FR2547844A1 - Ponts a structure porteuse reticulee en profiles ou tubes d'acier - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE LA CONSTRUCTION DE PONTS ROUTIERS OU FERROVIAIRES COMPORTANT UN TABLIER 3, PARTICIPANT OU NON A LA FLEXION GENERALE DE L'OUVRAGE ET REPOSANT SUR UNE STRUCTURE PORTEUSE RETICULEE EN PROFILES OU TUBES D'ACIER. CETTE STRUCTURE COMPREND AU MOINS UNE POUTRE 11A ET DEUX ENTRETOISES D'ABOUT 11B. LES POUTRES, ACCOLEES OU SEPAREES, COMPRENNENT DES MEMBRURES SUPERIEURES 11AA, DES MEMBRURES INFERIEURES 11AB MUNIES DE PIECES D'APPUI 11AC, DES DIAGONALES 2A, DES MONTANTS 2B ET EVENTUELLEMENT DES TRAVERSES 2C ET DES BARRES DE CONTREVENTEMENT 2D. LES ENTRETOISES D'ABOUT COMPRENNENT DES TRAVERSES D'ABOUT 11BA ET EVENTUELLEMENT DES DIAGONALES D'ABOUT 11BB. CETTE INVENTION COMPORTE DE TRES LARGES APPLICATIONS DANS LE DOMAINE DES TRAVAUX PUBLICS; ELLE EST SUSCEPTIBLE D'ETRE MISE EN OEUVRE DANS TOUS LES PAYS.

Description

La présente invention concerne les procédés de fabrication, de construction et de lancement et les composants spécifiques devant concourir à la réalisation de ponts à structure porteuse réticulée en profilés ou tubes d'acier comportant un tablier reposant sur au moins une poutre réticulée en profilés ou tubes d'acier, ce tablier suppportant lui-même soit une chaussée
b au moins une voie pour la circulation des véhicules automobiles, soit au moins une voie ferrée, avec ou sans trottoirs pour piétons, soit une combinaison de ces différents organes, ouvrages qui n'ont Jamais été réalisés Jusqu'à ce Jour.

Les ponts à poutres sous tablier constituent une catégorie importante d'ouvrages permettant toutes les sortes de circulations. Les structures porteuses les plus fréquentes pour ces ouvrages sont des poutres à âme pleine ou des poutres à caisson dont la matière constitutive est du béton ou, plus rarement, de l'acier.

Il s'agit d'ouvrages massifs et donc lourds dont les portées entre appuis se situent aux alentours de 60 m.

Malgré les progrès faits dans le domaine de la préfabricaiton, les procédés de construction restent très proches des techniques du chantier, nécessitent des moyens en matériel t en personnel importants et sont très sensibles aux aléas climatiques.

Ce sont de plus des techniques peu exportables, sauf évidemment sous forme de savoir faire et de moyens, mais on sait bien que toute supériorité dans ce domaine peut être rapidement remise en cause.

Les ouvrages selon l'invention présentent des avantages intrinsèques qui devraient leur permettre de s'imposer sur le marché des ouvrages de moyennes portées, comprises entre 60 et 100 m. La structure réticulée permet une utilisation optimale de la matière, qui se trouve concentrée juste là où elle est nécessaire. L'acier possède la propriété de résister aussi bien en compression qu'en traction ou en cisaillement.

Les profilés en acier et notamment les tubes de construction sont des demi-produits dont les caractéristiques et les tolérances sont parfaitement définies. Les assemblages de tels profilés possèdent une esthétique très remarquable liée à la régularité, à la modularité ainsi qu'à la répétition de motifs simples possédant une forme agréable à l'oeil.Les ouvrages selon l'invention sont plus légers que leurs homologues traditionnels, ils nécessitent des moyens de lancement simples et légers, ils se prêtent à une industrialisation poussée par la réduction et la standardisation du ncmbre des pièces nécessaires, ils permettent de réduire et de simplifier au strict nécessaire les opérations du chantier qui deviennent le prolongement des opérations en usine et s'apparentent aux techniques de la mécanique, ils rendent possible leeXportetion intégrale d'ouvrages en pièces détachées analogue à celle d'usines clefs en mains, 'ils permettent enfin une réduction sensible des délais de construction, les opérations en usine et les transports pouvant être réalisés pendant la construction des voies d'accès et des appuis, avantage d'autant plus marqué que le chantier est situé dans un pays lointain.

Enfin, la possibilité de réaliser des ouvrages de portées de l'ordre de 100 m sans appuis intermédiaires rend ces ouvrages particulièrement aptes à constituer des mcyens de franchissement de bras de mer ou d'estuaires, où la réduction du nombre des appuis apporte une éccnomie considérable.

La forme de base de la structure réticulée est une poutre à section triangulaire dont le motif est une pyramide à base rectangle ou losange à sommet dirigé vers le tas ou vers le haut.

Les avantages de cette forme, pour une rigidité à la torsion et au voilement qui l'apparente au caisson, est une résistance à la flexion et au cisaillement optimale eu égard à la quantité de matière mise en oeuvre, ce qui est le propre de toutes les structures réticulées.

Ces poutres comportent des membrures inférieures, des membrures supérieures et des diagonales ou Ces montants reliant les sommets des pyramides aux sommets et éventuellement aux milieux de deux ou des quatre cotés de la base de ces pyramides.

Elles peuvent également comporter des traverses et des barres de contreventement, mais ces organes peuvent être supprimés lorsque les éléments du tablier peuvent Jouer leur rôle.

Les membrures, les diagonales et éventuellement les traverse et contreventements sont constitués de profilés d'acier et notamment de tubes à section rectangulaire, circulaire ou même polygonale.

Les membrures, notamment inférieures, peuvent être renforcées soit de l'intérieur, notamnent par introdletion de tubes ou plus généralement de profilés ou au mcyen de câbles de précontrainte, soit de l'extérieur par soudage de profilés de renfort. 9n peut aussi reconstituer des membrures en forme de caisson par les procédés de la construction métallique lorsque les sollicitations de service nécéssitent des sections ou des inerties plus importantes que celles des tubes ccuraaae-ent fabriqués. On peut enfin constituer les membrures à laide de plusieurs tubas accolés, technique qui parait surtout justifiée avec des tubes à section rectangulaire.

Selon une première variante, dénommée variante 1., les poutres réticulées, et notamment les membrures, sont constituées au mcyen de profilés à section rectangulaire, ce qui permet une grande simplification des assemblages. En effet, comme les faces sont planes, les sections en contact le sont également et, par conséquent, même si elles sont biaises par rapport aux génératrices des profilés, leur exécution en usine est aisée.

Les assemblages se font alors par soudure, avec cu sans interposition de platines permettant de faciliter l'accostage des tubes ou profilés.

Dans la variante 1., hormis d'éventuelles considérations d'esthétique, rien n'interdit que les diagonales et éventuellement les traverses et les contreventements soient des tubes à section circulaire Ou polygonale.

melon une variante de cette première variante, dénommée variante 1.1., les poutres réticulées sont formées de tronçons comprenant plusieurs motifs, ces tronçons étant montés sur le chantier à partir de flancs fabriqués en usine cu sur le chantier.

La troisième face du prisme- est alors généralement constituée
dalle par des éléments de tablier en acier dérivés dela/orthctrope, également préfabriqués, ou de tout élément de forme générale plane et destiné à servir de coffrage et éventuellement d'armature à une dalle en béton, mais ellé peut aussi etre formée de traverses et de contreventements. Dans ce -cas, la poutre est apte après lancement à recevoir un tablier non ou- partiellement participant.

Selon une autre variante de la variante 1., dénommée variante 1.2., les tronçons de- poutres réticulées sont entièrement mcntés en usine cu sur le chantier. Ils comprennent alors des flancs assemblés par une memtrure et, soit des traverseset contreventements - à l'exception généralement des traverses d'extrémité, ceci afin de permettre l'assemblage des membrures supérieures par soudage sur tout le pourtour de ladite membrure - soit des éléments de plaques raidies dérivées de la dalle orthotrope, soit tout élément destiné à servir de coffrage et éventuellement d'armature à une dalle en béton.

Si cette disposition ne se prête guère aux transports sur de longues distances à cause de l'encombrement des éléments de poutres, elle peut se justifier pour des chantiers proches de l'usine de fabrication, en raison de la part importante de valeur ajoutée en atelier.

Ce qui caractérise la variante 1.1., c'est que la mem
brure inférieure des poutres comporte au moins deux profilés.

Ce qui caractérise la variante 1.2., c'est que la membrure
inférieure des poutres peut ne comporter qu'un seul profilé.

Selon une deuxième variante, déncméè variante 2., les poutres réticulées sont constituées partir de profilés ou de tubes à section quelconque. Pour maintenir aux assemblages le caractère de simplicité qui s'attache aux sections planes, les assemblages sont réalisés soit à l'aide de noeuds d'assemblages préfabriqués, ce qui constitue la variante dénommée 2.1.

de la variante 2., soit à l'aide de dispositifs d'attache préfabriqués, ce qui constitue la variante dénommée 2.2., soit par soudage direct à l'aide du dispositif dit "gueules de loup".

Dans le cas de la variante 2. en général, l'utilisation des noeuds d'assemblages ou des dispositifs rattache permet la mise en oeuvre en membrures d'éléments de barres de longueur correspondant à celle du motif. Cette disposition est très favorable du point de vue des transports puisque, à poids identique, les volumes sont réduits à ceux des tronçons de barres et des noeuds d'assemblage ou dispositifs d'attache.

Les noeuds d'assemblage sont formés par moulage ou par mécano-soudage. Ils comportent en général des manchons mâles, ou femelles destinés à recevoir les éléments de membrures ou les diagonales. Les manchons destinés à recevoir les membrures sont, pour des raisons de simplicité de mcntage, des manchons femelles en deux parties au moins présentant une forme adaptée à celle de la section de la membrure, c'est à dire la forme d'un
L dans le cas de membrures à section rectangulaire et celle d'un demi-cercle dans le cas de membrures à section circulaire. L'une des parties du noeud porte les manchons destinés à recevoir les diagonales ; elle est appelée partie active du noeud d'assemblage.

L'autre partie, qui n'a généralement pas d'autre fonction que d'assurer la ccntinuité longitudinale de la partie ccrrespondante
de la membrure, est appelée partie passive du noeud d'assemblage.

Afin de faciliter les opérations de mcntage, la partie active est dotée d'ergots ou autres organes permettant d'assurer son positionnement précis sur la membrure.

Les assemblages réalisés au moyen de noeuds préfabriqués présentent de nombreux avantages
- centrage rigoureux des tubes
- convergence des lignes d'axes
- suppression des coupes biaises
- exécution plus facile des soudures:;
- possibilité de marier des tubes de section de formes
différentes
- possibilité de réaliser des structures spatiales complexes;
- possibilité d'utiliser des membrures, notamment inférieures,
de section circulaire, qui permettent d'encaisser des
sollicitations plus sévères.

En ce qui concerne les dispositifs d'attaches, ils sont formés à partir de deux demi-coquilles s'adaptant à la forme de la section de la membrure, c'est à dire an L dans le cas des membrures à sections rectangulaires et en demi-cercle dans le cas de membrures à sections circulaires. Elles sont formées alors par pliage d'une tôle d'acier d'épaisseur suffisante. Lorsque la membrure est un tube à section polygonale, les demi-coquilles seront formées généralement par moulage et présenteront une face externe à section polygonale cu éventuellement circulaire.

La demi-ccquille destinée à recevoir les diagonales est appelée demi-coquille active, l'autre étant appelée demi-coquille passive. De même que dans le cas des noeuds d'assemblage, la demi-coquille active peut comporter un moyen de positionnement sur la membrure.

Lorsque la deí-ccquille active présente des faces planes, celle de ces faces qui reçoit les diagonales, appelée face de
Jonction, est munie de laques de centrage en tôle d'épaisseur suffisante, dont le pourtour permet de mettre exactement en place le cu les tubes à recevoir, compte-tenu des tolérances de fabrication des dits tubes ou profilés.

Les plaques de centrage sont fixées à la face de jonction.

au moyen de points de soudure réalisés à l'intérieur d'encoches1
de manière à ne nuire en rien à la précision et à la rigueur du centrage.

Lorsque la,demi-coquille active ne présente pas ure face externe plane, on fixe sur elle par soudage une ou plusieurs faces de jonction planes, qui sont dites dans ce cas rapportées, en tôle pliée d'épaisseur suffisante. Ces faces de jonction rapportées sont également munies de plaques de centrage.

Rien n'interdit, lorsque la dem-coquille active présente des faces planes, de la munir de faces de jonction rapportées, ceci notamment afin de faciliter les assemblages par suppression descoupea biaises ou d'assurer une meilleure convergence des axes des barres, ce qui est une condition recherchée en construction réticulée.

Rien n'interdit de marier dans la meme structure des noeuds d'assemblage et des dispositifs d'attache, par exemple de mettre dee noeuds d'assemblage sur la membrure inférieure, ce qui permet d'assurer une bonne tenue des disgcnales lors du mcntage, èt des dispositifs d'attache en membrure supérieureK ceux-ci permettant un maniement plus aisé des extrémités hautes des diagonales en vue de leur réglage en position.

Rien n'interdit de réaliser des noeuds d'assemblage ou des dispositifs d'attache comportant deux parties actives, ce qui permettrait par exemple de réaliser des structures spatiales à plusieurs niveaux.

Rien n'interdit de fixer des plaques de centrage
(fig. 29 à 33) sur les platines d'accostage (fig. 3) ou même sur les faces de Jonction des membrures, si clles-ci sont planes.

Rien n'interdit de remplacer des faces de jonction rapportées (fig. 31 à 33) , dans le cas de membrures à faces planes, par des platines d'accostage, elles mêmes munies de plaques de centrage.

Dans les deux variantes 1. et 2. décrites ci-dessus, les plaques raidies dérivées de la dalle orthotrope comportent un platelage en acier, des augets raidisseurs et deux demi-entretoises formées d'un profil en Z dont la partie supérieure reçoit le platelage et dont la partie inférieure est destinée à être soudée à l'élément homologue de la plaque suivante pour formEr un profil en U dont l'ouverture est égale à celle des augets raidisseurs.

Lors du montage, le restant de l'entroise et les deux bord libres de la plaque sont soudés à la membrure supérieure. Le dessus de l'entretoise est alors fermé par une opercule de même épaisseur que celle du platelage.

Les pièces et opérations d'usinage ou d'assemblage représen
tées sur les figures sont repérées per référence à la nomencla
ture générale détaillée ci-après.

1 Membrure
Il Couvre-joint
1a Demie-coquille active
1Db Demie-coquille passive
lE Renfort
IF Platine de solidarisation
2 Diagonale, montant, traverse, contreventement
2A Diagonale 23 Montant
2C Traverse
2D Contreventement
3 Tablier
3A Platelage
33 Auget
3C Entretoise
3Cb Profilé pour demi- entretoise
3Cc Opercule
4 Dispositif d'attache
4A Face de jonction
4Ab Face de jonction rapportée
43 Plaque de centrage
4Ba Encoche
4D Platine d'accostage
5 Noeud d'assemblage
5B Partie active
5C Partie passive -5D isranchon
8 Soudage Il Ensemble de l'ouvrage
11A Poutre
llAa membrure supérieure
11Ab Membrure inférieure 11Ac Pièce d'appui
113 Entretoise d'about
11Ba Traverse d'about
11Bb Diagonale d'about - La figure 1 montre un exemple d'élément de base dans le cas de
la variante 1., lorsque la face supérieure de la poutre est
elle-mê-me triangulée - La figure 2 montre le même élément de base lorsque la face
supérieure de la poutre est un élément de plaque raidie parti
cipante.

- La figure 3 montre une coupe transversale correspondant à la
figure 1.

- Les figures 4, 5 et 6 montrent successivement le schéma d'as
sembla & d'un flanc préfabriqué et deux formes possibles de
flancs préfabriqués, celui correspcndant à la figure 6
permettant de supprimer les platines basses d'accostage.

- La figure 7 montre le schéma d'assemblage d!un tronçon réalisé
en usine selon la variante 1.2.

- La figure 8 montre l'exemple du renforcement d'une membrure
au moyen d'un tube intérieur à section circulaire assemtlé aux
deux extrémités du tube membrure au moyen de platines.

- Les figures 9, 10 et 11 montrent trois modes d'assemblage de
deux tubes Jumelés pour membrure inférieure, devant assurer
la transmission intégrale des efforts encaissés respectivement
par les profilés extérieurs et les tubes renforts.

La figure 12 donne le principe de l'assemblage de deux tronçons
de membrure inférieure constitués de quatre tubes à section
rectangulaire accolés ; les parois cachées des tubes doivent
etre ccnsidérées comme des renforts du tube formé par les parois
apparentes, leur continuité dcit donc être assurée Far soudage,
ce que permettent les évidements ccrstitues dans les tubes.

La figure 13 mcntre une membrure reconstituée en forme de caisson.

- La figure 14 montre une demi-membrure reconstituée dérivée de
la figure 6.

- La figure 15 montre un exemple de structure spatiale formée à
l'aide de trois poutres accolées.

- La figure 16 montre un autre exemple de. structure spatiale
formée à l'aide de trois poutres accolées. On remarquera que,
dans ce cas, les sommets des pyramides sont dirigés vers le
haut.

- Les figures 17 et 18 donnent le principe de l'assemblage de
deux plaques raidies, au droit de l'entretoise.

- Les figures 19 et 20 donnent le principe de l'assemblage de
diagonales sur une membrure supérieure (ou inférieure) avec
platine d'accostage, en coupe transversale et en élévation.

- Les figures 21 et 22 donnent le principe de l'assextl2ge de
diagonales sur une membrure inférieure (ou supérieure) avec
platines d'acccstage, en coupe transversale et en élévation.

;- La figure 23 donne à titre d'exemple une coupe en travers d'un
ouvrage comportant deux pcutres, chacune avec une membrure
inférieure formée de deux tubes accolés.

- La figure 24 donne le principe d'un noeud d'assemblage à
manchons femelles, après montage - Les figures 25, 26, 27 et 28 donnent le principe de noeuds
d'assemblage en deux parties destinés à recevoir des membrures
inférieure cu supérieure à section rectangulaire cu circulaire.

- Les figures 29, 30, 31, 32 et 33 donnent le principe de
dispositifs d'attache destinés à recevoir des membrures infé
rieure cu supérieure à section rectangulaire cu circulaire.

- La figure 34 détaille la vue de principe d'un ouvrage comportant
deux poutres.

- La figure 35 donne une perspective d'un ouvrage comportant
deux poutres - Les figures 36, 37, 38, 39, 40, 41, 42 et 43 mcntrent les phases
successives de la construction et du lancement d'un ouvrage à
structure porteuse en profilés d'acier
Fig. 36 : Assemblage au sol des premiers tronçons.

Fig. 37 : Lancement des premiers tronçons.

Fig. 38 : Assemblage au sol des tronçons suivants et
fixation aux premiers tronçons.

Fig 39 : Lancement d'une poutre.

Fig. 10 : Descente de la poutre et déplacement latéral sur
appuis.

Fig. 41 : Assemblage de deux poutres au moyen des plaques
entre poutres.

Fig. 42 :Achèvement du tablier par fixation des plaques
sous trottoirs;
Fig. 43 : Pose des trottoirs préfabriqués et des garde
ccrps, de l'étanchéit,é et de la couche de
roulement, peinture de l'ouvrage.

- Les figures 44 et 45 donnent le principe de la fabrication d'un
tronçon de poutre selon la variarrte 1.1.

Fig. 44 : Assemblage sur mannequin des: flancs préfabriqués.

Fig. 45 : Solidarisation au moyen de plaques raidies.

- Les figures 46 et 47 donnent un exemple d'élément de base selon
les variantes 2.1. et 2.2.

Fig. 46 : Elément de base avec noeuds d'assemblage.

Fig. 47 : Elément de base avec dispositifs d'attache.

- Les figures 48, 49, 50 et 51 donnent le principe de la réalisation
d'une poutre selon la variante 2.

Fig. 48 : Assemblage sur forme des renforts éventuels de
la membrure inférieure.

Fig. 49 : Mise en place des diagonales à l'aide des
manchons des noeuds ou des plaques de centrage
des dispositifs d'attache.

Fig. .50 : Pose des membrures supérieures.

Fig. 51 : Réglage d'ensemble et soudage des noeuds d'assem
blage ou des dispositifs d'attache.

On considère maintenant successivement les opérations réalisées en usine (dénommées ci-dessus fabrication), le transport depuis l'usine Jusqu'au chantier et enfin les opérations réalisées sur le chantier (déncmmées ci-dessus construction et lancement).

Dans le cas par exemple d'un ouvrage selon la variante 1.1.

ccmFrenant deux poutres dont la membrure inférieure est formée de deux tubes accolés avec renfort intérieur, on peut distinguer les phases successives suivantes
I. Opérations.réalisées en usine (fabrication)
Fabrication des tubes membrures (fig. 1) et découpage
à la longueur du projet.

I.b) Découpage des tubes renforts (fig. 8), fabrication
et soudage des platines aux tubes renforts (fig. 10).

I.c) Introduction des tutes renforts dans les tubes
membrures inférieure, soudage des platines aux
extrém.ités des tubes membrures inférieure (fig. 10).

I.d) Fabrication des tubes diagonales et exécution des
coupes: biaises (fig. 3), fabrication éventuelle des
platines d'accostage (fig. 3).

I.e) Assemblage sur mannequin des flancs (fig. 4 et
5 ou 6), soudage des- diagonales aux membrures
avec interposition de platines éventuelles.

I.f) découpage des plaques de platelage- (fig. 2) en
tenant comte de la position dans l'ouvrage
sous trottoirs, sur poutre, entre poutres (fig. 23).

I.g) Fabrication et déccupage des augets raidisseurs
de la dalle orthotrope (fig. 2).

I.h) Fabrication et découpage des: profilés en L pour
rives de l'ouvrage (fig. 23).

I.i) Fabrication et découpage des profilés en Z pour 1t2
entretoises de la dalle orthotrope (fig. 2 et 18)
adaptés à la largueur des plaques de platelage
(fig. 23).

I.j) Décoùpage des: opercules pour fermeture de-s entre
toises (fig. 18), adaptés: à la largeur des plaques
de platelage (fig. 23).

I.k) Fabrication des éléments de plaque raidie (fig. 2
et 23).

II. Transport depuis l'usine Jusqu'au rhantier
II.A) Flancs (fig.4).

II.B) Plaques raidies (fig. 2).

II.C) Opercules (fig. 18).

III. Opérations réalisées sur le chantier (construction et
lancement) III.1) Assemblage sur mannequin de flancs (fig. 44) III.2) Fabrication des tronçons de poutres par solidari
sation au moyen de plaques raidies - < fig. 45) III.3) Assemblage au sol des premiers tronçons (fig. 36).

III.4) Lancement des premiers tronçons (fig. 37).

111.5) Assemblage au sol des tronçons suivants et fixation
aux premiers (fig. 38).

III.6) Lancement d'une poutre (fig. 39 > .

III.7) Descente de la poutre et déplacement latéral
sur appuis (fig. 40).

111.8) Assemblage de deux poutres au moyen d'éléments de
plaque raidie (fig. 41)
III.9) Achèvement du tablier par fixation des plaques sous
trottoirs (fig. 42).

III.10) Finitions de ouvrage (fig 43).

Dans le cas d'un ouvrage selon la var-iante 2.2, comportant par exemple trois poutres réticulées, chaeune d'elle possédant une membrure inférieure formée d'un tube circulaire, deux membrures supérieures formées d'un tube à section rectangulaire et des diagonales formées de tubes à section circulaire, on peut distinguer les phases successives suivantes
I. Opérations réalisées en usine (fabrication)
I.a') Fabrication et découpage des tronçons de
membrure inférieure (fig. 47).

I.b') Fabrication et découpage des tronçons de
membrures supérieures (fig. 47).

I.c') Fabrication et découpage des tubes diagonales (fig. 47).

I.d') Fabrication des pièces d'attache (fig. 47).

I.e') (absent).

I.f') (identique à I.f)) (fig. 47 et 23).

I.g') (identique à I.g)) (fig. 23).

I.h') (identique à I.h)) (fig. 23).

I.i') (identique à I.i)) (fig. 47, 18 et 23).

I.J1) - (identique à I.j)) (fig. 18 et 23).

I.k') (identique à I.k)) (fig. 47 et 23).

II. Transport depuis l'usine jusqu'au chantier
II.A11) Tubes membrures inférieures (fig. 47).

II.A'2) Tubes membrures supérieures (fig. 47).

II.A'3) Tubes diagonales (fig. 47).

II.A'4) Dispositifs d'attaché (fig. 47).

II.B') (identique à II.B)) (fig. 47).

II.C') (identique à II.C)) (fig. 18).

III. Opérations réalisées sur le chantier (construction
et lancement) :
III*1'.1) Construction sur mannequin des pyramides (fig. 49:
au moyen des dispositifs d'attache (fig. 30 et 31:
III.1'.2) Pose des membrures supérieures (fig. 50).

III.1'.3) Pose des demi-coquilles passives (fig. 30, 31 et 5
III.1'.4) Réglage d'ensemble et soudage des dispositifs
d'attache (fig. 51).

III.2i à 12') (analogue à 111.2 à 12)) (fig. 36 à 43).

L'ouvrage objet de l'invention peut être réalisé partout dans le monde. Il peut prendre des formes droites ou biaises ou tout autre forme. Il peut recevoir tous les types de circulation.

Il est particulièrement intéressant pour l'équipement des pays en voie de développement puisque sa réalisation est entièrement faite à partir d'éléments préfabriqués et qu'elle ne nécessite aucune infrastructure industrielle lourde.

Le dispositif de lancement est particulièrement simple et peut être réutilisé un nombre important de fois, il est de plus interchangeable vis à vis des ouvrages réalisés.

Les opérations de soudure se font dans les meilleures conditions possibles (en usine, au sol, sur ouvrage par en dessus).

La pose des plaques sous trottoirs, lorsqu'elles sont en encorbellement , nécessite seule un matériel de soutien,~qui n'a pas été représenté.

Seule la peinture de l'ouvrage nécessite la présence de personnel sous le tablier ou les structures.

Ce type d'ouvrage permet des gains de temps importants et peut assurer dans des conditions économiques des franchissemente soit de brèches moyennes, soit de sites difficiles (notamment aquatiques) sur de grandes longueurs.

Claims (9)

REVEi:DI CATIONS

1. Ponts caractérisés en ce qu'ils comportent une structure porteuse réti

culée en profilés ou tubes d'acier formée de membrures inférieure et

supérieures, de diagonales et éventuellement de montants, supportant un

tablier, dont la fabrication, la construction et le lancement peuvent être entièrement industrialisés.

2. Ponts selon la revendication 1. caractérisés en ce que les assemblages

entre profilés ou tubes d'acier, de section de forme quelconque, sont

effectués par soudage direct en forme notamment de "gueules de loup".

3. Ponts selon la revendication 1. caractérisés en ce que les profilés utilisée pour les membrures présentent des faces planes et que les

assernhlages sont des sections planes soudées.

4. Ponts selon la revendication 1. caractérisés en ce que les assemblages

entre profilés ou tubes d'acier, de section de forme quelconque, sont

réalisés à l'aide de dispositifs d'attache préfabriqués comportant au moins une face de jonction et permettant le montage des structures à

partir de barres élémentaires.

5. Ponts selon la revendication 1. caractérisés en ce que les assemblages

entre profilés ou tubes d'acier, de section de forme quelconque, sont

réalisés à l'aide de noeuds d'assemblage préfabriqués permettant le mon tage des structures à partir de barres élémentaires.

6. Ponts selon la revendication 1. caractérisés en ce que les barres les

plus sollicitées sont renforcées par juxtaposition de plusieurs profi

lés.

7. Ponts selon la revendication 1. caractérisés en ce que les barres les plus sollicitées sont renforcées de l'intérieur.

8. Ponts selon la revendication 1. caractérisés en ce que les barres les

plus sollicitées sont renforcées de l'extérieur.

sont reconstituées sous la forme de caissons prismatiques.

9. Ponts selon la revendication 1. caractérisés en ce que certaines barres