FR2667185A1 - Dispositif de presentation d'informations notamment destine a l'enseignement de langues. - Google Patents

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Tomatis Marc-Andre
Jean
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TOMATIS CHRISTINE
TOMATIS MARC ANDRE
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TOMATIS CHRISTINE
TOMATIS MARC ANDRE
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    • G09B5/04Electrically-operated educational appliances with audible presentation of the material to be studied
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Abstract

Dispositif de présentation d'informations, notamment destiné à l'apprentissage d'une langue qui comprend au moins un module 60 enfichable spécifique à chacune des langues susceptibles d'être apprises, ce module 60 devant être enfiché entre les sorties du mélangeur 50 et l'netrée des moyens d'audition, module 60 qui comporte un détecteur de niveau d'enveloppe 70 relié à deux moyens de filtrage 95, 96, l'un de ces moyens de filtrage 95 favorisant le passage des fréquences basses et l'autre de ces moyens de filtrage 96 favorisant le passage des fréquences hautes, une bascule 90 qui est connectée aux sorties des deux moyens de filtrage 95, 96, ainsi que des moyens de commande et de retard de la bascule qui sont reliés à la bascule 90, ce module 60 comprenant avantageusement des moyens de régulation et en ce qu'il comprend de préférence au moins un module 200 connecté entre la sortie de l'écouteur et l'entrée du second module enfichable 60 et /ou de la source pour permettre un contrôle et un asservissement des informations sonores transmises à l'utilisateur en fonction de la langue et/ou de sa propre assimilation.

Description

DISPOSITIF DE PRESENTATION D'INFORMATIONS
NOTAMMENT DESTINE A L'ENSEIGNEMENT DE LANGUES.
La présente invention a pour objet un dispositif de présentation d'informations, notamment destiné à l'enseignement et/ou à l'apprentissage des langues.
La maîtrise d'une langue maternelle ou étrangère, sa parfaite compréhension et son utilisation pratique dans les actes de la vie quotidienne ou des affaires telles que par exemple lors de conversations à l'occasion de voyages privés ou professionnels, de négociations commerciales ou de conversations téléphoniques, réside pour une grande part dans l'assimilation de son rythme, de son intonation et de sa richesse harmonique.
Les sensations auditives engendrées par une onde acoustique sont transmises par l'intermédiaire de l'air (ou éventuellement de tout autre milieu matériel tels que les 50 lides, les liquides ou les gaz) au tympan qui vibre à son et communique ces vibrations à la chaîne d'osselets, puis à l'oreille interne où aboutissent les ramifications du nerf auditif.
Or, pour permettre une distinction entre les différentes ondes acoustiques, on définit différents paramètres de mesure qui sont - la hauteur, c'est-à-dire la fréquence des vibrations de la
source sonore. Les sons dits aigus sont dus aux mouvements
vibratoires de fréquences élevées tandis que les sons dits
graves sont dus aux mouvements vibratoires de fréquences
basses.
Toutefois, pour des raisons physiologiques, l'oreille ne
peut recevoir que des sons compris dans une gamme de fré
quences comprises entre 16 et 20 000 hertz, ce qui corres
pond environ à une dizaine d'octaves.
- l'intensité, c'est-à-dire l'intensité des vibrations
sonores.
Or, l'oreille pour des raisons physiologiques, ne peut per
cevoir un son que si son intensité est comprise entre une
valeur minimale appelée > ' "seuil d'audibilité" et une valeur
maximale appelée "seuil de douleur".
- le timbre, c'est-à-dire la qualité et la richesse des vibra
tions de la source sonore. Pour les sons créés par un mou
vement vibratoire périodique, on montre que le son peut être
considéré comme résultant de la superposition de sons
simples harmoniques dont les fréquences sont des multiples
entiers d'un son de base appelé "fondamental".
Chaque langue possède un code et dans son code un nombre déterminé de phonèmes qui sont les éléments minimaux non segmentables de la représentation phonologique d'un énon cé. Généralement, le nombre de phonèmes est compris entre 20 et 50. Par exemple, la langue française comporte 36 phonèmes.
Ces phonèmes se combinent successivement pour constituer les signifiants des énoncés et s'opposer ponctuellement aux points de la chaîne parlée pour distinguer les énoncés les uns des autres. Un phonème peut être réalisé concrètement par des sons différents appelés variantes ou al- lophones, formant une classe ouverte mais possédant tous en commun les traits qui opposent les phonèmes à tous les autres phonèmes de la langue.
Chaque phonème est constitué de traits dits pertinents ou distinctifs propres à chaque langue et qui permettent de le différencier des autres phonèmes de la langue.
Ces traits sont non segmentables c'est-à-dire qu'ils ne peuvent pas être réalisés isolément successivement dans la chaîne parlée mais qu'ils se manifestent en combinaison.
Par exemple, pour illustrer les caractéristiques propres à chaque langue, on a représenté aux figures 1 à 4 la répartition du spectre sonore de langue telle que le français, l'anglais, l'allemand et l'espagnol.
En se référant à la figure 1, on observe que la répartition du spectre sonore de la langue française comprend tout d'abord une première prédominence de fréquences, située dans les sons graves, comprise entre 200 et 300 hertz avec un pic situé à 250 hertz et ensuite une seconde prédominence de fréquences, située dans les sons médiums, comprise entre 1.000 et 2.000 hertz avec un pic correspondant à une fréquence de 1500 hertz. La différence entre ces deux prédominence de fréquences correspond à une différence d'intensité sonore d'environ 20 décibels. Cette répartition spectrale particulière et notamment l'existence du pic de fréquence à 250 hertz permet d'expliquer l'apparition des "nasales".
En observant la figure 2, on constate que la répartition du spectre sonore de la langue anglaise offre une plus grande sensibilité aux aigus. En effet, dès 2.000 hertz, la courbe marque une très nette progression qui correspond sensiblement à 6 décibels par octave. Cette progression se prolonge jusqu'à des fréquences d'au moins 12.000 hertz, ce qui confère une perception très sensible des aigus. C'est ce qui explique l'existence des "sifflantes" et l'apparition de la diphtongation.
Cette différence de répartition du spectre sonore entre la langue française et la langue anglaise explique les difficultés rencontrées par un français pour l'apprentissage de l'anglais et vice versa.
La figure 3 représente la répartition du spectre sonore de la langue allemande. On observe une bande passante qui s 'étale depuis les sons graves, c'est à dire des fréquences de 250 hertz jusqu'à des fréquences de l'ordre de 3.000 hertz, correspondant à des sons médiums, avec une répartition maximale comprise entre 250 et 2.000 hertz.
La figure 4 montre le spectre sonore de la langue espagnole. On y découvre une première prédominance de fréquences située dans les sons graves comprise entre 100 et 500 hertz avec un pic au voisinage de 300 hertz et une seconde prédominance de fréquences située dans les sons médiums comprise entre 1.500 et 2.500 hertz avec un pic situé à 1.800 hertz.
Ces caractéristiques différentes propres à chaque langue ont pour conséquence que l'enseignement et/ou l'apprentissage d'une langue dépend essentiellement des capacités d'audition de la personne qui la reçoit.
On comprend alors qu'il est inutile d'enseigner une langue à une personne qui n'entend pas correctement cette langue.
Dès son plus jeune age et tout au long de sa vie, toute personne, par l'audition et la restitution des sons, développe avec une grande efficacité la réceptivité à l'intégration de sa langue dite maternelle, c'est-à-dire une aptitude à restituer "ad integrum" les différents sons de sa répartition spectrale.
Or, pour permettre cette intégration des différents sons d'une langue sans effort, sans analyse et sans décomposition, il est nécessaire que la personne entende correctement ceux-ci, mais il faut aussi que cette personne puisse les restituer c'est-à-dire les prononcer et les reproduire avec la même exactitude.
Il ressort que l'intégration d'une langue maternelle ou étrangère se fait par l'oreille et de ce fait, même si cette intégration auditive se trouve facilitée par d'autres moyens de communication tels que l'image et/ou les textes, c'est en entendant parfaitement une langue qu'on l'apprend.
Or, le milieu acoustique dans lequel évolue l'individu, a permis à celui-ci de manier avec aisance et agilité les caractéristiques propres du spectre sonore de sa langue maternelle.
De ce fait, le système auditif de chaque individu est conditionné par le milieu ethnique et l'individu reste insensible aux intonations sonores qu'il n'a pas l'habitude d'entendre. De ce fait, le langage se voit privé des consonances propres aux autres langues et cette carence auditive se traduit nécessairement par une carence vocale que l'oreille ne peut capter.
On définit la sélectivité d'une oreille comme étant la faculté propre de cette oreille à percevoir une variation de fréquences à l'intérieur du spectre sonore ainsi que l'aptitude à situer les niveaux de cette variation.
Cette sélectivité de l'oreille des individus vis-àvis des fréquences sonores est une caractéristique qui varie, suivant les ethnies, en fonction de la langue.
En se référant aux figures 5 et 6, si l'on compare la sensibilité d'une oreille d'un français (courbe 5) et la sensibilité de celle d'un italien (courbe 6), on observe que la sélectivité de l'oreille d'un italien possède une bande passante comprise entre 2.000 et 4.000 hertz, alors que la sélectivité de l'oreille d'un français possède une bande passante comprise quant à elle entre 1.000 et 2.000 hertz.
En revanche, l'oreille d'un slave a une sélectivité très étalée qui possède un champ sélectif très large, s'étendant des graves aux aigus. Cette faculté permet aux slaves d'enregistrer toute la gamme des sons linguistiques et leur confère des facilités importantes d'assimilation des langues étrangères.
Une analyse plus fine des mécanismes d'audition et de phonation des individus ainsi que du rôle de l'oreille dans l'analyse et la transmission des informations au cerveau ont permis d'établir trois lois plus connues sous le nom de lois
TOMATIS.
La première de ces lois s'énonce comme suit
- "La voix ne contient que ce que l'oreille entend.
Elle met en lumière la relation qui existe entre les
courbes d'audition et les courbes d'émission d'un
individu."
La seconde loi est un corollaire de la première et elle s'énonce comme suit
- "Si l'on rend à l'oreille lésée la possibilité
d'entendre correctement les fréquences perdues ou
compromises, celles-ci sont instantanément et in
consciemment restituées dans l'émission vocale".
La troisième loi est plus communément appelée "loi de rémanence" car elle met en évidence la possibilité du conditionnement de l'auto-écoute, entraînant une modification de la phonation. Elle s'énonce comme suit
- "La stimulation auditive entretenue pendant un
temps déterminé modifie par phénomène de rémanence,
la posture d'auto-écoute du suJet, et par voie de
conséquence, sa phonation."
Cette troisième loi trouve des applications au niveau de l'apprentissage des langues, car elle fait appel au conditionnement et à l'auto-écoute qui sont deux facteurs essentiels de l'assimilation des caractéristiques propres du spectre sonore de chaque langue.
Parallèlement à ces trois lois, les travaux du Docteur TOMATIS ont permis de mettre en évidence la prédominence d'une oreille dite "oreille directrice" d'un individu dans les processus d'assimilation et d'intégration du langage et notament des langues.
Jusqu'à présent, pour permettre l'assimilation d'une langue étrangère ou maternelle, on connaît des appareils qui comportent généralement un lecteur d'une bande magnétique sur laquelle sont préalablement enregistrés des mots ou des phrases, avec l'intonation correcte de la langue que l'usager désire assimiler.
La sortie de ce lecteur de bandes est relié à des écouteurs qui sont disposés sur chacune des oreilles de l'usager. Cet usager doit alors répéter plusieurs fois de suite les mots ou les phrases qu'il a tout d'abord entendus, Jusqu a ce que sa propre prononciation des mots ou des phrases soit identique à la pronociation correcte de ces mots ou de ces phrases dans la langue qu'il assimile.
Ces appareils présentent l'inconvénient de nécessiter la présence d'une tierce personne dont la langue maternelle correspond à la langue enseignée, pour vérifier l'exactitude de la prononciation des mots ou des phrases répétés par l'usager.
L'apprentissage des langues ne peut ainsi être fait de façon totalement autonome.
De plus, ces appareils ne prennent pas en considération les différents concepts résultant des travaux du Docteur
TOMATIS.
Il existe aussi d'autres types d'appareils qui permettent une assimilation d'une langue maternelle ou étrangère à partir de la mise en oeuvre, d'une part des processus respiratoires et musculaires propres à chaque langue et, d'autre part, des récentes découvertes sur le fonctionnement du cerveau humain.
En effet, de récentes découvertes ont montré que l'hémisphère gauche joue un rôle dominant dans la perception et la production du langage, tandis que l'hémisphère droit contrôle la perception et l'expression des émotions.
Ces appareils permettent d'adresser des fréquences basses directement à l'hémisphère droit tandis que l'hémisphère gauche reçoit la totalité du message. Ainsi l'oreille droite transmet les informations reçues à l'hémisphère gauche dont la spécificité est de traiter les sons qui composent la langue tandis que l'oreille gauche qui ne reçoit que les fréquences basses (c'est-à-dire les fréquences de la porteuse du rythme et de l'intonation), transmet celles-ci à l'hémisphère cérébral droit dont la spécificité est de traiter le rythme et l'intonation des sons reçus.
Toutefois, ces appareils présentent 1 l'inconvénient d'être d'une conception complexe et d'un emploi peut aisé pour l'utilisateur. De plus, le message transmis à l'oreille gauche est difficilement audible, ce qui est très fatigant pour l'utilisateur qui doit maintenir sa concentration tout au long de la séance d'apprentissage.
La présente invention a pour but de remédier à tous les inconvénients des appareils actuellement connus, en fournissant un dispositif de présentation d'informations notamment destiné à l'apprentissage d'une langue qui est modulaire et qui permet de l'utiliser soit individuellement et de manière totalement autonome , soit collectivement et de manière assistée, par simple raccordement à un pupitre collectif.
I1 en résulte des avantages importants pour la formation des personnes aux langues, car ce dispositif d'une part, peut être mis en oeuvre facilement dans n importe quel endroit, et d'autre part, il permet un apprentissage de différentes langues selon le choix de l'utilisateur par simple introduction d'un module enfichable comportant les éléments électroniques qui permettent une assimilation de cette langue en fonction de ses caractéristiques propres.
Ce dispositif qui permet une assimilation aisée et rapide d'une langue "a la carte", en raison de sa modularité autorisant d'une part son utilisation personnelle ou collective dans des lieux divers, et d'autre part un choix de la langue à assimiler est de plus d'une conception simple et robuste et facile à mettre en oeuvre.
On comprend donc l'intérêt économique de 1 'inven- tion, à une époque où la nécessité de pouvoir s' exprimer correctement dans différentes langues requiert une formation rapide et adaptée des personnes.
Enfin, ce dispositif, grace à la mise en oeuvre des concepts du Docteur TOMATIS sur le rôle de l'oreille, et notamment de l'oreille directrice, ainsi que sur l'analyse et la transmission des informations sonores au cerveau, permet une assimilation rapide de la langue ainsi qu'une amélioration très sensible de la durée de mémorisation de celle-ci.
A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de présentation d'informations, notamment destiné à l'apprentissage d'une langue, qui est du type comprenant deux entrées, l'une des entrées étant connectée à au moins un moyen générateur de signaux préalablement enregistrés, tel qu'un magnétophone, et l'autre de ces entrées étant connectée à au moins un microphone, un mélangeur dont l'entrée est reliée à la sortie d'un magnétophone et d'un microphone et dont l'une des sorties est connectée à un indicateur de surcharge et au moins deux autres sorties, l'une de ces sorties étant reliée au moyen d'enregistrement du magnétophone et l'autre de ces sorties étant reliée à un casque d'audition comportant deux sorties séparées, l'une reliée à un écouteur destiné à l'oreille droite et l'autre reliée à un écouteur destiné à l'oreille gauche, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un module enfichable spécifique à chacune des langues susceptibles d'être apprises, ce module devant être enfiché entre les sorties du mélangeur et l'entrée des moyens d'audition, module qui comporte un détecteur de niveau d'enveloppe relié à deux moyens de filtrage, l'un de ces moyens de filtrage favorisant le passage des fréquences basses et l'autre de ces moyens de filtrage favorisant le passage des fréquences hautes, une bascule qui est connectée aux sorties des deux moyens de filtrage
ainsi que des moyens de commande et de retard de la bascule qui sont reliés à la bascule, ce module comprenant avantageusement des moyens de régulation et en ce qu il comprend de préférence au moins un module connecté entre la sortie de l'écouteur et l'entrée du second module enfichable et /ou de la source pour permettre un contrôle et un asservissement des informations sonores transmises à l'utilisateur en fonction de la langue et/ou de sa propre assimilation.
Selon d'autres caractéristiques de ce dispositif: - il comprend au moins un module connecté entre la sortie du
magnétophone et l'entrée du mélangeur qui comporte une
chaîne de filtres dont la fréquence varie progressivement
d'un filtre à l'autre, l'entrée de chaque filtre étant
connectée à un sélecteur de filtres relié à des moyens de
commande associés à une horloge de synchronisation, ce mo
dule comportant avantageusement des moyens de régulation; - il comprend deux commutateurs électroniques qui assurent
chacun la connexion du module enfichable; - l'indicateur de surcharge comprend un voyant pour permettre
la visualisation de la saturation résultant de la surcharge; - le mélangeur comprend un amplificateur opérationnel à contre
réaction dont le gain est variable au moyen d'un potentiomè
tre;; - un pré-amplificateur, monté entre l'entrée du microphone et
le mélangeur, qui possède une dynamique élevée et un bruit
de fond propre faible; - le détecteur de niveau d'enveloppe comprend, monté entre la
sortie du mélangeur et les moyens de retard et de commande
de la bascule, un trigger de SCHMITT relié aux moyens de
filtrage; - les moyens de commande et de retard de la bascule compre
nent un trigger de SCHMITT intégré à une porte logique du
type porte NAND qui est relié d'une part à un premier tran
sistor qui commande la transmission du signal au moyen de
filtrage canal-bas et, d'autre part, à une autre porte lo
gique du type NAND reliée à un second transistor qui com
mande la transmission du signal au moyen de filtrage canal
haut;; - les transistors qui permettent la commande de la bascule
sont des transistors agencés selon un montage dit à émet
teur commun; - le temps de retard correspond sensiblement au temps de
latence de la langue à assimiler; - il comprend un amplificateur opérationnel de faible impé
dance qui fournit un signal atténué transmis à l'oreille
gauche de l'utilisateur; l'atténuation du signal est comprise entre 0 et 10 décibels
et de préférence entre 3 et 6 décibels; - les moyens de filtrage sont constitués par des filtres qui
comportent au moins un filtre passe bas et /ou au moins un
filtre passe haut et /ou au moins un filtre passe bande et
/ou au moins un filtre de réjection;; - le premier module connectable comprend une série de
filtres du type BUTTERWORTH; - il comprend un premier voyant connecté au premier transistor
qui commande la transmission du signal au moyen de filtrage
canal-haut et un second voyant connecté au second transistor
qui commande la transmission du signal au moyen de filtrage
canal-bas pour permettre la visualisation du canal en fonc
tionnement;
Les filtres de BUTTERWORTH du premier module connectable
sont des filtres passe-haut dont les fréquences de coupure
varient selon un ordre prédéterminé et le sélecteur de
filtre est agencé pour permettre une exploitation et une
commande de ces filtres en fonction de cet ordre; il comprend - un bouton d'ajustement manuel de l'intensité sonore du
casque; - des moyens de traitement de l'information du type micropro
cesseur qui comportent au moins une mémoire comprenant des
informations adaptées pour permettre une régulation et un
asservissement des informations transmises à l'utilisateur; - des moyens de traitement de l'information du type micropro
cesseur qui comportent au moins une mémoire comprenant des
informations adaptées pour autoriser la commande séquen
tielle logique du changement de filtres; - une interface d'adaptation des informations d'entrée et/ou
de sortie connectée à au moins une sortie/sortie reliée à au
moins une prise pour permettre une liaison avec une tierce
personne; - une sortie adaptée pour permettre le raccordement d'un
filtre passe-haut à commutation automatique;; - des moyens de traitement de l'information du type micropro
cesseur qui comporte au moins une mémoire comprenant des in
formations adaptées et une interface de ces moyens de trai
tement de l'information connectée à une sortie reliée à une
prise qui permet le raccordement à un pupitre collectif; - une prise encliquetable permet de connecter chacune des dif
férentes sorties à chacun des dispositifs correspondants; - des moyens de traitement de l'information du type micropro
cesseur qui comporte au moins une mémoire comportant des in
formations adaptés et une interface de ces moyens de traite
ment de l'information connectée à une prise qui permet le
raccordement à des moyens de traitement de l'information du
type ordinateur.
L'invention sera mieux comprise par la description détaillée ci-après faite en référence au dessin schématique annexé. Bien entendu, la description et le dessin ne sont donnés qu a titre d'exemple indicatif et non limitatif.
La figure 1 est une vue schématique illustrant la courbe du spectre de répartition sonore de la langue française.
La figure 2 est une vue schématique illustrant la courbe de répartition sonore de la langue anglaise.
La figure 3 est une vue schématique illustrant la courbe de répartition sonore de la langue allemande.
La figure 4 est une vue schématique illustrant la courbe de répartition sonore de la langue espagnole.
La figure 5 est une vue schématique illustrant la sélectivité de l'oreille française.
La figure 6 est une vue schématique illustrant la sélectivité de l'oreille italienne.
La figure 7 est une vue schématique illustrant la sélectivité de l'oreille slave.
La figure 8 est une vue schématique en perspective de l'ensemble d'un dispositif portable de présentation d'informations, conforme à l'invention.
La figure 9 est une vu schéma bloc électronique de ce dispositif.
La figure 10 est une vue schématique illustrant graphiquement la forme du signal d'entrée ainsi que la courbe enveloppe.
La figure 11 est une vue schématique illustrant graphiquement la forme du signal à la sortie de la diode en réponse à un signal d'entrée du type de celui illustré à la figure 10.
La figure 12 est une vue schématique illustrant graphiquement la forme du signal à la sortie de l'élément de filtrage.
La figure 13 est une vue schématique illustrant graphiquement la forme du signal à la sortie de la première porte logique NAND.
La figure 14 est une vue schématique illustrant graphiquement la forme du signal à la sortie de la seconde porte logique NAND.
La figure 15 est une vue schématique illustrant graphiquement la forme du signal de commande de la bascule.
La figure 16 est une vue schématique illustrant en détail les composants représentés par les blocs à la figure 9.
La figure 17 est une vue schématique illustrant en détail les composants électroniques du premier module enfichable.
La figure 18 est une vue schématique illustrant en détail les composants électroniques du second module enfichable.
La figure 19 est une vue schématique illustrant en détail les composant électroniques d'un filtre passe-haut du type BUTTERWORTH.
La figure 20 est une vue schématique illustrant en détail les composants électroniques d'un filtre passe-haut spécifique à la langue anglaise.
La figure 21 est une vue schématique illustrant en détail les composants électroniques d'un filtre passe-bas spécifique à la langue anglaise.
En se référant d'abord à la figure 9, on voit deux entrées distinctes 3 et 4. L'entrée 3 est alimentée par un microphone 1 d'un type classique représenté schématiquement par le bloc 1. L'entrée 4 est alimentée par un magnétophone, représenté par le bloc 2, du type magnétophone à bandes ou ma gnétophone digital, bandes sur lesquelles ont été préalable ment enregistrées des informations telles que des mots ou des phrases de la langue que l'on désire assimiler. On pourrait concevoir dans d'autres formes de réalisation une alimentation des entrées par plusieurs appareils du type magnétophone, électrophone, microphone ou bien encore au moyen d'un tournedisques ou de tout autre dispositif qui convertit des signaux sonores en signaux électriques correspondant à des fréquences sonores.
Le signal d'entrée A tel qu'il est illustré graphiquement à la figure 10 est un signal électrique correspondant à des fréquences acoustiques qui a été converti par des moyens d'un type classique et connu de l'homme du métier. Ce signal est compris à l'intérieur d'une courbe enveloppe B qui épouse sa configuration.
Si on se reporte à la figure 16, on voit que l'entrée 3 du microphone 1 est reliée à un étage d'amplification 6 qui comprend un transformateur de microphone d'un type classique 7 qui donne un gain sans introduire de distorsion ou de bruits de fond supplémentaires. Sa sortie est connectée à une capacité 8 qui est reliée à un pré-amplificateur 9.
Ce pré-amplificateur 9 est un amplificateur opérationnel à contre-réaction qui possède des caractéristiques lui conférant une très forte dynamique lui permettant de fournir un gain important, sans introduire des effets de souffle ou de distorsion. En effet, pour une plus grande efficacité du dispositif selon l'invention, il est nécessaire de conserver un rapport du signal sur bruit en décibels qui soit le plus élevé possible, c'est-à-dire un rapport dans lequel le bruit de fond est le plus faible possible.
L'étage de contre-réaction est un étage d'un type classique comportant deux résistances 10 et 11 qui sont réglables en fonction du gain désiré et une capacité 8 pour éviter les risques d'oscillation éventuels en raison de la très forte impédance d'entrée du pré-amplificateur 9.
Une capacité d'isolement 12 est reliée à un mélangeur 40. Ce mélangeur est constitué par un amplificateur opérationnel 41 comportant une contre-réaction montée selon un agencement sommateur-amplificateur pour permettre une addition des signaux provenant du microphone et du magnétophone, ou de la source, et une amplification de cette addition. Cette contre-réaction est d'un type classique avec une résistance d'entrée 42 et un potentiomètre 43 pour permettre un réglage et une adaptation du gain de l'amplificateur opérationnel 41.
L'entrée magnétophone 2 est reliée à un diviseur de tension 13 d'un type classique constitué par deux résistances 15 et 16 reliées à un pré-amplificateur 16. Ce pré-amplificateur 16 est un amplificateur opérationnel à gain unité dont la sortie est reliée à un dispositif de connexion électronique 17.
Ce dispositif de connexion électronique 17 est d'un type classique et il comporte un contacteur électronique non représenté qui assure la liaison électrique entre l'ensemble des différents éléments du dispositif et un premier module 20.
Naturellement, pour assurer cette connexion, on pourrait avoir recours à tout autre dispositif électrique ou électronique qui permet une jonction et une connexion entre le dispositif et le module 20. Par exemple, il est possible d'utiliser des dispositifs de connexion du type interrupteur classique ou bien des jonctions réalisées à partir de transistors à effet de champ ou de transistors classiques ou bien encore à partir de tous composants logiques, non électroniques ou mécaniques.
Comme illustré à la figure 17, ce premier module connectable 20 comporte d'une part une "liaison neutre" sans filtre 21 et d'autre part une série 22 de cinq filtres passehaut 23. Ces filtres 23, illustrés à la figure 19, sont des filtres du type BUTTERWORTH dont la structure de montage et le fonctionnement n'ont pas lieu d'être décrits spécifiquement puisqu'ils sont facilement compréhensibles par un homme de métier.
Cette série de filtres passe-haut 23 comprend ici cinq filtres, 24, 25, 26, 27 et 28. Un premier filtre passehaut 24 dont la fréquence de coupure est de 1.000 hertz, puis un second filtre passe-haut 25 dont la fréquence de coupure est de 2.000 hertz jusqu a un dernier filtre passe-haut 28 dont la fréquence de coupure est de 8.000 hertz. Le choix du nombre de filtres ainsi que la répartition des gammes de fréquences de chaque filtre ne sont aucunement limitatifs mais peuvent varier en fonction des nécessités d'utilisation variées du dispositif.
La commande de la sélection des différents filtres 24, 25, 26, 27 et 28 est faite à partir d'un dispositif de commande séquentielle logique 29 qui explore les différentes portes suivant une séquence pré-établie. On pourrait, bien sûr, concevoir, dans une autre forme de réalisation, une commande manuelle.
Une horloge 30, dont la fréquence de transmission des informations temporelles est adaptée au moyen d'un poten tiometre 31, relié en série à une capacité 32, permet un réglage du temps de commande de la commande séquentielle logique du changement de porte, c es c'est-à-dire de filtres passe-haut.
Par exemple, on peut concevoir pour un individu déterminé et pour une langue définie, un changement automatique de fréquence toutes les cinq minutes, de telle façon que l'on ait balayé l'ensemble de la gamme spectrale des cinq filtres en vingt cinq minutes. Ainsi, le filtre passe-haut de 1.000 hertz peut être mis en oeuvre pendant les cinq premières minutes, après quoi on le remplace par le filtre 25 de 2.000 hertz pendant cinq minutes et ainsi de suite.
Bien évidemment, ce temps d'exploitation de chaque filtre peut être réglé en fonction de l'individu, de la langue ou de la durée de la séance. Ce réglage peut être soit réalisé manuellement par l'individu, soit dans une autre forme de réalisation gérée par un moyen de traitement des informations du type microprocesseur qui comporte au moins une mémoire avec des adresses pour chaque filtre ou de tous autres moyens qui permettent de distribuer des informations en fonction de paramètres évoluant dans le temps.
La sélection du filtre de fréquence en fonction des besoins se fait par un sélecteur 33 relié d'une part au dispositif de commande séquentielle logique et d'autre part, à chacun des six filtres 21, 24, 25, 26, 27, et 28 et à l'entrée du mélangeur 40. Ce sélecteur 33 autorise ainsi le contact entre le filtre en fonctionnement et l'entrée du mélangeur 40.
Des voyants lumineux FI, F2, F3, F4, F5, F6 permettent à l'utilisateur de visualiser le filtre en fonctionnement.
Un commutateur électronique 34, dont l'entrée est reliée à la sortie du pré-amplificateur 16 du magnétophone 3 et dont la sortie est reliée à l'entrée du mélangeur 40, assure une commutation des différents filtres connectés par l'enfichage du premier module 20 entre sa borne d'entrée et sa borne de sortie au moyen d'un contacteur électronique (non représenté). On pourrait aussi envisager de réaliser cette commutation par tout autre moyen électronique ou mécanique ad hoc.
En l'absence de connexion, le signal provenant du magnétophone est relié directement à l'entrée du mélangeur par ce commutateur 40. A l'inverse, si la connexion est établie, le signal est transmis tout d'abord à la série de filtres avant d'être transmis à l'entrée du mélangeur 40.
Le signal électrique correspondant à des fréquences acoustiques obtenu à la sortie du mélangeur 40 est du type de celui qui est représenté graphiquement à la figure 10. Ce signal A est compris dans une enveloppe B qui épouse sa forme.
La sortie du mélangeur 40 est reliée d'une part à un indicateur de surcharge 50 et d'autre part à un second module enfichable 60 propre et spécifique pour chaque langue que l'on désire assimiler.
L'indicateur de surcharge 50 comprend d'une part une diode 51 qui permet d'obtenir un redressement mono alternance du signal tel qu'il est illustré à la figure ll et d'autre part un amplificateur opérationnel 52 qui comporte une contreréaction d'un type classique qui permet de procurer un gain adapté. La sortie de cet amplificateur opérationnel 52 est reliée par une résistance de charge 53 à un voyant 54 qui, en pratique, est une diode électro-luminescente du type "LED" pour permettre une visualisation par l'utilisateur dès que le seuil de surcharge de fonctionnement du dispositif est atteint.
La mise en fonctionnement de ce voyant est autorisée par l'amplificateur opérationnel 52 et la fréquence de son clignotement est fonction de l'importance de la surcharge.
On peut prévoir des moyens de rétro-action pour permettre une régulation du gain en fonction de la surcharge.
De même, on pourrait, dans d'autres formes de réalisation, avoir recours à tout autre moyen de visualisation tel que des lampes à incandescence etc.
Le second module enfichable 60 comprend un détecteur de niveau d'enveloppe 70, une bascule 90, des moyens de filtrage canal-bas 95 qui favorisent le passage de fréquences basses, des moyens de filtrage canal-haut 96 qui favorisent le passage de fréquences hautes et des moyens de commande et de retard de la bascule.
Le détecteur de niveau d'enveloppe 70 permet une dé tection de la valeur du niveau de l'enveloppe du signal B représenté à la figure 11 ainsi que sa comparaison à un niveau seuil prédéterminé illustré par le trait C de la figure 11.
En fonction de cette comparaison, ce détecteur de niveau d'enveloppe 70 fournit un signal logique D qui a soit pour niveau logique la valeur 1 si le seuil prédéterminé est atteint par le signal B, soit pour niveau logique la valeur 0 si le seuil prédéterminé n'est pas dépassé par le signal B.
Pour permettre un fonctionnement correct du dispositif, le niveau du seuil prédéterminé est réglé de manière à tenir compte du niveau des signaux d'entrée. Ainsi, chaque 1 du signal logique D correspond effectivement à l'introduction de signaux sonores d'amplitude plus élevées par la source.
L'entrée de ce détecteur d'enveloppe 70 est reliée à un amplificateur opérationnel séparateur 71 qui possède une contre réaction d'un type classique obtenu au moyen de deux résistances 72 et 73 afin d'éviter les déformations et /ou les distortions du signal.
La sortie de cet amplificateur opérationnel 71 est connectée à une résistance 74 qui permet de régler, en fonction de la langue, le niveau de la détection.
La sortie de cette résistance 74 est reliée à une capacité 75 qui est reliée à un trigger de SCHMITT 76 d'un type connu de l'homme du métier et dont le montage à partir de deux transistors 77 et 78 ne sera donc pas décrit.
La sortie du trigger de SCHMITT 76 est reliée à une diode 79, elle-même reliée à l'entrée des moyens de commande et de retard de la bascule, par un élément de filtrage 80 constitué par une capacité 82 et une résistance 83 montées en parallèle. Cette capacité 82 permet de filtrer les composantes alternatives du signal et la résistance 83 de contrôler la décharge de cette capacité de manière à éviter les distorsions vis-à- vis du signal qui est représenté à la figure 12.
Le filtre 80 est relié à une première porte NAND 81 dont l'entrée est constituée par un trigger de SCHMITT (non représenté) qui a pour fonction de mettre sous la forme de signaux logiques correspondant aux deux états O ou 1, le signal de commande tel qu'il est représenté à la figure 13. La sortie de cette première porte logique NAND 81 est reliée à un dispositif de retard constitué par deux résistances 84 et 85 et de deux capacités 86 et 87 et d'une seconde porte NAND 88 dont l'entrée est constituée par un trigger de SCHMITT (non représenté). Le signal est ainsi retardé d'un temps de retard tel que représenté à la figure 14.
La résistance 84 et la capacité 86 permettent de contrôler et de régler un temps de retard appelé temps d'attaque entre la perception par le détecteur d'enveloppe 40 d'un passage d'un niveau logique correspondant à une valeur de l'enveloppe du signal inférieure à la valeur du seuil pré-déterminé (c'est-à-dire correspondant à un niveau logique 0) à un niveau logique correspondant à une valeur de l'enveloppe du signal B supérieure à la valeur du seuil prédéterminé (c'està-dire correspondant à une valeur logique 1) et la transmission de ce signal.
La résistance 85 et la capacité 87 permettent de contrôler et de régler un temps de retard appelé temps de retour entre la transmission du signal et la perception par le détecteur d'enveloppe 40 d'un autre passage d'un niveau logique 0 à un niveau logique 1.
Ces temps d'attaque et de retour sont variables selon les langues et ils dépendent du temps de latence qui est une caractéristique propre à chaque langue. Ce temps de latence correspond au temps moyen d'émission de chaque syllabe, par exemple, ce temps de latence est de 0,20 seconde pour la langue française et de 0,10 seconde pour la langue anglaise, etc.
Par extension, on peut dire que ce temps de latence correspond sensiblement au temps que met un suJet pour s'auto-écouter.
Le signal est par conséquent retardé Jusqu a un temps de 0,10 à 0,.5 seconde en fonction des langues. Ce temps de retard commence dès qu'un signal est transmis à l'entrée de ce dispositif de retard, et il est important de noter qu'une condition de transmission de ce signal à la sortie de ce dispositif de retard est que le signal d'entrée soit resté stable durant toute la période correspondant au retard.
La pente de ce signal, telle que représentée à la figure 15, est adaptée pour éviter les bruits de commutation qui sont rencontrés notamment lors de l'utilisation de signaux carrés.
Si pendant cette période correspondant au retard, le signal change de valeur logique, c' est-à-dire s'il passe d'une valeur logique 1 à une valeur logique 0 ou vice versa, comme illustré par la figure 15, on voit représenté graphiquement un signal de sortie du type de celui qui se trouve à la sortie du détecteur d'enveloppe 40. Le tracé en trait mixte représente graphiquement le signal après qu'il ait été retardé d'une certaine valeur dans le temps correspondant au temps de latence de la langue que l'on désire assimiler. Sur ces représentations graphiques, on peut clairement observer que les composantes H et G, qui sont au plus égales au temps de retard prédéterminé, disparaissent au niveau du signal E.
Ce dispositif de retard du type trigger de SCHMITT est réalisé au moyen d'une porte logique du type porte NAND 88 qui est reliée à un premier dispositif 89 de commande d'une bascule 90 d'un type classique (et connu de l'homme de métier) qui comprend une résistance 91 reliée en série à une capacité 92 qui est reliée à la base d'un transistor 93. Le collecteur de ce transistor 93 est relié à une résistance 94 reliée à une diode photo-luminescente 97 du type LED. Le collecteur est aussi relié une résistance de charge 98 en série avec une résistance 99 et une capacité 101.
On pourrait avoir recours pour les dispositifs de commande de la bascule à tout autre dispositif électronique ou non qui permette d'obtenir des signaux de sortie adaptés aux signaux d'entrée et notamment à des transistors à jonction.
De même, pour réaliser le dispositif de retard, on pourrait avoir recours à tout dispositif, électronique ou non, qui permette de retarder un signal et par exemple à des monostables, des compteurs etc.
Ce premier dispositif de commande de la bascule 89 est relié à l'une des entrées de la bascule 90, laquelle comporte deux entrées distinctes 102 et 103 qui ne fonctionnent que s'il y a un signal de commande sur une seule de ces deux entrées 102 et 103. Elle comporte deux entrées 104 et 105 du signal ainsi que deux sorties 106 et 107 qui permettent d'assurer par simple basculement la connexion, d'une part avec les sorties du dispositif via les résistances 108 et 109 et d'autre part de relier soit la sortie du premier moyen de filtrage 95 qui favorise le passage de fréquences basses, soit à la sortie du second moyen de filtrage 96 qui favorise le passage de fréquences hautes.
On pourrait, dans d'autres formes de réalisation, réaliser une bascule au moyen de photocoupleurs, photo-résistances ou de tout autre dispositif électronique ou non qui permette de commuter l'un ou l'autre des deux moyens de filtrage 95 et 96 vers une unique sortie.
La sortie de la porte NAND 88 est reliée d'autre part à une autre porte logique 120, du type porte NAND, avec trigger de SCHMITT intégré qui est reliée à un second dispositif 121 de commande de la bascule 90 identique au premier 89.
Ce second dispositif 121, pour des raisons de simplification, ne sera pas décrit. Toutefois, la base de son transistor 122 monté en émetteur commun est relié à une résistance 123 qui est reliée à une diode électro-luminescente 124 du type LED qui, pour faciliter sa différenciation de la diode électro-luminescente 97, est d'une autre couleur. Par exemple, la diode 97 est de couleur rouge, tandis que la diode 124 est de couleur verte ou vice versa.
Pour éviter les bruits de commutation qui nuisent considérablement à de tels dispositifs de présentation d'informations notamment destinés à l'apprentissage d'une langue, on réalise de préférence cette commande de la bascule à partir de transistors classiques. Les résistances 99 et 128 ainsi que les capacités 92, 101, 126 et 129 permettent d'obtenir un réglage de la pente de variation d'un signal logique 0 à un signal logique 1 qui corresponde sensiblement avec le passage d'un filtre à un autre.
On a réalisé deux dispositifs de commande 89 et 121 de la bascule qui comportent chacun un transistor classique 93 et 122 permettant une commande en alternance suivant le mode du tout ou rien de la bascule monostable 90 en fonction de la valeur du signal logique.
Le niveau de commande de cette bascule 90, c' est-à- dire son seuil d'amplitude à partir duquel elle se trouve enclenchée dans une ou l'autre position de travail, est choisi de manière à être adapté aux signaux.
On peut aussi envisager d'utiliser tous autres dispositifs, électroniques ou non, qui permettent d'une part de générer des signaux de commande déphasés de 180 " et d d'autre part des signaux de commande qui présentent une pente ajustable à partir d'un signal d'entrée déterminé.
Les moyens de filtrage 95 qui favorisent le passage de fréquences basses sont constitués par un assemblage qui comporte au moins des filtres passe bas, et/ou des filtres passe-haut, et/ou des filtres passe bandes et /ou des filtres à réjection.
Il s'agit aussi de filtres classiques et connus de l'homme de métier, tels que des filtres de BAXANDALL, BUTTER
WORTH, LEGENDRE etc. et dont la structure, pour des raisons de simplification, ne sera pas décrite.
Cet assemblage est réalisé de façon à obtenir des moyens de filtrage 95 adaptés à la répartition spectrale d'une langue déterminée.
Les moyens de filtrage 96 qui favorisent le passage de fréquences hautes sont constitués par un assemblage réalisé à partir de filtres passe-bas et /ou de filtres passehaut et/ou de filtres passe bandes et/ou de filtres à réjection. Il s'agit aussi de filtres classiques de type BEXANDALL,
BUTTERWORTH, LEGENDRE etc.
Cet assemblage est réalisé pour obtenir des moyens de filtrage adaptés à la répartition spectrale d'une langue déterminée.
Par exemple, les filtres représentés aux figures 20 et 21 sont adaptés pour la langue anglaise. Ces filtres permettent d'obtenir des courbes de réponse adaptées et appropriées en fonction des valeurs des différents composants utilisés.
L'entrée du détecteur du niveau d'enveloppe 70 est reliée, d'une part à un premier amplificateur opérationnel 130 à contre-réaction séparateur à gain unité dont la sortie est reliée aux moyens de filtrage 95, et d'autre part, à un second amplificateur opérationnel 131 à contre-réaction séparateur à gain unité dont la sortie est reliée aux moyens de filtrage 96.
Les deux étages de séparation (non représentés) montés entre les deux moyens de filtrage 95 et 96 permettent d'éviter les éventuelles interactions entre ces deux moyens de filtrage 95 et 96.
La sortie du second module enfichable 60 est connectée par un dispositif de connexion électronique (non représenté) qui assure la jonction électrique entre l'ensemble des éléments du dispositif et le second module enfichable 60.
Naturellement, pour assurer cette connexion, on pourrait avoir recours à tout autre dispositif et/ou montage électrique et/ou électronique qui permet de réaliser une jonction entre le second module enfichable 60 et les éléments du dispositif.
Par exemple, on pourrait utiliser des interrupteurs d'un type classique ou bien encore des transistors à effet de champ ou d'autres composants qui autorisent une connexion.
Cette sortie est reliée d'une part à une première capacité 130 qui est reliée à un amplificateur 132, et d'autre part, à une seconde capacité 134 qui est reliée à un amplificateur 135.
L'amplificateur 132 est un amplificateur séparateur du type amplificateur opérationnel à contre-réaction d'un type connu, par l'intermédiaire d' une résistance 133. La sortie de cet amplificateur 132 est reliée à une sortie d'un dispositif d'enregistrement tel qu'un magnétophone ou de tout autre dispositif qui permet d'enregistrer des informations sonores à partir de signaux électriques à fréquence acoustique après leur conversion.
L'amplificateur 135 est aussi un amplificateur du type amplificateur opérationnel a contre-réaction au moyen d'un potentiomètre 136, ce qui permet de régler et d'adapter la puissance en fonction des besoins. La sortie de cet amplificateur opérationnel est reliée, d'une part à un dispositif d'audition du type écouteur qui est destiné à être disposé sur l'oreille droite de l'utilisateur, et d'autre part à une balance 137.
Cette balance 137 est constituée par un diviseur de tension dont la sortie est reliée à un amplificateur 138 du type amplificateur opérationnel à contre-réaction de gain unité. Cet amplificateur 138 est un amplificateur qui possède une faible impédance
Le diviseur de tension permet d'obtenir une atténuation du signal afin que l'oreille gauche reçoive un signal atténué de 0 à 10 décibels et, de préférence, de 3 à 6 décibels.
La sortie de l'amplificateur 138 est reliée à un dispositif d'audition du type écouteur d'un casque destiné à être disposé sur l'oreille gauche de l'utilisateur.
La sortie de l'amplificateur 135 est aussi reliée à une interface 180 qui permet d'assurer la liaison entre ces moyens de traitement et une sortie connectée par une fiche encliquetable pour permettre un raccordement individuel avec une tierce personne qui, généralement, est un enseignant de la langue que l'usager désire assimiler.
Ce raccordement permet ainsi à l'usager d'être pris en charge individuellement par un enseignant qui contrôle l'évolution de l'assimilation de la langue par l'usager.
Dans une autre forme d'utilisation, il est prévu que ce dispositif peut servir non plus de façon individuelle mais au contraire de façon collective. Pour cela, la sortie de l'amplificateur 135 est reliée d'une part à des moyens de traitement de l'information du type microprocesseur comportant au moins une mémoire comprenant des informations adaptées, et d'autre part à une interface 190 qui permet d'assurer la liaison entre ces moyens de traitement et une sortie connectée au moyen d'une fiche encliquetable pour permettre un raccordement à un pupitre collectif.
Que l'utilisation soit individuelle ou collective, dans une forme de réalisation préférentielle, la sortie de l'écouteur destiné à être disposé sur l'oreille droite est reliée à des moyens de régulation 200 dont la sortie est connec l'entrée du second module enfichable 60 et /ou à l'entrée du module 20 et/ou à une source.
Ces moyens de régulation sont constitués par un moyen de traitement de l'information du type microprocesseur qui comporte au moins une mémoire dans laquelle ont été préalablement introduites des informations adaptées.
Par exemple, pour une langue déterminée, il peut s'agir de fréquences de répétition de séquences d'informations telles que des phrases ou des mots à des intervalles réguliers, qui peuvent être soit pré-établis soit variables en fonction de l'exactitude de prononciation de l'utilisateur, soit des fréquences de commande de la bascule, soit des variations de la modulation de la source, etc.
Cette régulation permet ainsi à l'utilisateur d'éviter une répétition monotone des mêmes mots ou des mêmes phrases tant qu'il n'a pas atteint le seuil de prononciation correcte de ceux-ci, ce qui, on le conçoit, est très fatiguant et à la longue, générateur d'erreurs fréquentes.
Dans une autre forme d'application non représentée, la sortie de l'amplificateur 134 est reliée à des moyens de traitement de l'information du type microprocesseur qui comporte au moins une mémoire dans laquelle a été préalablement introduite des informations et qui est reliée par une connexion du type fiche à encliquetage à au moins un ordinateur de manière à permettre une analyse et une synthèse des différents sons susceptibles d'être émis par ceux-ci sous la forme de synthèse vocale ou de réaliser une combinaison avec des moyens audio-visuels.
En se référant à la figure 8, on voit que le dispositif comporte un boîtier 150 de forme sensiblement parallélépipédique. Les dimensions de ce boîtier 150 sont avantageusement choisies pour rendre ce dispositif le plus compact possible et ainsi, faciliter son transport par l'utilisateur dans une poche d'un vêtement, une mallette, un sac, etc.
De plus, le boîtier 150 est réalisé pour être à la fois d'un aspect extérieur esthétique et d'une grande robustesse. I1 comporte, sur sa face avant, un premier bouton à molette 152 qui a pour fonction de permettre à l'utilisateur de commander et de régler la bascule, et un second bouton à molette 153 qui a pour fonction de permettre à l'utilisateur de régler l'intensité du volume des signaux qu'il reçoit dans les oreilles au moyen du dispositif d'audition. De plus, il comporte un voyant lumineux de surcharge 54 qui permet d'indiquer à l'utilisateur une surcharge du dispositif.
I1 comporte un module enfichable 60, propre à chaque langue, qui possède deux voyants lumineux 97 et 124 de couleurs différentes, et dont la fonction est de permettre une indication des moyens de filtrage 95 et 96 en service.
Sur l'une de ses faces longitudinales, le boîtier 150 comporte une entrée 154 pour l'alimentation en énergie, une prise distincte de sortie 155 destinée à permettre la connexion avec le dispositif d'audition, c'est-à-dire avec les deux écouteurs d'un casque de type classique, ainsi qu'avec un microphone, et une sortie 157 destinée à permettre la liaison avec une tierce personne.
Sur l'autre de ses faces longitudinales, le boîtier 150 comporte une sortie 159 destinée à permettre le raccordement de ce boîtier individuel 150 à un pupitre collectif.
Sur l'une de ses faces latérales, le boîtier 150 comporte une sortie 159 destinée à permettre le raccordement d'un filtre passe-haut à commutation automatique.
Dans d'autres formes de réalisation, un interrupteur est prévu sur la source d'énergie afin de permettre la mise en fonctionnement du dispositif et son arrêt. De même, une sortie peut être prévue pour permettre la connexion avec un module qui comporte des moyens de régulation et de rétro-action.
Toute ces sorties permettent une liaison et un connexion avec les organes correspondants au moyen de fiches à encliquetage qui présentent les avantages d'être faciles à mettre en place et d'une grande fiabilité. On pourrait envisager de réaliser cette connexion au moyen de tout autre moyen adapté.
L'alimentation en énergie électrique de ce dispositif est obtenue à partir du secteur, de cellules solaires, de piles ou d'une batterie rechargeable ayant une autonomie permettant l'utilisation individuelle de ce dispositif durant un temps de fonctionnement de plusieurs heures.
Le dispositif décrit ci-dessus fonctionne de la manière suivante
L'utilisateur choisit une langue qu il désire assimiler et, en fonction de ce choix, il prépare son dispositif en enfichant le module 60 qui est propre à cette langue Dans la description qui suit, on considérera que l'utilisateur a porté son choix sur la langue anglaise.
Le dispositif est ainsi prêt à être utilisé, car on suppose que le dispositif est relié à la source d'énergie qui autorise son fonctionnement et que les différentes liaisons avec le magnétophone et le casque ont été réalisées.
Un réglage du niveau d'attaque de la bascule au moyen du bouton 152 est réalisé en fonction de l'intensité, soit des signaux d'entrée provenant du magnétophone, soit en fonction de la voix de l'utilisateur afin d'éviter toute saturation.
Ce réglage est facilité par l'allumage et l'extinction des voyants 97 et 124 qui permettent d'indiquer le quel des moyens de filtration 95 ou 96 est en fonctionnement.
De même, un réglage du gain du dispositif est nécessaire lorsque le dispositif sature. Ce réglage est fait par le potentiomètre 43 qui permet d'adapter le gain de l'amplificateur 41.
Enfin, afin d'offrir un meilleur confort d'écoute, l'utilisateur règle le niveau du volume sonore qu'il perçoit dans le casque au moyen d'un bouton. Ce réglage permet ainsi d'éviter que le volume sonore soit inférieur au seuil d'audibilité et supérieur au seuil de douleur.
Lorsque tous ces réglages ont été effectués, le dispositif est en condition d'utilisation pour un usager.
Grâce à la différence de niveaux des signaux appli qués aux deux oreilles de l'utilisateur, on peut réactiver et réinitier le rôle prédominant de l'oreille droite directrice, ce qui permet de faciliter notamment l'assimilation et l'intégration des langues.
Des signaux sonores provenant du magnétophone analogique ou numérique et/ou du microphone d'amplitude variable dans le temps et qui correspondent soit à la prononciation correcte des mots ou des phrases dans la langue à assimiler, soit à la prononciation de l'utilisateur de ces mots ou de ces phrases, sont amplifiés et mélangés par le mélangeur 40.
Chaque signal correspondant à un mot ou à une phrase provoque l'apparition d'un signal à la sortie du mélangeur 40 si le détecteur de niveau d'enveloppe 50 détecte un niveau d'enveloppe plus élevé que la valeur pré-établie et apres un temps de retard prédéterminé par les moyens de commande et de retard, la bascule 90 provoque une commutation des moyens de filtrage canal-bas 95 aux moyens de filtrage canal-haut 96, ce qui a pour conséquence qu'une majorité des composantes hautes du signal A sont transmises d'une part à l'amplificateur 131 relié à des dispositifs d'enregistrement, et d'autre part à l'amplificateur 135 relié à l'écouteur placé sur l'oreille droite, qui est l'oreille directrice de l'utilisateur, et à l'amplificateur 138 après que le signal ait été atténué pour être transmis à l'écouteur placé sur l'oreille gauche.Dans cet état, le dispositif permet de mettre les oreilles droite et gauche de l'utilisateur dans une situation physiologique qui autorise l'écoute, l'assimilation et l'intégration d'une langue.
Dans une forme de réalisation où le module 20 est connecté, des signaux sonores provenant du magnétophone et/ou du microphone sont explorés par le sélecteur 33 qui, suivant le réglage manuel ou automatique de séquence d d'exploration, autorise la transmission du signal au moyen de l'un des six filtres 21, 24, 25, 26, 27 et 28.
Ainsi, par exemple, le filtre passe-haut 28 de 8.000 hertz peut être mis en oeuvre au départ pendant cinq minutes, puis le filtre passe-haut de 6.000 hertz 27 et ainsi de suite ou bien inversement, on peut commencer par le filtre passehaut de 1.000 hertz 24, puis mettre en oeuvre le filtre passehaut de 2.000 hertz 25 et ainsi de suite. A la sortie du mélangeur 40, on obtient une série de signaux filtrés tels que ceux représentés graphiquement à la figure 10.
Chaque signal sonore correspondant à un mot ou à une phrase provoque l'apparition d'un signal à la sortie du mélangeur 40. Si le détecteur de niveau d'enveloppe 50 détecte un niveau d'enveloppe plus élevé que la valeur pré-établie, après un temps de retard prédéterminé par les moyens de commande et de retard, la bascule 90 provoque une commutation des moyens de filtrage canal-bas 95 aux moyens de filtrage canalhaut 96 ce qui a pour conséquence que la majorité des composantes hautes du signal A sont transmises d'une part à l'amplificateur 131 relié à des dispositifs d'enregistrement, et d'autre part à l'amplificateur 135 relié à l'écouteur placé sur l'oreille droite, qui est l'oreille directrice de l'utilisateur et à l'amplificateur 138 après que le signal ait été atténué de 3 décibels, par exemple, pour être transmis à l'écouteur placé sur l'oreille gauche.
Dans cet état, le dispositif permet de mettre l'oreille droite et l'oreille gauche de l'utilisateur dans une disposition physiologique qui autorise l'écoute et l'assimilation de la langue.
Après un nouveau retard prédéterminé par le dispos i- tif de commande et de retard 80, la bascule 90 provoque une commutation des moyens de filtrage canal haut 96 aux moyens de filtrage canal bas 95 ce qui a pour conséquence que la ma jorité des composantes basses sont transmises uniquement à l'amplificateur 131. Dans cet état, le dispositif permet de mettre les oreilles droite et gauche de l'utilisateur dans une disposition physiologique de repos.
Dans cet état, seul le canal comportant les moyens 95 qui favorisent le passage des fréquences basses reste ouvert et, puisque les oreilles droite et gauche de l'utilisateur se trouvent en état de relaxation, le tympan se trouve à son minimum de tension. Dès le changement de canal, c'est-àdire le passage au canal comportant le filtre passe-haut, les deux oreilles de l'utilisateur vont de nouveau être sollicités par un signal sonore.
Grâce à la modification des bandes passantes entendues par les oreilles de l'utilisateur et à l'obligation de percevoir des sons suivant une accomodation désirée, on oblige celui-ci à une accomodation de ses oreilles qui lui permet d'assimiler différentes langues sans difficulté.
Cette accomodation des oreilles de l'utilisateur est essentielle car elle permet l'apprentissage et l'assimilation d'une langue étrangère ou maternelle. En effet, dès que les mots ou les phrases prononcés dans la langue à assimiler sont perçus correctement, l'intégration est immédiate et la reproduction parfaite puisque la phonation est étroitement liée au mode de perception auditive. De ce fait, toute modification de l'audition entraîne ipso facto une modification des différents paramètres de la phonation à savoir le rythme, l'intonation, le timbre, l'intensité, etc.
Dans le cas où ce dispositif est utilisé de manière collective, c est-à-dire raccordé individuellement à un pupitre maître qui autorise, par exemple, la connexion de douze dispositifs individuels, l'utilisateur mettra en oeuvre son dispositif propre de la même façon que celle décrite ci-dessus.
Toutefois, ici l'utilisateur assimilera une langue non seulement de manière autonome, mais aussi avec le recours d'une tierce personne qui dirigera l'assimilation de la langue pour le groupe d'utilisateurs raccordés au pupitre.
Pour cela, ce pupitre permet d'obtenir une écoute discrète autonome et séparée des différents utilisateurs par le formateur avec une possibilité de réaliser des groupes qui rassemblent plusieurs utilisateurs de niveaux d'assimilation sensiblement égaux.
Dans d'autres formes de réalisation, ce pupitre peut comporter des moyens de traitement des informations tels qu'un microprocesseur comportant au moins une mémoire ayant des informations stockées, qui autorise une gestion du niveau de chaque utilisateur adaptée aux besoins.
De même, on peut prévoir l'établissement d'un circuit du type circuit de conférence entre le formateur et les différents utilisateurs ou bien encore l'établissement d'une liaison duplex entre le formateur et chaque utilisateur.
Pour permettre une assimilation correcte d'une langue étrangère ou maternelle au moyen de ce dispositif, un individu normal doit suivre en moyenne une séance d'une durée de trente minutes.
Les premières séances pour éduquer l'utilisateur sont avantageusement complétées par l'audition de signaux sonores filtrés au travers des filtres du module 20 ou qui ont été préalablement filtrés et enregistrés sur des moyens adaptés tels que des platines pour disques de haute qualité tels que des disques dits "compacts".
Puis, pour renforcer cette éducation, l'utilisateur procède ensuite à des répétitions et/ou à des lectures de mots ou de phrases dans la langue qu'il désire intégrer.
Ces deux phases sont ensuite poursuivies tout au long de la durée de l'assimilation et de l'intégration de la langue.
De plus, on peur vérifier les progrès de la réception auditive de l'utilisateur au cours des différents tests tels que des tests audiovisuels adaptés.
Avantageusement, ce dispositif pour fonctionner ne nécessite, dans sa version la plus simple, que l'utilisation d'un module 60 qui comporte les éléments électroniques qui sont spécifiques à une langue donnée, ainsi que, de préférence, des moyens de régulation.
A partir de cette forme de réalisation simple, on peut associer un module connectable 20 qui comporte la série de filtres ainsi que, de préférence, des moyens électroniques de régulation et/ou un autre module connectable lao qui comporte des moyens électroniques de régulation.
Comme il va de soi, l'invention n'est pas limitée aux seules formes de réalisation décrites ci-dessus et, notamment, par des modifications et des agencements particuliers à la portée de l'homme de métier, on peut l'adapter à d'autres applications que l'enseignement de langues.

Claims (24)

REVENDICATIONS
1- Dispositif de présentation d'informations, notamment destiné à l'apprentissage d'une langue, du type comprenant deux entrées (3, 4), l'une des entrées (4) étant connectée à au moins un moyen générateur de signaux préalablement enregistrés, tel qu'un magnétophone (2), et l'autre de ces entrées (3) étant connectée à au moins un microphone (1), un mélangeur (40) dont l'entrée est reliée à la sortie d'un magnétophone (2) et d'un microphone (1) et dont l'une des sorties est connectée à un indicateur de surcharge (50) et au moins deux autres sorties, l'une de ces sorties étant reliée au moyen d'enregistrement du magnétophone (2) et l'autre de ces sorties étant reliée à un casque d'audition comportant deux sorties séparées, l'une reliée à un écouteur destiné à l'oreille droite et l'autre reliée à un écouteur destiné à l'oreille gauche, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un module (60) enfichable spécifique à chacune des langues susceptibles d'être apprises, ce module (60) devant être enfiché entre les sorties du mélangeur (50) et l'entrée des moyens d d'audition, module (60) qui comporte un détecteur de niveau d'enveloppe (70) relié à deux moyens de filtrage (95,96), l'un de ces moyens de filtrage (95) favorisant le passage des fréquences basses et l'autre de ces moyens de filtrage (96) favorisant le passage des fréquences hautes, une bascule (90) qui est connectée aux sorties des deux moyens de filtrage (95, 96), ainsi que des moyens de commande et de retard de la bascule qui sont reliés à la bascule (90),
ce module (60) comprenant avantageusement des moyens de régulation et en ce qu' il comprend de préférence au moins un module (200) connecté entre la sortie de l'écouteur et l'entrée du second module enfichable (60) et /ou de la source pour permettre un contrôle et un asservissement des informations sonores transmises à l'utilisateur en fonction de la langue et/ou de sa propre assimilation.
2- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un module (20) connecté entre la sortie du magnétophone (2) et l'entrée du mélangeur (40) qui comporte une chaîne de filtres (21, 24, 25, 26, 27, 28) dont la fréquence varie progressivement d'un filtre à l'autre, l'entrée de chaque filtre étant connectée à un sélecteur de filtres (33) relié à des moyens de commande (29) associés à une horloge de synchronisation (30), ce module (20) comportant avantageusement des moyens de régulation.
3- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend deux commutateurs électroniques qui assurent chacun la connexion du module enfichable (60).
4- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'indicateur de surcharge (50) comprend un voyant (54) pour permettre la visualisation de la saturation résultant de la surcharge.
5- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le mélangeur (40) comprend un amplificateur (41) opérationnel à contre réaction dont le gain est variable au moyen d'un potentiomètre (43).
6- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il il comprend un pré-amplificateur (9), monté entre l'entrée du microphone (1) et le mélangeur (40), qui possède une dynamique élevée et un bruit de fond propre faible.
7- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le détecteur de niveau d'enveloppe (70) comprend, monté entre la sortie du mélangeur (40) et les moyens de retard et de commande de la bascule, un trigger de SCHMITT (76) relié aux moyens de filtrage (95, 96).
8- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens de commande et de retard de la bascule comprennent un trîgger de SCHMITT intégré à une porte logique du type porte NAND (88) qui est relié d'une part à un premier transistor (93) qui commande la transmission du signal au moyen de filtrage canal-bas (95) et, d'autre part, à une autre porte logique du type NAND (120) avec trigger de SCHMITT intégré, reliée à un second transistor (122) qui commande la transmission du signal au moyen de filtrage canal-haut (96).
9- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend des transistors (96, 122) qui permettent la commande de la bascule (90) et en ce que ces transistors (96, 122) sont agencés selon un montage dit à émetteur commun.
10- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le temps de retard correspond sensiblement au temps de latence de la langue à assimiler.
11- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu' il comprend un amplificateur opérationnel (138) de faible impédance qui fournit un signal atténué transmis à l'oreille gauche de l'utilisateur.
12- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'atténuation du signal est comprise entre 0 et 10 décibels et de préférence entre 3 et 6 décibels.
13- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens de filtrage (95, 96) sont constitués par des filtres qui comportent au moins un filtre passe haut et /ou au moins un filtre passe bas et/ou au moins un filtre passe bande et/ou au moins un filtre de réjection.
14- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le module connectable (20) comprend une série de filtres ( 24, 25, 26, 27, 28) du type BUTTERWORTH.
15- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend un premier voyant (97) connecté au premier transistor (93) qui commande la transmission du signal au moyen de filtrage canal-haut (96) et un second voyant (124) connecté au second transistor (122) qui commande la transmission du signal au moyen de filtrage canal-bas (95) pour permettre la visualisation du canal en fonctionnement.
16- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les filtres de BUTTERWORTH (24, 25, 26, 27, 28) du module connectable (20) sont des filtres passe-haut dont les fréquences de coupure varient selon un ordre prédéterminé et en ce que le sélecteur de filtre (33) est agencé pour permettre une exploitation et une commande de ces filtres (24, 25, 26, 27, 28) en fonction de cet ordre.
17- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu il comprend un bouton d'ajustement manuel de l'intensité sonore du casque.
18- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de traitement (200) de l'information du type microprocesseur qui comportent au moins une mémoire comprenant des informations adaptées pour permettre une régulation et un asservissement des informations transmises à l'utilisateur.
19- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de traitement de l'information du type microprocesseur qui comportent au moins une mémoire comprenant des informations adaptées pour autoriser la commande séquentielle logique du changement de filtres.
20- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend une interface (180) d'adaptation des informations d'entrée et/ou de sortie connectée à au moins une sortie/sortie reliée à au moins une prise pour permettre une liaison avec une tierce personne.
21- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend une sortie (159) adaptée pour permettre le raccordement d'un filtre passe-haut à commutation automatique.
22- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de traitement (190) de l'information du type microprocesseur qui comporte au moins une mémoire comprenant des informations adaptées et en ce qu il comprend une interface de ces moyens de traitement de l'information connectée à une sorie reliée à une prise qui permet le raccordement à un pupitre collectif.
23- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend une prise encliquetable qui permet de connecter chacune des différentes sorties à chacun des dispositifs correspondants.
24- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il î1 comprend des moyens de traitement de l'information du type microprocesseur qui comporte au moins une mémoire comportant des informations adaptés et une interface de ces moyens de traitement de l'information connectée à une prise qui permet le raccordement à des moyens de traitement de l'information du type ordinateur.
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