FR2665071A1 - Balai-brosse avec serpilliere a essorage integre. - Google Patents

Abstract

Le balai comprend un manche (1) faisant corps avec une tête (7) porte-brosse (8) et avec un fourreau (18), la serpillière (19) étant accrochée sur deux éléments flexibles (4) guidés dans le dessus de la tête pour étaler ladite serpillière et le long du manche pour former celle-ci en faisceau à l'intérieur du fourreau lorsqu'ils sont tirés par une poignée coulissante (17). Suivant l'invention, le fourreau (18) est muni d'un dispositif d'essorage qui comporte, près de la tête, d'une part, deux trains fixes (22, 23) de galets fous (24), disposés de part et d'autre de glissières (2, 3) prévues dans le manche (1) pour les éléments flexibles (4, 5) et, d'autre part, un rouleau flottant (34) s'étendant à l'opposé desdits trains de galets et dont les extrémités sont guidées librement dans des glissières (32) convergeant vers le haut avec ces trains de galets.

Description

Balai-brosse avec serpillière à essorage intégré.

La présente invention concerne un balai-brosse avec ser pillière à essorage intégré.

La demande de brevet européen n0 O 128 225 décrit un balai-brosse de ce type. Il comprend un manche faisant corps avec une tête porte-brosse et un fourreau. Une serpillière est accrochée de façon amovible sur deux éléments flexibles guidés dans des glissières ouvertes sur le dessus et ménagées dans le manche où elles s'étendent parallèlement l'une à l'autre, ainsi que dans la tête où elles divergent par des arrondis jusqu a se trouver en prolongement l'une de l'autre. A leur extrémité supérieure, les éléments flexibles sont fixés dans une poignée montée coulissante sur le manche. Lorsque la poignée est en position basse, les éléments flexibles occupent la tête et la serpillière est étalée sur toute la largeur de la brosse. En tirant la poignée vers le haut, la serpillière se rétracte en faisceau et pénètre dans le fourreau.

Le fourreau est équipé d'un dispositif d'essorage constitué par une plaque de pression guidée parallèlement à elle-même vers une contre-plaque fixe, par des leviers montés oscillants dans le fourreau. La contre-plaque faisant corps avec le fourreau délimite les glissières précitées et la lavette tirée par les éléments flexibles pénètre dans l'espace délimité par lesdites plaque et contre-plaque. La plaque est actionnée, par l'intermédiaire d'une biellette d'accouplement, par une poignée articulée sur le fourreau et est susceptible ainsi de presser la lavette sur la contreplaque perforée, ce qui permet de l'essorer.

Ce balai-brosse connu est efficace et fiable.

Cependant, l'essorage nécessite l'exécution de deux opérations successives; la première de tirage est exercée sur la poignée coulissante pour rétracter la serpillière et l'amener dans le fourreau; la deuxième d'essorage est exercée, après avoir lâché la poignée~ coulissante, sur la poignée pivotante pour comprimer ladite serpillière; il faut évidemment ensuite relever la poignée pivotante, la lâcher, reprendre la poignée coulissante et la descendre pour étaler convenablement la serpillière ainsi essorée.

Ces différentes opérations doivent être exécutées avec la même main puisque l'autre main doit tenir le balai.

La présente invention a pour but de remédier à cette incommodité, en proposant des moyens tels qu'une seule manoeuvre suffise pour rétracter et essorer la serpillière.

Dans ce but, le balai-brosse de l'invention comporte, comme celui précité qui est connu, un manche faisant corps avec une tête porte-brosse et avec un fourreau, la serpillière étant accrochée sur deux éléments flexibles guidés dans le dessus de la tête pour étaler ladite serpillière et le long du manche pour former celle-ci en faisceau à l'intérieur du fourreau, lorsqu'ils sont tirés par une poignée coulissante.

Dans le but précité et conformément à l'invention, le balai-brosse est équipé d'un dispositif d'essorage particulier intervenant automatiquement, en coopération avec la poignée coulissante de tirage de la serpillière.

Ce dispositif d'essorage comporte à l'entrée du fourreau située près de la tête, d'une part, deux trains fixes de galets fous disposés de part et d'autre de glissières prévues dans le manche pour les éléments flexibles et, d'autre part, un rouleau flottant s'étendant à l'opposé desdits trains de galets et dont les extrémités sont guidées librement dans des glissières convergeant vers le haut avec ces trains de galets.

Il peut être intéressant de noter que, dans le brevet français n0 2 264 511, on retrouve des rouleaux libres montés coulissants dans des fentes convergeant vers le haut.

Ce brevet français décrit un balai à franges, c'est-àdire un balai dont l'extrémité inferieure du manche est munie de franges indépendantes les unes des autres pour former une sorte de touffe absorbante. Une coiffe est guidée en translation le long du manche et est susceptible, lorsqu'elle est poussée vers le bas, de s'emboîter sur ladite touffe. L'extrémité inférieure ouverte de la coiffe est munie de deux rouleaux parallèles entre eux et montés flottants dans les fentes convergeant vers le haut. Ces rouleaux constituent un moyen d'essorage, étant donné que, lorsque la coiffe descend, ils compriment la touffe de franges en accentuant la pression, puisqu'il tendent au contact de celle-ci à se rapprocher l'un de l'autre en remontant dans les fentes pendant que ladite coiffe descend.

Ce dispositif d'essorage convient pour un balai à franges en raison, d'une part, de la grande capacité d'absorption de la touffe de franges et la relativement faible pression à appliquer pour obtenir un essorage satisfaisant, d'autre part, du mode d'action pour exécuter l'essorage qui consiste à éloigner la coiffe de la poignée fixe du manche, cette force d'éloignement étant relativement facile à exercer efficacement.

Ainsi que cela est exposé dans ce qui précède, la présente invention vise à assurer l'essorage en même temps que l'on rétracte la serpillière, c'est-à-dire lors d'un tirage tendant à rapprocher la poignée coulissante de la poignée fixe du manche. Ce mouvement opposé au précédent est moins efficace pour l'essorage.

En outre, il doit s'accompagner d'une force pressante plus intense et répartie sur une plus grande surface, dès lors que le pouvoir de rétention de la serpillière est moins important que celui de la touffe de franges et que la résistance à l'essorage est plus élevée, ce qui justifie que la pente d'intervention du rouleau flottant de l'invention soit plus faible que celle des rouleaux conjugués du brevet français n0 2 264 511. De plus, l'utilisation de rouleaux libres disposés symétriquement par rapport aux éléments de tirage aurait pour effet de déformer ou déchirer la serpillière, voire de la décrocher.

Dans ces conditions, le dispositif d'essorage selon le brevet français n0 2 264 511 ne pouvait pas donner satisfaction même si la coiffe était fixée sur le fourreau; par contre, le dispositif d'essorage selon l'invention, tel que défini dans ce qui précède, convient parfaitement.

Divers autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortent d'ailleurs de la description détaillée qui suit.

Des formes de réalisation de l'objet de l'invention sont représentées, à titre d'exemples non limitatifs, sur le dessin annexé.

Sur ce dessin
- la figure 1 est une coupe en élévation montrant une première forme de réalisation du balai-brosse avec serpillière à essorage intégré conforme à l'invention, la coupe étant prise suivant la ligne I-I de la figure 2
- la figure 2 est une vue de face prise en coupe partielle suivant la ligne Il-Il de la figure 1
- les figures 3 et 4 sont des coupes transversales prises à plus grande échelle suivant les lignes III-III et IV-IV respectivement de la figure 1 ; et
- la figure 5 est une vue agrandie du détail désigné par la flèche F sur la figure 2
- la figure 6 est une vue analogue à la figure 3 illustrant une deuxième forme de réalisation du balai-brosse.

Suivant la première forme de réalisation illustrée par les figures 1 à 5, le balai comporte un manche 1 de section sensiblement circulaire, délimitant deux rainures 2, 3 profilées en T, débouchant sur le dessus et constituant des glissières pour des éléments flexibles de tirage 4, 5.

A son extrémité supérieure, le manche 1 fait corps avec une poignée 6 et, à son extrémité inférieure, avec une tête 7 s'élargissant latéralement et équipée en dessous d'une brosse 8.

Les rainures 2, 3 du manche 1 se prolongent dans la tête 7 par des parties arrondies divergentes 9, 10 et des parties rectilignes alignées 11, 12, parties qui ont le même profil en T.

Les éléments flexibles 4, 5 sont guidés dans les glissières 2, 3 et 9 à 12, qui présentent chacune une branche inférieure 13 de section sensiblement carrée et une branche supérieure 14 moins large débouchant à l'extérieur.

Ces éléments sont reliés à leur extrémité supérieure par une patte saillante 15 pénétrant dans une fenêtre 16 d'une poignée 17 montée coulissante le long du manche 1, cette patte 13 assurant l'attelage desdits éléments flexibles 4, 5 avec ladite poignée 17.

Le manche 1 fait également corps avec un fourreau 18 s'étendant à partir de la tête 7 sur une hauteur sensiblement égale à celle d'une serpillière 19 fixée de façon démontable, comme indiqué dans ce qui suit, sur les éléments flexibles 4, 5. Le fourreau 18 fait corps avec un profilé en oméga 20 permettant de le solidariser avec le manche 1. Il délimite au-dessus du profilé 20 un passage 21 dont la section est supérieure à celle de ladite serpillière lorsque celle-ci est rétractée en faiseau.

Deux trains 22 et 23 de galets 24 montés fous dans les cages 25 sont disposés de part et d'autre des glissières 2, 3 près de la tête 7. Ces cages 25 sont fixées dans des logements 26 (figure 3) ménagés dans le profilé interne 20 du fourreau 18. Les chemins de roulement des deux trains 22 et 23 sont situés sensiblement dans le plan de tirage défini par la crête d'une nervure 27 des éléments flexibles 4, 5 (figure 3).

Les nervures 27 s'étendent, lorsque les extrémités inférieures des éléments flexibles 4,5 butent contre les bouts des parties 11, 12 des glissières de la tête 7, jusqu'à l'extrémité haute, et même un peu au-delà, des trains 22 et 23. Elles font corps avec deux chapelets de petits patins 28 à bouts arrondis et reliés entre eux (figure 5).

Ces chapelets constituent la partie flexible des éléments 4, 5 qui au-dessus sont conformés en règle 29 continue (figures 3 et 4). La section des patins 28 est la même que celle de la règle 29 et est complémentaire de celle de la branche inférieure 13 des glissières 2, 3.

Du jeu est prévu entre chaque nervure et la branche supérieure 14 de la rainure correspondante. Cependant, pour améliorer le guidage, des bossages 30 sont formés en saillie sur les flancs des nervures 26 (figure 3).

En outre, chaque nervure comporte des oeillets oblongs 31 destinés à recevoir des doigts rapportés sur la serpillière 19 pour son accrochage de façon démontable.

Ainsi, en déplaçant la poignée coulissante 17, on tire sur les éléments 4 et 5 en entraînant la serpillière 19, ce qui a pour effet, en franchissant les parties arrondies 9, 10 des glis sières 2 et 3, de replier ladite serpillière sur elle-même et de former un faisceau pénétrant dans le passage 21 du fourreau 18 et s'appuyant sur les trains 22 et 23 de galets.

Si la serpillière 19 est gorgée de liquide, il suffit, pour l'essorer, de la presser contre ces trains pendant qu'elle remonte dans le fourreau 18, étant tirée par les éléments de tirage 4 et 5. A cet effet, les flancs latéraux du fourreau 18 délimitent deux lumières 32 convergeant vers le haut avec lesdits trains 22 et 23 de galets. Dans ces lumières, sont engagés les tourillons extrêmes 33 d'un rouleau flottant 34 s'étendant orthogonalement aux éléments de tirage 4 et 5, à l'opposé de ces trains.

Dans ces conditions, lorsque la serpillière 19 remonté dans le passage 21 du fourreau 18, elle tend, en même temps qu'elle se replie sur elle-même en faisceau, à entraîner le rouleau 34 à tourner sur lui-même et à remonter dans les lumières 32 en se rapprochant des galets 24 des trains fixes, galets qui sont égalements entraînés en rotation. Il en résulte une compression progressive de la serpillière 19 et l'essorage de celle-ci.

Bien entendu, les lumières 32 peuvent être remplacées par tout autre moyen de guidage incliné.

Suivant une deuxième forme de réalisation illustrée par la figure 6, les trains 22 et 23 de galets sont remplacés par des patins 35 et 36 en matière glissante telle que du polytétrafluoréthylène connu sous le nom de Téflon.

Claims (3)

REVENDICATIONS

1.- Balai-brosse avec serpillière à essorage intégré comprenant un manche (1) faisant corps avec une tête (7) porte-brosse (8) et avec un fourreau (18), la serpillière (19) étant accrochée sur deux éléments flexibles (4, 5) guidés dans le dessus de la tête pour étaler ladite serpillière et le long du manche pour former celle-ci en faisceau à l'intérieur du fourreau lorsqu'ils sont tirés par une poignée coulissante (17), ledit fourreau étant muni d'un dispositif d'essorage de la serpillière,

caractérisé en ce que le dispositif d'essorage comporte, à l'entrée du fourreau (18) située près de la tête (7), d'une part, deux chemins fixes (22, 23) de guidage, disposés de part et d'autre de glissières (2, 3) prévues dans le manche (1) pour les éléments flexibles (4, 5) et, d'autre part, un rouleau flottant (34) s'étendant à l'opposé desdits trains de galets et dont les extrémités sont guidées librement dans des glissières (32) convergeant vers le haut avec ces trains de galets.

2.- Balai-brosse selon la revendication 1, caractérisé en ce que les chemins de guidage (22, 23) comportent des galets (24) montés fous dans des cages fixes (25).

3.- Balai-brosse selon la revendication 1, caractérisé en ce que les chemins de guidage (22, 23) sont des patins en matière glissante (35, 36) tale que du polytétrafluoréthylène.