FR2545701A1 - Chaussure comportant une tige articulee sur une coque rigide, notamment pour la pratique du ski - Google Patents

Abstract

LA CHAUSSURE COMPREND UNE COQUE 1 PORTANT UNE SEMELLE 2 ET UNE TIGE 3 ARTICULEE AUTOUR D'UN AXE TRANSVERSAL 4 JOIGNANT LES COTES DE LA COQUE 1. L'AXE TRANSVERSAL 4 PEUT VOIR SON INCLINAISON PAR RAPPORT A UN AXE LONGITUDINAL VARIER PAR DEPLACEMENT DE SES EXTREMITES 4 DANS LES LUMIERES 5 PORTEES PAR LA COQUE 1. LES DEUX EXTREMITES 4 SONT RELIEES PAR UNE BANDE SOUPLE 6 TRAVERSANT LA SEMELLE 2 OU ELLE EST SOLIDAIRE D'UN DISPOSITIF D'ECROU 7 FIXE EN ROTATION ET LIBRE EN TRANSLATION AXIALE ET COOPERANT AVEC UNE VIS 8 FIXE EN TRANSLATION ET POUVANT ETRE ENTRAINEE EN ROTATION 9 DEPUIS L'EXTERIEUR. L'INCLINAISON DE L'AXE TRANSVERSAL 4 PEUT AINSI ETRE REGLEE EN FONCTION DE L'ANATOMIE PROPRE DU PORTEUR.

Description

DISPOSITIF DE REGLAGE DE LA POSITION DE L'AXE D'ARTICULATION
D'UNE TIGE SUR LA COQUE D'UNE CHAUSSURE
La présente invention est relative aux chaussures comportant en partie inférieure une coque rigide solidaire d'une semelle et sur laquelle, en partie supérieure, est montée une tige articulée autour d'un axe transversal joignant les deux cOtés de la coque. Ce genre de chaussures est utilisé en particulier pour la pratique du ski, de l'alpinisme, de la randonnée.

Pour adapter la forme de la chaussure à la morphologie notamment au niveau du pied et de la cheville, propre à l'anatomie de chaque porteur, et pour que celui-ci soit au cours de ses évolutions dans des conditions d'équilibre optimales, des dispositifs ont déjà été proposés, non seulement pour varier l'inclinaison de la tige, donc du bas de la jambe du porteur, par rapport à la coque, autour d'un axe transversal, mais aussi pour varier l'inclinaison de cet axe transversal autour de la direction générale horizontale, c'est-à-dire autour d'un axe géométrique, matérialisé ou non par des points fixes, de direction longitudinale par rapport à la chaussure.

C'est le cas notamment du dispositif de réglage exposé dans la demande de brevet FR 2433311.

Selon l'enseignement dispensé par ce document, les extrémités de l'axe transversal d'articulation du bas de tige sur la coque peuvent entre déplacées chacune le long d'un moyen de guidage de sorte que l'axe transversal subisse une rotation autour d 'un axe longitudinal par rapport à la chaussure et ensuite bloquées dans la position le bon réglage obtenu.

Les deux parties d'extrémité de l'axe transversal sont déplaçables et immobilisables le long de deux lumières ménagées sur les côtés opposés de la coque.

Deux moyens généraux différents pour assurer le réglage en position et l'immobilisation dans cette position de règlage sont propos.Dans le premier, une partie au moins d'extrémité de l'axe transversal est solidaire d'une lame crantée, déplaçable, et pouvant être arrêtée en-position le long des crans d'un profil conJugué porté par une plaquette solidarisée de la coque présentant les lumières. Dans le second, qui peut d'ailleurs être combiné au premier, c'est un système vis-écrou de direction parallèle à la lumière correspondante qui est utilisé, la vis étant fixe en translation par rapport à la partie d'axe et mobile par rapport à la coque relativement à laquelle l'écrou est fixe ou réciproquement.

Quant au résultat obtenu, ces moyens connus donnent tout à fait satisfaction. Cependant ils restent d'une mise en oeuvre encore relativement longue et délicate. En effet, pour règler correctement la position et l'inclinaison de l'axe d'articulation transversal, il est nécessaire de
déplacer vers le haut une extrémité d'axe le long de sa lumière, et de
déplacer vers le bas l'autre extrémité dans la lumière correspondante.

I1 y a donc deux opérations de réglage qui doivent se faire séparément
et indépendamment l'une de l'autre, et il est d'autre part souvant né
cessaire de faire un premier réglage de position relativement grossier
de chaque cOté et de le parfaire ensuite par un réglage fin au moins d'un cOté, ce que le porteur souhaite évidemment éviter, et se dispense par
fois de faire au détriment de son propre confort.

La présente invention vise à supprimer ces inconvénients en proposant un dispositif de réglage d'inclinaison de l'axe transversal autour d'une direction longitudinale, jouant sur les deux extrémités de l'axe transversal par une seule cpération, c'est-8-dire simultanément, et sans qu'un règlage fin ultérieur puisse s'avérer nécessaire.

L'invention dont les caractéristiques font l'objet des revendications est exposée à la lumière de la description qui suit et pour l'intelligence de laquelle on se référera aux dessins dont : - La figure 1 représente en coupe longitudinale une chaussure à laquelle peut-8tre appliqué un dispositif selon l'invention, - Les figures 2 et 3 montrent respectivement en coupe partielle selon AA de la figure 1 et BB de la figure 2 le détail d'un mode d'exécution du dispositif selon l'invention.

La chaussure représente à la figure 1 en coupe longitudinale comporte de façon connue une coque rigide 1, par exemple moulée, porteuse d'une semelle 2 et une partie supérieure ou tige 3 qui peut-être constituée de façon traditionnelle en une seule ou deux pièces distinctes (manchette et capot
arrière). La tige 3 est articulée par rapport à la coque 1 autour d'un axe
transversal 4, matérialisé par deux parties d'extrémité trauersantla coque
1 de chaque cBté. Les extrémités d'axe 4 sont rendues fixes en translation axiale par rapport à la coque 1 et à la tige 3 au-moyen de têtes (représen-
tées mais non référencées à la figure 2).Elles sont par ailleurs fixes en
translation normale à leur axe par rapport à la tige 1, mais susceptibles de se déplacer le long de lumières 5 de direction générale approximativement verticale ménagées dans la coque 1. Par déplacement relatif d'une ex trématé d'axel4 par rapport à l'autre en suivant la ou les lumières correspondantes, il est, comme connu à partir de la demande de brevet-fran
çais déjà évoquée, possible de règler l'inclinaison de l'axe d'articula
tion 4 autour d'un axe de direction longitudinale par rapport à la chaus
sure et donc de l'adapter à la morphologie propre du porteur. C'est un tel dispositif de réglage qui fait l'objet de la présente invention mais ne présentant pas les inconvénients des solutions proposées jusqu'a présent.

Selon l'invention illustrée aux figures 2 et 3 les deux extrémités 4 de l'axe transversal d'articulation sont reliées entre elles par une bande de liaison souple 6 par exemple métallique courant approximativement verticalement de chaque eaté de la coque 1, éventuellement dans une sai- gnée prévue à cet effet, et traversant la coque 1 sous le pied, c'est-à dire dans la semelle 2.Au moins dans sa partie traversant la coque 1 la bande souple 6 porte un dispositif d'écrou d'axe transversal et dont elle est solidaire. Une vis8 coaxiale du dispositif d'écrou 7, traverse en y étant guidée et supportée la coque 1 par rapport à laquelle elle est libre en rotation mais immobilisée en translation.La vis 8 peut entre entrainée en rotation par sa tète 9 accessible de l'extérieur par l'utilisateur.

L'entrainement en rotation de la tète 9 de la vis 8 travaillant comme une vis sans fin dans un sens ou l'autre va avoir pour effet de déplacer l'écrou 7 transversalement dans un sens ou l'autre, donc la bande 6 et faire ainsi baisser une tète 4 et monter la tête 4 opposée ou respectivement obtenir l'effet contraire L'effet obtenu est donc une rotation de l'axe transversal 4 dans un sens ou l'autre autour d'un axe longitudinal par rapport à la chaussure, ceci sans qu'il faille agir sur chaque tête 4 séparément pour obtenir l'inclinaison désirée
Comme déjà dit, un écrou 7 peut-6tre rendu solidaire de la bande souple 6 et se déplacer dans un logement ménagé dans la coque 1 de manière à y être fixé en rotation et libre en translation, ce qui ne pose pas de problème particulier pour l'homme du métier.De façon préférentielle cependant, on utilisera comme représenté aux figures 2 et 3'l'équivalent mécanique qu'est une crémaillère 7 , ce qui permet éventuellement de ne rapporter aucune pièce sur la bande souple 4 la crémaillère 7 pouvant de fa çon connue être ménagée dans la bande souple 1 elle-mEme, sans nécéssité de surépaisseur ou autre, comme c'est le cas bien connu pour de nombreux colliers de serrage de tuyaux à crémaillère et vis sans fin
Le trou à ménager dans la coque 1 pour abriter la vis 8 en prise avec la crémaillère ou écrou 7 ne pose aucun problème particulier, pas plus que l'arrêt nécessaire de cette vis 8 en translation.

La crémaillère 7 sous forme de ruban métallique est par elle-même fixe en rotation. De préférence, le dispositif vis 8 , écrou 7 sera logé dans un trou borgne et l'extrémité de ce trou correspondant à la tête de vis 9 pourra être obturée de façon connue par un bouchon élastique (non repré- senté) de manière à protèger le dispositif contre l'intrusion de sâlissures lors du port de la chaussure.

Claims (2)

REVENDICATIONS

1 - Chaussure destinée notamment à la pratique du ski comprenant une coque rigide (1) portant une semelle (2), une tige(3) montée à articulation autour d'un axe transversal (4) solidaire de la tige (3) et joignant les deux cOtés de la coque (1), cet axe (4) étant susceptible de varier d'inclinaison autour d'un axe géométrique de direction générale longitudinale par déplacement de chaque extrémité d'axe (4) le long d'une lumière (5) correspondante ménagée sur chaque côté de la coque (1) et d'y être arrss- en en position, caractérisée par - le fait que les deux extrémités de l'axe transversal (4) sont reliées par une bande souple (6) traversant transversalement la coque (1) dans la semelle (2) où elle est solidaire d'un dispositif d'écrou (7) fixe en rotation et libre en translation axiale et coopérant avec une vis (8) d'axe transversal supportée dans la semelle (2) et par rapport à laquelle elle est fixée en translation et peut-être entrainée en rotation à partir de l'extérieur (9).

2 - Chaussure selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le dispositif d'écrou (7) est constitué par une crémaillère portée par la bande (6) et en prise avec la vis (8) 3 - Chaussure selon revendication 2, caractérisé par le fait que la crémaillère (7) est constituée par la bande (6) elle-même usinée à cet effet.