FR2584764A1 - Serrure a verrouillage automatique pour portes battantes et son application a des vehicules - Google Patents

Abstract

LA SERRURE POUR PORTES BATTANTES A CREMONE PIVOTANTE DANS LAQUELLE LA CREMONE EST RELIEE A LA POIGNEE DE SERRURE CONFORMEE A LA MANIERE D'UN BOITIER CONTENANT UN PENE 21 COOPERANT AVEC UNE GACHE 20 MONTEE SUR LA PORTE, COMPREND UN BARILLET 32 ACTIONNE PAR UNE CLEF 33, LEDIT BARILLET ENTRAINANT EN ROTATION UNE CAME D'ARMEMENT 34 D'UNE CAME DE VERROUILLAGE 36 A DEUX POSITIONS STABLES DANS LESQUELLES UNE PARTIE DE BUTEE 37 QU'ELLE COMPORTE EMPECHE L'ACTIONNEMENT DU PENE 21-24.

Description

La présente invention concerne les serrures pour portes pivotantes du genre de celles qui sont couramment utilisées sur des véhicules commerciaux, notamment des véhicules poids lourds.

Il est courant dans la technique, pour la fermeture des portes pivotantes des véhicules, d'utiliser des systèmes à crémones qui sont commanaés en rotation au moyen d'une poignée permettant de dégager, en les faisant pivoter, les pênes qui assujettisent les crémones à des gâches fixées à la caisse du véhicule.

Il est fréquent que des vols de marchandises se produisent alors que le chauffeur du véhicule livre un élément de sa cargaison. Etant donné que le chauffeur, lorsqu'il-livre, a fréquemment les deux mains occupées, il lui est difficile, sans perte de temps inutile, de fermer à clef la ou les portes de son véhicule à chacun de ses déplacements.

Par contre, une porte battante peut être repoussée par une action d'un bras ou de l'épaule, même lorsque les deux mains sont occupées.

L'invention est partie de cette constatation et résout le problème de la fermeture de portes battantes des véhicules en verrouillant la porte sans utilisation d'une clef à chaque fermeture, l'utilisation de la clef ne devenant nécessaire que pour l'ouverture de la porte, c'est-à-dire à un moment où le chauffeur ou autre opérateur a les mains libres.

Selon l'invention, il est en outre prévu une sécurité qui fait qu'une personne enfermée accidentellement à l'intérieur du véhicule peut toujours depuis l'intérieur ouvrir la porte même lorsqué celle-ci est verrouillée ce qui élimine les risques d'accidents, par exemple dans des véhicules de transports frigorifiques.

Conformément à l'invention, la serrure à verrouillage automatique pour portes battantes à crémone pivotante dans laquelle la crémone est reliée rigidement à la poignée de serrure conformée à la manière d'un boîtier à l'intérieur duquel est disposé un pêne coopérant avec une gâche montée sur la porte est caractérisée par une serrure à barillet actionnée par une clef, ledit barillet entraînant en rotation une came d'armement d'une came de verouillage à deux positions stables dans lesquelles une partie de butée qu'elle comporte empêche l'actionnement du pêne et respectivement permet cet actionnement, une gâche auxiliaire reliée rigidement à la porte commandant la came de verrouillage lors de la fermeture de la porte pour amener toujours cette came dans la position pour laquelle elle empêche l'actionnement du pêne.

Diverses autres caractéristiques de l'invention ressortent d'ailleurs de la description détaillée qui suit.

Une forme de réalisation de l'objet de l'invention est représentée, à titre d'exemples non limitatifs, au dessin annexé.

La fig. 1 est une coupo-elévation de portes battantes d'un véhicule poids lourd munies de la serrure de l'invention.

La fig. 2 est une coupe-élévation longitudinale vue sensiblement suivant la ligne II-II de la fig. 3, dans un alvéole d'une platine de fixation.

La fig. 3 est une vue de dessous de la serrure proprement dite.

A la fig. 1, on a représenté l'arrière de la caisse d'un véhicule poids lourd désigné par la référence 1 ; cette caisse comporte deux portes 2 et 3 articulées sur des charnières 4. Chacune des portes peut être maintenue fermée au moyen de crémones 5,6 dont les pênes 7 coopèrent avec des gâches 8. Pour commander les crémones 5,6 en rotation, on met en oeuvre des poignées de manoeuvre 9 constituées avantageusement pour contenir une serrure.

Comme le montrent les fig. 2 et 3, les poignées de manoeuvre 9 sont constituées par une pièce, par exemple en métal moulé, qui est montée rigidement sur chaque crémone 5 ou 6. Pour cela une extrémité de la poignée 9 présente un logement 10 dans lequel est engagée une crémone 5 ou 6, crémone sur laquelle est fixée, par exemple soudée, une plaque 11 fixée à la poignée 9 par des vis 12.

L'ensemble de la poignée 9 est avantageusement disposé à l'intérieur d'un alvéole 13 formé par une platine 14 qui est fixée à la porte 2 ou à la porte 3.

L'extrémité de la poignée 9, opposée à celle qui est fixée aux crémones 5 ou 6, présente une fente 15 pour le passage d'une patte 16 qui présente un trou 17 pour la mise en place d'un cadenas de sécurité. Des lumières 18 coïncidant avec des lumières 19 de la poignée permettent la mise en place de plombs d'inviolabilité.

Le fond de la platine 14 comporte une gâche 20 en forme de crochet avec laquelle vient en prise un pêne en deux parties comprenant une partie de pêne 21 présentant des pattes 22 articulées sur un axe 23 qui sert également à l'articulation d'une partie d'actionnement ayant la forme d'un culbuteur 24. Le pêne 21 est normalement maintenu appliqué contre l'extrémité 24a du culbuteur 24 et ce dernier est lui-même maintenu appliqué contre une butée 25 de la poignée 9 par des ressorts en épingle 26 enroulés sur l'axe 23 entre les pattes 22 du pêne 21 et des bords tombés 27, 28 du culbuteur 24.

La fig. 2 montre que les ressorts en épingles 26 prennent appui, d'une part, contre le dessous de la poignée 9 et, d'autre part, contre une patte 21a du pêne 21.

Un trou 29 est prévu dans la platine 14 en regard de la patte 21a pour permettre le passage d'une tige 30 permettant de faire pivoter le pêne 21 par rapport au culbuteur 24, pour faire échapper ce pêne de la gache 20, même lorsque ce dernier est empêché de pivoter, comme cela ressort de la description qui suit.

Le trou 29 comrr:-jniue avec une lumière prévue dans chacune des portes 2 et 3, pour permettre l'ouverture de ces portes, au cas ou quelqu'un serait accidentellement enfermé dans la caisse du véhicule.

Le culbuteur 24 forme de son côté une surface d'appui 24b à son extrémité opposée à l'extrémité 24a, cette surface d'appui étant accessible par une lumière 31 de la poignée 9.

Comme le montre la fig. 2, en appuyant sur la surface d'appui 24b, suivant la flèche f1, cela fait pivoter le culbuteur 24 dans le sens des aiguilles d'une montre et, par conséquent, l'extrémité 24a est soulevée ce qui fait pivoter le pêne 21 dans le sens pour lequel il libère la gâche 20 de sorte que la poignée 9 peut être pivotée suivant la flèche f2, ce qui a pour effet de faire pivoter dans le même sens la crémone 5 et, par conséquent, de faire échapper les pênes 7 des gâches 8 qui leur correspondent.

Pour que la poignée 9 puisse être verrouillée, elle est munie d'un barillet de serrure 32 destiné à être manoeuvré par une clef 33. La partie de commande 32a du barillet 32 sert à l'entrainement d'une came d'armement 34 qui est retenue par un jonc 35 ou autre organe approprié.

La came d'armement 34 maintient une came de verrouillage 36 qui est montée folle sur une partie cylindrique du barillet 32.

La came de verrouillage est conformée pour qu'au repos elle présente une partie de butée 37 disposée sur la trajectoire de l'extrémité 24a du culbuteur 24, ce qui a pour effet d'empêcher tout pivotement de celui-ci dans le sens permettant le dégagement du pêne 21 de la gâche 20, cette dernière restant cependant accessible par sa patte 21a disposée en regard du trou 29 de la platine 14 et d'une encoche 24c du culbuteur 24.

La came de verrouillage 36 est maintenue en position de repos par un ressort de tension 38 monté entre un ergot 39 qu'elle porte et un ergot 40 porté par une plaquette 41 articulée sur un axe 42, lui-même fixé à la poignée 9.

Le pivotement dans le sens des aiguilles d'une montre de la came de verrouillage 36 est limité par une saillie 37a de la partie de butée 37 qui vient en appui contre une butée 43 de la poignée 9.

La came de verrouillage présente sur son côté opposé à la partie de butée 37, deux encoches 44 et 45 séparées par une rampe 46. Les encoches 44 et 45 sont destinées à recevoir une dent 47 formée par la plaquette 41, ladite dent 47 étant également destinée à suivre la rampe 46.

La dent 47 est maintenue dans le fond des encoches 45 et 44 ou contre la rampe 46 par le ressort 38 décrit dans ce qui précède.

La came d'armement 34 comporte une patte 48 destinée à entrarner dans le sens contraire à celui des aiguilles d'une montre (flèche f4) la came de verrouillage 36 lorsqu'elle vient en appui contre la butée 49 portée à ladite came de verrouillage 36.

Un ressort 50 travaillant à la traction est monté entre un ergot 51 de la poignée 9 et un ergot 52 de la came 34. La came d'armement 34 présente, pratiquement à l'opposé de la patte 48, un bras 53 dont le bord 53a est disposé en regard de l'ergot 39 de la came de verrouillage 36 et dont le bord 53b forme une rampe pour un doigt 54 de la plaquette 41.

L'extrémité de la plaquette 41 qui est opposée à celle portant l'ergot 40 forme un pêne auxiliaire 55 destiné à coopérer avec une gâche auxiliaire 56 portée par la platine 14.

Dans la position représentée aux dessins et décrite ci-dessus, la serrure est verrouillée puisque la partie de butée 37 de la came de verrouillage empêche le pivotement du culbuteur 24. D'autre part, la gâche 56 est en prise avec le pêne 55.

La fig. 2 montre cempendant que la gâche 56 forme deux rampes 56a, 56b qui sont destinées à commander le pivotement momentané de la plaquette 41 dont le doigt 54 est maintenu en appui sur le bord 53b formant rampe de la came d'armement 34.

Comme déjà expliqué brièvement dans ce qui précède, si une personne a été enfermée accidentellement à l'intérieur du véhicule elle peut néanmoins ouvrir la porte à l'aide d'une tige 30 qui peut être constituée par un simple tournevis ou une tige appropriée prévue à l'intérieur de la porte. En effet, la tige 30 permet d'agir directement sur la patte 21a du pêne 21 qui est ainsi dégagé de la gâche 20.

En continuant à exercer une poussé sur la patte 21a, l'ensemble de la poignée tend à pivoter suivant la flèche f2 ce qui entraine la crémone 5 suivant la flèche f.

Au début du mouvement le pêne auxiliaire 55 formé par la plaquette 41 suit la rampe 56b de la gâche 56, ce qui le fait pivoter suivant la flèche f4 contre l'action du ressort 38 qui ramène ensuite le doigt 54 contre le bord 53b formant rampe lorsque le pêne 55 suit la rampe 56a de la gâche 56.

En continuant d'exercer une poussé dans le même sens, les crémones 5 sont suffisamment tournées pour que leur propre pêne 7 échappe des gâches 8.

Pour une personne se trouvant à l'extérieur du véhicule et disposant de la clef 33, l'ouverture de la porte s'effectue en deux temps.

Dans un premier temps, la personne fait tourner le barillet avec la clef 33 pour entraîner la came d'armement 34 dans le sens contraire aux aiguilles d'une-montre.

Le mouvement du barillet entraîne donc la came d'armement 34 suivant la flèche f4. La patte 48 pousse la butée 49 de sorte que la came de verrouillage 36 est également tournée dans le sens de la flèche fq, ce qui a pour effet de tendre le ressort 50. En même temps, la rampe 46 soulève la dent 47 de la plaquette 41 et le ressort 38 est progressivement tendu puisque le bord 53a du bras 53 pousse l'ergot 39. En fin de course, la dent 47 entre dans l'encoche 44 de sorte que la came de verrouillage 36 est maintenue dans une position angulaire pour laquelle sa partie de butée 37 ne se trouve plus en regard de l'extrémité 24a du culbuteur 24 qui est ainsi libre.

En lâchant la clef 33, la came d'armement 34 est ramenée à la position illsutrée à la fig. 3, par le ressort 50 jusqu'au moment où le bord 53b vient à nouveau en contact avec le doigt 54. Il est alors possible d'extraire la clef dans la position ouverte de la serrure.

Dans un second temps, la personne exerce une poussée sur la surface d'appui 24b du culbuteur 24, ce qui a pour effet de faire pivoter le'pêne 21 et de le dégager de la gâche 20 ; il suffit ensuite de faire pivoter la poignée suivant la flèche f pour entraîner la crémone 5.

En supposant que la serrure est déverouillée, c'est-à-dire comme décrit ci-dessus, que la dent 47 se trouve dans l'encoche 44 de la came de verrouillage 36 et que la porte soit ouverte, il est possible de fermer cette porte en exerçant une simple poussé sur elle. En effet, les pênes 7 lorsqu'ils entrent en contact avec les gâches 8 font pivoter la crémone 5 dans le sens contraire à la flèche f3, ce qui tend à ramener la poignée 9 à l'intérieur de l'alvéole 13. Le pêne auxiliaire 55 de la plaquette 41 vient ainsi contre la rampe 56a de la gâche 56, ce qui fait pivoter ladite plaquette 41 suivant la flèche f5, en permettant à la dent 47 d'échapper de l'encoche 44 de la came de verrouillage 36 dans laquelle elle se trouve.Le ressort 38 étant tendu a pour effet de faire pivoter la came de verrouillage 36 dans le sens contraire à celui de la flèche f4 jusqu'au moment où ce mouvement est interrompu, c'est-à-dire lorsque la dent 47 entre dans l'encoche 45.

Dans cette position la came de verrouillage 36 se trouve à nouveau dans la position illustrée à la fig. 3, c'est-àdire que sa partie de butée 37 est à nouveau placée en dessous de l'extrémité 24a du culbuteur 24 et il est donc impossible d'ouvrir à nouveau la porte sans disposer la clef 33.

En supposant maintenant que l'utilisateur ait ouvert la porte et qu'il souhaite provoquer le verrouillage de la serrure avant de refermer la porte alors que la dent 47 se trouve dans l'encoche 44 de la came de verrouillage 36, cela est possible.

Dans ce cas l'utilisateur engage la clef dans le barillet 32 puis fait tourner la clef pour faire pivoter la came d'armement 34 dans le sens contraire à celui de la flèche f4. Le bord 53b, formant rampe, du bras 53 pousse le doigt 54, ce qui fait pivoter la plaquette 41 suivant la flèche f5 et a pour effet de dégager la dent 47 de l'encoche 44 puis de permettre au ressort 38 qui est tendu de faire pivoter la came de verrouillage 36 dans le sens contraire à celui de la flèche f4 pour amener cette came dans la position pour laquelle la partie de butée 37 empêche le pivotement du culbuteur 24.

En position verrouillée la porte peut ensuite être fermée. En effet, comme précédemment, lorsque les pênes 7 viennent en contact avec les gâches 8, la crémone 5 est pivotée et en fin de course la rampe 56a de la gâche 56 fait pivoter le pêne 55 de la plaquette 41 de sorte que les différentes pièces se trouvent à nouveau dans la position illustrée par la fig. 3.

L'invention n'est pas limitée à l'exemple de réalisation représenté et décrit en détail, car diverses modifications peuvent y ëtre apportées sans sortir de son cadre.

Claims (12)

REVENDICATIONS

1. Serrure à verrouillage automatique pour portes battantes à crémone pivotante dans laquelle la crémone est reliée rigidement à la poignée de serrure conformée à la manière d'un boîtier à l'intérieur duquel est disposé un pêne (21) coopérant avec une gâche (20) montée sur la porte, caractérisée par une serrure à barillet (32) actionnée par une clef (33), ledit barillet entraînant en rotation une came d'armement (34) d'une came de verrouillage (36) ayant deux positions stables dans lesquelles une partie de butée (37) qu'elle comporte empêche l'actionnement du pêne (21-24) et respectivement permet cet actionnement, une gâche auxiliaire (56) reliée rigidement à la porte commandant la came de verrouillage (36) lors de la fermeture de la porte pour amener toujours cette came dans la position pour laquelle elle empêche l'actionnement du pêne (21-24).

2. Serrure selon la revendication Ir caractérisée en ce que la came de verrouillage (36) est montée folle sur le barillet et est reliée à un ressort exerçant un effort dans le sens pour lequel ladite came est toujours ramenée dans la position pour laquelle elle empêche l'actionnement du pêne (21-24).

3. Serrure selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que la came de verrouillage (36) est maintenue dans les deux positions stables par une dent (47) d'une plaquette pivotante (41), dent qui est introduite dans l'une de deux encoches (45,44) de ladite came de verrouillage qui est amenée dans la position empêchant l'actionnement du pêne (21-24) par le ressort (38) qui lui est relié lorsque la dent (47) est soulevée par l'action de la gâche auxiliaire (56) faisant piv-oter la plaquette pivotante (41) qui forme ladite dent (47).

4. Serrure selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que la came d'armement- (34) est calée angulairement sur le barillet (32) et comporte une patte (48) agissant sur une butée (49) de la came de verrouillage pour faire tourner cette came depuis la position empêchant l'actionnement du pêne (21-24) jusqu'à la position pour laquelle ce pêne est libéré.

5. Serrure selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que les encoches (45,44) prévues dans la came de verrouillage (36) pour la maintenir dans les deux positions stables sont séparées par une rampe (46) provoquant le pivotement de la plaquette pivotante (41) qui forme un pêne (55) coopérant avec la gâche auxiliaire (56).

6. Serrure selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que la came d'armement (34) forme un bras (53) présentant une rampe (53b) coopérant avec un doigt (54) de la plaquette pivotante (41) pour soulever la dent (47) de cette plaquette lorsqu'elle maintient la came de verrouillage dans une position pour laquelle le pêne (21-24) peut être actionné, ledit soulèvement du doigt (54) provoquant le retour en position de verrouillage de la came de verrouillage (36) lors de l'actionnement de la came d'armement (34) par le barillet de la serrure.

7. Serrure selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que le pêne est constitué par deux parties (21-24), la partie (21) constituant le pêne proprement dit coopérant avec la gâche (20) reliée à la porte et l'autre partie (24), la seule accessible depuis l'extérieur de la porte,comportant une partie (24a) coopérant avec la partie de butée (37) de la came de verrouillage (36).

8. Serrure selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisée en ce que le pêne (21) est articulé sur un axe (23) sur lequel est également articulée la partie coopérant avec la came de verrouillage (36), partie qui est constituée à la façon d'un culbuteur monté sur l'axe (23) du pêne (21) et dont l'extrémité (24a) coopère avec la partie de butée (37) de la came de verrouillage- (36).

9. Serrure selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisée en ce que le pêne pivotant (21) est disposé en regard d'au moins un trou (29) menant vers l'intérieur de la porte pour son actionnement manuel depuis l'intérieur du véhicule, même en cas de verrouillage du culbuteur (24).

10. Serrure selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisée en ce que le culbuteur (24) est accessible de l'extérieur par une partie d'appui (24b) disposée dans une lumière (31) de la poignée (9).

11. Serrure selon l'une des revendications à à 10, caractérisée en ce que la poignée est reliée à la crémone (5) par-des vis (12) traversant une plaque (11), elle-même reliée rigidement à ladite crémone (5).

12. Serrure selon l'une des revendications 1 à 11, caractérisée en ce que l'ensemble de la poignée (9) et de la serrure qu'elle contient est disposée dans un alvéole (13) d'une platine (14) fixée à la porte (2 ou 3).