FR2539442A1 - Piece de liaison pour elements d'ossature - Google Patents

Abstract

IL S'AGIT D'ASSURER LA CONJONCTION DE DEUX ELEMENTS D'OSSATURE 11, 12. LA PIECE DE LIAISON 22 MISE EN OEUVRE A CET EFFET SUIVANT L'INVENTION FORME D'UN SEUL TENANT, D'UNE PART DEUX JAMBAGES 23 PAR LESQUELS ELLE EST ADAPTEE A VENIR EN PRISE AVEC UN PREMIER 11 DE CES ELEMENTS D'OSSATURE, ET QUI PRESENTENT CHACUN TRANSVERSALEMENT UN EPAULEMENT 24 POUR APPUI SUR CELUI-CI, ET D'AUTRE PART UNE TETE 25, SUR LAQUELLE PEUT ETRE ENGAGE LE DEUXIEME 12 DESDITS ELEMENTS D'OSSATURE. APPLICATION NOTAMMENT AU DOUBLAGE DE MURS OU A LA REALISATION DE CLOISONS EN EPI.

Description

La présente invention concerne d'une manière générale la réalisation des ossatures mises en oeuvre, dans certaines constructions, pour le doublage de murs ou la réalisation de cloisons internes en épi.

Une telle ossature est usuellement formée par la conjonction d'éléments d'ossature, et sur ces éléments d'ossature sont rapportées,par exemple par vissage, des plaques de revêtement, avec, éventuellement, mise en place préalable d'un garnissage.

En pratique, les éléments d'ossature ainsi mis en oeuvre sont de deux types : il y a, horizontalement, ou obliquement, en pignon, en partie haute et en partie basse, des lisses, et il y a horizontalement, de place en place, d'une de ces lisses a l'autre, des montants.

En pratique, également, il s'agit, dans l'un et l'autre cas, de profilés métalliques ayant globalement, en section transversale, un profil en U.

Usuellement, pour leur raidissement, les ailes des montants présentent, le long de leurs bords libres, des retours en équerre dirigés l'un vers l'autre d'une de ces ailes 1' autre.

I1 n'en est pas de même, à ce jour, pour les lisses, du fait que la conjonction d'un montant et d'une lisse se fait à ce jour par simple emboitement d'un tel montant dans une telle lisse et que d'éventuels retours en équerre le long du bord libre des ailes de celle-ci s'opposeraient à un tel em -boitement.

Corollairement, pour l'établissement par exemple d'un plafond sous des hourdis ou sous des so-lives en bois, il est communément mis en oeuvre des éléments d'ossature, usuellement appelés fourrures, qui, par un profil de section transversale à retours en équerre, sont adaptés à être encliquetés sur des suspentes permettant de les atteler à de tels hourdis ou à de telles solives, et sur lesquels, comme précédemment, peuvent être rapportées des plaques de revêtement.

Ainsi, à ce jour, pour la constitution d'une ossature propre au soutien de telles plaques de revêtement, trois types distincts d'éléments d'ossature sont proposés, les lisses, les montants, et les fourrures.

La présente invention a d'une manière générale pour objet une disposition permettant avantageusement de ramener à deux, Si désiré, le nombre de ces éléments d'ossature, et conduisant en outre à d'autres avantages.

De manière plus précise, elle a pour objet une pièce de liaison qui, destinée à assurer la conjonction entre deux éléments d'ossature, est d'une manière générale caractérisée en ce qu'elle forme d'un seul tenant, d'une part deux jambages, par lesquels elle est adaptée à venir en prise avec un premier de ces éléments d'ossature, et qui présentent chacun transversalement un épaulement pour appui sur celui-ci, et d'autre part une tête, sur laquelle peut être engagé le deu xième desdits éléments d'ossature.

Ainsi, plus aucun emboitement n'étant à assurer entre un montant et une lisse pour la conjonction de ce montant et de cette lisse,- une telle lisse peut avantageusement, si désiré, avoir, elle aussi, un profil de section transversale à retours en équerre.

De ce fait, les fourrures usuellement disponibles pour les plafonds, ou d'autres fourrures de ce type, peuvent avantageusement servir de lisses.

Deux types distincts d'elements d'ossature sont des lors suffisants pour les doublages,-cloisons et plafonds, à savoir, d'une part les fourrures ou lisses, et d'autres part les montants.

En effet, suivant l'invention, les fourrures usuellement disponibles, ou d'autres fourrures de ce type, peuvent indifféremment servir, soit, de manière traditionnelle, à la réalisation d'ossatures pour plafonds, scit, grâce à la pièce de liaison suivant l'invention, à la réalisation d'ossatures de doublages ou de cloisons.

Le prix de revient de l'ensemble s'en trouve avantageusement réduit, et le stockage facilité.

En outre, laissant subsister un vide tout au long de l'un au moins des éléments d'ossature dont elle assure la conjonction, la pièce de liaison suivant l'invention est avantageusement favorable à l'établissement de quelconques conduites ou conducteurs, électriques ou autres, au sein de celui-ci.

En pratique, la pièce de liaison suivant l'invention se présente sous la forme d'un cavalier en U, ses jambages étant en continuité avec une semelle médiane qui leur est commune, et sa tête étant constituée par ladite semelle et par la partie desdits jambages qui est en deçà de leur épaulement par rapport à leur extrémité libre.

I1 en résulte une grande simplicité de fabrication.

Suivant une forme préférée de réalisation l'épaulement que présente un jambage de la pièce de liaison suivant l'in- vention est formé par l'une des branches d'un pli en U affectant transversalement un tel jambage.

I1 en résulte que, suivant les commodités du moment, pour venir en prise avec un élément d'ossature, la pièce de liaison suivant l'invention peut par exemple être indifféremment posée sur les retours en équerre que présente celui-ci, ou être engagée, par les plis en U de ses jambages, sur ces retours en équerre.

Ces caractéristiques, ainsi que d'autres, et leur avantages, ressortiront d'ailleurs de la description qui va suivre, à titre d'exemple, en référence aux dessins schématiques annexés sur lesquels
- la figure 1 est, avec des arrachements locaux, une vue partielle en perspective d'une cloison dont l'ossature met en oeuvre des pièces de liaison suivant l'invention
- la figure 2 reprend, à échelle supérieure, le détail de la figure 1 repéré par un encart II sur celle-ci
- la figure 3 est, à l'échelle de la figure 2, une vue en perspective d'une pièce de liaison suivant l'invention
- les figures 4 à 9 sont des vues partielles en-perspec- tive analogues à celle de la figure 2, et illustrent chacune respectivement une variante de mise en oeuvre de la pièce de liaison suivant l'invention
- la figure 10 est une vue analogue à celle de la figure 3 et concerne une variante de réalisation de la pièce de liaison suivant l'invention
- la figure ll est, à échelle différente, une vue partielle en coupe transversale de cette variante d réalisation, suivant la ligne XI-XI de la figure 10 ;;
- la figure 12 est, avec un arrachement, une vue en perstive, par dessous, de cette variante de réalisation, et se rapporte à une mise en oeuvre particulière de celle-ci
- les figures 13 à 15 sont des vues en perspective analoguesà celle de la figure 2 et se rapportent chacune respectivement à d'autres variantes de réalisation de la pièce de liaison suivant l'invention
- la figure 16 est une vue en perspective analogue à celle de la figure 3 et se rapporte à une autre variante de réalisation de la pièce de liaison suivant l'invention.

La figure 1 illustre, à titre d'exemple, l'application de l'invention à la constitution de l'ossature 10 d'une cloison en épi, c:est- -dire d'une cloison nécessitant un revêtement sur chacune de ces faces.

De manière connue en soi, cette ossature 10 est formée par la conjonction de deux types d'éléments d'ossature distincts, à savoir, d'une part, des lisses 11, établies, à distance l'une de l'autre, l'une en partie basse, l'autre en partie haute, et des montants 12, établis transversalement, de place en place, d'une de ces lisses 11 à l'autre.

En pratique, la lisse 11 inférieure est horizontale ; dans la forme de mise en oeuvre illustrée par la figure I, il en est de même pour la lisse 11 supérieure.

En pratique également, les montants 12 sont verticaux.

il s'agit, dans l'un et l'autre des cas, de profilés, et, plus précisément, de profilés métalliques.

Sur chacune des faces de l'ossature 10 constituée de tels éléments d'ossature 11, 12 sont rapportées, par exemple par vissage, de manière jointive, des-plaques de revêtement 13, constituées, par exemple, d'une couche de plâtre prise en sandwich entre deux feuilles de carton.

Les montants 12 sont établis au pas de ces plaques de revêtement 13, de manière à ce que le jointoiement entre celles-ci se fasse dans la zone médiane de tels montants 12, et, de préférence, ces plaques. de revêtement 13 s'étendent en continu sur toute la hauteur de ceux-ci, tel que représenté.

En pratique, d'une des faces à autre de l'ossature 10, entre les montants 12 de celle-ci, il est mis en place, entre les plaques de revêtement 13 correspondantes, avant la pose de celles-ci, un garnissag?, et, par exemple, un garnissage isolant thermiquement.

Ces dispositions sont bien connues en elles-mêmes, et, ne faisant pas partie de la présente invention, elles ne seront pas décrites plus en détail ici.

De manière également connue en soi, la section transversale des montants 12 a globalement un profil en U, un tel montant 12 présentant une partie médiane 15, et, en continuité avec celle-ci, deux ailes latérales 16 munies, le long de leurs bords libres respectifs, de retours en équerre 17 dirigés l'un vers l'autre d'une de ces ailes 16 à l'autre, l'en- semble s'inscrivant sensiblement dans un carré dans la forme de réalisation représentée.

Grâce à l'invention, et pour des raisons explicitées plus en détail ci-après, la section transversale des lisses 11 a un profil semblable, à partie médiane 18, ailes 19, et retours en équerre 20 lue long du bord libre de celles-ci.

De telles lisses 11 peuvent par exemple être constituées par les fourrures décrites notamment dans le brevet français déposé le 16 octobre 1979 sous le NO 79 25655 et publié sous le NO 2.467.927, ou par des fourrures semblables.

Quoi qu'il en soit, constitués de profilés, comme mentionné ci-dessus, les éléments d'ossature que forment les lisses 11 et les montants 12 peuvent être ici qualifiés de creux ou de tubulaires.

Suivant l'invention, la conjonction d'un tel montant 12 et d'une telle lisse 11 nécessaire à la constitution d'un noeud de l'ossature 12 seyait par l'intermédiaire d'une pièce de liaison 22.

D'une manière générale, cette pièce de liaison 22 forme d'un seul tenant, d'une part deux jambages 23, par lesquels elle est adaptée à venir en prise avec un premier des éléments d'ossature qu'elle doit relier, et qui présentent chacun transversalement un épaulement 24 pour appui sur celui-ci, et d'autre part une tête 25, formant embout, sur laquelle,s'agissant d'un élément d'ossature creux ou tubulaire, peut être engagé le deuxième desdits éléments d'ossature.

En pratique, la pièce de liaison suivant l'invention se présente sous la forme d'un cavalier en U, ses jambages 23 étant en continuité avec une semelle médiane 26 qui leur est commune, et sa tête 25 étant constituée d'une part par ladite semelle 26 et d'autre part par la partie 27 desdits jambages qui est en deça de leur épaulement 24 par rapport à leur ex trémité libre 28.

Dans la forme de réalisation plus particulièrement repr6- sentée sur les figures 1 à 9, la semelle 26 ainsi commune aux deux jambages 23 s'étend parallèlement à l'épaulement 24 de ceux-ci, et cet épaulement est formé par 1'une des branches d'un pli en U 30 affectant transversalement chacun de ces jambages 23 ; il s'agit de sa branche la plus externe, c 'est-à- dire de celle la plus éloignée de la semelle 26.

En pratique, dans cette forme de réalisation, un seul pli en U 30 est ainsi prévu pour chacun des jambages 23 et ce pli en U 30 s'étend transversalement vers l'intérieur, en direction du pli en U 30 de l'autre jambage 23 associé, à la même hauteur que celui-ci ; en outre,-dans cette forme de réalisation, les branches d'un tel pli en U 30 sont intérieurement écartées l'une de l'autre d'une distance d au moins égale à l'épaisseur el des retours en équerre 17 des montants 12 ou e2 des retours en équerre 20 des lisses 11.

De préférence, la tête 25 de la pièce de liaison suivant l'invention présente, transversalement sur chacun de deux bords opposés, aumoins une encoche 32, allongée en fente, les deux encoches 32 que présente ainsi une telle tête 25 étant disposées dos à dos l'une par rapport à l'autre.

Dans la forme de réalisation plus particulièrement représentée sur les figures 1 à 9, de telles encoches 32 sont prXvues sur les bords libres de la semelle 26 comme aux deux jambages 23, entre ceux-ci, et elles n'affectent que ces bords libres, à raison d'une pour chacun de ceux-ci.

Quoi qu'il en soit, la largeur 11 de ces encoches 32 est en pratique au moins égale à l'épaisseur e2 des retours en équerre 20 des lisses 11, et leur longueur L1 est au moins égale à celle L 2 de ceux-ci.

En outre, dans la forme de réalisation représentée, ces encoches 32 sont plus près d'un des jambages 23 que de l'au- tre.

En pratique, elles sont ainsi établies à une distance L3 de celui des jambages 23 dont elles sont le plus proche sensiblement égale à la hauteur H1 des ailes 19 des lisses 11.

Dans la forme de réalisation représentée, celle -ci est elle-même largement inférieure à la hauteur H2 des ailes 16 des montants 12, la section transversale des lisses 11 s'inscrivant globalement dans un rectangle aplati.

De même, et suivant des dispositions analogues à celles décrites pour des suspentes dans le brevet français NO 2.467.927 mentionné ci-dessus-, chacun des bords de l'extrémité libre 28 d'un jambage 23 présente, transversalement, une encoche 33, allongée en fente, les deux encoches 33 que présente ainsi une telle extrémité libre 28 étant disposées dos à dos l'une par rapport à l'autre et étant chacune précédées d'un bord d'engagement 34 globalement oblique par rapport à l'axe de l'ensemble.

Dans la forme de réalisation représentée, un tel bord d'engagement 34 est très largement arrondi, en pratique sensiblement en quart de cercle.

Quoi qu'il en soit, et comme précédemment, les encoches 33 ont une largeur 1'1 au moins égale à l'épaisseur e1 des retours en équerre 17 des montants 12 ou e2 des retours en équerre 20 des lisses 11, elles ont une profondeur L'1 au moins égale à la largeur de tels retours et elles sont éta- blies à une distance L'3 du bord transversal d'extrémité des jambages 23 inféneure à la profondeur Hl des ailes 19 desdites lisses 11.

En pratique, les dimensions Isl, L' 1 et L'3 ci-dessus sont respectivement égales aux dimensions 11 L1 et L3 pré cédentes.

Ainsi qu'il est aisé de le comprendre, la pièce de liaison 22 ainsi constituée peut facilement être réalisée à partir d'un quelconque feuillard métallique, convenablement découpe et plié.

La largeur de ce feuillard, et son pliage, sont en prati que choisis de manière à ce que le contour de la semelle 26 que présente une telle pièce de liaison 22, et donc celui de sa tête 25, soit sensiblement complémentaire, intérieurement, de celui de la section transversale des montants 12.

I1 s'agit donc, dans la forme de réalisation représentée, d'un contour sensiblement carré.

La largeur L5 que présentent, extérieurement, d' une aile 19 à l'autre, les lisses 11, peut être sensiblement égale à celle L6 que présentent, extérieurement, d'une aile 16 à 1 autre,les montants 12.

Cependant, dans la forme de réalisation représentée, et parce qu'il s'agit de lisses préexistantes, la largeur L5 de ces lisses 11 est légèrement supérieure à celle L6 des montants 12.

Par suite, dans cette forme de réalisation, la partie 27 des jambages 23 de la pièce de liaison 22 suivant 1'invention appartenant à la tête 25 de celle-ci est en retrait par rapport à l'extrémité libre 28 de ces jambages 23.

Mais, l'épaulement 24 d'un tel jambage 23 étant formé par un pli en U de celui-ci, les deux parties constituant ce jambage 23pourraientaussi bien être dans le prolongement l'une de l'autre, si désiré, notamment si, aux épaisseurs de métal près, les largeurs L5 et L6 des lisses Il et des montants 12 sont égales.

Dans la forme de mise en oeuvre illustrée par les figures 1, 2, la pièce de liaison 22 suivant l'invention est engagée, par l'extrémité libre 28 de ses jambages 23 sur une lisse 11, jusqu'à ce que, par les épaulements transversaux 24 de ces jambages 23, elle vienne en appui sur les retours en équerre 20 de celle-ci.

Elle chevauche donc, dans ce cas, par l'extérieur, la lisse 11.

Le montant 12 à relier à la lisse Il est alors engagé par son extrémité correspondante sur la tette 25 que forme en sail- lie sur celle-ci la pièce de liaison 22 suivant l'invention.

Bien entendu, un tel engagement peut être fait préalablement à la mise en place de cette pièce de liaison 22 sur la lisse 11.

Dans tous les cas, celle-ci permet, par coulissement le long de la lisse 11, un ajustement en position du montant 12 vis-à-vis de cette lisse 11.

Elle permet, également, un pivotement, dans un plan vertical, du montant 12 vis-à-vis de la lisse 11, Si un tel pivotement est de nature à faciliter la mise en place de celui-ci.

Dans tous les cas, si désiré, après une telle implantation d'un montant 12, la position de celui-ci par rapport à la lisse l1 peut être affermie de manière positive à l'aide par exemple de vis traversant à cet effet l'extrémité libre 28 des jambages 23 de la pièce de liaison 22.

Ainsi qu'il est schématisé en traits interrompus à la figure 2, une telle extrémité libre 28 de ces jambages 23 peut à cet effet présenter par avance un ou plusieurs trous 36 propres au passage de telles vis.

Dans ce qui précède, il a été prévu que, s'agissant de la constitution d'une cloison en épi, l'ossature 10 devait être munie de plaques de revêtement 13 sur chacune de ses faces.

Lorsqu-'il s'agit du doublage d'un mur, seule l'une des faces d'une telle ossature doit être munie de telles plaques de revêtement 13.

Dans ce cas, et tel que schématisé à la figure 4, les montants 12' d'une telle ossature 10 peuvent être constitués par des fourrures du type de celles constituant les lisses 11, de telles fourrures s'engageant, par les retours en équerre 20 de leurs ailes 19, dans les encoches 32 prévues à cet effet sur la tête 25 de la pièce de liaison 22 mise en oeuvre suivant l'invention, étant entendu que les plaques de revêtement 13 sont alors rapportées sur la semelle 18 des montants 12' ainsi constitués au lieu d'être rapportées sur les ailes 16 des montants 12 précédents.

Suivant une autre variante de mise en oeuvre tirant profit de la capacité de déformation élastique que présente la pièce de liaison 22 suivant l'invention, les jambages 23 de celle-ci pouvant être écartés élastiquement l'un de l'autre et s'ajuster ainsi à-des largeurs d'éléments d'ossature différentes, les lisses de l'ossature 10 à constituer sont formées par des profiles 11' du type de ceux constituant les montants 12 précédents.

Une telle possibilité est illustrée sur les figures 5 et 6.

Sur la figure 5, les jambages 23 de la pièce de liaison 22 mise en oeuvre, suivant l'invention, pour la conjonction d'un montant 12 et d'une lisse 11', chevauchent, comme précé- demment, de l'extérieur, les ailes 16 de celle-ci.

En variante, figure 6, la pièce de liaison 22 suivant 1' invention est engagée par le pli 30 de ses jambages 23 sur les retours en équerre 17 de la lisse 118 e l'extrémité libre 28 desdits jambages 23 s'étendant alors à l'intérieur de celle-ci.

Suivant un développement de cette disposition illustre par la figure 7, la piece de liaison 22 suivant l'invention peut aussi être mise à profit pour assurer la conjonction, bout à bout, de deux lisses 11' successives.

Dans tous les cas, les montants mis en oeuvre peuvent être des montants 12, tel que représenté sur les figures 5 et 6, ou être des montants 12', comme décrit en référence à la figure 4.

La figure 8 illustre une autre des très diverses possibilités d'utilisation qu'offre avantageusement, dans la forme de réalisation qui en est représentée, la pièce de liaison 22 suivant l'invention.

Sur cette figure 8, celle-ci est en effet appliquée à la conjonction, en équerre, de deux éléments d'ossature 11, 12 se croisant dans des plans différents.

Par les plis en U 30 de ses jambages 23, la pièce de liaison 22 suivant l'invention est engagée sur les retours en équerre 17 de l'élément d'ossature 12, avec sa tête 25à l'in térieur de celui-ci, Par ses retours équerre 20, l'élément d'ossature 11 est alors encliqueté sur les extrémités libres 28 des jambages 23 de la pièce de liaison 22 suivant l'invention, à la faveur des encoches 33 de celles-ci, suivant des dispositions analo yues à celles décrites dans le brevet français NO 2. 467.927 mentionné ci-dessus.

Dans ce qui précède, il a été supposé que la lisse 11 supérieure était horizontale.

il n'en est pas nécessairement ainsi, notamment lorsque la cloison à établir est en pignon.

L'extrémité supérieure des montants 12 est alors biseautée, et, par ses jambages 23-, la pièce de liaison 22 associée suivant l'invention à un tel montant 12 est engagée sur l'extrémité ainsi biseautée de celui-ci, figure 9.

Conjointement, la lissè mise en oeuvre est une lisse 11' constituée d'un profilé analogue à celui constituant les montants 12, comme décrit en référence à la figure 5.

Mais, comme décrit en référence à la figure 8, c'est par les plis en U 30 de ses jambages 23 que la pièce de liaison 22 est alors en prise avec les retours en équerre 17 d'une telle lisse ll', avec sa tête 25 disposée à l'intérieur de celle-ci.

Bien entendu, pour chaque montant 12, la pièce de liaison 22 est en pratique mise en place dans la lisse 11' avant son engagement sur l'extrémité biseautée d'un tel montant 12.

Dans la variante de réalisation illustrée par les figures 10 à 12, il est prévu sur l'un- au moins des flancs de la tête 25, un patte 38, qui, écartée d'un tel flanc, s'étend sensiblement parallèlement à celui-ci en direction opposée à 1' extrémité libre des jambages 23 ; par exemple, tel que représenté, une telle patte 38se trouve découpée, par crevé, dans la partie 27 de celui des jambages 23 de la pièce de liaison 22 dont sont le plus proche les encoches 32 de la tête 25 à la constitution de laquelle participent de tels jambages 23, ladite patte 38 étant êcar;;tée du plan de ce jambage 23 de manière à former avec celui-ci une poche 39 dans laquelle, tel que schématisé à la figure 11, peut s'engager la partie médiane 18 d'un montant 12' lorsque, comme illustre à la figure 4, un tel montant 12' est formé par une fourrure du type de celle constituant les lisses 11 dans la forme de réalisation illustrée par les figures 1 à 3.

La position d'un tel montant 12' se trouve ainsi avantageusement affermie.

En outre, dans cette forme de réalisation1 la semelle 26 commune aux deux jambages 23 de la pièce de liaison 22 suivant l'invention présente, dans sa zone médiane, un perçage taraudé 40, celui-ci étant de préférence formé, tel-que représenté, à la faveur d'un puits 41 venu par soyage du feuillard initial.

Grâce à un tel perçage taraudé 40, la pièce de liaison 22 suivant l'invention peut être attelée, jambages 23 vers le bas, à une quelconque suspente convenablement filetée 42, tel qu'illustré à la figure 12, et permettre ainsi, par encliquetage, comme décrit précédemment, la fixation, à des hourdis ou à des solives, de fourrures 11 propres à la constitution d'un plafond.

Par vissage, quart de tout par quart de tour; ces fourru res Il peuvent être avantageusement ajustées en position par rapport aux hourdis ou aux solives qu'elles doivent équiper.

Dans la variante de réalisation illustrée par la figure 13, l'épaulement 24 que présente chacun des jambages 23 de la pièce de liaison 22 suivant l'invention pour appui sur une lisse 11 ou 11' est formé par un simple décrochement 43, de préférence en équerre, d'un tel jambage 23.

I1 en est de meme dans la variante de réalisation illustrée par la figure 14 dans laquelle, de surcroît, la partie 27 des jambages 23 de la pièce de liaison 22 située en deçà de leur épaulement 24 par rapport à leur extrémité libre 28 celle appartenant à la tete 25 est de largeur réduite tant par rapport à la semelle 26 associée que par ranport au décrochement 43 correspondant et à une telle extrémité libre 28, et dans laquelle, en outre, les encoches 33 de cette extrémité libre sont disposees immédiatement au ras de ce décrochement 43.

Comme précédemment, les jambages 23 de la piece de liaison 22 peuvent chevaucher de l'extérieur, par leur extrémité libre 28, la lisse 11 ou 11' sous jacente, figure 13, ou être engagés, par les encoches 23 d'une telle extrémité libre 28, sur les retours en équerre 17 de celle-ci, figure 14, ou 20 s'il s'agit d'une lisse 11.

Comme précédemment, également, un perçage taraudé 40 peut être prévu, tel que représenté.

De même, des encoches 32 peuvent être prévues sur la semelle 26, aussi bien qu'une patte 38 sur le jambage le plus proche de celles-ci (non représenté).

Suivant la variante de réalisation illustrée par la figure 15, l'épaulement 24 que présente chacun des jambages 23 de la pièce de liaison-22 suivant l'invention est au moins pour partie formé par une languette 44, qui, découpée dans un tel jambage 23, par exemple à la faveur d'un crevé 45 de celuici, tel que représenté, est rabattue en équerre.

En outre, dans cette variante de réalisation, la semelle 26 commune aux deux jambages 23 s'étend perpendiculairement aux épaulements 24 de ceux-ci.

Elle borde donc ces jambages 23 sur une partie de leurs bords, et, par sa tranche, elle participe à la constitution de leurs épaulements 24.

De même, dans cette variante de réalisation, les jambages 23 présentent transversalement en équerre, en direction l'un de l'autre, le long de leurs bords latéraux opposés à la semelle 26, des retours 46, dont la tranche participe également à la constitution de leurs épaulements 24.

En effet, lorsque, tel que représenté, cette variante de réalisation de la pièce de liaison 22 suivant l'invention est en prise avec une lisse 11 ou 11', c'est autant par ces tranches que par les languettes 44 qu'elle repose sur les retours en équerre 20 ou 17 de celle-ci, cependant que par ses jambages 23, elle chevauche de l'extérieur une telle lisse ll ou ll'.

Par suite, et comme précédemment, dans cette variante de réalisation, la tête 25 de la pièce de liaison 22 suivant 1' invention est formée de la semelle 26 commune aux deux jambages 23 et de la partie 27 de ceux-xi qui se situe en deçà de leur épaulement 24 par rapport à leur extrémité libre 28.

Enfin, dans cette variante de réalisation, la pièce de liaison 22 suivant l'invention présente, entre ses jambages 23 et transversalement par rapport à ceux-ci, un troisième jambage 47, qui est én continuité avec sa semelle 26, et qui comporte, à son raccordement à celle-ci, des encoches 33 propres à son engagement sur les retours en équerre 20 ou 17 de la lisse ll ou 11' avec laquelle elle est en prise, suivant des dispositions du type de celles décrites précédemment.

La variante de réalisation illustrez par la figure 16, qui, à certains égards au moins, en est la variante de réalisation préférée, la pièce de liaison 22 suivant l'invention est globalement du type de celle décrite en référence aux fi- gures 1 a 9.

Elle s'en distingue, cependant, par les points suivants
Tout d'abord, chacun des jambages 23, au lieu de ne présenter qu'un seul pli en U 30, présente successivement, paral lelement l'un à l'autre, deux de tels plis-, l'épaulement 24 correspondant étant formé par la branche la plus externe de celui de ceux-ci le plus éloigné de la semelle 26 associée.

Pour un montage du type de celui illustre par la figure 9 par exemple, une telle disposition permet la mise en oeuvre d'une lisse ll constituée dune fourrure, une telle lisse ll s'engageant par les retours 20 de ses ailes 19 dans ceux des plis en U 30 de la pièce de liaison 22 les plus proches de la semelle 26 de celle d supposés avoir été établis à cet effet à la distance appropriée.

En outre, dans cette variante de réalisation1 les encoches 32 de la tête 25, au lieu d'être prévues sur les bords libres de la semelle 26, sont prévues sur les bords de celleci auxquels se raccordent les jambages 23, et, en continuité avec la semelle 26, elles affectent ces derniers, jusqu'à la branche la plus externe de celui des plis en U 30 qui est le plus éloigné de ladite semelle 26.

Pour un montage du type de celui illustré par la figure 4 par exemple, une meilleure tenue du montant 12' est ainsi assuré, les retours en équerre O de celui-ci se trouvant contrebutés, sur leurs deux côtés, sur une plus grande hauteur.

En pratique, deux encoches 37 sont ainsi prévues de mani ère symétrique sur chacun des bords concernés de la semelle 26, et donc des jambages 23, ce qui facilite la mise en oeuvre correspondante de la pièce de liaison suivant l'invention, cette mise en oeuvre pouvant indifféremment se faire, sans indexation, suivant une orientation ou une autre.

Enfin, dans cette variante de réalisation, une patte 38 est prévue, comme dans la variante-de réalisation illustrée par les figures 10 à 12, sur l'un au moins des flancs de la tête 25.

En pratique, et pour les mêmes raisons de facilité de mise en oeuvre que ci-dessus, deux pattes 38 sont prévues, chacune respectivement sur chacun de deux flancs opposés de la tête 25.

Tel que représenté, pour chacun des jambages 23 concernés, une telle patte s'étend à compter de la branche la plus externe de celui des plis en U 30 qui est le plus éloigné de la semelle 26 et est par exemple formée à la faveur d'un crevé affectant l'extrémité libre 28 d'un tel jambage 23.

De préférence, et tel que représenté, elle s'étend entre les encoches 32 de la tête25, à distance de l'une et l'autre de celles-ci.

Bien que les figures décrites ci-dessus illustrent la grande diversité de réalisations et/ou d'applications d'une pièce de liaison suivant l'invention, il va de soi que la présente invention ne se limite pas aux formes de réalisation plus particulièrement représentées sur ces figures, mais qu' elle s'étend aussi bien à toutes variantes d'exécution et/ou de combinaison de leurs divers éléments.

Ainsi qu'on le notera, dans tous les cas, lorsque la pièce de liaison est en prise aved une lisse pour conjonction d'un montant avec celle-ci, la continuité du volume interne de cette lisse se trouve au moins partiellement respectée, malgré la présence dudit montant, en sorte que, si désiré, elle peut servir un logement de quelconques conduites ou de quelconques conducteurs, par exemple de conducteurs électri- ques.

Dans tous les cas,- également, montants et lisses peuvent être indifféremment constitués par des formes et/ou par des profilés du type de ceux succinctement décrits ci-dessus.

Claims (22)

REVENDICATIONS

1. Pièce de liaison pour éléments ossature, caractéri sée en ce qu'elle forme d'un seul tenant dDune part deux jambages (23), par lesquels elle est adaptée -à venir en prise avec un premier élément d'ossature, et qui présentent chacun transversalement un épaulement (24) pour appui sur celui-ci, et d'autre part une tête (25), sur laquelle peut être engagé une deuxième élément d'ossature.

2. Pièce de liaison suivant la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle se présente sous la forme d'un cavalier en U, ses jambages (23) étant en continuité avec une semelle médiane (26) qui leur est commune, et sa tête (25) étant constituée par ladite semelle (26) et par la partie (27) desdits jambages (23) qui est en des de leur épaulement (24) par rapport à leur extrémité libre (28).

3. Pièce de liaison suivant la revendication 2, caractérisée en-ce que l'épaulement (24) que présente un jambage (23) est formé par l'une des branches d'un pliez U (30) affectant transversalement un tel jambage.

4. Pièce de liaison suivant la revendication 3, caractérisée en ce que ledit pli en U d'un jambage (30) s'étend transversalement vers l'intérieur.

5. Pièce de liaison suivant l'une quelconque des revendications 3,4, caractérisée en ce que les deux branches du pli en U (30) d'un jambage (23) sont écartées l'une de l'autre.

6. Pièce de liaison suivant l'une quelconque des revendications 3 à 5, caractérisée en ce que chacun des jambages (23) présente sucoessivesent,paraflèlement l'un à l'autre,deux plis en U (30).

7. Pièce de liaison suivant l'une quelconque des revendications 3 à 6, caractérisée en ce que la partie (27) d'un jambage (23) appartenant à la tête (25) associée est en retrait par rapport à l'extrémité libre (28) d'un tel jambage (23)

8. Pièce de liaison suivant la revendication 2i caractérisée en ce que l'épaulement (24) que présente un jambage (23) est formé par un décrochement (43) de celui-ci.

9. Pièce de liaison suivant la revendication 2, caractérisée en ce que l'épaulement (24) que présente un jambage (23) est au moins pour partie formé par une languette (44), qui, découpée dans un tel jambage (23) par exemple à la faveur d'un crevé de celui-ci, est rabattue en équerre.

10. Pièce de liaison suivant l'une quelconque des revendications 2 à 9, caractérisée en ce que la semelle (26) commune aux deux jambages (23) s'étend parallèlement à l'épau- lement (24) de ceux-ci.

11. Pièce de liaison suivant la revendication 10, caractérisée en ce que la semelle (26) commune aux deux jambages (23) présente, dans sa zone médiane, un perçage taraudé (40).

12. Pièce de liaison suivant l'une quelconque des revendications 10, 11, caractérisée en ce que la tête (25) présente transversalement, sur chacun de deux bords opposés, une encoche (32) allongée en fente, les deux encoches (32)- que présente ainsi ladite tête (25) étant disposées dos à dos l'une par rapport à l'autre.

13. Pièce de liaison suivant la revendication 12, carac térisée en ce que les encoches (32) sont prévues sur les bords libres de la semelle (26) commune aux deux jambages (23).

14. Pièce de liaison suivant la revendication 12, caractérisée en ce que les encoches (32) sont prévues sur les bords de la semelle (26) commune aux deux jambages (23) auxquels se raccordent lesdits jambages (23) et elles affectent aussi ces derniers.

15. Pièce de liaison suivant l'une quelconque des revendications 13,14, caractérisée en ce qu' il n'y a qu'une encoche (30) par bord concerné de la semelle (26) et ladite encoche (32) est plus près d'un des jambages (23) que de 1' autre.

16. Pièce de liaison suivant l'une quelconque des revendications 13,14, caractérisé en ce qu'il y a deux encoches prévues de manière symétrique sur chacun des bords coincez nés de la semelle (26).

17. Pièce de liaison suivant l'une quelconque des revendications 2 à 9, caractérisée en ce que la semelle (26) commune aux deux jambages (23) s'étend perpendiculairement à 1' épaulement (24) de ceux-ci.

18. Pièce de liaison suivant la revendication 17, caractérisée en ce que l'épaulement (24) que présente un jambage (23) est au moins pour partie formé par la tranche d'un retour (46) que présente transversalement en équerre un tel jambage (23) le long de son bord latéral opposé à la semelle (26) à laquelle il est associé et/ou par la tranche de ladite semelle (26).

19. Pièce de liaison suivant l'une quelconque des revendications 17,18, caractérisée en ce que, en continuité avec la semelle (26) commune aux deux jambages (23), il présente un troisième jambage (47).

20. Pièce de liaison suivant l'une quelconque des revendications 1 à 19, caractérisée en ce que chacun des bords de l'extrémité libre (28) d'un jambage (23) présente transversalement une encoche (33) allongée en fente, les deux encoches (33) que présente ainsi une telle extrémité libre (23) étant disposées dos à dos l'une par rapport à l'autre et étant chacune précédées d'un bord d'engagement (34) globalement oblique par rapport à l'axe de l'ensemble et de préférence arrondi.

21. Pièce de liaison suivant l'une quelconque des revendications 1 à 20, caractérisée en ce que, sur l'un au moins des flancs de la tête (25) il est prévu une partie (38) qui, écartée d'un tel flanc, s'étend sensiblement parallèlement -à celui-ci, en direction opposée à l'extrémité libre des jambages (23)-.

22. Pièce de liaison suivant la revendication 21, carac térisée en ce qu'une patte (38) est prévue sur chacun de deux flancs opposés de la tête (25).