FR2607119A1 - Convoyeur, notamment pour exploitations minieres - Google Patents

Abstract

CE CONVOYEUR COMPREND UNE OSSATURE COMPOSEE D'ELEMENTS 14 ARTICULES LES UNS AUX AUTRES ET QUI PORTENT DES JEUX DE ROULEAUX SERVANT A GUIDER UNE COURROIE TRANSPORTEUSE 12 SELON UN TRAJET SINUEUX. L'OSSATURE FORME UN CHASSIS ROULANT PORTE PAR UNE CHENILLE QUI EST COMPOSEE DE PATINS DISTINCTS MONTES SUR UNE CHAINE ARTICULEE QUI PEUT SUIVRE LES COURBURES DE L'OSSATURE. DE CETTE FACON, LE CONVOYEUR PEUT AVANCER OU RECULER, SANS INTERROMPRE LE TRANSPORT ASSURE PAR LA COURROIE 12 ET EN RESTANT SUR LA TRACE FIXEE PAR LA CHENILLE. CE CONVOYEUR EST PRINCIPALEMENT UTILE DANS LES MINES EXPLOITEES PAR CHAMBRES ET PILIERS, POUR RELIER LA MACHINE D'ABATTAGE A UN TRANSPORTEUR FIXE 22.

Description

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La présente invention se rapporte aux con-

voyeurs, et elle concerne plus particulièrement l'entrai-

nement de la chenille d'un convoyeur articulé autopropul-

sé adapté pour circuler sur la surface de la mine sous l'action d'une chenille de grande longueur et capable de

parcourir des trajets curvilignes.

Dans l'exploitation des mines, en particulier des mines souterraines, telles que les mines de charbon ou équivalent, on utilise des convoyeurs ou des séries

de convoyeurs pour évacuer le minéral abattu de la mine.

Normalement, on utilise un convoyeur principal qui trans-

porte le minéral abattu en parcourant un trajet fixe. Le convoyeur principal présente une extrémité terminale en un point fixe, pour recevoir le minéral abattu. Dans le

passé, on utilisait des berlines ou autres véhicules rou-

lants sur de petites distances pour transporter le miné-

ral abattu de la machine d'abattage jusqu'à l'extrémité terminale fixe du convoyeur principal. L'utilisation des

berlines et autres véhicules roulants de ce genre est in-

termittente et lente et elle manque de rendement en ce

sens qu'elle n'assure pas le transport continu des miné-

raux abattus de la machine d'abattage jusqu'au convoyeur

fixe. En conséquence, on a réalisé au cours des der-

nières années différents perfectionnements visant à réa-

liser un convoyeur articulé mobile qui assure le trans-

port continu de la production d'une machine du type appe-

lé mineur continu jusqu'au convoyeur principal pendant que le mineur pénètre dans le front d'abattage et qu'il

change de direction au cours de son mouvement d'avancée.

Ces convoyeurs articulés mobiles sont particulièrement adaptables à l'exploitation des mines de charbon dans le mode "chambres et piliers", dans laquelle le convoyeur

mobile suit le mineur continu et change de direction pen-

dant que la machine pénètre dans le front d'abattage dans une chambre puis qu'on la recule et qu'on la met au travail dans le front d'abattage d'une autre chambre,

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pendant qu'on fixe des boulons de toit dans la chambre

qui vient d'être ouverte. La machine d'abattage est en-

suite extraite de cette deuxième chambre, puis,soit mise au travail dans la chambre dont on vient de boulonner le toit, soit envoyée à une autre chambre. L'un de ces convoyeurs articulés mobiles mis au point plus récemment est décrit dans le brevet des E.U.A. n0 3 707 218, délivré au nom de Payne et al., et vendu sous la désignation commerciale "Serpentix". Le

convoyeur Serpentix possède une courroie sans fin à pro-

fil en auget, plissée en accordéon, portée par un élé-

ment analogue à une colonne vertébrale qui, à son tour, prend appui sur le sol (le mur) de la mine par des pieds. Le convoyeur porté par des pieds était encombrant et ne se prêtait pas à un transport fréquent au trajet

du convoyeur d'une chambre à une autre. Pour cette rai-

son, Craggs, inventeur du brevet des E.U.A. n 3 920 115 a suspendu le convoyeur Serpentix à un monorail aérien

et a réalisé de cette façon un convoyeur à châssis flexi-

ble qui pouvait être fixé au véhicule chargeur placé der-

rière la machine d'abattage. Le convoyeur pouvait mainte-

nant suivre la machine d'abattage pendant que cette der-

nière passait d'une chambre à une autre en exécutant sa

fonction d'abattage.

Un autre développement de tels convoyeurs arti-

culés mobiles est décrit dans le brevet des E.U.A. n 3 701 411, au nom de McGinnis, qui décrit un convoyeur composé d'une courroie sans fin portée par un train de

véhicules ou chariots transportables reliés par des arti-

culations. Chacun des chariots prend appui sur des roues de roulement au sol, en conférant ainsi au convoyeur sa mobilité. Un tracteur autopropulsé est relié au train de convoyeur pour le déplacer d'un endroit à un autre. On peut trouver dans le brevet des E.U.A. n 3 863 752 un

autre développement orienté dans la même ligne.

Un brevet ultérieur du même inventeur, le bre-

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vet des E.U.A. n 4 061 223, décrit un convoyeur articu-

lé mobile suspendu à un monorail aérien. On y décrit une

courroie transporteuse à profil en U portée par une plu-

ralité d'unités constituées par des chariots individuels qui sont suspendus au monorail aérien. Les unités cha-

riots sont accouplées les unes aux autres par des clavet-

tes flexibles et élastiques qui permettent aux unités

chariots de s'inscrire dans les courbes verticales et ho-

rizontales. La courroie transporteuse est entraînée par une courroie motrice distincte et elle est guidée par

des rouleaux de guidage.

La cessionnaire de l'invention de la demanderes-

se a obtenu le brevet des E.U.A. n 4 339 031, qui dé-

crit un convoyeur mobile suspendu à un monorail. Bien

que ce convoyeur semble prometteur dans les veines puis-

santes, de charbon ou autres minéraux, il y a une limite à la hauteur de la veine dans laquelle on peut utiliser

un convoyeur suspendu à un monorail aérien.

Le brevet britannique n 1 373 170 décrit un convoyeur autopropulsé qui peut transporter des minéraux et peut se déplacer d'un endroit à un autre lorsque la fonction de transport n'est plus requise. Ainsi qu'on peut le voir, un inconvénient évident de ce dispositif

consiste en ce que le convoyeur n'est pas capable de con-

tinuer à transporter la matière d'une façon continue de

l'extrémité d'entrée à l'extrémité de déchargement pen-

dant qu'on le déplace à un autre site.

La demande de brevet des E.U.A. n de série

832 188, également en cours, décrit un convoyeur autopro-

pulsé qui comprend une courroie transporteuse sans fin,

en élastomère, capable de décrire un mouvement en cir-

cuit fermé pour transporter du charbon de l'extrémité

d'entrée à l'extrémité de déchargement du convoyeur. Dif-

férents procédés de déchargement sont décrits dans la de-

mande également en cours de la même déposante mais ces

installation exigent toutes des passages de hauteur rela-

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tivement grande et elles se sont révélées inacceptables

dans la plupart des applications.

Une chenille destinée à être utilisée sur un

convoyeur tel que celui décrit dans le brevet britanni-

que 1 373 170 est décrite dans le brevet des E.U.A.

4 332 317. Une chaine d'entraînement pour courroie trans-

porteuse en auget est décrite dans le brevet des E.U.A.

4 282 971.

La forme préférée de réalisation du convoyeur,

telle qu'elle est décrite ici, présente différentes ca-

ractéristiques nouvelles qui facilitent le transport de

matières d'un premier endroit, tel qu'une région dans la-

quelle un mineur continu travaille, à un deuxième en-

droit tel que celui o est positionnée l'extrémité récep-

trice d'un deuxième convoyeur, dans le cas o le trajet défini entre le premier endroit et le deuxième endroit

comprend des courbes horizontales et/ou verticales.

Bien que ces caractéristiques uniques soient

particulièrement bien adaptées pour transporter des ma-

tières le long d'un trajet curviligne, tel que celui qu'on trouve dans l'exploitation des mines souterraines, il sera évident que certaines de ces caractéristiques

peuvent être incorporées, soit individuellement, soit en-

semble, dans des installations de transport de surface servant à transporter des matières sur des trajets aussi

bien droits que curvilignes, ainsi que dans les con-

voyeurs flexibles classiques utilisés en surface et sous

terre et qu'elles peuvent ainsi améliorer ces con-

voyeurs.

Le principal but de l'invention est donc de réa-

liser un convoyeur comprenant un transporteur (ou con-

voyeur proprement dit) articulé, dans lequel les problè-

mes précités de la technique antérieure soient résolus, qui soit d'une structure simple et peu coûteuse, d'un fonctionnement fiable et qui soit construit de manière à présenter un faible encombrement en hauteur, de façon à

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pouvoir manoeuvrer autour des piliers et dans des passa-

ges de faible section libre.

Plus particulièrement, un but de l'invention est de réaliser un transporteur articulé perfectionné prenant appui sur le sol d'une mine dans la région ad-

jacente à un convoyeur fixe et qui soit capable de décri-

re une trajectoire curviligne tout en maintenant en tra-

vail le brin transporteur d'une courroie transporteuse

circulant en circuit fermé.

Plus précisément, un but de la présente inven-

tion est de réaliser un transporteur articulé qui com-

prenne un train d'éléments d'ossature qui supportent une chenille en prenant appui sur la surface de la mine et qui coopèrent avec des éléments d'ossature adjacents

pour maintenir tout le train de convoyeur dans une dispo-

sition prédéterminée relativement à un trajet de grande

longueur qui s'étend sur le sol de la mine.

Un autre but de la présente invention est de

supporter une courroie transporteuse en élastomère mobi-

le pouvant circuler en circuit fermé dans les limites

d'une distance relativement courte sur le sol de la mi-

ne, pour permettre de transporter et de décharger la ma-

tière abattue, aussi bien lorsque l'ensemble du con-

voyeur est en mouvement que lorsqu'il est fixe par rap-

port au sol de la mine.

Un autre but de la présente invention est de

réaliser un convoyeur équipé d'un dispositif d'entratne-

ment perfectionné capable de déplacer le transporteur ar-

ticulé mobile sur le sol de la mine, en lui faisant dé-

crire des trajets aussi bien rectilignes que curvili-

gnes, et en éliminant en même temps sensiblement tout coincement et toutes les autres forces destructrices qui

sont normalement liées au déplacement d'un élément rigi-

de sur des trajets incurvés dans un plan horizontal ou

vertical, ou qui résultent d'un tel déplacement.

Un autre but de l'invention est de réaliser un

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convoyeur qui possède un dispositif d'entratnement à che-

nille flexible capable de s'incurver selon des courbes horizontales et/ou verticales en définissant un trajet fixe de grande longueur à l'intérieur d'une mine et tout en maintenant l'extrémité de déchargement étroitement juxtaposée à un convoyeur fixe pendant que le convoyeur avance. Pour atteindre ces buts, ainsi que d'autres, la présente invention a pour objet un convoyeur composé d'une pluralité d'éléments d'ossature'disposés en série,

qui sont reliés les uns aux autres par des joints articu-

lés de manière à permettre à chaque élément d'ossature de se déplacer en mouvement universel par rapport aux éléments d'ossature adjacents, et de manière à permettre

au train d'éléments d'ossature de se déplacer à l'unis-

son le long d'un trajet curviligne. Chacun des éléments d'ossature définit une région ouverte qui le traverse longitudinalement et qui comprend des moyens servant à

supporter une courroie transporteuse circulant en cir-

cuit fermé qui s'étend longitudinalement dans la région ouverte du train de convoyeur. Cette courroie est placée au-dessus de la chenille qui est elle aussi montée sur les éléments d'ossature. Initialement, la majeure partie

du convoyeur mobile est étroitement juxtaposée au con-

voyeur fixe. Lorsque le convoyeur mobile avance, l'extré-

mité de déchargement avance elle aussi mais en restant toujours juxtaposée au transporteur fixe. Une trémie et un dispositif de transfert transfèrent continuellement

la matière transportée par le convoyeur mobile au con-

voyeur fixe.

Sur les extrémités respectives de deux éléments

d'ossature adjacents, sont montées des parties qui for-

ment le joint articulé qui,de cette façon, relie les élé-

ments d'ossature adjacents et permet à chaque élément d'ossature de se déplacer dans tous les sens par rapport à l'élément d'ossature adjacent, disposé en série par

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rapport au premier. Dans la forme de réalisation préfé-

rée, le train de convoyeur prend appui sur le brin infé-

rieur de la chenille qui est capable d'entraîner le

train de convoyeur sur la surface de la mine.

Sur les extrémités des éléments d'ossature adja-

cents sont montées des structures qui coopèrent entre el-

les pour limiter sélectivement le mouvement longitudinal des éléments d'ossature adjacents les uns par rapport aux autres pendant leur mouvement longitudinal. D'autres structures servent à limiter le déplacement des éléments

d'ossature dans le plan horizontal, dans le plan verti-

cal et en torsion, de manière à maintenir la courroie

transporteuse et les chenilles suffisamment en aligne-

ment. Le convoyeur articulé se déplace sur la surface de la mine sous l'action de moyens d'entraînement qui sont placés dans au moins l'un des éléments d'ossature

et capables d'entraîner la chenille ou les chenilles.

Les chenilles sont composées de maillons de for-

me appropriée pour être entraînés par des roues dentées

et pour déplacer ainsi le convoyeur d'un endroit à l'au-

tre. Les maillons sont de forme telle que les patins de

la chenille puissent y être fixés rigidement.

D'autres caractéristiques et avantages de l'in-

vention seront mieux compris à la lecture de la descrip-

tion qui va suivre d'un exemple de réalisation et en se référant aux dessins annexés sur lesquels,

la figure 1 est une vue schématique du con-

voyeur mettant en oeuvre les principes de l'invention; la figure 2A est une vue partielle en élévation de côté de l'extrémité de déchargement du convoyeur;

la figure 2B est une vue en élévation de cô-

té de l'extrémité d'entrée de l'installation de con-

voyeur; la figure 3 est une vue en coupe à plus grande échelle d'un élément d'ossature typique;

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la figure 3A est une vue en plan du disposi-

tif d'accouplement entre les éléments d'ossature adja-

cents; la figure 3B est une vue en élévation de côté du dispositif d'accouplement représenté sur la figure 3A; la figure 4 est une vue en plan du convoyeur

selon l'invention, avec la courroie transporteuse arra-

chée; la figure 5 est une vue isométrique d'une coupe de la chenille et d'un patin selon l'invention;

la figure 6 est une vue en élévation de la che-

nille et du patin qui sont représentés sur la figure ;

la figure 7 est une vue de dessous de la chenil-

le et du patin représentés sur la figure 6; la figure 8 est une vue en élévation du train

de convoyeur selon l'invention, qui montre le groupe mo-

teur d'entraînement de la chenille; la figure 9 est une vue isométrique de la

roue dentée motrice et de la chenille selon l'inven-

tion;

la figure 10 est une vue en élévation de l'élé-

ment d'ossature moteur comprenant la roue dentée motrice de la figure 9; la figure 11 est une vue en coupe de la roue

dentée représentée sur la figure 9, prise selon les li-

gnes 11-11; la figure 12 est une vue arrachée de l'élément

d'ossature contenant le groupe moteur selon l'inven-

tion; la figure 13 est une vue en coupe en bout d'un dispositif dedéchargement selon l'invention; la figure 14 est une vue en plan du dispositif de déchargement prévu pour le train de convoyeur selon l'invention.

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Dans la description donnée ci-après, il va de

soi que les termes et expressions tels que "avant", "arrière", "gauche", "droit", "en haut" et "en bas",

etc. sont utilisés pour la commodité de la description

et ne doivent pas être considérés comme limitatifs. Comme on le voit en se reportant maintenant aux

dessins, et en particulier, aux figures 1 à 4, on a re-

présenté un convoyeur comportant un transporteur articu-

lé mobile qui est adapté pour être monté au-dessus d'une chenille sans fin, ce transporteur et la chenille étant

capables de parcourir des trajets curvilignes. Ce con-

voyeur est désigné dans son ensemble par la référence 1

et constitue la forme préférée de réalisation de l'inven-

tion. Ainsi qu'on l'a représenté sur les figures 1 à 4, le convoyeur 10 comprend d'une façon générale un transporteur articulé, désigné dans son ensemble par 11, qui possède une courroie transporteuse 12 circulant en circuit fermé qui est supoortée par un train d'éléments

d'ossature 14 reliés entre eux en série et qui suppor-

tent la courroie transporteuse 12 sur toute la dimension

longitudinale du train. Dans la forme préférée de réali-

sation, le train possède une extrémité de déchargement 16 et une extrémité 18 de réception de la matière située

à l'extrémité qui est à l'opposé de l'extrémité de dé-

chargement.

Dans la forme préférée de réalisation, l'extré-

mité de réception 18 comprend des moyens directeurs ser-

vant à diriger le train de convoyeur avançant le long

d'un trajet de grande longueur à l'intérieur de la mine.

Des moyens directeurs peuvent aussi être inclus à l'ex-

trémité de déchargement 16 pour diriger le convoyeur 10

pendant qu'on le rétracte par rapport au front d'abatta-

ge de la mine.

Chaque élément d'ossature 14 supporte en outre une ou plusieurs chenilles 20 circulant en circuit fermé

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qui sont disposées d'une façon générale à la verticale

au-dessous de la courroie transporteuse 12.

Ainsi qu'on peut le voir sur la figure 1, l'ins-

tallation comprend normalement une courroie fixe 22 pla-

cée dans la mine pour recevoir la matière déchargée par l'extrémité de déchargement 16 du convoyeur. Un procédé et un dispositif pour le déchargement de la matière de

la courroie transporteuse 12 sur la courroie fixe 22 se-

ront décrits en détail dans la suite.

Uniquement à titre illustratif, dans la forme préférée de réalisation de l'invention, la courroie transporteuse en circuit fermé 12 est du type qui a été décrie à l'origine dans le brevet des E.U.A. 4387 801,

au nom de Merle Hoover, intitulé "Conveyor Belt" (Cour-

roie transporteuse). La courroie de Hoover est une cour-

roie extensible pré-allongée, formée d'une matière élas-

tique extensible qui peut être pré-étirée ou allongée de jusqu'à 10 % pour maintenir la tension dans la courroie

lorsque cette dernière embrasse des courbes. Il est né-

cessaire de mattriser et de limiter l'allongement de la

courroie et différents procédés ont été proposés pour li-

* miter l'allongement de la courroie. Ces procédés sont dé-

crits d'une façon générale dans les brevets des E.U.A.

n 4 282 971, au nom de Harry R. Becker, intitulé "Conveyor Belt Chain and Method for its Use" (Chaîne courroie transporteuse et procédé d'utilisation); et le brevet des E.U.A. n 4 474 289, au nom de Neal W. Densmore, intitulé "Control Member for an Elongatible Conveyor Belt" (Organe de commande pour une courroie transporteuse extensible). Les contenus techniques de ces brevets sont incorporés dans le présent mémoire par référence.

Ainsi qu'on l'a déjà indiqué plus haut, une plu-

ralité d'éléments d'ossature 14 sont assemblés en série pour former le convoyeur de grande longueur 10. Comme on peut le voir sur les figures 3, 4 et 5, chaque élément

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d'ossature 14 comprend une partie de base 30 qui suppor-

te une partie de la chenille 20 et, à certains interval-

les prédéterminés, les divers organes moteurs de cette chenille. En outre, la partie inférieure 30 de l'élément d'ossature 14 supporte une partie supérieure 32 qui con-

tient les éléments supports servant à supporter la cour-

roie transporteuse 12 qui circule en circuit fermé.

Dans la forme préférée de réalisation, la par-

tie inférieure 30 est composée de trois segments. Les deux seaments extérieurs 34 et 36 servent à supporter la

partie supérieure 32. Une partie centrale 38 sert à sup-

porter et à guider les patins supérieurs et inférieurs

de la chenille et la chaîne d'entraînement 44. La com-

binaison des patins supérieurs et inférieurs de la che-

nille et de la chaîne d'entraînement 44 forme la chenil-

le 20.

Dans la forme préférée de réalisation, la chat-

ne d'entraînement 44 de la chenille est mise sous la for-

me d'une boucle sans fin de maillons horizontaux et ver-

ticaux, chaque patin 40 de la chenille étant fixé à un

maillon vertical sur deux de la chaîne, en série sur tou-

te la longueur du train de convoyeur. Dans la forme pré-

férée de réalisation, chaque patin 40 est composé de deux pièces fixées à la chaîne 44 au moyen d'un élément de maillon 43 en forme de U, orienté verticalement, les

maillons 43 alternant avec des maillons de chaîne nor-

maux 45 orientés horizontalement. L'élément 43 en forme de U est formé à partir d'une plaque forgée 141, qui est

typiquement de 25,4 mm d'épaisseur. La plaque 141 possè-

de des trous 145 et 147 qui reçoivent les maillons adja-

cents 45 de la chaîne. Les trous 145 et 147 sont de dia-

mètre légèrement plus grand que le diamètre "d" des mail-

lons 45 et ils sont allongés dans la direction longitudi-

nale de la chaîne pour permettre à la chaîne de se con-

tracter lorsqu'elle n'est pas sous tension. Chaque pla-

que 141 présente en outre deux trous 149 et 151 qui per-

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mettent de boulonner les deux pièces du patin de chenil-

le 40 de part et d'autre de la plaque 141.

Dans la forme préférée de réalisation, on utili-

se deux vis 153 et 155 à tête hexagonale pour serrer les deux pièces du patin 40 sur les deux faces de la plaque 141 du maillon 43. Chaque pièce du patin 40 présente un évidement 157 formé dans la paroi supérieure du patin 40 pour arrêter aussi bien le méplat des têtes hexagonales des vis 153 et 155 que le méplat de l'écrou hexagonal

vissé sur la partie filetée des vis 153 et 155. L'évide-

ment 157 est dimensionné, relativement aux trous 159 et 161 de passage des boulons de chaque pièce du patin 40, de telle manière que la distance entre l'angle de chaque côté de la tête hexagonale et le centre de la vis soit

inférieur à la distance à la face supérieure de l'évide-

ment 157 de la paroi supérieure 163 du patin 40. La dis-

tance du centre de la vis au méplat de la tête hexagona-

le (ou de l'écrou hexagonal) est inférieure à la distan-

ce à la face supérieure de l'évidement 157, de sorte que

la tête de la vis et l'écrou hexagonal peuvent être insé-

rés dans l'évidement 157 mais qu'ils ne peuvent pas y

tourner. Les maillons horizontaux 45 de la chaîne 44 in-

teragissent avec l'élément en U 43 lorsque la chaîne 44 est tendue, de façon à entraîner ainsi chaque patin 40

de la chenille à la même vitesse que la chaîne d'entrai-

nement 44.

Dans la forme préférée de réalisation, le mail-

lon horizontal 45 de la chaine entre en prise avec une

roue dentée spéciale 170. Chaque roue dentée 170 est con-

formée pour entrahîner circonférentiellement une extrémi-

té de la chaîne 44 et elle est d'une configuration spé-

cialement étudiée pour emprisonner au moins un maillon et pour entraîner ainsi ledit maillon sur au moins une partie de chaque tour de la roue dentée 170. Ainsi

qu'on peut le voir sur la figure 11, lorsque la roue den-

tée tourne, les maillons successifs 45 s'engrènent dans

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cette roue, sont entraînés, puis se dégagent de la roue.

Les maillons verticaux 43, qui alternent avec les mail-

lons horizontaux 45, embrassent librement la roue dentée

et ne sont pas entraînés.

Pour entraîner les maillons horizontaux 45, la roue dentée 170 présente des poches 271 qui épousent la

forme de la surface extérieure des maillons 45, pour en-

trer en prise avec ces maillons et s'en dégager sans à coups. La force est transmise à partir des poches de la

roue dentée en portant contre la partie d'extrémité exté-

rieure libre du maillon. Entre les poches, la roue den-

tée possède des parties évidées 273 proches de son axe,

pour donner passage aux maillons verticaux 43. Latérale-

ment à chaque poche 271, la roue dentée présente des en-

coches 275 pour laisser la poussière et les particules de charbon s'échapper de l'interface entre la chaîne et

la roue dentée.

Dans la forme préférée de réalisation, la par-

tie inférieure 30 de chaque élément d'ossature 14 suppor-

te une paire de longerons supérieurs 46 et une paire de longerons inférieurs 48. Ainsi qu'on peut le voir le plus clairement sur la figure 4, les longerons 46 et 48 se prolongent au-delà des parties d'extrémités 50 et 52 de la partie inférieure 30. Les longerons 46 et 48 sont

supportés par deux paires de plaques de butée 54 et 56.

Chaque paire de plaques de butée 54 est soudée à l'extré-

mité 50 de la partie inférieure 30, sur les côtés oppo-

sés de la partie centrale 38. Chaque plaque support 56

est fixée rigidement à l'extrémité 52 de la partie infé-

rieure 30 dans la région adjacente à la partie centrale

38 de cette partie inférieure. Dans la forme de réalisa-

tion préférée, les longerons 46 et 48 qui sont associés aux parties d'extrémités 50 et 52 sont contre-coudés de

sorte que les longerons supérieurs et inférieurs des élé-

ments d'ossature adjacents s'imbriquent les uns dans les

autres, en donnant ainsi un soutien continu aux pa-

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tins 40 supérieurs et inférieurs de la chenille.

En outre, dans la forme préférée de réalisa-

tion, les plaques de butée 54 et 56 sont adaptées pour cooDérer avec la plaque de butée adjacente 54 ou 56, de l'élément d'ossature adjacent, pour limiter le déplace-

ment latéral relatif entre ces deux éléments. La limita-

tion du mouvement angulaire horizontal entre les élé-

ments d'ossature adjacents 14 est assurée par un disposi-

tif à doigt et fente que l'on voit le plus clairement

sur la figure 4. Un doigt 60 est fixé à la plaque de bu-

tée 56 et est positionné dans le plan vertical de ma-

nière à s'engager dans une fente 62 de la plaque de bu-

tée 54. Dans la forme de réalisation préférée, le doigt et la fente sont disposés à peu près à égale distance du

haut et du bas des plaques de butée 54 et 56.

Dans la forme de réalisation préférée, lorsque

les éléments d'ossature sont alignés en une ligne droi-

te, le doigt 60 est centré dans la fente 62. Lorsque le train de convoyeur 10 décrit une courbe horizontale, le déplacement angulaire dans le planhorizontal entre les éléments d'ossature adjacents 14 est limité, dans les deux sens, par l'arrivée en butée du doigt 60 contre une extrémité 64 de la fente 62. Dans la forme préférée de réalisation, l'articulation admise entre les éléments d'ossature 14 est d'environ 5 dans les deux sens. Il

convient de remarquer que, bien que le doigt soit verti-

cal dans l'agencement représenté, il pourrait tout aussi bien avoir été orienté dans une direction horizontale sans que ceci n'entraîne une perte de flexibilité entre

les éléments d'ossature.

Le dispositif à doigt et fente décrit plus haut limite en outre le roulis (autour d'un axe longitudinal)

qui est admis entre les éléments d'ossature 14 adja-

cents. Cette fonction de limitation est définie par la relation entre la largeur de la fente 62 et le diamètre du doigt 60. La différence entre la largeur de la fente

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62 et le diamètre du doigt 60 permet environ 2,5 de rou-

lis entre les éléments d'ossature adjacents. Dans la for-

me préférée de réalisation, ceci signifie que la diffé-

rence entre la largeur de la fente et le diamètre du doigt est d'environ 25,4 mm. Cette limitation du roulis

est rendue nécessaire par l'état normal du sol de la mi-

ne qui est généralement très irrégulier.

Dans la forme préférée de réalisation, la par-

tie centrale 38 de la partie inférieure 30 est munie de guides de chaînes désignés dans leur ensemble par 70 pour le guide de la chaîne supérieure et par 72 pour le guide de la chaîne inférieure. Chaque guide de chatne

, 72 est composé de deux éléments identiques 74, 76.

Dans la forme préférée de réalisation, chaque élément 74, 76 du guide de chaîne s'étend au-delà des plaques d'extrémités 50, 52 de la partie inférieure 30, sur une

distance suffisante pour supporter la chaîne dans l'espa-

ce compris entre deux éléments d'ossature 14 adjacents et pour jouer le rôle d'une butée, ainsi qu'on le décrit

plus bas. Les guides de chaînes préférés sont d'une con-

figuration cruciforme de manière que les maillons alter-

nés de la chaîne 44 soient maintenus parallèles entre

eux mais perpendiculaires aux maillons adjacents intermé-

diaires. Cette structure enferme positivement la chaîne

en empêchant les maillons de monter, de se déporter laté-

ralement ou de se tordre.

La partie centrale 38 supporte en outre un élé-

ment de transmission de force 78 s'étendant longitudina-

lement. Dans la forme préférée de réalisation, l'élément

de transmission de force 78 est un tube qui passe à tra-

vers les éléments 50 et 52 formant plaques d'extrémités et qui est supporté rigidement par ces éléments. Comme on le voit sur les figures 3a et 3b, chaque extrémité du tube 78 est munie de l'élément de joint nécessaire pour

former un joint de type universel avec chaque élément tu-

bulaire adjacent associé à un élément d'ossature 14 adja-

16 2607119

cent. Dans la forme préférée de réalisation, le tube 78

possède une première extrémité munie d'un élément 79 for-

mant chape et une deuxième extrémité munie d'un disposi-

tif 81 formant joint à rotule. Lorsque les éléments d'os-

sature 14 adjacents sont assemblés, par exemple par une

broche 83, les extrémités opposées des tubes 78 adja-

cents sont accouplées par le fait que la chape et le joint à rotule sont reliés entre eux pour former un joint universel. Ce joint universel admet évidemment un

mouvement universel entre les éléments d'ossature 14 ad-

jacents et il transmet en outre des forces longitudina-

les (de traction et de poussée) entre les éléments d'os-

sature. L'élément tubulaire 78 peut être composé de par-

ties télescopiques (non représentées) qui peuvent être allongées pour reprendre le mou de la courroie 12 et de

la chaîne 44 lorsqu'il se produit une usure de ces orga-

nes. On peut utiliser un dispositif à goupille pour ver-

rouiller les parties télescopiques de l'élément 78 dans

une position allongée.

Le mouvement universel qui peut se produire en-

tre les éléments d'ossature est limité dans la direction verticale par les guides de chaînes 70 et 72. Dans la forme préférée de réalisation, les guides de chaînes se prolongent jusqu'à une distance prédéterminée l'un de l'autre pour limiter le déplacement angulaire vertical entre les éléments d'ossature 14 à une valeur d'environ 6 . La limite de 6 détermine le déplacement angulaire

maximum qui peut se produire entre les éléments d'ossatu-

re lorsque le train de convoyeur monte ou descend le

long d'une surface inclinée. Ainsi qu'on peut le voir ai-

sément, le guide de chaîne supérieur 70 fixera la limite

lorsque le convoyeur progresse le long d'une pente ascen-

dante et le guide de chaîne inférieur 72 établira la li-

mite lorsque le convoyeur progresse en descendant le

long d'une pente.

Dans la forme préférée de réalisation, les

17 2607119

joints universels établis entre les extrémités 80 et 82

des tubes 78 sont alignés, aussi bien dans le plan verti-

cal que dans la direction longitudinale, sur les doigts portés par les plaques 56. Ce dispositif permet aux mouvements de torsion et de déolacement horizontal du

convoyeur, qui ont été exposés plus haut, de rester indé-

pendants de l'inclinaison relative entre les éléments d'ossature adjacents dans le plan vertical (par exemple, au moment o l'élément d'ossature 14 de tête commence à

monter le long d'une pente).

Dans la forme préférée de réalisation, chaque chenille est entraînée à ses extrémités par des éléments

d'ossature 14a espacés, qui contiennent un ou deux en-

traînement(s) ou groupe(s) moteur(s), et dont l'espace-

ment est déterminé par les conditions d'exploitation de la mine. En général, les éléments d'ossature moteurs 14a sont espacés d'environ 12 à 15 m et ils coincident avec

la longueur de chaque chenille 20 distincte.

Bien qu'il puisse y avoir huit ou dix groupes moteurs dans un train de 120 m, on ne décrira ici qu'un

seul élément d'ossature 14a contenant un groupe moteur.

La chenille 20 peut être, soit constituée par

une seule chenille continue, soit composée d'une plurali-

té de chenilles 20 distinctes. Dans un convoyeur typique

de 120 m de longueur, on pourrait utiliser, soit une seu-

le chenille 20 d'une longueur d'environ 240 m, soit une série de chenilles 20. Par exemple, si l'on utilisait

des chenilles 20 formées de boucles fermées d'une lon-

gueur de 15 m, on aurait besoin de huit (8) chenilles

20. Chaque chenille 20 aurait une longueur de chaîne to-

tale d'environ 30 m. Bien qu'il soit possible de laisser un certain intervalle entre les chenilles adjacentes, cet intervalle dépourvu d'entraînement doit être réduit

à un minimum parce que les éléments d'ossature non sup-

portés frotteraient alors sur le sol. Par ailleurs, il

est nécessaire que le dispositif de propulsion à chenil-

18 2607119

les sous-jacent à la courroie transporteuse 12 s'étende sensiblement sur toute la longueur du train (ainsi qu'on l'a indiqué plus haut) pour éviter que la courroie ne

forme des boucles le long des courbes.

Dans la forme préférée de réalisation, les espa- cements entre axes des patins de chenilles adjacents 40 sont d'environ 30 à 35 cm, chaque patin de chenille étant un élément en acier coulé d'une largeur d'environ

mm et d'environ 25 mm de hauteur. L'élément d'ossatu-

re 14a qui contient le groupe moteur de chatne est analo-

gue par sa structure aux éléments d'ossature 14 décrits plus haut sauf le fait qu'il est à peu près deux fois

plus large pour loger les deux groupes moteurs de chaî-

nes, de sorte qu'on ne décrira que les différences. Dans la forme de réalisation préférée, lorsque deux groupes moteurs de chatnes circonférentiels sont logés dans un élément d'ossature 14a, l'élément d'ossature est compiosé

de deux éléments 14 boulonnés ensemble au droit de pla-

ques 260 et 262, par des boulons 197. Bien que la princi-

pale différence consiste en ce que l'élément d'ossature 14a contient des roues dentées motrices et les moyens d'entratnement nécessaires pour entrainer les deux roues motrices, il convient de remarquer -que, dans la forme préférée de réalisation, le dernier groupe roue dentée

et moteur d'entratnement de chaîne est logé dans un élé-

ment d'ossature 14 standard qui peut être fixé rigide-

ment à la trémie d'entrée ou à la trémie de sortie.

Ainsi qu'on peut le voir sur la figure 10, la partie inférieure 30 de l'élément d'ossature moteur 14a qui contient les roues dentées motrices 170 renferme un

moteur 340 et un réducteur épicycloîdal 352 qui sont ac-

couplés par un arbre d'entrée 354. Le réducteur épicy-

cloidal 352 présente un arbre 356 qui entratne la roue

dentée 170. Bien que, dans la forme préférée de réalisa-

tion, le réducteur 352 soit un mécanisme épicycloidal, on peut utiliser n'importe quel réducteur à engrenages

19 2607119

bien connu pour entraîner la roue dentée 170.

Dans la forme préférée de réalisation, le mo-

teur 350 est un moteur électrique à courant alternatif qui possède une sortie de puissance d'environ 10 CV mais il est visible qu'on pourrait utiliser n'importe quelle

source de puissance appropriée, telle qu'un moteur hy-

draulique ou un moteur pneumatique.

Ainsi qu'on l'a indiqué plus haut, les éléments d'ossature 14a qui contiennent des groupes moteurs sont à de nombreux égards identiques à l'élément d'ossature

14 décrit plus haut. Il convient de remarquer que l'élé-

ment de transmission de force 78 est supprimé et rempla-

cé par des plaques 160 et 162 qui s'étendent longitudina-

lement et par les plaques centrales 260 et 262 qui s'étendent transversalement. Les plaques 160, 162, 260, 262 ne se comportent pas seulement comme des éléments de transmission de force sur toute la dimension de l'axe

longitudinal de l'élément d'ossature 14a mais elles ser-

vent en outre à porter respectivement les moteurs et ré-

ducteurs à engrenages 350 et 352.

Les éléments de joints universels 79 et 81 por-

tés par les éléments d'ossature 14a sont soudés directe-

ment sur les plaques d'extrémités 50 et 52, au lieu d'être fixés aux extrémités 80 et 82 des éléments de

transmission de force 78, comme c'est le cas pour les au-

tres éléments d'ossature 14. Il convient de remarquer que, dans la forme préférée de réalisation, les groupes moteurs décrits à propos de chaque groupe à roue dentée s'ajustent dans la longueur standard de 60 cm utilisée

pour les éléments d'ossature 14 préférés. De cette fa-

çon, les groupes moteurs simples prévus pour les der-

nières chenilles 20 du train peuvent se loger dans un élément d'ossature 14a simple. Dans la forme préférée de réalisation, l'élément d'ossature 14a du dispositif à deux groupes moteurs qui est représenté sur les figures 8 et 10 comprend deux éléments d'ossature standards 14

2607119

boulonnés ensemble par des boulons 197 enfilés à travers

les plaques 260 et 262.

Ainsi qu'on peut le voir sur les figures 3 à 5,

les éléments d'ossature 14 possèdent une partie supérieu-

re 32 construite de façon à définir une ouverture qui s'étend à peu près longitudinalement sur tout le train

de convoyeur. Dans cette ouverture, chaque partie supé-

rieure 32 d'élément d'ossature 14 renferme des moyens de montage pour supporter une courroie circulant en circuit

fermé dans la partie ouverte du train de convoyeur.

* Etant donné que, ainsi qu'on indiqué plus haut, tous les éléments d'ossature 14 sont identiques, à l'exception

des éléments d'ossature qui contiennent les groupes mo-

teurs d'entraînement des chaînes 44, on ne décrira en dé-

tail qu'un seul de ces éléments. Le dispositif d'entraî-

nement de la courroie sera décrit en détail plus bas.

Ainsi qu'on peut le voir sur la figure 3, la

partie supérieure 32 de chaque élément d'ossature 14 com-

prend des éléments supports de courroie transporteuse de gauche et de droite 100 et 102. Les éléments supports et 102 sont boulonnés aux parties latérales 34 et 36

de la partie inférieure 30. Il subsiste une zone sensi-

blement ouverte entre les éléments 100 et 102, directe-

ment au-dessus de la partie inférieure 30.

Une pluralité de rouleaux constituent les

moyens montés sur chaque élément d'ossature pour suppor-

ter la courroie transporteuse 12 en lui permettant de dé-

filer dans la région ouverte du train de convoyeur. Un jeu supérieur de rouleaux est prévu pour supporter le brin supérieur ou brin transporteur 12a de la courroie

12 et un jeu inférieur de rouleaux est prévu pour suppor-

ter le brin inférieur 12b de la courroie 12.

Des rouleaux de bords 104 et 106 sont montés

sur des ferrures, 108 et 109 respectivement, qui sont el-

les-mêmes montées sur la partie de base 30, pour suppor-

ter ainsi ces rouleaux de bords 104 et 106. Les ferrures

21 2607119

108, 109 sont fixées d'une façon appropriée quelconque aux parties d'extrémités 34, 36 de la partie inférieure 30. Dans la forme préférée de réalisation, deux rouleaux supports de courroie 112 et 114 sont eux aussi supportés par les ferrures 108 et 109, dans les limites de ces fer- rures. Dans la forme de réalisation préférée, le brin

supérieur ou transporteur 12a de la courroie 12 est sup-

porté par des rouleaux fous releveurs 116 et 118, qui donnent la forme d'auget et par un rouleau fou 120 en forme d'haltère disposé au centre. Ainsi qu'on peut le voir sur la figure 3, les rouleaux fous releveurs 116 et 118 sont inclinés d'un angle prédéterminé par rapport au

rouleau en haltère 120, de manière à donner au brin suDoé-

rieur transporteur 12a de la courroie une configuration

en auget et à maintenir la courroie dans cette configura-

tion. Les rouleaux fous releveurs 116 et 118 sont mainte-

nus dans cette inclinaison prédéterminée par une paire

de ferrures supports 122 et 124.

Pour maintenir le brin transporteur supérieur 12a de la courroie 12 dans une position de travail sur les rouleaux releveurs 116 et 118 et sur le rouleau en haltère 120, chaque élément d'ossature 14 est muni de deux rouleaux fous de bords de gauche et de droite, 126 et 128 respectivement. Le rouleau fou de bord 126 est supporté par la ferrure 122 et le rouleau fou de bord 128 est supporté par la ferrure 124. Ainsi qu'on peut le

voir sur la figure 3, les rouleaux fous de bords de gau-

che et de droite, 126 et 128, tournent autour d'axes qui sont orientés sensiblement perpendiculairement aux axes de rotation des rouleaux releveurs 116 et 118. Cette orientation des rouleaux de bords donne un appui roulant aux bords de la courroie et réduit au minimum l'usure

des bords.

Le rouleau en haltère 120 est formé de manière à donner passage au limiteur d'allongement (décrit dans

22 Z607119

le brevet des E.U.A. 4 474 289) qui limite l'allongement

de la courroie. Les rouleaux de bords 104 et 106 assu-

rent la même fonction que les rouleaux de bords 126 et

128, mais pour le brin inférieur 12b de la courroie.

Dans la forme préférée de réalisation, la cour- roie 12 est entraînée à chacune des extrémités du train de convoyeur de grande longueur oar un moteur électrique

et un réducteur de vitesse (non représentés). Les dé-

tails de cet entraînement sont indiqués dans le brevet

des E.U.A. 4 339 031, aux figures 21 à 23 et sont incor-

porés dans le présent mémoire à titre de référence. On peut voir qu'il existe un grand nombre de procédés bien

connus d'entraînement de courroies transporteuses circu-

lant en circuit fermé qui pourraient être utilisés dans

le train de convoyeur considéré.

Dans la forme préférée de réalisation, le train

de convoyeur est normalement d'une longueur comprise en-

tre 60 et 150 m, bien qu'on puisse prévoir n'imDorte quelle longueur appropriée, pourvu qu'on dispose d'une

puissance suffisante pour entraîner aussi bien la chenil-

le que la courroie transporteuse. Dans la forme de réali-

sation préférée, chaque élément d'ossature 14 possède

une longueur d'environ 60 cm, cette longueur étant orien-

tée parallèlement à la dimension longitudinale du train de convoyeur et étant mesurée entre les centres des

joints universels adjacents.

Il convient de remarquer qu'il n'est pas néces-

saire que chaque élément d'ossature 14 possède des struc-

tures supports pour la courroie 12 et pour la chenille 20, pourvu que les éléments d'ossature 14 qui possèdent

de telles structures supports donnent un appui suffi-

sant. Pour simplifier, chaque élément d'ossature de la forme de réalisation préférée possède de tels éléments supports. Il convient également de remarquer qu'on peut

utiliser un dispositif de rattrapage (tel que celui re-

23 2607119

présenté sur la figure 2 du brevet des E.U.A. 4 339 031) à chacune des extrémités 16 et 18 du convoyeur 10, pour

maintenir une tension appropriée dans la courroie exten-

sible 12. On peut utiliser un dispositif de tension ana-

logue pour maintenir la tension appropriée dans la chaî- ne 44 de chaque chenille 20 lorsqu'il se produit de

l'usure entre les maillons de cette chaîne.

On décrira maintenant le fonctionnement de cet-

te installation.

Dans la forme préférée de réalisation, l'extré-

mité d'entrée 18 est capable d'avancer selon des trajets

curvilignes dans une mine de charbon exploitée par cham-

bres et piliers. Dans la forme préférée de réalisation,

les trajets curvilignes ont des rayons de courbure d'en-

viron 7,5 m. Ceci permet d'utiliser des coupes transver-

sales à 60 qui sont typiques dans de nombreuses mines.

Naturellement, il est avantageux de réduire à un minimum

le rayon de courbure du convoyeur articulé 10 oour per-

mettre de réaliser des courbes plus serrées.

Il est prévu que le convoyeur 10 décrit dans le

présent mémoire forme une installation de transport mobi-

le qui est capable de transporter la matière de l'extré-

mité d'entrée 18 à l'extrémité de déchargement 16 en mê-

me temps qu'elle avance sur le mécanisme de chenille tel qu'il est décrit plus haut, selon un trajet de grande longueur dans une mine souterraine. En général, il est prévu que l'extrémité d'entrée 18 est rendue orientable d'une façon quelconque, par exemple au moyen de roues

19, représentées sur la figure 1, de manière à accompa-

gner la production d'un mineur continu, par exemple, ou encore d'un chariot mobile formant broyeur alimentateur

de minéral, ou encore d'une chargeuse de mineral.

Pour faciliter le chargement, l'extrémité 18 peut être équipée d'un élément d'ossature 21 présentant la forme d'une trémie et qui enferme le groupe moteur d'entraînement de la courroie transporteuse 12. Ainsi

24 2607119

que ceci ressort de la lecture de la description donnée

ci-dessus, le convoyeur peut transporter continuellement

la matière qu'il reçoit en provenance de l'une quelcon-

que des machines d'exploitation précitées en même temps qu'il avance ou qu'il recule.

On décrira maintenant, uniquement à titre d'ex-

plication, le fonctionnement du convoyeur, tel qu'il peut se produire lorsque ce convoyeur suit une machine

d'exploitation continue.

Une machine d'exploitation continue typique pos-

sède un convoyeur de déchargement qui est articulé et qu'on Deut faire osciller d'un côté à l'autre pendant

qu'il décharge de la matière. Dans la forme de réalisa-

tion préférée, le convoyeur 10 utiliserait une trémie 21 montée sur son extrémité réceptrice 18. La courroie transporteuse continue 12 se prolongerait d'une distance prédéterminée à l'intérieur de la trémie pour assurer la collecte et le transport de toute la matière déposée par

la machine d'exploitation continue.

Dans une situation d'exploitation typique, le convoyeur 10 s'étendrait, comme indiqué plus haut, sur environ 60 à 150 m, et au moins initialement, la majeure partie de la longueur du convoyeur serait placée le long

de la courroie 22. Lorsque la machine d'exploitation con-

tinue avance en pénétrant dans le front d'abattage, le groupe moteur de la chenille propulse ou fait avancer le convoyeur 10 pour accompagner l'avance de la machine d'exploitation continue, de telle manière que la trémie 21 de l'extrémité d'entrée 18 soit toujours positionnée pour recevoir la décharge du convoyeur de déchargement

arrière de la machine d'exploitation. Dans la forme pré-

férée de réalisation, les commandes électriques comman-

dent simultanément la marche (et l'arrêt) de toutes les chenilles.

Le trajet que le convoyeur 10 décrit est le tra-

jet défini par l'extrémité d'entrée orientable 18. Si la

2607119

machine d'exploitation continue doit effectuer une cour-

be pour exécuter un abattage dans le sens transversal, le convoyeur 10 tourne de la même façon pour accompagner la machine d'exploitation continue. La chenille, qu'elle soit composée d'une seule chenille 20 ou d'une pluralité de telles chenilles 20, maintient, de par sa nature, la

position de l'ensemble du convoyeur le long du trajet dé-

fini par l'extrémité d'entrée 18, puisque que seuls les

patins supérieurs de la chenille ou des chenilles se dé-

placent par rapport au sol. La série inférieure des pa-

tins conserve la forme du trajet de grande longueur puis-

que ces patins restent sensiblement fixes pendant que le convoyeur 10 avance. Lorsque le convoyeur 10 avance,

l'extrémité de déchargement 16 se rapproche de l'extrémi-

té d'entrée du convoyeur fixe 22. Toutefois, pendant le

fonctionnement normal du train de convoyeur, on n'at-

teint jamais cette avance puisque la courroie fixe 22 de-

vrait alors être allongée pour assurer le transport des

matières abattues déchargées par le convoyeur 10.

Toutefois, on peut voir que, si l'on doit faire circuler le convoyeur à travers la mine, par exemple, lorsqu'on veut transférer le convoyeur d'une section de

la mine à une autre, le. dernier élément d'ossature 14 re-

présentera le point o le dernier patin de la chenille sera soulevé du sol et le premier élément d'ossature 14 adjacent à l'extrémité 18 représentera toujours le point

o le patin de chenille 40 se pose en premier sur la sur-

face de la mine. Chacun des patins intermédiaires de la chenille qui sont en contact avec le sol (le mur) de la mine restera sensiblement fixe pendant l'avance du train

de convoyeur, jusqu'à ce que l'extrémité arrière du con-

voyeur le soulève. En revanche, les patins 40 du brin su-

périeur du convoyeur sont en mouvement continuel jusqu'à

ce qu'ils soient posés par l'extrémité avant du con-

voyeur. Ainsi qu'on peut le voir, le trajet ou la piste formé(e) par la chenille est aussi fixe que s'il y avait

26 2607119

des rails posés sur le sol de la mine. Les avantages du convoyeur mobile décrit, comparativement à un convoyeur

mobile utilisant des roues sont évidents. Lorsqu'on uti-

lise un convoyeur monté sur roues, il n'y a rien pour maintenir le convoyeur sur un trajet fixe pendant qu'il

avance. Il en est particulièrement ainsi lorsqu'un con-

voyeur à roues décrit une courbe.

Ainsi qu'on peut le voir sur la figure 8, il n'est pas prévu un patin 40 boulonné sur chaque maillon 43 de la chaîne dans la forme préférée de réalisation, bien que les maillons spéciaux 43 alternent avec des maillons de chaîne 45, seul un sur deux des maillons 43

porte un patin de chenille 40. On a constaté que la fonc-

tion de conservation de trace décrite plus haut qui est

assurée par les chenilles 20 n'est pas gênée par la sup-

pression d'un patin de chenille 40 sur un sur deux des maillons 43. Naturellement, à un certain point, si l'on

suoOrime un trop grand nombre de patins 40 sur les mail-

lons 43, le dispositif devient insuffisant pour maintenir

le train de convoyeur sur son trajet.

On décrira maintenant le déchargement.

Ainsi qu'on le voit sur les figures 13 et 14, dans la forme préférée de réalisation, le convoyeur 10

est initialement placé dans une position étroitement jux-

taposée au convoyeur fixe 22. Lorsque l'extrémité d'en-

trée 18 du convoyeur avance dans la mine, l'extrémité de déchargement se déplace dans le sens de l'avance mais en restant toujours dans la même position de juxtaposition par rapport au convoyeur fixe 22 que celle dans laquelle elle était initialement placée. Ainsi qu'on l'a décrit plus haut, l'ensemble de patins de chenille garantit que

l'extrémité de déchargement 16 se trouve sur le même tra-

jet que celui sur lequel elle a été initialement placée

par l'ensemble du convoyeur, indépendamment des courbu-

res du trajet. L'extrémité d'entrée 18 accompagne le mou-

vement lorsque la machine d'abattage et le convoyeur

27 -2607119

avancent.

Dans la forme de réalisation préférée, l'extré-

mité de déchargement 16 est équipée d'une trémie 200 qui

reçoit la matière déchargée par la courroie 12. Un ensem-

ble alimentateur à bras rotatifs 202 sert à transférer

la matière de la trémie au transporteur à courroie 22.

Dans la forme de réalisation préférée, la trémie 200 est de configuration telle que son bord 204 adjacent à la

courroie 22 se prolonge d'une distance prédéterminée au-

dessus de la courroie 22 en elle est équioée d'un dispo-

sitif de retenue 206 qui empêche la matière amenée au transporteur par l'ensemble rotatif 202 de se déverser sur le sol de la mine. De même, on utilise un déflecteur en caoutchouc 208, placé sur le bord le plus éloigné de l'ensemble trémie 209 et qui pend de façon à s'appuyer

sur la courroie 22 pour éviter que la matière ne se dé-

verse du bord éloigné de la courroie transporteuse sur

le sol de la mine.

Dans la forme de réalisation préférée, le dispo-

sitif de déchargement rotatif possède une pluralité de bras 210 qui transfèrent le charbon de la trémie 200 sur le convoyeur 22. Ainsi qu'on le voit le plus clairement sur la figure 10, le sens de rotation de l'ensemble de

déchargement 202 est le sens des aiguilles d'une mon-

tre.

Dans la forme de réalisation préférée, l'ensem-

ble à bras de déchargement 202 est entratné par un mo-

teur électrique 212. Dans la forme de réalisation préfé-

rée, l'ensemble de déchargement et le moteur d'entraîne- ment 212 sont inclinés sur l'horizontale de telle ma-

nière que les convoyeurs 10 et 22 puissent se trouver à peu près au même niveau, avec une hauteur de puits ou

d'entrée de mine illimitée. La trémie 200 s'étend au-des-

sous du niveau de la courroie 12 et du convoyeur 10 et elle est inclinée de telle manière que les matières qui

ont été élevées au-dessus de la courroie 22 soient dé-

28 2607119

chargées sur cette courroie.

Ainsi qu'on peut le voir sur les figures 13 et 14, lorsque l'extrémité d'entrée du convoyeur 10 avance, la matière est continuellement déchargée sur la courroie 22 jusqu'à ce qu'on ait atteint l'extrémité la plus pro-

che du front d'abattage de la mine. A ce moment, la cour-

roie fixe 22 doit être allongée d'une distance approxima-

tivement égale à la longueur du convoyeur 10, de sorte qu'on peut commander une nouvelle avance. Naturellement,

lors de la commande de la deuxième avance, les deux con-

voyeurs doivent se trouver dans des positions juxtapo-

sées rapprochées et parallèles.

Il convient de remarquer que le disoositif de

déchargement décrit plus haut et représenté-sur les figu-

res 13 et 14 pourrait être utilisé avec n'importe quel convoyeur dans lequel un convoyeur avançant présente son déchargement dans une position étroitement juxtaposée à

un convoyeur fixe pendant l'avance du convoyeur.

Bien entendu, diverses modifications pourront être apportées par l'homme de l'art au dispositif qui

vient d'être décrit uniquement à titre d'exemple non li-

mitatif sans sortir du cadre de l'invention.

29 2607119

Claims (8)

R E V E N D I C A T I ONS

1 - Chenille sans fin capable d'entraîner une

machine sur une surface, caractérisée en ce qu'elle com-

prend: une pluralité de premiers maillons (45); une pluralité de deuxièmes maillons (43) inter- calés entre lesdits premiers maillons pour former une chatne sans fin; et une pluralité de patins de chenille (40) fixés rigidement à un nombre prédéterminé desdits deuxièmes maillons (43), ladite pluralité de patins de chenille

pouvant s'appuyer sur ladite surface lorsque ladite che-

nille sans fin est entraTnée en un circuit fermé.

2 - Chenille selon la revendication 1, caracté-

risée en ce que lesdits patins de chenille (40) sont com-

posés de deux pièces, chaque pièce étant fixée de façon

démontable à un côté de l'un desdits deuxièmes mail-

lons (43).

3 - Chenille selon la revendication 2, caracté-

risée en ce que lesdits deuxièmes maillons (43) compren-

nent chacun une plaque (141) percée de trous (145, 147,

149, 151) pour recevoir les premiers maillons (45) adja-

cents et permettre de boulonner lesdits patins de chenil-

le (40) auxdits deuxièmes maillons.

4 - Chenille selon la revendication 3, caracté-

risée en ce que ledit patin (40) est composé de deux moi-

tiés identiques accouplées par des boulons (153, 155).

- Chenille selon la revendication 4, caracté- risée en ce qu'au moins un boulon (153, 155) traverse les deux pièces du patin (40), ledit deuxième maillon

(43) étant interposé entre ces pièces. -

6 - Chenille selon la revendication 3, caracté-

risée en ce que lesdits deuxièmes maillons (43) compren-

nent chacun une plaque (14) percée de quatre trous (145, 147, 149, 151), deux (145, 147) desdits trous recevant

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de façon lche les premiers maillons (45) adjacents et

deux (149, 151) desdits trous donnant passage à deux bou-

lons (153, 155) capables d'accoupler rigidement les deux

pièces d'un patin (40).

7 - Chenille selon la revendication 1, caracté- risée en ce que chacun des premiers maillons (45) est un

maillon de chaîne de forme oblongue et à section circu-

laire.

8 - Chenille selon la revendication 1, caracté-

risée en ce que chacun des deuxièmes maillons (43) com-

prend une plaque (14) percée de quatre trous (145, 147,

149, 151), deux (145, 147) desdits trous recevant de fa-

con lIche les premiers maillons (45) adjacents et deux (149, 151) desdits trous donnant passage à des boulons

(153, 155) capables d'accoupler rigidement les deux piè-

ces d'un patin (40).

9 - Chenille selon la revendication 1, caracté-

risée en ce que chacun des premiers maillons (45) est

orienté dans une direction sensiblement horizontale, re-

lativement à ladite surface et en ce que chacun desdits deuxièmes maillons (43) est orienté dans une direction

sensiblement verticale relativement à ladite surface.

- Chenille sans fin capable d'entraîner une machinerie sur une surface, caractérisée en ce qu'elle comprend:

une pluralité de maillons de chaîne (45) de for-

me oblongue, de section circulaire et orientés horizonta-

lement; une pluralité de deuxièmes maillons de chaîne (43) orientés verticalement, qui alternent avec lesdits premiers maillons pour former ladite chenille sans fin, lesdits deuxièmes maillons comprenant chacun une plaque (14) percée de quatre trous (145, 147, 149, 151), deux

(145, 147) desdits trous recevant de façon lâche les pre-

miers maillons (45) adjacents et deux (149, 151) desdits trous donnant passage à des boulons (153, 155); et

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une pluralité de patins de chenille (40) en deux pièces capables de prendre appui sur ladite surface

et qui sont fixés rigidement resDectivement des deux cô-

tés d'au moins un desdits deuxièmes maillons (43), par lesdits boulons. 11 - Chenille sans fin capable d'entraîner une machinerie sur une surface, caractérisée en ce qu'elle comprend: une pluralité de premiers maillons de chaîne

(45) de forme oblongue, de section circulaire et orien-

tés horizontalement; une oluralité de deuxièmes maillons de chaîne (43) orientés verticalement, lesdits deuxièmes maillons (43) comprenant une plaque (14) percée d'au moins deux trous (145, 147), lesdits trous recevant les premiers maillons (45) adjacents; et au moins l'un desdits deuxièmes maillons (43) portant un patin de chenille (40) fixé rigidement à ce maillon, les patins de la chenille étant capables de

prendre appui sur ladite surface pendant que ladite che-

nille sans fin est entraînée en mouvement en circuit fer-

mé.