FR2571341A1 - Dispositif de rassemblement, notamment pour objets allonges - Google Patents

Abstract

DANS UN DISPOSITIF DE RASSEMBLEMENT D'OBJETS ALLONGES 5, 5, UNE PARTIE DE RETENUE 1, 2 CEINTURE LESDITS OBJETS EN VUE DE LEUR TRANSPORT ET LES RASSEMBLE EN DES BOTTES DANS UNE POSITION FERMEE. CETTE PARTIE DE RETENUE COMPREND DEUX CORPS 1, 2 FORMANT UN CADRE 3, DONT AU MOINS L'UN ENTOURE PARTIELLEMENT LESDITS OBJETS 5, 5 DEVANT ETRE REGROUPES. LES CORPS SONT RELIES DE FACON AMOVIBLE L'UN A L'AUTRE POUR CONSTITUER UN CADRE 3 ENTOURANT LESDITS OBJETS 5, 5. LA COHESION DE CES CORPS EN POSITION FERMEE EST ASSUREE PAR UN MECANISME DE SERRAGE.

Description

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DISPOSITIF DE RASSEMBLEMENT, NOTAMMENT POUR OBJETS ALLONGES

La présente invention se rapporte à un dispositif de ras-

semblement, en particulier pour des tubes allongés munis de brides à une extrémité, pour des tiges, des pièces profilées, des mâts, etc., comportant au moins une partie de retenue qui ceinture les objets allongés en vue de leur transport et les

rassemble en des faisceaux ou bottes dans une position fermée.

Pour assurer le transport de tuyaux, barres ou objets analogues allongés, ces derniers sont regroupés en des faisceaux par une sangle ou une chaîne constituant des parties de retenue du dispositif de rassemblement, en serrant fermement la sangle ou la chaîne autour des bottes de tubes, de barres ou objets analogues. Ainsi, la cohésion des tubes est assurée sur toute

leur longueur, et ils peuvent ensuite être soulevés et achemi-

nés sous la forme d'un bloc unitaire. Cependant, l'inconvénient consiste alors en ce que les tubes ou objets semblables doivent être arrêtés au cours de la formation des bottes, de façon qu'ils ne se dissocient pas à nouveau les uns des autres. Lors

de la mise en faisceaux, la cohésion des sangles doit être main-

tenue en permanence, ce qui rend cette formation de faisceaux fastidieuse et longue. Par conséquent, il n'est pas rare que les sangles n'autorisent pas non plus un serrage rigide, de sorte que les tubes ne sont pas rassemblés d'une manière cohérente et assurée. Il est donc à craindre que les tubes se dispersent du faisceau au cours de leur acheminement, notamment lorsque ces tubes sont transportés à l'oblique ou parallèlement à leur axe longitudinal. L'invention a pour objet un dispositif de rassemblement de ce genre, réalisé de telle sorte qu'il permette une mise en

bottes rigides et un serrage simples et rapides d'objets allon-

gés à transporter.

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Conformément à l'invention, en présence du dispositif de rassemblement du type susmentionné, cet objet est atteint par le fait que la partie de retenue comprend deux corps formant un cadre, dont au moins l'un entoure partiellement les objets devant être regroupés, ces corps devant être reliés amoviblement l'un à l'autre pour former un cadre qui ceinture les objets à regrouper, la cohésion desdits corps en position fermée étant

assurée par un mécanisme de serrage.

Pour rassembler et transporter des objets allongés, ceux-ci

sont tout d'abord placés dans l'un des corps du cadre, dans le-

quel ils sont empilés jusqu'à ce que ce corps soit intégralement comblé. Du fait que le corps de cadre ceinture partiellement les objets, la cohésion est déjà assurée par ce corps au stade de la mise en bottes. Ensuite, il suffit que l'autre corps de cadre soit déposé de haut en bas sur le corps inférieur et sur les objets à transporter qui y sont empilés, si bien que lesdits

objets à acheminer sont entourés de toutes parts et intégrale-

ment par les corps constitutifs du cadre. Ensuite, ces corps sont fermés par le mécanisme de serrage, les objets à transporter étant alors très intimement regroupés d'une façon cohérente par la force de serrage dudit mécanisme. Etant donné que la

cohésion de ces objets dans leur position respective de regrou-

pement ou d'empilement est assurée par le cadre, il n'est pas

nécessaire que la botte soit maintenue cohérente par le méca-

nisme de serrage au cours de l'amarrage ou de la tension, res-

pectivement. En conséquence, le dispositif de rassemblement conformément à l'invention permet une mise en faisceaux simple et rapide des objets à transporter et un maintien extrêmement rigide et sûr de ces objets en un ensemble cohérent, de sorte que les objets regroupés peuvent également être maintenus à l'oblique, voire même verticalement lors du transport, sans

qu'il soit à craindre que des objets isolés puissent se disso-

cier du faisceau par dérapage.

De préférence, pour la mise en bottes et l'acheminement,

l'on utilise plusieurs dispositifs de rassemblement selon l'in-

vention, se succédant à distance les uns des autres dans le sens longitudinal des objets à transporter. Toutefois, l'on emploie au moins deux dispositifs de rassemblement situés aux extrémités

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des objets à transporter.

Selon d'autres caractéristiques avantageuses de l'invention, les corps constitutifs du cadre peuvent être emboités l'un dans l'autre par concordance de formes. Chacun de ces corps peut être configuré en U. Lesdits corps peuvent se composer, à cha- que fois, de trois profilés qui constituent des branches et des

membrures transversales desdits corps. Le corps inférieur, des-

tiné à recevoir le corps supérieur, peut accuser la même section sur tout son pourtour. Les branches du corps supérieur peuvent présenter une section plus petite que celle des branches du corps inférieur, de telle sorte que les branches du corps supérieur puissent être emboîtées dans les branches du corps inférieur

en vue de la fermeture du dispositif de rassemblement. La mem-

brure transversale du corps supérieur peut être d'une largeur

plus grande que celle de la membrure transversale du corps infé-

rieur, de manière que cette membrure transversale s'engage entre les ailes de la membrure transversale précitée. Pour assurer le

maintien en position de deux dispositifs identiques de rassem-

blement superposés, les corps constituant le cadre peuvent pré-

senter des organes d'encliquetage dont les uns sont formés, de

préférence, par des échancrures marginales des ailes de la mem-

brure transversale du corps inférieur, les autres organes d'en-

cliquetage étant formés par des chevilles transversales qui sont

prévues dans les zones d'angle des ailes de la membrure trans-

versale du corps supérieur et sont sensiblement perpendiculai-

res à ces ailes. Le mécanisme de serrage possède des sangles d'amarrage munies de préférence d'un cliquet; de préférence, ces sangles et le cliquet sont intercalés entre les branches des corps constitutifs du cadre et la membrure transversale du corps supérieur, les extrémités libres desdites sangles étant

judicieusement assujetties à des chevilles d'arrêt qui sont fi-

xées transversalement, de préférence perpendiculairement entre les ailes des profilés des branches du corps inférieur. Une pièce coulissante, de préférence semi-circulaire, peut être

située à chaque fois dans la zone de renvoi des sangles d'amar-

rage. Au moins un mécanisme de levage peut être fixé aux bran-

ches du corps inférieur, ce mécanisme présentant de préférence des sangles de levage ou éléments analogues, ainsi que des butées

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à l'aide desquelles lesdites sangles de levage sont fixées au

corps inférieur avec faculté de pivotement, lesdites butées com-

portant de préférence une plaquette de butée fixée, de préfé-

rence soudée entre les ailes des profilés des branches du corps inférieur, et dans laquelle est retenu sans aucune rotation un

tenon emboltable muni d'un organe de rattachement, de préféren-

ce un organe annulaire ovale qui est accroché dans un trou tra-

versant ce tenon emboitable. L'organe de rattachement peut être monté pivotant autour d'un axe de pivotement parallèle aux O10 branches du corps inférieur, dans le trou traversant le tenon

emboitable qui, de préférence, possède une collerette annulai-

re élargie par laquelle il est logé dans une zone élargie d'un orifice de montage pratiqué dans une plaquette de butée. Enfin, le tenon emboitable peut présenter, dans sa région reléguée à

l'extérieur de sa collerette annulaire, une section rectangulai-

re, de préférence carrée, qui est adaptée à la forme de l'orifi-

ce de montage ménagé dans la plaquette de butée.

L'invention va à présent être décrite plus en détail à ti-

tre d'exemples nullement limitatifs, en regard des dessins annexés sur lesquels:

la figure 1 est une élévation selon la flèche I de la fi-

gure 2, illustrant un dispositif de rassemblement selon l'in-

vention en position ouverte; la figure 2 montre le dispositif de rassemblement d'après la figure 1, par une élévation latérale selon la flèche II de cette figure 1; la figure 3 illustre le dispositif de rassemblement selon la figure 1 dans une position fermée, dans laquelle il ceinture un faisceau de tubes;

la figure 4 est une représentation en coupe à échelle agran-

die du détail X de la figure 1, montrant un organe de suspension

accroché à une zone de butée; et.

la figure 5 est une illustration observée selon la ligne

V-V de la figure 4.

Le dispositif de rassemblement d'après les figures 1 et 2 se compose pour l'essentiel de corps inférieur 1 et supérieur 2 qui sont solidarisés par emboîtement en position fermée et d'utilisation pour former un cadre 3 (figure 3), et qui sont maintenus en position fermée par un mécanisme de serrage 4. A

l'aide de ce dispositif de rassemblement, des objets à transpor-

ter 5, 5' (figure 3) empilés en des bottes, de préférence des tubes allongés munis de brides ou des barres, des profilés, des mâts ou objets analogues longilignes, peuvent être maintenus en un ensemble cohérent et être acheminés. De préférence, en présence d'objets allongés à transporter, l'on utilise au moins deux dispositifs de rassemblement installés au voisinage des extrémités, si bien que les objets à transporter sont regroupés rigidement sur toute leur longueur et peuvent être acheminés sans difficultés sous la forme d'un tout, la botte considérée

ne devant répondre à aucune exigence de longueur particulière.

Sur l'élévation latérale de la figure 1, le corps 1 du ca-

dre présente une configuration en U et une section en U (figure 2). Il comprend trois profilés 6 à 8 en forme de rails, qui ont sensiblement la même longueur et accusent de préférence la même section en U. Le profilé 6 et les profilés 7, 8 forment respectivement la membrure transversale et les branches du corps 1. Ces profilés 6, 7 et 8 sont reliés les uns aux autres de façon que leurs ouvertures 9 et 10 (figure 2) soient tournées

vers l'extérieur. A chaque fois, les profilés 7 et 8 sont sou-

dés par l'une de leurs faces extrêmes inférieures 11, 12 en U sur l'âme 13 du profilé 6, si bien que des faces extrêmes 14,

15 de ce dernier sont situées dans l'alignement d'arêtes lon-

gitudinales verticales 17, 18 et 19 d'ailes 26 et 27 des profi-

lés 7 et 8 et se trouvent dans un plan vertical commun, de sorte que le corps 1 du cadre présente des arêtes et des surfaces de

délimitation planes et ininterrompues, sans arêtes ni coins sail-

lants.

Sur l'élévation latérale selon la figure 1, des ailes 20 et 21 du profilé 6 comportent à chaque fois des échancrures

extrêmes 23, 24 et 25 ayant des contours identiques et s'éten-

dant dans le sens longitudinal du profilé 6, à partir des faces extrêmes 14 et 15, approximativement sur toute la largeur des ailes 26, 27 et 28 des profilés. Comme expliqué ci-après, ces échancrures servent à recevoir des organes d'empilement du type

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chevilles du corps supérieur d'un cadre inférieur, lorsque le cadre 3 doit être placé sur un cadre identique sous-jacent en

vue de l'empilement.

Dans leur tiers inférieur, les ailes 26, 27 et 28 des pro-

filés sont traversées perpendiculairement par une cheville res- pective d'arrêt 29, 30 qui sert à la fixation des extrémités

libres 31, 32 appartenant, de préférence, à une sangle d'amar-

rage 33, 34. Les chevilles d'arrêt 29 et 30 se trouvent à la même hauteur, leur tête 36 (figure 2) s'appliquant contre une

face externe 37 de l'aile 26 du profilé.

En outre, approximativement à mi-hauteur, les profilés 7 et 8 comportent des butées respectives 38 et 39 de réalisations identiques. L'une, 38, de ces butées est illustrée en détail

sur les figures 4 et 5. Une pièce 40, 40' de levage et de sup-

port (de préférence une sangle de levage ou élément analogue) repérée par des pointillés sur la figure 1 est fixée aux butées 38 et 39, pièce à l'aide de laquelle il est possible de soulever et de transporter les objets 5, 5' regroupés en des faisceaux par le dispositif de rassemblement et pressés fermement les uns

contre les autres.

Comme le montrent les figures 4 et 5, la butée 38 consis-

te en une plaquette de butée 41 percée d'un orifice 48 de mon-

tage d'un tenon embo table 42, dans lequel est fixé un organe

annulaire de rattachement 43.

La plaquette de butée 41 possède une silhouette rectangu-

laire, sa longueur étant égale à l'intervalle interne séparant les ailes 26, 27 et 28 des profilés. L'orifice de montage 48

occupe une position centrale. Il est de forme carrée et se pro-

longe, par l'intermédiaire d'une surface 49 perpendiculaire à

son axe A et formant un épaulement configuré en un disque circu-

laire, jusqu'à une zone élargie 50 en forme d'anneau circulaire.

Le tenon emboitable 42 comporte une collerette annulaire extrême 42' ayant un diamètre externe circulaire qui n'est que légèrement plus petit que le diamètre interne de la zone 50 de

l'orifice. Dans sa région reléguée à l'extérieur de la colleret-

te annulaire 42', le tenon 42 présente une section rectangulai-

re adaptée à l'orifice de montage 48. A l'état monté illustré

sur la figure 4, le tenon 42 est ajusté par concordance de for-

mes dans la zone 50 par sa collerette annulaire 42', si bien qu'une face postérieure 51 de ce tenon 42 et une face associée 52 de la plaquette se trouvent dans un même plan. Du fait de sa liaison par conformation avec l'orifice rectangulaire de mon- tage 48, le tenon emboltable 42 est emprisonné dans ce dernier

sans aucune faculté de rotation. Ainsi, une rotation involon-

taire,et par conséquent une détérioration de l'organe de ratta-

chement 43 et de la pièce de support 40 qui y est accrochées sont également empêchées à coup sûr. L'organe de rattachement 43 est conçu en tant qu'organe annulaire ovale accroché dans un trou d'emboîtement 42a s'étendant perpendiculairement au tenon emboitable. La fixation pivotante de la pièce 40, 40' de levage et de support au corps inférieur 1 du cadre garantit la possibilité d'un alignement de cette-pièce de support lors du

soulèvement du dispositif de rassemblement.

La plaquette de butée 41 présente deux trous d'emboîtement 44 et 45 qui sont agencés symétriquement par-rapport à son plan

médian longitudinal E et sont diamétralement voisins de l'orifi-

ce de montage 48,dont ils sont espacés d'une même distance. Ils servent à recevoir des boulons 46 et 47 portant, par leurs têtes 46' et 47', contre une face 54 de la plaquette de butée 41 située à

l'opposé de la face 52 de cette plaquette.

Les butées 38 et 39 sont fixées à la même hauteur, sensi-

blement à mi-longueur entre les ailes 26, 27 et 28 des profilés mutuellement opposées. A cette fin, leur plaquette de butée 41 peut être soudée, par ses bords associés, aux ailes 26, 27 et 28 des profilés (figures 1 et 2). Cependant, les butées peuvent aussi être vissées sur une plaquette supplémentaire de fixation (non représentée) soudée entre les ailes 26, 27 et 28, ce

pour quoi les boulons de fixation 46 et 47 (figure 4) sont pré-

vus dans la plaquette de butée 41 (figures 4 et 5). Ces bou-

ions 46 et 47 sont insérés dans des trous taraudés correspon-

dants (non illustrés) de la plaquette de fixation, si bien que la butée 38 est appliquée à coup sûr et par toute sa surface sur la plaquette de fixation, par sa plaquette de butée 41 et

par la face postérieure 51 de la collerette 42' du tenon emboîta-

ble 42.

Tout comme le corps 1 constitutif du cadre, le corps supé-

rieur 2 de ce cadre se compose de trois profilés 55, 56 et 57

configurés en des rails (figures 1 et 2), qui forment la mem-

brure transversale et les branches du corps de cadre. Les pro- filés 55, 56 et 57 accusent à chaque fois une section en U.

Les profilés 56 et 57 sont-relativement longs, mais cette lon-

gueur représente seulement approximativement la moitié de celle

du profilé 55 qui les raccorde, lequel comporte la même lon-

gueur que le profilé 6 du corps 1 qui est parallèle à ce pro-

filé 55 en condition montée des corps 1, 2 du cadre (figure 3).

La grande longueur des profilés 56 et 57 garantit une faculté d'ajustement sur une grande plage des corps 1 et 2 constituant le cadre, étant donné que, lorsque ce cadre 3 est à l'état

monté, lesdits profilés 56 et 57 sont emboîtés dans les profi-

lés 7 et 8 et peuvent coulisser longitudinalement dans ces derniers. Similairement aux profilés 7 et 8, les profilés 56 et 57 sont soudés sur une membrure transversale 60 du profilé 55 en reposant verticalement sur l'une de leurs faces extrêmes 58 et 59, de sorte que des arêtes longitudinales 61, 62 et 63 de leurs ailes sont alignées avec des faces extrêmes associées 64

et 65 dudit profilé 55.

Comme le montre la figure 2, le profilé 55 accuse une lar-

geur plus grande que celle des profilés 56 et 57 de réalisa-

tions identiques, de façon qu'il fasse saillie à chaque fois d'environ un quart de sa largeur au-delà des ailes 66, 67 et 68 des profilés. Cette plus grande largeur du profilé 55 garantit la faculté d'emboiter, dans une ouverture 70 entre des ailes 78 et 79, le profil formant la membrure transversale du corps

inférieur 1 d'un cadre supérieur empilé sur le cadre 3. Par con-

séquent, la largeur interne du profilé 55 est légèrement plus

grande que la largeur du profilé 6.

Le profilé 55 possède également une largeur sensiblement

plus grande que celles des profilés 6, 7 et 8 du corps 1, les-

quels accusent une largeur et une hauteur légèrement supérieures

à celles des profilés 56 et 57. De la sorte, en vue de sa liai-

son avec le corps 1 constituant le cadre, le corps 2 de ce cadre peut être aisément emboîté de haut en bas (flèche P) par ses profilés 56 et 57 dans les ouvertures 10 des profilés 7 et 8 dudit corps inférieur 1, les profilés 56 et 57 coulissant vers le bas pour l'essentiel par concordance de forme dans les profilés 7 et 8, jusqu'à ce que le profilé 55 porte par sa mem- brure transversale 60 sur les tubes 5' occupant des positions

supérieures au sein des tubes 5, 5' empilés dans le corps in-

férieur 1 (figure 3), ou bien sur les branches 7, 8 de ce corps inférieur 1. Un décalage transversal des corps 1 et 2 est alors empêché à coup sûr d'une manière impeccable. Ensuite, à l'aide des sangles d'amarrage 33 et 34, les corps 1 et 2 peuvent être

serrés rigidement autour des tubes 5 et 5'.

Les sangles d'amarrage 33 et 34 passent à l'intérieur des ouvertures 10 des profilés 7, 8 et à l'intérieur d'ouvertures 69 des profilés 56, 5-7, jusque dans l'ouverture 70 du profilé

supérieur 55. L'une des sangles 33 et 34 est pourvue d'un cli-

quet 35 qui est logé à l'intérieur de l'ouverture 70 du profilé entre les ailes 78 et 79 de celui-ci, et à l'aide duquel

les sangles peuvent être tendues d'une manière connue.

Les sangles d'amarrage 33, 34 et le cliquet 35 sont incor-

porés, impeccablement à l'abri d'une détérioration, dans les ouvertures 10, 69 et 70 des profilés. A l'aide du cliquet 35, le cadre peut être fermé d'une manière rapide et simple et être serré par rapport aux objets 5, 5' à transporter, si bien que ces derniers sont renfermés avec une grande sécurité et sans

aucun coulissement par ce cadre 3.

Comme le montrent par ailleurs les figures 1 et 2, la mem-

brure transversale 60 comporte, à ses extrémités 73 et 74 dépas-

sant au-delà de membrures transversales 71 et 72 des profilés

56 et 57, un évidement marginal 75 s'étendant sur toute la lar-

geur entre les ailes 66, 67 et 68 des profilés. Une pièce cou-

lissante respective 77, à courbure sensiblement semi-circulaire dans la zone de renvoi des sangles d'amarrage 33 et 34, porte contre une arête 76 de l'évidement 75 située en retrait par rapport à la face extrême 64, 65 du profilé 55, ladite pièce étant soudée aux membrures transversales 60 et 71 des profilés et 56, respectivement. Elle évite que, lors du serrage, les sangles 33 et 34 frottent contre l'arête 76 de l'évidement 75,

et soient ainsi détériorées.

Une cheville transversale respective 80, 81 est de préféren-

ce soudée dans les régions terminales des extrémités libres des ailes 78 et 79 du profilé 55, cheville par l'intermédiaire de laquelle les pièces de support 40 et 40', articulées sur les butées 38, 39 et s'étendant vers le haut le long des profilés

7, 8 et 56, 57, sont déviées vers l'intérieur dans des direc-

tions opposées (figure 1). Grâce aux chevilles transversales 80, 81, les pièces de levage 40, 40' sont assurément maintenues à distance du mécanisme de serrage 33, 34, 35 et n'entrent pas au contact de ce mécanisme ou ne frottent pas contre les bords longitudinaux libres des ailes 26, 27, 28, 66, 67, 68 des profilés, ce qui entraînerait une détérioration des sangles

d'amarrage ou de ces pièces de levage proprement dites.

Les chevilles transversales 80, 81 garantissent de surcroît un renvoi des pièces de levage 40, 40' s'accompagnant de la

plus petite friction possible.

Les chevilles transversales 80, 81 servent également d'or-

ganes d'empilement ou d'organes d'encliquetagepour l'empile-

ment de dispositifs individuels de rassemblement dont les réali-

sations sont identiques à celle du dispositif décrit ci-avant.

Lorsqu'un autre dispositif de rassemblement est présenté ver-

ticalement de haut en bas sur un dispositif de rassemblement sous-jacent, les chevilles transversales 80, 81 de ce dispositif inférieur s'engagent dans les échancrures respectives associées 23, 24 ou 25 aux extrémités des ailes du profilé 6 du dispositif supérieur, qui forment également des organes d'empilement ou des orifices d'encliquetage, respectivement. Dans ces conditions, un déport longitudinal du dispositif supérieur considéré par

rapport au dispositif inférieur est empêché irréprochablement.

De préférence, pour transporter des objets de longueurs excessives, deux corps inférieurs 1 constitutifs d'un cadre sont placés à distance l'un de l'autre. Cette distance entre les corps est fonction de la longueur des objets à transporter; de préférence, elle est inférieure d'environ 10 % à la longueur desdits objets. Ces derniers sont ensuite déposés en juxtaposition 1 1

et en superposition dans les corps 1 et, plus précisément, jus-

qu'à une hauteur à laquelle ils dépassent légèrement vers le haut au-delà des profilés 7 et 8. Ensuite, les corps supérieurs

2 sont emboîtés de haut en bas et verticalement par leurs pro-

filés 56 et 57 dans les ouvertures 10 des profilés 7 et 8, jus- qu'à ce qu'ils soient appliqués par. leur profilé 55 sur les objets 5' à transporter. Les sangles d'amarrage 33 et 34 sont ensuite bandées à l'aide du cliquet 35, la force de précharge de ce cliquet étant intégralement utilisée. Le cadre 3 est fermé au moyen du mécanisme de serrage 33, 34, 35 et il est bloqué autour des objets 5, 5' à acheminer, de sorte que ces derniers reposent les uns sur les autres en étant enserrés. De ce fait, la cohésion des objets à acheminer est très fermement assurée, si bien qu'aucun de ces objets ne peut se détacher de la botte, même lorsque cette botte est transportée non pas horizontalement, mais obliquement ou verticalement. De préférence, pour assurer le maintien à demeure de toutes les bottes, la taille de ces dernières est choisie de manière que trois bottes juxtaposées

s'adaptent à la dimension normalisée d'une plate-forme de camion.

Ainsi, au cours du transport-, les bottes ne peuvent assurément

pas brimbaler et être endommagées.

Il va de soi que de nombreuses modifications peuvent être apportées au dispositif décrit et représenté, sans sortir

du cadre de l'invention.

Claims (13)

REVENDICATIONS

1. Dispositif de rassemblement, en particulier pour des tubes allongés munis de brides à une extrémité, pour des tiges, des pièces profilées, des mâts, etc., comportant au moins une partie de retenue qui ceinture les objets allongés en vue de leur transport et les rassemble en des faisceaux ou bottes dans une position fermée, dispositif caractérisé par le fait que la partie de retenue (1, 2) comprend deux corps formant un cadre, dont au moins l'un entoure partiellement les objets (5, 5') devant être regroupés, ces corps devant être reliés de façon amovible l'un à l'autre pour constituer un cadre (3) qui ceinture les objets à regrouper, la cohésion desdits corps en position

fermée étant assurée par un mécanisme de serrage (33, 34, 35).

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé par

le fait que les corps (1, 2) constitutifs du cadre sont emboi-

tés l'un dans l'autre par concordance de formes.

3. Dispositif selon l'une des revendications 1 et 2, carac-

térisé par le fait que les corps (1, 2) constitutifs du cadre sont, à chaque fois,configurés en U.

4. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1

à 3, caractérisé par le fait que les corps (1, 2) constitutifs du cadre se composent, à chaque fois, de trois profilés formant des branches (7, 8; 56, 57) et des membrures transversales

(6; 55) desdits corps.

5. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1

à 4,caractérisé par le fait que le corps inférieur (1), prévu pour recevoir le corps supérieur (2), accuse la même section

sur tout son pourtour.

6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1

à 5, caractérisé par le fait que les branches (56, 57) du corps supérieur (2) présentent une section plus petite que celle des branches (7, 8) du corps inférieur (1), de telle sorte que les branches (56, 57) du corps supérieur (2) puissent être emboîtées dans les branches (7, 8) du corps inférieur (1) en vue de la

fermeture dudit dispositif de rassemblement.

7. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1

à 6, caractérisé par le fait que la membrure transversale (55) du corps supérieur (2) est d'une largeur plus grande que celle de la membrure transversale (6) du corps inférieur (1), de telle sorte que ladite membrure transversale (6) s'engage entre les

ailes (78, 79) de ladite membrure transversale (55).

8. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1

à 7, caractérisé par le fait que, pour assurer le maintien en

position de deux dispositifs identiques de rassemblement super-

posés, les corps (1, 2) constitutifs du cadre présentent des organes d'encliquetage (23, 24, 25; 80, 81), dont les uns (23, 24, 25) sont formés de préférence par des échancrures marginales des ailes (20, 21) de la membrure transversale (6) du corps inférieur (1), les autres organes d'encliquetage (80,

81) étant formés par des chevilles transversales qui sont pré-

vues dans des zones d'angle des ailes (78, 79) de la membrure transversale (55) du corps supérieur (2) et sont sensiblement

perpendiculaires à ces ailes.

9. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1

à 8, caractérisé par le fait que le mécanisme de serrage (33,

34, 35) présente des sangles d'amarrage (33, 34) munies de pré-

férence d'un cliquet (35); et par le fait que, de- préférence,

lesdites sangles (33, 34) et ledit cliquet (35) sont interca-

lés entre les branches (7, 8; 56, 57) des corps (1, 2) consti-

tutifs du cadre et la membrure transversale (55) du corps supé-

rieur (2), les extrémités libres (31, 32) desdites sangles (33, 34) étant commodément assujetties à des chevilles d'arrêt (29,

30) qui sont fixées transversalement, de préférence perpendi-

culairement entre les ailes (26, 27) des profilés des branches

(7, 8) du corps inférieur (1).

10. Dispositif selon la revendication 9, caractérisé par

le fait qu'une pièce coulissante (77), de préférence semi-

circulaire, se trouve à chaque fois dans la zone de renvoi (76)

des sangles d'amarrage (33, 34).

11. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1

à 10, caractérisé par le fait qu'au moins un mécanisme de le-

vage (38, 39, 40) est fixé aux branches (7, 8) du corps infé-

rieur (1), ce mécanisme présentant de préférence des sangles

de levage (40, 40') ou éléments analogues, ainsi que des bu-

tées (38, 39) à l'aide desquelles lesdites sangles de levage sont fixées au corps inférieur (1) avec faculté de pivotement, lesdites butées comportant de préférence une plaquette de butée (41) fixée, de préférence soudée entre les ailes (26, 27, 28) des profilés des branches (7, 8) du corps inférieur (1), et dans laquelle est retenu sans aucune rotation un tenon emboitable (42) doté d'un organe de rattachement (43), de préférence un

organe annulaire ovale qui est accroché dans un trou (42a) tra-

versant ce tenon emboitabIe (42).

12. Dispositif selon la revendication 11, caractérisé par le fait que l'organe de rattachement (43) peut pivoter autour d'un axe de pivotement parallèle aux branches (7,.8) du corps

inférieur (1), dans le trou (42a) traversant le tenon emboita-

ble (42) qui, de préférence, possède une collerette annulaire élargie (42') par laquelle il est logé dans une zone élargie (50) d'un orifice de montage (48) pratiqué dans une plaquette

de butée (41).

13. Dispositif selon l'une des revendications 11 et 12,

caractérisé par le fait que le tenon emboitable (42) présente,

dans sa région reléguée à l'extérieur de sa collerette annulai-

re (42'), une section rectangulaire de préférence carrée, qui est adaptée à la forme de l'orifice de montage (48) ménagé

dans la plaquette de butée (41).