FR2537094A1 - Cale - Google Patents

Abstract

CALE DU TYPE CONSTITUE D'UN BLOC EN UNE MATIERE DEFORMABLE. SELON L'INVENTION LA CALE EST CONSTITUEE D'UN BLOC1 LONGILIGNE, DEFORMABLE ENTRE UNE POSITION DE REPOS SENSIBLEMENT RECTILIGNE, ET UNE POSITION ACTIVE REPLIEE DE FACON A FORMER UNE CEINTURE ANNULAIRE APTE A CONTENIR UN OBJET, LE BLOC COMPORTANT DES DECOUPES2, 3, 4, 5 CONFORMANT DES PATTES6 A 13 RELIEES CHACUNE AU BLOC PAR UN PONT DE MATIERE14, 15, 16 SUIVANT UNE SECTION TRANSVERSALE, L'EXTREMITE LIBRE DE CHACUNE DESDITES PATTES ETANT SUSCEPTIBLE DE S'ECARTER DE LA FACE EXTERIEURE DU BLOC, LORSQUE CE DERNIER EST AMENE EN POSITION ACTIVE ANNULAIRE, LA PAROI EXTERIEURE DE CHAQUE PATTE CONFORMANT ALORS UN PLAN TANGENT AUDIT ANNEAU. CALAGE ET MAINTIEN EN PLACE D'OBJETS.

Description

La présente invention concerne une cale réalisée en une matière capable d'absorber les contraintes dues aux chocs par exemple, susceptibles de s'exercer sur un objet que l'on veut protéger.

On connait l'importance de la protection contre les chocs, notament pendant le stockage et le transport, d'objets fragiles.

Il existe de nombreux dispositifs et procédés de maintien en place et de calage d'objets, généralement conformés de manière spécifique en fonction de l'objet à protéger.

Plus spécialement, on connaît déjà de tels dispositifs destinés, après mise en place de l'objet à protéger, à être disposé dans un emballage de conditionnement ou analogues, et éventuellement les uns à coté des autres.

Ces dispositifs connus présentent des inconvénients.

En effet, ils font appel à des matériaux, tels que du carton, disposés par pliage et collage de manière à conformer un réceptable de l'objet. Or, cette disposition entraîne une perte de temps aussi bien lors de la fabrication du dispositif de calage, que lors de sa mise en place par rapport à l'objet. Ceci a pour conséquence une élévation du colt. La complexité du dispositif connu est dA généralement au grand nombre de pièces, rabats , découpes et aux multiples opérations de collage ou agrafage qui en découlent.

De plus, beaucoup de ces dispositis connus sont de types inviolables, clest-à-dire qu'il est nécessaire de les détruire si l'on veut accéder à l'objet.

Dans le cas ol une pluralité d'objets doit être placés dans un réceptaule, ces désavantages sont d'autant plus gênants.

La présente invention remédie à ces inconvénients et concerne une cale de réalisation facile , de mise en place aisée, et assurant un maintien et une protection efficace.

A cette fin, selon l'invention, la cale du type constitué d'un bloc en une matière déformable, est caractérisée en ce qu'il est constitué d'un bloc longiligne,déformable entre une position de repos sensiblement rectiligne, et une position active repliée de façon à former une ceinture annulaire apte à contenir un objet, le bloc comportant des découpes conformant des pattes reliées chacune au bloc par un pont de matière suivant une section transversale, l'extrémité libre de chacune desdites pattes étant susceptible de s'écarter de la face extérieure du bloc, lorsque ce dernier est amené en position active annulaire, la paroi extérieure de chaque patte conformant alors un plan tangent audit anneau.

Ainsi la mise en place de la cale est très rapide et très simple puisqu'il suffit de la déformer en forme d'anneau, ceinturant ainsi l'objet à protéger. Un élément unique suffit pour entourer l'objet} de plus, en position de repos, l'élément est d'encombrement minimal.

L'objet est efficacement protégé puisque ses bords périphériques viennent se loger dans les parties intérieures de l'anneau libérées du fait de l'écartement des pattes vers l'extérieur de l'anneau.

On comprend que la cale selon l'invention puisse être appliquée à des objets de différentes formes, taille et volume, puisqu'il suffit de prévoir des découpes de formes appropriées et une hauteur (ou largeur) du bloc adéquate.

La fermeture de l'anneau est assuré par exemple par la mise en place de ce dernier, ceinturant l'objet, dans un conteneur, boite, emballage ou conditionnement.

Selon une forme particulière de réalisation, les découpes sont de formes telles qu'elles délimitent une pluralité de pattes reliées dos à dos par un port de matière commun, et deux pattes d'extrémité et orientées vers l'intérieur dudit bloc de façon à se présenter dos à dos lors de la fermeture de l'anneau. Les extrémités libres des pattes étant en regard s'écartent lors du passage à la position active annulaire, libérant ainsi un espace important dans le corps de l'anneau et dans lequel vient se loger une partie de l'objet à protéger.

De préférence, la cale comporte trois paires de pattes et deux pattes d'extrémité, les ponts de matière étant de longueur,dans le sens longitudinal de l'élément, tel qu'en position active annulaire de ce dernier, les pattes étant alors écartées du bord, forment quatre plans orthogonaux délimitant un prisme à section quadrangulaire, dans lequel est inscrit ledit anneau. Il est ainsi possible de ceinturer un objet quadrangulaire dont les coins viennent se loger dans les parties internes ouvertes de 1' anneau.

Plus spécialement, les pattes sont toutes de longueurs sensiblement égales, les ponts de matière étant régulièrement espacés. Cette forme de réalisation permet la mise en place d'un objet carré.

Ainsi qu'il a été dit précédemment, le maintien de l'élément dans sa position active annulaire est rendu possible, par exemple, en disposant ce dernier, et ceinturant l'objet, à l'intérieur d'un boitage de forme adéquate I1 est également possible, en vue du transport ou éven- tuellement du stockage de l'objet, indépendamment de tout conditionnement, de prévoir des moyens de solidarisation des extrémités de l'élément en position active annulaire.

De manière avantageuse, le bloc est en une matière synthétique alvéolée.

De préférence, le bloc-est de section quadrangulaire, les lignes de découpes étant prévues par paires, parallèles aux bords longitudinaux dudit bloc,les extrémités libres de chaque patte se faisant ainsi face deux à deux, et les découpes présentent ainsi la forme d'un H, pour chaque paire de pattes, dont les branches sont sensiblement parallèles aux bords longitudinaux dudit bloc.

Afin de permettre une juxtaposition horizontale ou verticale des blocs entre eux à l'intérieur d'un même emballage, les cales selon l'invention comporte ds bossages sur les parties sensiblement parallèles à l'anneau, de manière que chaque bloc puisse porter contre un bloc similaire par l'intermédiaire desdits bossages. Et plus spécialement les bossages sont prévus à l'aplomb de la zone de regard des extrémités libres des pattes, tandis que d'autres bossages de hauteur moindre, sont disposés en regard des ponts de matière. Ces bossages apportent une rigidité supplémentaire à l'élément dans les zones de contraintes maximales et permettent aux blocs de porter les uns contre les autres sans dommage pour les objets qu'ils ceinturent chacun respectivement.

L'invention sera bien comprise à la lumière des dessins annexés.

La figure 1 représente une vue en perspective de la cale selon l'invention en position annulaire refermée.

La figure 2 est une vue en perspective de la cale en position de repos rectiligne.

La figure 3 est une vue en plan de la cale en position annulaire fermée.

La figure 4 est une vue en plan de la cale en position de repos rectiligne.

Les figures 1 à 4 montrent un exemple de réalisation de la cale selon l'invention, destiné au maintien et â la protection d'un objet sensiblement plan et de forme carrée, tel que par exemple un emballage pour bobine de bandes magnétiques ou de caméra rot encore de disque en cartouche de mémoire à disque.

Le matériau constituant la cale selon l'invention doit d'une part, etre susceptible d'absorber les chocs (telle qu'une matière synthétique alvéolée), et d'autre part être déformable au moins dans le sens longitudinal.

La cale 1 selon l'invention est constituée d'un élément longiligne présentant une forme rectiligne dans sa position de repos et susceptible de prendre la forme sensiblement d'un anneau en position active lorsque ce dernier ceinture l'objet à protéger.

Sur la figure 2, la cale, représentée en position rectiligne de renos, comporte une série de découpes 1, 3, 4 et 5 traversant de part en part l'épaisseur du bloc, et conformant une pluralité de pattes portant les références 6 à 13 incluses.

Suivant l'exemple de réalisation montré sur les figures, les pattes sont de formes quadrangulaires et allongées suivant l'axe longitudinal du bloc 1. Ce dernier comporte des pattes associées par paires à savoir (7, 8), (9, 10), (11, 12) reliées dos à dos par un pont de matière commun respectivement, 14, 15, 16, tandis que les deux pattes d'extrémité 6 et 13 sont orientées vers l'intérieur du bloc 1.

Les découpes montrées sur les figures, présentent la forme générale d'un H dont les branches sont parallèles aux bords longitudinaux du bloc 1.

Les pattes sont reliées par les ponts de matière respectifs au bloc, suivant une section transversale, de manière que lors du passage du bloc 1 de la position rectiligne à la position annulaire montrée sur la figure 1, les ex trémités libres de chaque patte s'écartent de l'anneau ainsi formé et représenté sur la figure 1.

En position active annulaire, les faces d'extrémité transversales 17 et 18 viennent porter l'une contre l'autre, de façon à refermer l'anneau.

Sur la figure 1, la cale est supposée ceinturer l'objet à protéger ; ce dernier n'a pas été représenté pour la clarté du dessin.

On comprend que lors du passage de la position rectiligne à la position annulaire, l'écartement des extrémités libres des pattes par rapport à l'anneau, provoque une ouverture dans le corps de l'anneau, dans laquelle est susceptible de se loger les bords périphériques de l'objet, et notamment ses coins dans le cas d'un objet quadrangulaire.

Ainsi, dans la partie interne de l'anneau libérée par l'écartement des extrémités des pattes, les coins de l'objet à protéger sont enserrés entre deux parties de couronne annulaire inférieure et supérieure, ce qui permet 'le blocage et le maintien en place de l'objet.

De préférence, afin de permettre une superposition verticale ou une juxtaposition dans le sens horizontal de plusieurs cales selon l'invention, ces dernières comportent une pluralité de bossages sur leurs faces parallèles au plan de l'anneau. Ces bossages sont régulièrement espacés, et placés en regard de façon à porter les uns contre les autres en position juxtaposée ou superposée des cales ceinturant chacune.un objet à protéger. L'ensemble des cales juxtaposées peut être ainsi disposé dans un emballage ou un conditionnement adéquat.

On remarque que la mise en place d'une ou plusieurs cales dans un emballage de dimensions prévues à cet effet, permet de bloquer l'anneau en position fermée, sans moyen de solidarisation. I1 est évidemment possible de prévoir des moyens de solidarisation pour lier les extrémités transversales 17 et 18 de chaque bloc.

De préférence, la calé selon l'invention comporte deux séries de bossages. Une première série de bossages régulièrement espacEs et disposés en regard des faces transversales d'extrémité de chaque patte, sont destinés à porter les uns contre les autres en position superposée ou juxtaposée des cales Une seconde série de bossages, d'épaisseurs moindres et disposés en regard des ponts de matière commun à chaque paire de pattes. Ces bossages ont pour fonction également d'apporter une rigidité supplémentaire dans les zones concernées.

Comme on peut le voir sur la figure 3, l'objet à protéger est maintenu -en place de manière correcte puisque par ses bords ce dernier porte contre les faces intérieures des ponts de matière 14, 15, 16 et les deux ponts de matière d'extrémités 19 et 20, juxtaposées en position fermée de l'anneau. L'objet est ainsi bloqué en position dans le plan de l'anneau, tandis qu'il est bloqué dans le sens transversal par le fait que ces coins sont prisonniers entre les faces intérieures des deux couronnes annulaires supérieures et inférieures, dans les zones ouvertes grâce à l'écartement des pattes.

Les bossages destinés à porter contre les bossages correspondants de la cale voisine, portent les-références 21 à 28 incluse-s. Les bossages d'épaisseurs moindres et disposés en regard des ponts de matière sont référencés 29 à 38 inclus.

La réalisationde la cale selon l'invention est extrêmement aisée.

En effet, partant d'une feuille de matière synthétique alvéolée, par exemple, il suffit de découper le contour extérieur de la cale et ensuite,ou simultanément, de réaliser des découpes traversantes. Ces opérations sont connues en elles-mêmes et peuvent être réalisées de manière rapide et permettent d'aboutir à un prix de revient très bas de ladite cale.

I1 a été decrit une forme particulière de réalisable de la cale selon l'invention. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples des figures, mais peut au contraire embrasser toutes variantes.

La présence des bossages n'est pas obligatoire. Leur nombre, configuration, espacement peut être quelconque, à conditions qu'ils permettent d'atteindre le but visé à savoir : permettre la superposition ou la juxtaposition de différentes cales les unes à côté des autres et le renforcement du bloc.

De même, la forme des découpes, et donc des pattes, sera réalisée, en fonction des objets destinés à être ceinturés par la ceinture annulaire formée par la cale en position active. Pour un objet sensiblement plan rectangulaire et non plus carré comme pour l'exemple des figures, les pattes ne seront pas de longueurs égales ; la cale présente alors quatre paires de pattes disposées dos à dos, deux paires disposées en vis-à-vis étant d'une longueur donnée, tandis que les autres paires disposées également en vis-à-vis sont d'une longueur inférieure ou supérieure et correspondant à la largeur ou la longueur de l'objet à ceinturer.

Il est également possible de prévoir des cales d'une forme autre que quadrangulaire, pour des objets de formes et de configuration spécifiques.

Ainsi, le nombre, la forme, l'espacement, des découpes et donc des cales peuveflt' être quelconques, à condition que les cales soient reliées chacune au bloc par un pont de matière selon une section transversale dudit bloc. Ainsi, le passage de la position rectiligne de repos à la position active annulaire permet l'écartement de l'extrémité des pattes par rapport à l'anneau, et donc la création d'ouverture à l'intérieur du bloc dans lesquels sont susceptibles de se loger les bords, par exemple les coins, de l'objet à protéger.

La matière contituant la cale selon l'invention doit présenter des qualités d'absorption des chocs d'une part et de déformabilité lui permettant de ceinturer l'objet et de former ainsi une courbe fermée en position active d'qUtke part.

Bien entendu, la courbe fermée ceinturant l'objet peut être de forme quelconque. Selon les figures 1 à 4, cette courbe est représentée par un anneau circulaire, mais n'est pas limitée à cette forme particulière de réalisation.

La cale n'est pas limitée à la protection et le maintien en place d'objets plans. En effet, il est possible de ceinturer et de maintenir en place, grâce à la cale selon l'invention,un objet présentant un certain volume et comportant des bords périphériques suffisamment en-' saillie pour pouvoir venir se loger dans les ouvertures créées dans le corps de la cale grâce à l'écartement des extrémités libres des pattes correspondantes.

Claims (9)

REVENDICATIONS

1. Cale du type constitué d'un bloc en une matière déformable, caractérisée en ce qu'il est constitué d'un bloc 1 longi ligne idéformable entre une position de repos sensiblement rectiligne, et une position active repliée de façon à former une ceinture annulaire apte à contenir un objet, le bloc 1 comportant des découpes 2,3,4,5 conformant des pattes 6 à 13 reliées chacune au bloc par un pont de matière 14,15,16 suivant une section transversale, l'extrémité libre de chacune desdites pattes étant susceptible de s'écarter de la face extérieure du bloc, lorsque ce dernier est amené en position active annulaire, la paroi extérieure de chaque patte conformant alors un plan tángent audit anneau.

2. Cale selon la revendication 1, caractérisée en ce que les découpes 2,3,4,5 sont de formes telles qu'elles délimitent une pluralité de pattes7 m 12 reliées dos à dos par un pont de ratière coerrun 14,15,16, et deux pattes

6, 13 d'extrémité et orientées vers l'intérieur dudit bloc ide façon à se présenter dos à dos lors de la fermeture de l'anneau.

3. Cale selon la revendication 2, caractérisée en ce qu'elle comporte trois paires de pattes et deux pattes 6,13 d'extrémité, les ponts de matière 14,15,16 étant de longueur,dans le sens longitudinal de l'élément, tel qu'en position active annulaire de ce dernier, les pattes, étant alors écartées du bord, forment quatre plans orthogonaux délimitant un prisme à section quadrangulaire, dans lequel est inscrit ledit anneau.

4. Cale selon la revendication 3, caractérisée en ce que les pattes 6 à 13 sont toutes de longueurs sensiblement égales, les ponts de matière 14,15,16 étant rGguliè- rement espacés.

5. Cale selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisée en ce qu'elle comporte les moyens de solida- risation des extrémités de l'élément en position active annulaire.

6. Cale selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que le bloc 1 est en une matière synth6- tique alvéolée.

7. Cale selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que le bloc 1 est de section quadrangulaire, les lignes de découpes étant prévues par paires, parallèles aux bords longitudinaux dudit bloc et au plan de l'anneau, les extrémités libres de chaque patte se faisant ainsi face deux à deux, et les découpes pré -setant ainsi la forme d'un H, pour chaque paire de pattes, dont les branches sont sensiblement parallèles aux bords longitudinaux dudit bloc.

8. Cale selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisée en ce gu'elle comporte des bossages 21 à 28 sur les parties sensiblement parallèles à l'anneau, de manière que chaque bloc puisse porter contre un bloc similaire par l'intermédiaire desdits bossages.

9. Cale selon la revendication 8, caractérisée en ce que des bossages 21 à 28 sont prévus à l'aploitib de la zone de regard des extrémités libres des pattes, tandis que d'autres bossages 29 à 38 de hauteur moindre, sont disposés en regard des ponts de matière 14,15,16,19,20.