre en présence au moment de l'emploi. L'opération de décontamination comporte deux phases: d'abord débarrasser avec le gant, le vêtement, le masque ainsi que l'armement de la plus grosse partie du toxique, ensuite procéder à un essuyage fin avec le gant imprégné de décontaminant actif, de toutes les parties difficilement accessibles, ainsi que, in fine, du vêtement. Cet appareil est destiné à remplacer le gant de décontamination de l'ARMEE FRANCAISE, Modèle F1.

Description

APPAREIL DE DECONTAMINATION INDIVIDUELLE
L'invention concerne un appareil de décontamination individuelle, aussi désigné dans la suite sous l'appellation abrégée "ADECI".

Le gant de décontamination de l'Armée Française qui fait partie de l'équipement individuel du combattant et dont l'élément actif est constitué par une poudre absarbarte du type terre d'infuseire, argile smétique ou autre terre à foulon, présente trois inconvénients majeurs :
Le premier réside dans le fait que son utilisation (on procède en tapotant avec le gart sur toute la surface contaminée du vêtement) ertraïne nécessairement la création autour du combattant d'un nuage de poudre chargée du toxique qu'elle a absorbé et qui est susceptible d'être entraîné par le vert ou par un simple courant d'air à des distances éventuellement importantes, provoquant ainsi la contamination de lieux propres.

Le second, dans le fait que son utilisation pour décontaminer le masque de protection respiratoire ainsi qu'éventuellement l'armement du comébattant et en particulier le fusil, n'est pas très fiable. En effet, d'une part l'accès à certaines surfaces contaminées est difficile, voire impossible, en raison de la configuration du gant (manque de souplesse parce que trop épais) et d'autre part il existe non seulement la possibilité de rayer les surfaces transparertes (visière ou oculaires) mais également celle d'un dépôt de terre imprégnée de toxique dans les pas de vis et autres cavités où la rétention est possible.

Enfin, et ce troisième inconvénient n'est pas le moindre, une poudre absorbante quelle qu'elle soit, non saulement ne détruit pas le toxique qu'elle a absorbé mais peut, dans certaines conditions, le désorber ce qui présente alors un danger certain pour l'environnement.

L'appellation gant "de décontamination" pour ce type de produit est donc une appellation imparopre en ce sens qu'elle désigne une fonction qu'il ne remplit pas complètement.

La présente invention qui pallie les inconvénients précités, concerne un dispositif basé sur un concept différent.

Il permet en effet :
. dans un premier temps, d'absorber sans polluer, la plus grande partie du toxique fixé sur le vêtement, le masque et l'armement - et ceci
sans désorption ultérieure -,
. et dans un deuxième temps de détruire par voie chimique le tori
que non absorbé restant à la fais sur le vêtement, le masque (sans crainte de rauer les parties transparentes) ainsi que sur l'armement(sans
crainte de laisser un dépôt à l'intérieur de volumes où la rétention de toxique est possible).

La destruction des molécules de toxique par voie chimique n'est rendue possible que grâce à la mise en oeuvre d'un dispositif annexe
(Etevet n 9008870) intégré à l'appareil de décontamination individuelle permettant la générat9ion, in situ, et au moment de l'emploi du décontaminant.

Ce dispositif, pratégé d'une éventuelle pollution atmosphérique
(toxique ou autre) par un emballage tatalement imperméable, peut être mis en oeuvre rapidement (3 minutes environ) et est destiné, après utilisation, à être détruit.

Il comporte en effet, selon une première caractéristique, un emballage transparent en matière plastique, imperméable aux toxiques et qui renferme un étui creux, parallélépipédique, également en matériau plastique (PVC, Polypropylène ou Polyester) qui s'ouvre à la manière d'un livre, dans le sens de la @ongueur grâce à une charnière à ressort dont la fonction est de le maintenir auvert au moment de l'utilisation. l'étui ouvert, se présente alors sous la forme de deux demi-étuis creux de forme légèrement tronco-pyramidale, d'inégales profondeurs et comportant chacun, au niveau du plan horizontal supérieur et sur les quatre côtés, un trottoir de scellement destiné à les operculer ofin de les rendre étarches vis à vis de l'extérieur.En position de stoc@age l'étui est fermé et les deux demi-être sont alors maintenus accolés face à l'aide d'une baguette de fermeture.

L'un, le moins profond, renferme une serviette d'essugage, souple
et résistante, l'autre d'une part un gant absoorbant et d'autre part un "dispositif pour stocher séparément deux constituants et les mettar en présence au moment de l'emploi" (B@evet n 9008870). Ce dispositif contient deux des constituants du décontaminant, l'un solide et @@autre liquide que l'on mélange au moment de l'utilisation. Après avoir agité pendant deux minutes environ de manière à solubiliser le constituant solide, la solution ainsi obtenue est destinée à être répandue sar la serviette, laquelle est déjà imprégnée d'une liqueur contenant en sclution les autres constituants du décontaminant.

Ce concept présente l'intérét de pouvoir générer au moment de l'emploi, un produit instable dans le temps et donc de bérégificier, dans le cas d'un produit décontaminant en particulier, de son efficacité maximale.

La figure 1. représente l'ADECT. dans son emballage imperméable aux toxi ques.

La figure 2. l'ADECI. hors de son emballage.

La figure 3. l'ADECI. étui ouvert, (vue de dessuf, en plan).

Les figures 4 et 5. l'ADECI. en coupe, (4 fermé et 5 ouvert).

La figure 9. le gant absorbant en plan et en coupe.

Les figures 7 et 8. le dispositif pour stocker séparément deux constituants et les mettre en présence au moment de l'emploi.

En référence à ces dessins et selon un mode de réalisation particulier, la structure de l'ADECI. comporte:
. Un emballage (1) en film plastique imperméable aux toxiques. A titre d'exemple non limitatif le film constitutif est un polgeste@ sarauté une face contrecollé polyéthylène transparent spécial. Cet emballage réalisé suivant la technique dite "flow-pack" présente la particularité d'avoir l'une de ses deux extrémités soudées d'une longueur telle (quatre à cinq centimètres) que le combattant l'utilise en tant que poignée (2) pour extraire commodêment l'ADECI. de la poche latérale du sac qui renferme le nouveau masque de protection respiratoine de l'Armée Française. Cette poignée porte une amorce de déchirure (3) destinée à permettre d'ouvrir facilement l'emballage et d'en extraire l'étui (4).

. Un étui qui se présente sous la forme d'un volume de forme parallélépipédique. A titre d'exemple non limitatif il est réalisé en matériau semi-rigide : PVC de 80 centièmes de mm d'éparisseur, contre-collé polyéthylène sur la face intérieure. Il est constitué par deux demi-étuis (S et G) qui s'articulent autour d'une charnière à ressort (5) sur un angle de 180 . Une baguette de fermeture (6) disposée sur le côté opposé à la charnière, à cheval sur les trottoirs de scellement (7) maintient les deux demi-étuis face à face, accolés l'un à l'autre lorsque l'étui est fermé en situation de stockage. Lorsque la baguette de fermeture (6) est retirée, l'étui s'ouvre seul, grâce à la charmière à ressant (5); les deux demi-étuis formant alors un angle d'environ 120 .

La figure 3. représente la vue de dessus et en plan de l'étui ouvert. On observe d'abord la présence : . d'un film (8) transparent dit pelable qui opercule les deux demi-étuis d'une manière totalement étanche. Cette étanchéité est obtenue par une thermosoudure d'environ cinq mm de largeur sur le trattoir de scèllement (7) Les bandes latérales de film de largeurs 21 et 12 (environ quatre à cinq centimètres) et qui sont maintenues repliées à l'intérieur lorsque l'étui est fermé, permettent une préhension aisée du film lors du désoperculage.

Le demi-étui G. contient : . d'une part le gant (9) et le dispositif pour stocker séparément deux constituants et les mettre en présence au moment de l'emploi (10).

. le gant est représenté en plan et en coupe sur la figure 6. Ses dimensions sont sensiblement les mêmes que celles du gant modèle Armée Française.

te est essentiellement constitue pan un matériau li base de mousse carbonée (11) mis au point par la SOUS-DIRECTION NBC. du MINISTERE DE LA
DEFENSE et utilisé pour la fabrication des vêtements de protection NBC.

tels que vêtements SEP et TEP. Les couches extérieures (nylon et coton) ont toutefois été adaptées de manière à satisfaire aux contraintes technologiques inhérentes, en particulier aux efforts mécaniques auxquels il est soumis pendant l'opération de décontamination (résistance à la déchirure ainsi qu'au frottement).

La protection de ta main (gantee ou non) est assurée pot un moteriau dit farrière (12) constitué par un film imperméable aux toxiques.

A titre d'exemple non limitatif, le matériau utilisé est un polyamide c/c polyester non sarauté.

Dans un mode d'exécution particulier, une couche absorbante en polypropylène (13) du type MELTBLOUN est intercalée entre le tissu en mousse carbonée et le matériau barrière.

les différentes épaisseurs de matériaux (tissu mousse carboné,
MELTBLOWN, matériau barrière) sont liées entre elles par un piquage machine sur les côtés (C1, C2 et C3). le côté ouvert (01) par lequel on introduit la main porte un ourlet sur les deux épaisseurs.

Deux points de fermeture par Velcro (14) assurent à la base du gant la fixationd e ce dernier sur la main - gantée - de l'utilisateur.

Le dispositif pour stocker séparément deux constituants et les mettre en présence au moment de l'emploi (10) est une des composantes essentielles de la présente invention. Il permet en effet la fabrication d'une solution décontaminante qui se dégrade rapidement dans le temps, en d'autres termes qui perd très rapidement son activité spécifique. D'où l'absolue mécessité de l'employer dès qu'elle a été préparée. c'est là un phenomene bien connu que l'on rencontre dans ta mise an oeuvre deb hypochlorites par exemple.

Il comporte deux tubes-réservoirs, chacun d'eux fermé à une extrémité. Le premier, mâle, contenant l'un des constituants pénètre dans le second, femelle, contenant l'autre constituant. Un opercule de très faible épaisseur disposé perpendiculainement à l'axe du tube femelle assure une parfaite étanchéité au niveau de la séparation des deux constituants.

L'activation, c'est à dire la mise en communication des deux réservoirs et par voie de conséquence, la mise en présence des deux constituants s'effectue par rapprochement des tubes mâle et femelle. L'extrémit du tube mâle êtant biscautée selon un mode particulien, perfore l'opercule et le maintient dans une position telle que l'intercommunication entre les deux réservoirs est totale. Au cours de cette opération la mise en équilibre des pressions ertérieure et intérieure est assurée par un orifice de très faible dinmètre dans la paroi de la partie mâle. La partie mâle, qui fait office de bouchon pour le tube femelle, est ensuite séparée de ce dornier pour récupérer la solution par écoulement.

La figure 7. représente le dispositif en coupe avant activation (donc en situation de stockage).

La figure 8. le même dispositif après activation.

En référence à ce dessin, le dispositif comporte :
. Un tube femelle de section circulaire (15) fermé à une extrémité laquelle est percée d'un orifice (16) équipé d'un système amovible de fermeture (17). Un opercule (18) de très faible épaisseur, (de l'ordre de deux dixièmes de millimètre), notamment dans le cas où le dispositif est réalisé en matière plastique, est disposé à une distance prédéterminee de l'orifice. du tube.

.Un tube mâle (11) qui pénètre dans le tube femelle, son extrémité (20) jouxtant l'opercule. La dite extrémité est taillée en biseau selon une coupe particulière, laquelle présente un cran (21) en marche d'escalier. L'extrémité fermée du tube mâle porte un rebord (22) qui sert de butée au tube femelle lorsque l'on rapproche les deux tubes. Un orifice de mise en équipression (23) d'un dixième de millimètre de diamètre est percé perpendiculairement à l'axe à une disance de l'épaulement à déterminer en fonction des caractéristiques dimensionnelles de l'ensemble.

Le remplissage du réservoir (A) s'effectue par l'orifice du réservoir qui est maintenu en position verticale; celui du réservoir (B) également maintenu en position verticale par l'orifice (16) obturé ensuite par le système de fermeture (17). On procède ensuite à l'interpénétration des deux tubes, l'opercule servant de butée en position de repos, à l'extrémité biseautée du tube mâle.

A titre d'exemple non limitatif, les dimensions du dispositif, en position de repos, sont de 20 cm pour la longueur totale et de 2 em pour le diamètre extérieur. Les volumes des réservoins A et B étant alors res pectivement de 7 a 25 centimètres cubes
Le demi-étui (S) contient :
. la serviette de décontamination (24).

A titre d'exemple non limitatif, cette serviette, de forme rectangulaire mesure 39cm sur 72cm; son épaisseur est de 50 centièmes de mm et elle est pliée sur seize épaisseurs. Dans un mode de réalisation particulier et non limitatif, elle présente la particularité d'être constituée par un matériau non tissé en polypropylène, rendu très fortement hydrophile par un traitement adéquat. Elle est imprégnée d'une solution de borate de sodium en milieu fortement basique, puis elle est pliée et placée dans son demi-étui. L'operculage de ce dernier s'effectue simultanément avec celui contenant le gant et l'appareil pour stocher séparément deux constituants et les mettre en présence au moment de l'emploi.

La mise en oeuvre de 'ADECI. en vue de son utilisation, est extrêmement simple. Il suffit de procéder comme suit : . déchirer l'emballage (1) à l'endroit où est indiquée par un manquage rouge, l'amorce de déchirure (3).

. enlever la baguette de fermeture 96) de l'êtui, lequel s'ouvre alors comme un livre grâce à l'élasticité de la charnière, donnant ainsi accès aux deux demi-étuis S et G, operculés par un même film plastique (8).

. désoperculer les deux demi-étuis en tirant sur les bandes latérales destinées à cet effet - du film dit "pelable" qui isole le contenu de l'atmosphère extérieure.

. retirer le dispositif de forme cylindrique. (10) destiné à stocker et à mettre en présence deux constituants.

. activer ce dernier en le maintenant d'une main en position verticale, point rouge en haut, et en tapant fermement avec l'autre main sur le dit point rouge ce qui provoque l'enfoncement du bouchon et la perforation de l'opercule. Ilsuffit alorsde secouer le dispositif pendant deux minules environ de manière à solubiliser le constituant solide, de retirer le bouchon (le dispositif étant en position verticale point rouge en haut) et de verser le contenu sur la serviette placée dans son demi-étui S. en s'efforçant toutefois de répartir le liquide d'une manière uniferme sur toute la surface et non pas sur une seule partie de celle-ci.

l'ADECI. est alors prêt à être utilisé par le combattant lequel procède en deux phases successives.

Phemière phase : . avec la main chaussée du gant "moufle" contenu dans le demi-étui G, il exerce d'abord des pressions répétées sur toute la surface du vêtement à décontaminer avant de procéder par essuyage de la dite surface 9faire pivoter le gant "moufle" de 180 pour utiliser les deux faces). Même processus pour le masque et l'armement.

Deuxième phase : . Le combattant se débarrasse alors du gant "moufle" imprégné du décontaminant chimique, prend dans le demi0-étui S. la serviette imprégnée du décontaminant actif et la déplie. Il procède alors d'abord à un essuyage lent mais très soigné de toute la surface du masque et de l'armement en s'efforçant, grâce à la souplesse et à la résistance mécanique du matériau constitutif de la serviette, d'atteindre les androits où le gant "moufle" n'avait pu pénétrer et ensuite à un essuyage rapide de toute la surface du vêtement.

Le gant, la serviette, l'étui ainsi que le dispositif de stockage et de mélange des deux constituants sont placés dans un récipient (san souple en outre) en vue d'être détruits.

La durée d'une opération de décontamination individuelle, telle que décrite ci-dessus, peut varier, selon l'opérateur, de 10 à 20 minutes. Les applications industrielles de ce dispositif sont essentiellement militaires (ARMEES DE TERRE, DE L'AIR et MARINE NATIONALE).

A titre d'exemple non limitatif, dans le modèle décrit, les deux constituants stockés séparément et mis en présence au moment de l'emploi sont de Z'eau et du dichloroisocyanu- rate de sodium. le mélange in situ de la solution aqueuse du
dichloroisocyanurats de sodium et de la solution alcaline de borate de sodium (imprégnant la serviette de décontamination) constitue un décontaminant actif susceptible de briser les molécules de la plupart des toxiques chimiques.

Claims (12)

REVENDICATIONS

1) Appareil de décontamination individuelle su@stitut du gant de décontamination modèle F1. actuellement utilisé par l'Armée Française caractérisé en ce qu'il comprend d'une part un gant "moufle" absorbant et d'autre part une serviette "d'essuyage" imprégnée d'un décontaminant actif fabriqué in situ au moment de l'utilisation.

2) Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il est destiné à être logé dans l'une des deux poches latérales du sac contenant le masque de protection respiratoire du combattant.

3) Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il est isolé de l'atmosphère ambiante par un emballage souple en matériau plastique imperméable aux toxiques.

4) Appareil selon le revendication 3, caractérisé en ce que cet emballage présente à l'une de ses deux extrémités une languette en matière plastique d'une longueur de quatre à cinq centimètres, utilisable comme poignée de préhension pour extraire l'appareil de la poche dans laquelle il est placé.

5) Appareil selon la revendication 4, caractérisé en ce que l'emballage présente une amorce de déchirure facilitant l'ouverture de l'emballage pour en extraire l'étui.

6) Appareil selon la revendication 5, caractérisé en ce que l'emballage renferme un étui en matière plastique, de forme parallélépipédique qui s'ouvre grâce à une charière élastique, comme un livre, donnant accès a deux demi-étuis S et G.

7) Appareil selon la revendication 6, caractérisé en ce que la fermeture de l'étui est assurée par une baguette de fermeture disposée sur le côté opposé à la charnière, à cheval sur les trottoins de scellement.

8) Appareil selon la revendication 6, caractérisé en ce que les deux demi-étuis, d'inégales profondeurs et de forme légèrement troncopyramidale portent sur tout le pourtour supérieur, un trottoin de scellement destiné à recevoir un film d'operculage pelable assurant une étanchéité totale de chacun des volumes correspondant aux demi-étuis S et G.

9) Appareil selon la revendication 6, caractérisé en ce que le demi-étui G. @enferme d'une part un gant moufle absorbant et d'autre part un appareil pour stocker séparément deux constituants et les mettre en présence au moment de l'emploi, (en l'occurrence, et à titre d'exemple non limitatif dans le modele décrit, de l'eau et du dichloroisocyanurate de sodium).

10) Appareil selon la revendication 6, caractérisé en ce que le demi-étui S. renferme une serviette d'essuyage en polypropylène hydrophile imprêgnée d'une solution fortement alcaline de barate de soude.

11) Appareil selon les revendications 9 et 10, caractérisé en ce que le mélange in situ de la solution aqueuse du dichloroisocyanurate de sodium et de la solution alcaline de borate de sodium, constitue un décontaminant actif susceptible de briser les molécules de la plupart des toxiques chimiques.

12) Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce que le gant absorbant est constitue pait un tissu en mousse carbonée du type

Armée Française et éventuellement d'un non tissé du type HELTBLO@N placé entre le non tissé et le film plastique imperméable aux toxiques.