FR2596900A1 - Dispositif de controle d'acces - Google Patents

Abstract

DISPOSITIF DE CONTROLE D'ACCES A AU MOINS DEUX PORTES, DONT AU MOINS UNE PORTE EXTERIEURE ET UNE PORTE INTERIEURE FORMENT UN SAS A ELLES DEUX, CHAQUE PORTE ETANT EQUIPEE D'AU MOINS UNE SERRURE ELECTRIQUE COMMANDEE A DISTANCE, CHACUNE DESDITES SERRURES ELECTRIQUES ETANT MUNIE D'AU MOINS UN CAPTEUR FOURNISSANT A UN ORGANE LOGIQUE D'EXPLOITATION DES INFORMATIONS REPRESENTATIVES DE SON ETAT OUVERT OU FERME. IL EST EQUIPE D'UNE UNITE LOGIQUE CENTRALE DE TRAITEMENT ET DE COMMANDE 1 LUI PERMETTANT DE FONCTIONNER, EN UTILISATION COURANTE, SANS AUCUNE INTERVENTION D'UN OPERATEUR ET COMMANDANT, EN CAS DE DETECTION D'UNE POSITION ANORMALE D'AU MOINS UNE DESDITES SERRURES ELECTRIQUES, OU PLUSIEURS TENTATIVES SUCCESSIVES D'OUVERTURE ETOU DE FERMETURE DE LADITE SERRURE OU DESDITES SERRURES, SUIVIE(S), EN CAS D'INSUCCES, D'UNE MISE EN DEFAUT AUTOMATIQUE DE L'ENSEMBLE DE L'INSTALLATION.

Description

Dispositif de contrôle d'accès.

La présente invention se rapporte à un dispositif de contrôle d'accès à au moins deux portes, dont au moins une porte extérieure et une porte intérieure formant un sas à elles-deux, chaque porte étant équipée d'au moins une serrure électrique commandée à distance, chacune desdites serrures électriques étant munie d'au moins un capteur fournissant à un organe logique d'exploitation des informations représentatives de son état ouvert ou fermé, chaque porte du sas étant en outre équipée d'au moins un autre capteur fournissant également à l'organe logique d'exploitation des informations représentatives de l'état ouvert ou fermé de ladite porte.

On connaît des dispositifs de ce genre, par exemple tel que décrit dans le document FR-A-2 535 773, qui sont conçus de manière à nécessiter, en utilisation courante, I'intervention d'un opérateur, ce qui paraît logique à priori mais rend le dispositif fraudable, car par exemple une première personne d'aspect satisfaisant peut simuler pour une deuxième personne complice une fermeture de porte en coinçant par exemple un objet dans la gâche de la serrure, nécessite une personne à plein temps sur ce poste, et ne permet pas de remise en route automatique de l'installation en cas de petit incident ou de petite tentative de fraude.

Le dispositif de contrôle d'accès selon la présente invention ne présente pas ce genre d'inconvénients. I1 est caractérisé en ce qu'il est équipé d'une unité logique centrale de traitement et de commande lui permettant de fonctionner, en utilisation courante, sans aucune intervention d'un opérateur et commandant, en cas de détection d'une position anormale d'au moins une desdites serrures électriques, une ou plusieurs tentatives successives d'ouverture et/ou de fermeture de ladite serrure ou desdites serrures, suivie(s), en cas d'insuccès, d'une mise en défaut automatique de l'ensemble de l'installation.

L'invention sera mieux comprise, et d'autres caractéristiques avantageuses apparaîtront, au cours de la description suivante d'un exemple de réalisation, en référence à la figure unique annexée qui est une représentation par schéma-blocs d'une installation de contrôle d'accès conforme à l'invention.

Sur la figure, on a désigné par la référence I une unité logique centrale de calcul et de commande, qui peut être constituée par un micro-ordinateur du commerce, mais qui est de préférence constituée dans ce cas, pour des raisons pratiques, par une unité logique câblée remplissant Is mêmes fonctions souhaitées.

La référence 2 désigne la porte extérieure du sas d'entrée dans le local que l'on désire protéger, par exemple une société de transport de fonds. Il s'agit donc en général de la porte donnant sur la rue. De façon à permettre la mise en oeuvre de l'invention, et de manière en soi connue, la porte 2 est équipée de capteurs, par exemple du genre interrupteurs à lame souple, permettant de détecter d'une part l'état ouvert ou fermé de la porte elle-même (détecteur d'ouverture de porte) et d'autre part l'état ouvert ou fermé de sa serrure électrique, c'est-à-dire en fait la position de son pêne (détecteur d'ouverture de pêne). Ces deux capteurs sont reliés électriquement à l'unité logique 1 par un ensemble de fils de liaison 12.La référence 3 désigne de la même façon la porte intérieure du sas, c'est-à-dire celle donnant dans le local lui-même, avec ses deux capteurs d'ouverture ou fermeture de la porte (détecteur d'ouverture de porte) et de sa serrure électrique (détecteur d'ouverture de pêne), et son ensemble 13 de fils de liaison à l'unité logique 1. Bien évidemment, les deux portes du sas sont, comme toutes les portes de ce type, équipées d'un dispositif mécanique de fermeture automatique de la porte, tel qu'un ressort classique avec amortisseur de fin de course. La référence 4 désigne un dispositif optionnel, connu en soi, de signalisation par voyants lumineux, sur un pupitre placé à l'intérieur de la banque, de-tltétat ouvert ou fermé des portes, ainsi qu'éventuellement de la présence d'une personne dans le sas.Le bloc 5 est un dispositif optionnel, déclenché par l'ouverture de l'une des deux portes du sas, qui permet la mise en service d'un éclairage du sas, ainsi qu'éventuellement la mise en route d'une caméra de prises de vues de l'intérieur du sas. Comme on le voit sur le dessin, les dispositifs 4 et 5 sont reliés électriquement à l'unité logique 1 par des connexions électriques 14 et 15.

On a désigné par la référence 6 une serrure électronique codée, par exemple d'un modèle classique à clavier à code ou d'un modèle tel que décrit dans la demande de brevet français n" 85 18368 de la demanderesse, qui est piacée sur la porte extérieure du sas, du côté donnant sur la rue, et dont le rôle est de donner, par les fils électriques 16, à l'unité logique 1 une information électrique de désir d'ouverture de la porte extérieure.De manière optionnelle, et non représentée sur le dessin, il est possible de placer sur ce côté de la porte extérieure d'autres dispositifs connus, tels qu'un bouton poussoir de génération d'un signal électrique de désir d'ouverture de la porte, ainsi qu'éventuellement un bouton d'appel déclenchant une sonnerie ou un voyant lumineux à l'intérieur du local, ces dispositifs pouvant être alors sélectionnés de l'intérieur du local à l'aide d'un sélecteur de commandes non représenté.

La référence 7 désigne un bouton-poussoir, ou autre comme ci-dessus, toujours placé sur la porte extérieure, comme schématisé par l'enveloppe en pointillés 10, mais du côté regardant vers l'intérieur du sas, et dont le rôle est de donner, par la connexion électrique 17, à la centrale logique I, une information électrique de désir d'ouverture de la porte extérieure par une personne se trouvant alors à l'intérieur du sas.Pareiilement, la porte intérieure du sas, c'est-à--dire celle donnant dans le local, schématisée par le pointillé Il, comporte, de son côté regardant vers l'intérieur du sas, un bouton-poussoir 8 ou serrure codée, ou autre comme précédemment, éventuellement sélectionnable de l'intérieur du local par ie sélecteur de commandes précité, servant à donner par la connexion l'a à l'uni té logique I une information de désir d'ouverture de cette porte intérieure pour pénétrer du sas dans le local Elle comporte aussi tn bouton-poussoir 9, ou autre comme ci-dessus, situé de son côté regardant vers le local, et servant à donner à l'unité logique 1, par la connexion électrique 19, une information électrique de désir d'ouverture de cette perte pour pénétrer du local dans le sas.

La référence 21 désigne un capteur volumétrique, de module courant, donnant à la centrale logique 1, par la connexion électrique 2 Jne information électrique représentative de la présence ou de l'absence d'une personne dans le sas.

Tous les éléments qui viennent d'être décrits sont les éléments de base permettant le fonctionnement, conformément à l'invention, du dispositif de contrôle d'accès sans l'intervention d'un opérateur. Ce dispositif comporte néanmoins en outre, pour des raisons évidentes de sécurise ou d'utilisation pratique du sas pour certaines opérations ponctuelles et exceptionnelles, les éléments qui seront décrits maintenant et dont la mise en service est commandée cette fois-ci par un opérateur.

La référence 22 désigne dans cette optique un premier pupitre de commande, que l'on appellera "coffret de dérogation", situé dans le locai par lequel un opérateur peut adresser, par la connexion électrique 23, un signal électrique vers la centrale logique 1, représentatif d'un désir d'ouverture simultanée des deux portes du sas. Dans l'exemple considéré, il est supposé exister à l'intérieur du local une troisième porte à surveiller cette troisième porte ouvrant par exemple la salle dans laquelle se trouvent les valeurs.La référence 26 désigne alors ia serrure électrique associée à cette troisième porte, ainsi que comme précédemment ses deux capteurs, d'ouverture de porte et d'ouverture de pêne, associés, ces éléments étant reliés électriquement à la centrale logique I par les connexions électriques 27.

Comme on le verra ci-après, le coffret de dérogation ne permet d'ouvrir l'ensemble des deux portes du sas que si cette troisième porte est bien fermée et verrouillée.

La référence 24 désigne de même un deuxième pupitre de commande, placé dans le local, que l'on appellera "coffret d'incendie", et qui permet à un opérateur, par la connexion 25, d'envoyer à la centrale un ordre de commande d'ouverture simultanée des deux portes du sas, quelque soit l'état de la troisième porte, dont il n'est évidemment pas approprié de se soucier en cas d'incendie. Ce signal entraîne aussi la commande, par la connexion électrique 28, de la mise en route d'un dispositif d'alarme d'incendie 29, telle qu'une sirène.

Enfin, la référence 30 désigne un verrou de sûreté, d'un modèle courant, placé sur la porte extérieure, fermant à clé du côté rue et manuellement du côté sas, comportant un détecteur de fermeture, du genre interrupteur, envoyant par la connexion 31 une information de fermeture sur la centrale logique 1, cette dernière répondant à ce signal en envoyant par la connexion 32 un signal continu vers un commutateur manuel 33, à deux positions repérées N (nuit) et J (jour) constituant un troisième pupitre de commande placé dans le local.Comme on le voit sur le dessin, dans le cas où le commutateur 33 est en sa position haute repérée N, le signal continu arrivant par 32 est transmis d'une part par 35 aux serrures 2 et 3 des deux portes du sas, bloquant celles-ci en position de fermeture, et d'autre part par 36 vers le système d'alarme anti-effraction 34 équipant le local, mettant celui-ci en éveil. Par contre, dans le cas où le commutateur 33 est en sa position basse, repérée 3, le signal continu arrivant par 32 est transmis d'une part par 37 à la serrure 2 de la porte extérieure du sas, bloquant celle-ci en position de fermeture, et d'autre part par 38 au système d'alarme anti-effraction 34, mettant là aussi celui-ci en éveil.

Le fonctionnement du dispositif de contrôle d'accès qui vient d'être décrit est le suivant:
Une personne se trouvant dans la rue est supposée désirer pénétrer dans le local. Elle tape en conséquence le code secret sur le clavier de la serrure codée 6, qui envoie en réponse un signal d'information à la centrale logique I par la connexion électrique 16.La centrale 1 fait alors toutes les vérifications suivantes
- vérification de la non présence d'une ou plusieurs personnes à l'in érieur du sas, par interrogation, au travers de la connexion 20, du capteur 21 ; aucun ordre d'ouverture ne sera donné si cette vérification est négative;
- vérification de l'état correctement fermé des deux portes du sas, et de leurs serrures, par interrogation, au travers des connexions 12 et 13, de l'ensemble des capteurs 2 et 3 associés à des deux portes et à leurs serrures ; si l'une de ces deux portes est ouverte, aucun ordre d'ouverture ne sera donné ;Si l'une ou l'autre des serrures, ou les deux, n'est pas convenablement fermée, la centrale I donne, par la connexion 12 et/ou 13 selon le cas, trois ordres successifs d'ouverture et de fermeture de la serrure en défaut, ou des deux serrures en défaut ; en cas d'insuccès,
I'ensemble du dispositif de contrôle d'accès est mis en dérangement, un signal sonore et un signal visuel apparaissent, et la centrale ne répondra plus à aucun ordre, hors dérogation 22 ou incendie 24, tant que la serrure en défaut n'est pas réparée, auquel cas elle se remettra en service d'elle-même automatiquement
- éventuellement, selon la programmation de la centrale 1, vérification de l'état correctement fermé de la troisième porte et de sa serrure, par interrogation, au travers de la connexion 27, des deux capteurs 26 ; aucun ordre d'ouverture ne sera donné si cette vérification est négative.

Si ces vérifications sont positives, la centrale 1 envoie, par la connexion 12, un ordre sur le bloc 2 d'ouverture de la serrure de la porte extérieure du sas. La personne peut donc pénétrer dans le sas en ouvrant la porte extérieure. Un voyant de signalisation s'allume alors en 4, commandé par la centrale I par la connexion 14, indiquant l'état ouvert de la porte extérieure, en réponse à l'information donnée à travers 12 par le capteur de porte en 2, cette même information entraînant aussi la commande, par 15 sur le bloc 5, de l'éclairage du sas et de la mise en route de la caméra. Si la centrale I ne reçoit de 2 aucune information d'ouverture de la serrure de la porte extérieure, elle commande, après une temporisation de quelques secondes par exemple, la fermeture de ladite serrure et la remise à zéro de l'ensemble.On peut alors agir à nouveau sur la serrure codée 6.

Au cas où, après une temporisation prédéterminée, dix secondes par exemple, un signal de présence dans le sas n'est pas envoyé par le capteur 21 vers la centrale 1, c'est-à-dire au cas où la personne n'est pas rentrée dans le sas, un signal d'ouverture de la porte extérieure et/ou de sa serrure étant toujours envoyé par 2 vers la centrale 1 à travers 12,
I'ensemble du dispositif de contrôle d'accès est mis en dérangement. Si la porte et la serrure se referment correctement, toujours comme détecté par 2 et 21, l'ensemble est alors remis à zéro, et l'on peut alors agir à nouveau sur la serrure codée 6.

Préférentiellement on a programmé la centrale 1 pour que l'ouverture de la porte extérieure ne soit pas possible si l'on a en même temps appuyé sur le bouton-poussoir de sortie 9 équipant la porte intérieure : dans ce cas, le signal arrivant par 16 est inhibé, ce qui donne donc une priorité d'ouverture à la porte intérieure. Après disparition du phénomène, l'ensem- ble est remis à zéro et la personne se trouvant à l'extérieur devra donc solliciter une nouvelle fois le dispositif 6, pour pouvoir pénétrer dans le sas si tout est en ordre.

Si finalement tout se passe bien, c'est à dire que la personne est bien entrée dans le sas, la porte extérieure se referme, grâce à son dispositif mécanique de rappel. Le capteur de fermeture de porte en 2 envoie alors une information par 12 à la centrale 1. Conformément à un aspect avantageux de l'invention, et pour éviter que le pêne ne soit manoeuvré alors que la porte s'est entrouverte par rebondissement, la centrale 1 n'envoie en 2 par 12 un ordre de fermeture de pêne à la serrure de la porte extérieure qu'après une temporisation, de cinq secondes par exemple, au bout de laquelle on peut être certain que la porte est mécaniquement bien fermée, après un ou plusieurs rebonds éventuels.

Pour demander l'ouverture de la porte intérieure du sas, la personne doit alors appuyer sur le bouton-poussoir 8, ce qui envoie une information à la centrale I par la connexion 18, ce qui entraîne par ailleurs l'allumage d'un voyant sur le pupitre 4. La centrale effectue alors les vérifications précédemment décrites sur les capteurs 2 et 3 équipant les deux portes et serrures du sas, et éventuellement sur les capteurs 26 de la troisième porte, ainsi que les trois essais successifs éventuels d'ouverture et fermeture des serrures en cas d'anomalie, exactement comme décrit précédemment, avec mise en dérangement en cas d'insuccès.Si tout est en ordre, c'est-à-dire si les portes et serrures du sas, et éventuellement de la troisième porte, sont co correctement fermées, la centrale I donne à la serrure 3 de la porte intérieure un ordre d'ouverture, de sorte que la personne peut ouvrir la porte intérieure du sas et pénétrer dans le local. Bien évidemment, exactement comme précédemment, si la personne ne pousse pas la porte pour l'ouvrir, l'ensemble est remis à zéro après un temps prédéterminé, par exemple de quelques secondes. Lorsque la personne relâche la porte après avoir pénétré dans le local, celle-ci est refermée et verrouillée dans les mêmes conditions que précédemment, en particulier le verrouillage étant comrnandé après un délai de cinq secondes suivant la détection de fermeture de la porte.Bien évidemment, toutes les opérations sont visualisées sur 4 cornme précédemment et, lorsque le sas s'est finalement refermé dans présence à l'intérieur, la centrale 1 commande en 5 I'arrêt de la caméra et de l'éclairage du sas.

Toutes les opérations qui viennent d'être décrites se répétent de la même manière pour sortir du local, la seule différence étant que :'organe déclenchant le signal d'ouverture du sas, dans le sens de sortie, est un bouton-poussoir 9 et non pas une serrure électronique codée.

Le fonctionnement qui vient d'être décrit correspond à une utilisation normale du dispositif de contrôle d'accès, et ne nécessite l'intervention d'aucun opérateur. Il est cependant utile de prévoir sur ce genre de dispositif des possibilités de dérogation:
A : cas où l'on doit d'urgence ouvrir simultanément les deun portes du sas, quelque soit l'état, ouvert ou fermé, de la troisième porte, en particulier en cas d'incendie,
B :: cas où l'on désire, pour effectuer certains travaux ponctue's, par exemple faire entrer dans le local un objet de grande longueur, ouvri simultanément les deux portes du sas, mais à la condition que la troisième porte soit convenablement fermée,
C cas de la fermeture de nuit du local, où l'on désire pouvoir en partant fermer un verrou, ou analogue, sur le côté rue de la pore extérieure du sas, et par là-même condamner les deux portes du sas
D : cas où l'on désire, par exemple pour pouvoir rentrer tranquiì- le ment dans le local un grand nombre de coiis se trouvant dans le sas et préalablement déposés depuis l'extérieur, isoler le sas de l'extérieur tout en permettant le libre accès à l'intérieur.

La dérogation A est obtenue par action d'un opérateur sur e coffret d'incendie 24, par exemple par pression sur un bouton-pc.ussr
Cette action provoque l'envoi par 25 d'un signal à l'unité logique 1, qui y répond par l'envoi de signaux prioritaires sur 2 et 3, entraînant l'ouverture simultanée, quelque soit l'état des différents éléments du dispositif, des deux portes du sas. En même temps, un signal continu est envoyé sur l'alarme 29 par la connexion 28, déclenchant la sirène d'alarme incendie
La dérogation B est obtenue en agissant sur le coffret de dérogation 22, par exemple à l'aide d'une clé.Un signal électrique est alors envoyé à travers 23 à la centrale I, qui répond en interrogeant tout d'abord, à travers 27, les capteurs 26 de la troisième porte, afin de s'assurer que celle est bien fermée et verrouillée. Si la réponse est positive, et seulement dans ce cas, un signal d'ouverture simultanée des deux portes du sas est envoyé sur les serrures électriques comprises dans les blocs 2 et 3, par les fils 12 et 13.

La dérogation C est obtenue en basculant tout d'abord, de l'intérieur du local, le commutateur 33 en sa position supérieure N, puis en sortant normalement dans la rue et en fermant le verrou 30 à l'aide de la clé correspondante. Un signal électrique est alors envoyé par l'intermédiaire de 31 sur la centrale 1, qui y répond en expédiant, via 32, 35 et 36, sur 2 et 3 des signaux continus de condamnation des serrures des deux portes du sas, qui resteront donc fermées quoiqu'il arrive d'autre, et sur le dispositif d'alarme anti-effraction 34 un signal le mettant en éveil.

Enfin, la dérogation D est obtenue en basculant le commutateur 33 dans sa position basse, J, puis en fermant, par exemple de l'intérieur du sas, le verrou 30. Celui-ci envoie alors un signal électrique par 31 sur la centrale I, qui y répond par l'envoi, via 32, 37 et 38, sur 2 un signal de condamnation de la serrure de la porte extérieure, qui reste donc fermée quoiqu'il arrive d'autre, et sur le dispositif d'alarme 34, un signal de mise éveil.

Claims (5)

REVENDICATIONS

1. Dispositif de contrôle d'accès à au moins deux portes, dont au moins une porte extérieure et une porte intérieure formant un sas à elles-deux, chaque porte étant équipée d'au moins une serrure électrique commandée à distance, chacune desdites serrures électriques étant munie d'au moins un capteur fournissant à un organe logique d'exploitation des informations représentatives de son état ouvert ou fermé, chaque porte du sas étant en outre équipée d'au moins un autre capteur fournissant également à l'organe logique d'exploitation des informations représentatives de l'état ouvert ou fermé de ladite porte, caractérisé en ce qu'il est équipé d'une unité logique centrale de traitement et de commande (I) lui permettant de fonctionner, en utilisation courante, sans aucune intervention d'un opérateur et commandant, en cas de détection d'une position anormale d'au moins une desdites serrures électriques, une ou plusieurs tentatives successives d'ouverture et/ou de fermeture de ladite serrure ou desdits serrures, suivis(s), en cas d'insuccès, d'une mise en défaut automatique de l'ensemble de l'installation.

2. Dispositif de contrôle d'accès selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'unité logique (1) est agencée de manière à donner un ordre de fermeture à une serrure déterminée un temps prédéterminé après avoir reçu une première information de fermeture de la porte comportant cette serrure.

3. Dispositif de contrôle d'accès selon la revendication 2, caractérisé en ce que ledit temps prédéterminé est de l'ordre de quelques secondes.

4. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, du type comportant au moins une troisième porte indépendante du sas, caractérisé en ce qu'il comporte en outre, à l'intérieur du local à protéger, un dispositif (22) d'envoi à l'unité logique (1) d'un signal de demande d'ouverture simultanée de deux portes du sas, et en ce que l'unité logique est agencée de manière à ne donner, en réponse à ce signal, un ordre d'ouverture aux deux portes du sas que si la troisième porte est fermée et verrouillée.

5. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comporte un verrou (30) sur la porte extérieure du sas, et un commutateur à deux positions (33) à l'intérieur du local, tous deux connectés à l'unité logique (1) et permettant, lorsque le verrou (30) est fermé, de mettre en éveil un dispositif anti-effraction 34 et, suivant la position dudit commutateur (33), soit de condamner les deux portes du sas, soit d'en condamner la porte extérieure.