FR2607548A3 - Cale d'entretoisement notamment pour le montage des batis de fenetres et analogues - Google Patents

Abstract

LE DOMAINE DE L'INVENTION EST CELUI DES CALES D'ENTRETOISEMENT, NOTAMMENT POUR LE MONTAGE ET LA STABILISATION DES OUVRAGES DE MENUISERIE OU ANALOGUES DANS LA MACONNERIE D'UN BATIMENT. LE BUT DE L'INVENTION EST D'OBTENIR UN DISPOSITIF DE CALAGE UNIVERSEL, MODULAIRE ET AISE D'EMPLOI. CE BUT EST ATTEINT PAR UNE CALE D'ENTRETOISEMENT, CONSTITUEE D'UNE PLAQUE MONOBLOC DE FAIBLE EPAISSEUR FORMEE D'UN CORPS EN U 1, LEDIT CORPS 1 ETANT PARTIELLEMENT FERME A SON EXTREMITE EVASEE 10 PAR UNE PAIRE DE LEVRES 2 ELASTIQUES SYMETRIQUES DIRIGEES L'UNE VERS L'AUTRE; LES DEUX FACES OPPOSEES 3, 4 DE LADITE PLAQUE PRESENTANT DES STRIES LONGITUDINALES 5 D'IMMOBILISATION TRANSVERSALE DE LA CALE PAR FRICTION. L'INVENTION TROUVE UNE APPLICATION PREFERENTIELLE POUR LES BATIS DE FENETRES.

Description

"Cale d'entretoisement notamment pour le montage des bâtis de fenêtres et analogues".

L'invention concerne une cale d'entretoisement notamment pour le montage et la stabilisation des bâtis de fenêtresou analogues, cette cale s'interposant entre le gros oeuvre et ledit bâti.

Il est usuel, lors de la construction de bâtiments,de laisser subsister dans le gros oeuvre des ouvertures destinées à recevoir les bâtis des fenêtres. Or, par nature, la maçonnerie est généralement irrégulière, alors que les traverses et les montants de bâtis de fenê- tres sont quant à eux taillés généralement légèrement plus courts que les dimensions de l'ouverture, afin de faciliter leur insertion.

Il subsiste donc un jeu entre le bâti et le gros oeuvre, qu'il est nécessaire de combler au moment de la finition. De façon connue, on peut combler cet interstice en le remplissant de mastic. Mais cette technique a pour inconvénient que s'agissant d'un matériau compressible et déformable, il peut se produire une déformation du bâti (flambage), particulièrement au niveau des moyens de fixation destinés à relier le bâti au gros oeuvre. Pour pallier cet inconvénient, une solution connue consiste à utiliser des cales, pour positionner le bâti dans les ouvertures de la maçonnerie. En insérant les cales au niveau des moyens de fixation, de façon que la tranche extérieure du bâti dormant vienne reposer sur la cale sous l'effet du serrage des moyens de fixation, on évite l'apparition de ce type de déformation.

Les cales de fortune, utilisées jusqu'à présent étaient généralement des chutes de bois d'aluminium ou de plastique, taillées sur le chantier. Ces cales ont l'inconvénient d'être irrégulières, et de ne pas avoir toujours l'épaisseur désirée, ce qui ne permet pas un positionnement correct du bâti. De plus, ces cales ne possèdent pas d'aspérité facilitant la préhension et la mise en place de ladite cale.

La présente invention a donc pour but de remédier à ces inconvénients.

Un premier objet de l'invention consiste à fournir un dispositif de calage d'épaisseur suffisamment précise pour éviter les déformations du bâti.

Un second objet de l'invention est de fournir des cales permettant de définir précisément la valeur du jeu apparaissant entre bâti et gros oeuvre, ce jeu pouvant alors être optimisé de manière à introduire un volume minimum de mastic, en conformité avec les normes du bâtiment.

Un autre objet de l'invention est de fournir un jeu de cales, permettant d'obtenir des dispositifs de calage modulaires d'épaisseurs variées.

Un objet complémentaire de l'invention est de fournir lesdits dispositifs de calage modulaires sous forme quasi monobloc, c'est-à-dire par emboîtement stable démontable de plusieurs cales.

Un autre objet de l'invention consiste à fournir une cale d'entretoisement universelle, pouvant s'adapter non seulement, par exemple, à certains montages de portes ou analogues, mais également au gros oeuvre et plus généralement à tout montage du même genre.

Ces objectifs de l'invention ainsi que d'autres qui ap paraîtront par la suite, sont atteints à l'aide d'une cale d'entretoisement, notamment pour le montage en ajustement serré des bâtis de fenêtres et analogues, dans le gros oeuvre du bâtiment, constituée d'une cale monobloc de faible épaisseur formée d'un corps en U, ledit corps en U étant partiellement fermé à son extrémité évasée par une paire de lèvres élastiques symétriques dirigées l'une vers l'autre, caractérisée en ce que les deux faces opposées de ladite plaque présentent des stries longitudinales d'immobilisation transversale de la cale par friction.

Selon une caracténstique avantageuse de l'invention, lesdites cales sont utilisées suas forme d'empilement d'au moins deux cales. Chaque cale présente des stries longitudinales, réalisées sur 1' une de ses faces et présentant un relief complémentaire au relief des stries de la face opposée, pour le guidage et l'immobilisation transversale de chaque cale sur la cale adjacente.

Selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention, lesdites cales sont réalisées par jeuxde cales d'épaisseurs différentes standardisées, permettant l'obtention d'un volume de calage quelconque, par empilement sélectif des cales appropriées.

D'autres buts et caractéristiques de 1 'inven- tion ressortiront de la description du mode particulier de réalisation de l'invention qui va suivre, en regard des dessins annexés. On comprendra que cette description n'est en rien limitative et que des modifications variées peuvent être apportées au mode de réalisation décrit, sans sortir du cadre de l'invention
- la Fig.1 est une vue de dessus d'un mode de réalisation préférentiel de la cale d'entretoisement selon l'invention;
- la Fig.2 est une vue latérale de la cale d'entretoisement de la figure 1;
- la Fig.3 schématise la formation des stries longitudinales d'une cale d'entretoisement selon l'invention;
- la Fig.4 est une vue en perspective, schématisant l'utilisation d'une cale d'entretoisement de l'invention.

Un mode préférentiel de réalisation de l'invention, est décrit en figure 1.

Comme on peut le voir sur la figure 1, la cale d'entretoisement est constituée d'une plaque monobloc de faible épaisseur, formée d'un corps en U 1, partiellement fermée à son extrémité évasée 10 , par une paire de lèvres élastiques symétriques 2 , dirigées l'une vers l'autre. Ces lèvres 2 forment un angle droit avec les branchesen U, mais peuvent également être orientées selon d'autres directions. Ces lèvres élastiques 2 sont disjointes. L'intervalle entre les extrémités des lèvres 2 eAt suffisant pour permettre l'introduction en force de la cale autour d'un moyen de fixation grâce à l'élas ticité des lèvres, tout en interdisant la désolidarisation de la cale et des moyens de fixation en question par le simple fait de la gravité ou autre.

Dans le mode de réalisation représenté, l'évidement 9 à une forme en V, et son extrémité postérieure 12 se termine en demi-cercle. En outre, les lèvres élastiques 2 forment avec l'extrémité évasée 10 de l'évidement 9 deux angles arrondis 11.

D'une manière générale, la conformation de l'évidement a ncur objet de permettre à la cale de prendre une position quelconque autour d'une vis de fixation ou de tout autre moyen de fixation.

Ainsi, la cale peut venir se loger aussi bien dans l'un des angles arrondis 11 (position verticale d'accrochement de la cale), que dans le fond 12 de l'évidement, ou encore en toute autre position, à l'inteieur de l'évidement 9.Cette dernière caractéristique assure la compatibilité de la cale avec des bâtis de toutes épaisseurs, et même des moyens de fixation au gros oeuvre. Le rayon de courbure des angles 11,12 est choisi pour recevoir les moyens de fixation couramment employés les plus encombrants.

Il est clair que tout autre configuration convient, pourvu qu'elle présente les avantages mentionnés.

Les deux faces opposées 3,4 de ladite plaque comprennent des stries longitudinales 5 . Ces stries longitudinales permettent l'immobilisation transversale de la cale par friction, ainsi que l'empilement de plusieurs cales.

La figure 3 schématise-la section agrandie d'un mode de réalisation préférentiel des stries longitudinales des faces supérieure 3 et inférieure 4 de cales adjacentes, de façon avantageuse avec un angle d'ouverture de 900 environ. Bien entendu, la valeur de cet angle d'ouverture ne constitue pas une caractéristique limitative de l'invention ni, d'une manière générale, la forme de la section des stries. Dans le cas où les cales selon l'invention sont conçues pour être utilisées sous forme d'empilement de cales 36,37,38 , il est avantageux de réaliser les stries des faces opposées de chaque cale selon un motif complémentaire. De ce fait, le recto d'une cale quelconque 36,37 s'emboîte exactement dans le verso complémentaire d'une autre cale 37,38 adjacente quelconque.

Lorsque les cales d'un même empilement sont d'épaisseur différente,il est néanmoins avantageux de les réaliser avec une longueur et une largeur standardisées et de former les stries complémentaires de façon à aligner les chants des cales lors de leur emboîtement.

De façon préférentielle, les dimensions des stries sont déterminées de façon à ménager un interstice d'air 35 entre chaque crête 33 d'une cale et les fonds correspondants 34 de la cale adjacente. Cette caractéristique évite que la liaison soit hyperstatique (en cas d'imperfection de moulage des cales ou autre) et peut permettre l'évacuation de l'air lors de l'emboîtement. Le pas des stries est arrêté en fonction des contraintes de la technique de mise en forme des cales, par exemple par moulage sous pression, estampage ou autre, et du matériau constitutif des cales (de préférence en matière plastique, mais éventuellement en métal ou autre).

De façon préférentielle, les cales sont présentées en jeu d'épaisseurs différentes, par exemple avec une progression optimisée d'épaisseurs disponibles, à la manière de celle des pièces de monnaie, permettant de réaliser par combinaison toute épaisseur au moyen d'un nombre minimal de cales.

Comme on peut le voir sur la figure 2, la languette de préhension 7 détachable par brisure, située dans le prolongement du corps en U 1 présente une amorce de rupture de forme biseautée 8 , située entre le bloc en
U 1 et la languette de préhension 7. La languette de préhension 7, permet de tenir la cale d'une part lorsque celle-ci disparaît dans l'interstice situé entre le bâti et la maçonnerie, et d'autre part, lors de l'adjonction de cales supplémentaires. Dans ce dernier cas, il est en effet avantageux de réorienter la première cale déjà posée, de façon à permettre aux cales supplémentaires de glisser contre la première cale dans le sens des stries longitudinales dans lesquelles elles viennent s'emboiter. L'amorce de rupture permet d'éliminer la languette de préhension 7, lorsque le bâti de fenêtre est définitivement immobilisé.

La figure 4 va permettre d'illuster l'utilisation des cales suivant l'invention. Comme déjà mentionné, chaque cale 40,41 se glisse entre la maçonnerie 42 et le bâti dormant 43 de la fenêtre à poser. Selon la normalisation française, il n'est pas nécessaire, lorsque la portée des montants est inférieure à 1,50 mètre, d'utiliser des moyens de fixation du bâti dans le gros oeuvre. La cale d'entretoisement est alors utilisée, en montage serré comme une simple cale.

Lorsque la présence d'un moyen de fixation 44 est nécessaire, on posera la cale d'entretoisement autour de ce moyen de fixation 44. Les lèvres élastiques 2 s'écartent au passage de la fixation 44, puis reprennent leur position initiale, lorsque le moyen de fixation se trouve dans l'évidement 9.

Si une cale de trop faible épaisseur est lâchée avant le positionnement correct, elle bascule et la fixation 44 vient se loger dans l'angle arrondi 11. La cale se trouve alors pratiquement en position verticale entre le bâti et le gros oeuvre. La languette de préhension 7 permet alors de réo:-.ienter plus facilement la cale, par exemple, pour un assemblage avec des cales supplémentaires.

Les stries longitudinales 5 situées sur le corps en U 1 de la cale, permettent le guidage des cales d'un même espilement, puis leur immobilisation transversale relative.

On empile autant de cales d'épaisseur appropriée que nécessaire pour remplir l'interstice. La cale ou l'empilement de cales 41 formant une structure quasi monobloc est alors forcée entre le bâti et le gros oeuvre comme décrit ci-dessus. Une fois la cale (ou la pile de cales) mise en place, la languette de préhension est détachée, pour des raisons d'esthétique.

D'une façon générale, les dimensions de la cale sont préférentiellement calculées de manière telle que lorsqu'elle se trouve dans sa position définitive, et quelque soit cette position, la cale ne fasse pas saillie par rapport au bâti de fenêtre, ce qui est avantageux, notamment pour des raisons d'esthétique et de sécurité.

Claims (3)

REVENDICATIONS

10. Cale d'entretoisement, notamment pour le montage en ajustement serré des bâtis de fenêtres et analogues dans le gros oeuvre d'un bâtiment, constituée d'une plaque monobloc de faible épaisseur formée d'un corps en U (1), ledit corps en U (1) étant partiellement fermé à son extrémité évasée (10) par une paire de lèvres élastiques symétriques (2) dirigées l'une vers l'autre;

caractérisée en ce que les deux faces opposées (3,4) de ladite plaque présentent des stries longitudinales (5) d'immobilisation transversale de la cale par friction.

20. Cale d'entretoisement, selon la revendication 1, caractérisée en ce que la face postérieure (13) du corps en U (1) est prolongée par une languette de préhension (7), monobloc avec ledit corps en U (1), la zone de liaison entre cette languette de préhension (7) et ce corps présentant une amorce de rupture (8) pour l'éli- mination de la languette (7) après pose de la cale.

30. Cale d'entretoisement selon la revendication 1, et dutype destiné à servir d'entretoise au niveau de passage d'un moyen de fixation du bâti de fenêtre sur le gros oeuvre, telle qu'une vis de fixation, caractérisée en ce que l'intervalle entre les extrémités des lèvres élastiques (2) est inférieur au diamètre de ladite vis.

40. Dispositif de calage, caractérisé en ce qu'il est constitué de l'empilement d'au moins deux cales selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, le nombre de cales d'une même pilez correspondant à l'épaisseur d'entretoisement entre le bâti et le gros oeuvre et en ce que pour chaque cale lesdites stries longitudinales (5) réalisées sur l'une de ses faces (3,4) présentent un relief complémentaire au relief des stries (5).de la face opposée (4,3) pour le guidage et l'immobilisation transversale de chaque cale sur la cale adjacente.

50. Jeu de cales selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu'il est constitué de cales d'épaisseurs différentes standardisées, permettant l'obtention d'un volume de calage quelconque par empilement sélectif de cales appropriées.