FR2551795A1 - Charniere pour porte et porte equipee de cette charniere - Google Patents

Abstract

CETTE PORTE EST SUPPORTEE PAR AU MOINS UNE PAIRE DE CHARNIERES 4A, 4B-5A, 5B EN FORME D'EQUERRES DONT CHAQUE BRANCHE A UNE LONGUEUR SENSIBLEMENT EGALE A LA MOITIE DE LA LARGEUR DE LA PORTE ET DONT CHACUNE EST ARTICULEE, PAR L'EXTREMITE LIBRE DE L'UNE DE SES BRANCHES, SUR UN AXE VERTICAL FIXE 7, 6, ET PAR L'EXTREMITE LIBRE DE SON AUTRE BRANCHE, SUR UN AXE VERTICAL 8, 9 SOLIDAIRE DE LA FACE INTERNE DE LA PORTE, L'UN 6 DES AXES VERTICAUX FIXES PRECITES ETANT LOGE DANS UN PLAN VERTICAL PASSANT PAR L'UN DES BORDS DE L'OUVERTURE ET A UNE DISTANCE DU PLAN DE CETTE OUVERTURE SENSIBLEMENT EGALE A LA LONGUEUR D'UNE BRANCHE DE CHARNIERE, TANDIS QUE L'AUTRE 7 AXE FIXE SITUE A UNE MEME DISTANCE DU PLAN DE L'OUVERTURE EST LOGE DANS UN PLAN VERTICAL 15 PASSANT SENSIBLEMENT PAR LE MILIEU DE L'OUVERTURE, L'UN 8 DES AXES VERTICAUX SOLIDAIRES DE LA FACE INTERNE DE LA PORTE ETANT LOGE SENSIBLEMENT DANS LE PLAN VERTICAL 15 PASSANT PAR L'AXE MEDIAN DE LA PORTE TANDIS QUE L'AUTRE 9 EST LOGE DANS UN PLAN VERTICAL PASSANT SENSIBLEMENT PAR LE BORD DE LA PORTE QUI, EN POSITION DE FERMETURE DE LA PORTE, COINCIDE AVEC LE BORD DE L'OUVERTURE OPPOSE A CELUI PRECITE.

Description

ENSEMBLE PORTE - CHARNIERE
ET CHARNIERE DESTINEE A CET ENSEMBLE
La présente invention concerne un ensemble porte - charnière et une charnière destinée à cet ensemble.

Généralement, les portes sont articulées autour d'un axe vertical confondu avec l'un de leurs bords verticaux et l'ouverture et la fermeture de ces portes s'obtiennent par leur pivotement, dans un sens ou dans l'autre, sur un angle d'au moins 90". Le montage de ces portes est relativement simple puisqu'il ne nécessite que la mise en place de deux ou trois gonds ou paumelles d'un prix de revient peu élevé et dont la pose ne présente aucune difficulté majeure.

Par contre, ces portes exigent une possibilité de débattement qui dépend de leur largeur, de telle sorte que dans certains cas où les possibilités de débattement sont restreintes, il est nécessaire de limiter la largeur des portes à une dimension inférieure à celle souhaitable.

On connaît aussi des portes coulissantes, c'est-à-dire mobiles en translation sensiblement parallèlement à elles-mêmes le long des glissières inférieure et supérieure, dont le prix de revient est élevé et dont la pose est coûteuse notamment si, pour des questions d'étanchéité et/ou d'esthétique, il est prévu qu'en position de fermeture la porte est effacée dans le plan de l'ouverture.

La présente invention vise à remédier à tous ces inconvénients en fournissant un ensemble porte - charnière d'un prix de revient peu élevé et de pose facile, comme les portes pivotantes mais n'exigeant que de faibles possibilités de débattement comme les portes coulissantes.

A cet effet, dans cet ensemble porte - charnière, la porte est supportée par au moins une paire de charnières en forme d'équerres dont chaque branche a une longueur sensiblement égale à la moitié de la largeur de la porte et dont chacune est articulée, par l'extrémité libre de l'une de ses branches, sur un axe vertical fixe, et par l'extrémité libre de son autre branche, sur un axe vertical solidaire de la face interne de la porte, I'un des axes verticaux fixes précités étant logé dans un plan vertical passant par l'un des bords de l'buverture et à une distance du plan de cette ouverture sensiblement égale à la longueur d'une branche de charnière, tandis que l'autre axe fixe situé à une même distance du plan de l'ouverture est logé dans un plan vertical passant sensiblement par le milieu de l'ouverture, l'un des axes verticaux solidaires de la face interne de la porte étant logé sensiblement dans un plan vertical passant par l'axe médian de la porte tandis que l'autre est logé dans un plan vertical passant sensiblement par le bord de la porte qui, en position de fermeture de la porte, coïncide avec le bord de l'ouverture opposé à celui précité.

Ainsi, la manoeuvre d'ouverture de cette porte se fait par un pivotement de 90" de chacune de ses charnières en forme d'équerres, pivotement au cours duquel la porte se déplace parallèlement à elle-même, c > est-à-dire parallèlement au plan vertical passant par les deux axes fixes qui délimitent le coté fixe d'un parallélogramme déformable. Il en résulte donc un débattement transversal très faible de la porte par rapport à sa largeur totale.

De préférence, pour qu'en position d'ouverture de la porte, la section du passage qu'elle libère soit exempte de toute entrave, il est prévu deux paires de charnières pour chaque porte, une au sommet de l'ouverture, susceptible d'être camouflée par un faux-plafond, et l'autre à sa base, susceptible d'être camouflée par un faux-plancher.

Suivant une autre caractéristique de l'invention, le mouvement d'ouverture de cette porte se faisant dans une direction déterminée que la position centrale préférable de sa poignée de manoeuvre ne permet pas de déterminer, la poignée de manoeuvre de chaque porte est agencée pour indiquer le sens du mouvement d'ouverture.

Par ailleurs, lorsque deux portes sont adjacentes et susceptibles d'être appliquées l'une sur l'autre en position d'ouverture de l'une, les poignées de manoeuvre qui les équipent sont avantageusement du type encastré.

Par exemple, chaque poignée est du type en forme de cavité sensiblement semi-cylindrique fermée par une plaque semi diamétrale située du côté du sens de déplacement correspondant à l'ouverture de la porte et lui conférant un aspect de demi-lune.

Suivant encore une autre caractéristique de l'invention visant à éliminer toute gêne de mouvement de la porte, en début d'ouverture ou en fin de fermeture, la tranche latérale verticale de chaque porte présente un profil semi-cylindrique.

De toute façon, l'invention sera bien comprise à l'aide de la description qui suit, en référence au dessin schématique annexé représentant, à titre d'exemple non limitatif, une forme d'exécution d'un ensem ble porte - charnière selon l'invention
Figure 1 est une vue de face en élévation d'un placard mural à deux portes, équipé de portes selon l'invention, la porte de droite étant retirée;
Figures 2 à 4 sont des vues en coupe suivant 2/2 de figure 1 montrant la porte de droite de ce placard en position respectivement fermée, en cours d'ouverture, et totalement ouverte;;
Figure 5 est une vue en perspective montrant un ensemble de placards équipés de portes conformes à l'invention
Figure 6 est, à échelle agrandie, une vue de face en élévation d'un type de poignée convenant parfaitement à une telle porte
Figure 7 est une vue en coupe suivant 7/7 de figure 6.

Dans l'exemple illustré sur les figures 1 et 2, il est prévu deux portes (2) et (3) pour la fermeture d'un placard mural t 1) dont l'aménagement intérieur n'est pas représenté sur le dessin dans un but de simplification.

Comme cela ressort notamment de la figure 3, la porte de droite désignée par la référence (2) est déplacée de gauche à droite, c'est-à-dire dans le sens de la flèche (4), pour être amenée de sa position de fermeture à sa position d'ouverture, tandis que la porte de gauche désignée par la référence (3), qui est toujours représentée en position de fermeture, doit être déplacée en sens inverse, c'est-à-dire de droite à gauche, pour être amenée de sa position de fermeture à sa position d'ouverture.

Comme cela ressort des figures I à 4 à l'occasion de la porte (2), chacune des portes (2) et (3) est portée par deux paires de charnières en forme d'équerres rectangulaires, à savoir une paire de charnières supérieures (4a, 4b) et une paire de charnières inférieures (5a, 5b) dont seules celles supportant la porte (2) sont visibles sur le dessin. Chaque charnière (4a, 4b, 5a, 5b) présente deux branches de même longueur, la longueur de chacune de ces branches étant sensiblement égale à la moitié de la largeur de la porte (2) à laquelle elles sont associées. En outre, chaque charnière supérieure (4a, 4b) ou inférieure (5a, 5b) est articulée, d'une part, par l'extrémité libre de l'une de ses branches à un axe vertical fixe respectivement (6) et (7) et, d'autre part, par l'extré- mité libre de son autre branche, à un axe vertical fixe respectivement (8) et (9) solidaire de la face interne de la porte correspondante (2).

Comme le montrent notamment les figures 2 à 4, I'axe vertical fixe (6) peut être fixé, soit à la face interne de la paroi latérale de droit I1) du placard considéré, soit à la paroi horizontale supérieure (12) de ce placard s'il s'agit de la charnière supérieure (4a) de la porte (2), soit au plancher (13) de ce placard s'il s'agit de la charnière inférieure (5a) de la porte (2). Dans l'exemple illustré sur le dessin, l'axe vertical fixe (6) est en fait fixé à la face interne de la paroi latérale droite (I 1) du placard.L'axe fixe (6) est situé, par rapport à la face interne de la porte (2) c'est-à-dire par rapport au plan (14) de l'ouverture du placard, à une distance correspondant sensiblement à la longueur de l'une des branches d'une charnière (4a, 4b, 5a ou 5b).

Comme le montrent toujours les figures 2 à 4, les axes (8), portés par la face interne de la porte (2) et sur lesquels sont articulées les charnières (4a et 5a), sont situés sensiblement dans le plan vertical transversal médian (15) de cette porte (2), de telle sorte qu'en position de fermeture de la porte (2), comme illustré sur la figure 2, la moitié de droite de la porte (2) forme, avec chaque charnière (4a ou 5a) et la partie antérieure de la paroi droite (11) du placard, un carré, chaque branche de la charnière (4a ou 5a) étant perpendiculaire, soit à la paroi droite (11) du placard, soit à la porte (2).

Les axes verticaux fixes (7) des charnières (4b et 5b) sont fixés respectivement à la paroi supérieure (12) et à la paroi inférieure (13) du placard considéré et à une distance de la face interne de la porte (2) en position de fermeture, c'est-à-dire du plan (14) de l'ouverture, égale à celle séparant les axes verticaux fixes (6) du même plan (14) et de mari ère à être situés sensiblement dans le plan vertical transversal médian (15) de la porte (2)
Enfin, les axes verticaux (9) sur lesquels sont articulées les charnières supérieures (4b) et inférieures (5b) de la porte (2) sont fixés à la face interne de cette charnière au voisinage du bord de la porte (2) qui est opposé à la cloison (11) lorsque la porte (2) est en position de fermeture, c'est-à-dire le bord de gauche de la porte (2).En position de fermeture de la porte (2), chaque branche de chaque charnière (4b ou 5b) est perpendiculaire à la cloison de droite -(11) du placard ou à la face interne de la porte (2).

Il résulte de ce montage de la porte (2) que sa partie de gauche, située entre les axes (8) et (9) dont elle est solidaire, forme, avec les lignes fictives reliant, d'une part, les axes (6 et 8) et (7 et 9) et, d'autre part, les axes (6 et 7), des parallélogrammes déformables dont les côtés formés par les axes fixes (6 et 7) constituent les côtés fixes opposés aux côtés formés par la partie de gauche de la porte (2). I1 en résulte donc que, lors de son mouvement d'ouverture qui résulte du pivotement des charnières (4a, 5a) autour des axes fixes (6) dans le sens de la flèche (16) et des charnières (4b, 5b) autour des axes fixes (7) dans le sens de la flèche (17), la porte (2) se déplace parallèlement à elle-même, c'est-àdire dans le sens de la flèche (4), comme illustré sur les figures 2 et 3, ce déplacement de la porte (2) dans le sens de la flèche (4) s'accompagnant, au cours de la première moitié du mouvement, d'un déplacement transversal dans le sens de la flèche (18) tendant à l'éloigner du plan (14) de l'ouverture et, au cours de la seconde moitié de ce mouvement, d'un déplacement transversal dans le sens de la flèche (19) tendant à la rapprocher du plan (14) de l'ouverture. Naturellement, lors du mouvement de la fermeture de la porte (2), ces déplacements sont égaux mais en sens inverse de ceux auxquels elle est soumise pendant son mouvement d'ouverture.

Comme on peut le constater, le débattement transversal de la porte (2) lors de son mouvement d'ouverture ou de fermeture, c'est-àdire l'amplitude maximale de son mouvement d'éloignement du plan (14) de l'ouverture, est infime par rapport à sa largeur, ce qui autorise l'utilisation de cette porte même dans des locaux très exigus. Il faut noter en outre qu'en position d'ouverture, la porte (2) dégage totalement la partie de l'ouverture qu'elle ferme en position de fermeture.

Dans l'exemple illustré sur le dessin, les charnières supérieures (4a, 4b) sont camouflées par un faux-plafond (21) tandis que les charnières inférieures (5a, 5b) sont camouflées par un faux-plancher (22). En outre, il est prévu dans ce placard une cloison médiane (23) qui n'est pas du tout nécessaire au fonctionnement de la porte (2) ni de la porte (3).

Naturellement, le même type de charnière pourrait être utilisé avec des portes destinées, non pas à un placard, mais à un passage que l'on veut ouvrir ou fermer, notamment un passage d'acces à une pièce dépendant d'un couloir.

I1 est donc manifeste que ces charnières, qui ne sont pas d'un prix de revient sensiblement plus élevé que des gonds ou des paumelles, sont de pose aussi facile et présentent donc l'avantage du faible encom brement lié aux portes coulissantes, sans en atteindre les coûts très élevés.

A chaque articulation d'une charnière (4a, 4b, 5a ou 5b) sur son axe vertical (6, 7, 8 ou 9) peut être associé un moyen élastique d'un type connu lui conférant deux positions stables dont chacune correspond à la position de fermeture ou à la position d'ouverture de la porte associée.

Pour que les mouvements de début d'ouverture ou de fin de fermeture d'une porte telle que la porte (2) ne soient pas entravés par une gêne quelconque, de préférence, la tranche verticale latérale droite ou gauche de chaque porte (2 ou 3) présente un profil semi-cylindrique tel qu'illustré sur le dessin. Grâce à cette disposition, il est possible de prévoir que chaque porte d'un placard ou autre peut, en vue de son déplacement en position d'ouverture, être déplacée non pas contre une paroi située dans son prolongement mais contre une porte adjacente, par exemple contre la porte (3) de l'exemple illustré sur le dessin. Dans ce cas, la porte (2) serait déplacée lors de son mouvement d'ouverture en sens inverse de celui illustré par la flèche (4), jusqu'à être appliquée contre la face externe de la porte (3).Cette disposition est d'ailleurs illustrée sur la figure 5 qui montre deux placards côte à côte dont chacun est équipé de deux portes respectivement (24 et 25) et (26 et 27), ces deux placards étant encadrés par deux placards disposés en face l'un de l'autre de manière que leurs portes (28 et 29) soient perpendiculaires aux portes (24 à 27) des deux placards précités. Dans cet exemple, il est évident que la porte (24) ne peut être déplacée que de droite à gauche, c'est-à-dire dans le sens illustré par la flèche (31), tandis que la porte (27) ne peut être déplacée que de gauche à droite, c'est-à-dire dans le sens illustré par la flèche (32), les portes (28 et 29) des deux autres placards ne pouvant quant à elles être déplacées que dans le sens de la flèche (33). On voit donc nettement que la porte (25), pour être amenée en position d'ouverture, doit être appliquée contre la porte (26) du placard adjacent. Une telle disposition est évidemment incompatible avec des poignées de manoeuvre disposées en saillie sur les portes. C'est pourquoi les poignées de manoeuvre de ce type de porte sont avantageusement des poignées encastrées (34).

Par ailleurs, la disposition d'une porte n'impose pas obligatoirement un sens de déplacement déterminé en vue de son ouverture. C'est le cas de la porte (2) de l'exemple illustré sur les figures 1 à 4 qui s'ouvre en étant déplacée dans le sens de la flèche (4) mais qui pourrait tout aussi bien s'ouvrir en étant déplacée dans le sens opposé. Pour cela, il est avantageux que les poignées de manoeuvre (34) soient indicatrices de l'orientation du mouvement d'ouverture tel que le type de poignée encastrée représentée sur les figures 6 et 7. La poignée (34) illustrée sur les figures 6 et 7 est représentée dans le cas de son application à la porte (3) du placard de figure 1, porte qui, en vue de son ouverture, doit être déplacée de droite à gauche, c'est-à-dire dans le - sens opposé à la flèche (4).Cette poignée (34) se présente sous la forme d'un cavité semi-cylindrique (35) fermée partiellement par une paroi sensiblement semi-diamétrale (36) lui conférant la forme d'un crochet derrière lequel l'utilisateur peut engager les doigts de la main pour actionner la porte dans le sens de la flèche (37).

Il faut noter que le mouvement d'ouverture et de fermeture de cette porte, tel qu'il a été décrit en détail précédemment, présente l'avantage de permettre une parfaite étanchéité à la fermeture s'il en est besoin, puisqu'en fin de mouvement de fermeture la porte vient s'appli- quer sans frottement contre l'entourage de l'ouverture à fermer, ce qui est particulièrement bien adapté à l'application de joints d'étanchéité.

Comme il va de soi, l'invention ne se limite pas à la seule forme d'exécution de cette porte et de sa charnière qui a été décrite ci-dessus à titre d'exemple ; elle en embrasse au contraire toutes les variantes de réalisation.

Claims (7)

REVENDICATIONS

1. - Ensemble porte - charnière, caractérisé en ce que la porte (2, 3) est supportée par au moins une paire de charnières (4a, 4b - 5a, 5b) en forme d'équerres dont chaque branche a une longueur sensiblement égale à la moitié de la largeur de la porte (2, 3) et dont chacune est articulée, par l'extrémité libre de l'une de ses branches, sur un axe vertical fixe (7, 6), et par l'extrémité libre de son autre branche, sur un axe vertical (8, 9) solidaire de la face interne de la porte (2), l'un (6) des axes verticaux fixes précités étant logé dans un plan vertical passant par l'un des bords de l'ouverture et à une distance du plan (14) de cette ouverture sensiblement égale à la longueur d'une branche de charnière, tandis que l'autre (7) axe fixe situé à une même distance du plan (14) de l'ouverture est logé dans un plan vertical (15) passant sensiblement par le milieu de l'ouverture, l'un (8) des axes verticaux solidaires de la face interne de la porte (2) étant logé sensiblement dans le' plan vertical (15) passant par l'axe médian de la porte (2) tandis que l'autre (9) est logé dans un plan vertical passant sensiblement par le bord de la porte. (2) qui, en position de fermeture de la porte, coïncide avec le bord de l'ouverture opposé à celui précité.

2. - Ensemble porte - charnière selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il est prévu deux paires de charnières (4a-4b, 5a-5b) pour chaque porte (2, 3), l'une au sommet de l'ouverture, susceptible d'être camouflée par un faux-plafond (21), et l'autre à sa base, susceptible d'être camouflée par un faux-plancher (22).

3. - Ensemble porte - charnière selon la revendication 1 ou la revendication 2, caractérisé en ce que la poignée de manoeuvre (34) de chaque porte (2, 3, 24, 25, 26, 28, 29) est agencée pour indiquer le sens du mouvement d'ouverture.

4. - Ensemble porte - charnière selon la revendication 3, caractérisé en ce que les poignées de manoeuvre (34) qui équipent les portes (2, 3, 24, 25, 26, 28, 29) sont avantageusement du type encastré.

5. - Ensemble porte - charnière selon la revendication 4, caractérisé en ce que chaque poignée (34) est du type en forme de cavité sensiblement semi-cylindrique (35) fermée par une plaque semi-diamétrale (36) située du côté du sens de déplacement correspondant à l'ouverture de la porte (2, 3) et lui conférant un aspect de demi-lune.

6. - Ensemble porte - charnière selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la tranche latérale verticale de chaque porte (2, 3, 24, 25, 26, 28, 29) présente un profil semi-cylindrique.

7. - Charnière caractérisée en ce qu'elle est destinée à la

constitution d'un ensemble porte - charnière selon l'une quelconque des

revendications précédentes.