FR2534702A1 - Monture metallique pour lunettes - Google Patents

Abstract

CETTE MONTURE METALLIQUE POUR LUNETTES COMPREND UNE FACE COMPORTANT DEUX CERCLES 14 EN FIL METALLIQUE A CHACUN DESQUELS EST FIXE, SUR LA PARTIE EXTERIEURE, UN TENON 20 D'ARTICULATION D'UNE BRANCHE 12. CHAQUE TENON EST CONSTITUE PAR UNE PAIRE DE PLAQUETTES ET PAR DES MOYENS DE SERRAGE SERVANT A SERRER LES PLAQUETTES CONTRE L'AUTRE. CHAQUE CERCLE 14 EST COUPE AU DROIT DE SON TENON ET SES DEUX PARTIES TERMINALES QUI CORRESPONDENT A LA COUPE SONT FACONNEES ET RETENUES PAR UNE LIAISON PAR SURETE DE FORME DANS DES LOGEMENTS D'ANCRAGE DEFINIS DANS LES PLAQUETTES SERREES L'UNE CONTRE L'AUTRE.

Description

la présente invention se rapporte à une monture métallique pour lunettes, du type qui comprend une face comportant elle-mame une paire de cercles en fil métallique à chacun desquels est fixé, sur la partie la plus extérieure, un tenon d'articulation de la branche.

Dans une monture métallique dont la face est constituée par un fil métallique et, en.particulier par un fil d'acier inoxydable, il est souhaitable que le fil possède le maximum d'élasticité, afin qu'il ne subisse pas de déformations permanentes sous l'effet des flexions répétées provoquées par l'écartement des branches.

Dans les montures connues, les tenons métalliques sont fixés aux cercles de la face par soudage. Le soudage implique nécessairement un échauffement du fil métallique, qui entrasse un recuit de ce fil, justement dans la zone où ces caractéristiques d'élasticité sont le plus souhaitables. ta zone du fil qui est recuite est donc sujette à subir lesdites déformations permanentes indésirables.

Le problème qui est à la base de l'invention consiste à réaliser une monture du type mentionnée au début mais qui ne présente pas cet inconvénient.

Selon I'invention, ce problème est résolu au moyen d'une monture métallique du type précité caractérisée en ce que chaque tenon est constitué par une paire de plaquettes et par des moyens de serrage servant à serrer une plaquette contre l'autre et par le fait que chaque cercle est coupé au niveau du tenon correspondant et que les deux parties terminales qui correspondent à la coupe sont façonnées et retenues par une liaison par surjeté de forme dans des logements d'ancrage correspondants définis par les plaquettes serrées l'une contre l'autre.

Grâce à cette solution, on établit entre les cercles et les tenons une liaison entièrement mécanique, dont l'exécution n'implique aucun échauffement du fil qui constitue les cercles de la face. Le fil ne subit pas de recuit et il conserve meme après la fixation du tenon ses caractéristiques d'élasticité souhaitables qui évitent en utilisation les déformations permanentes de ce fil.

D'autres caractéristiques et avantages de l5nven- tion seront mieux compris à la lecture de la descripton qui va suivre d'un exemple de réalisation et en se référant aux dessins annexés sur lesquels.:
- la figure 9 est une vue en perspective dtune monture selon l'invention
- la figure 2 est une vue en perspective partielle et à plus grande échelle de la partie enfermée dans le cercle indiquée par Il sur la figure 1
- les figures 3 et 4 sont des vues en perspective analogues à la figure 2 qui montrent deux phases successives de l'assemblage d'un cercle et d'un tenon selon l'invention ;
- la figure 5 est une coupe dessinée 9 plus grande échelle, prise dans le plan indiqué par la ligne V-V de la figure 4 ;;
- la figure 6 est encore une vue en perspective qui montre une autre phase de l'assemblage qui précède l'état assemble représenté sur la figure 2.

Sur la figure 1, on a représenté une monture de lunettes qui comprend une face, désignée dans son ensemble par 10 et une paire de branches 12. La face 11 est essentiellement formée d'une paire de cercles 14 en fil métallique, en particulier en fil d'acier inoxydable, qui sont destinés à recevoir les verres.

Les deux cercles 14 sont reliés entre eux par un pontet 16 et par une traverse 18, d'une façon connue.

Chacune des branches 12 est articulée sur la partie intérieure du cercle 14 correspondant par un tenon 16 dont la structure sera décrite en regard des figures suivantes.

Sur la figure 1, les flèches F indiquent les mouvements et les efforts d'écartement auxquels les branches 12 sont soumises en utilisation. Ces efforts intéressent les zones des cercles 14 qui sont indiquées en A, et qui se trouvent dans la région des tenons 20. Etant donné que, dans les faces traditionnelles, les tenons sont soudés aux cercles 14, les zones A sont justement les plus faibles et les plus susceptibles de subir des déformations permanentes à la suite du recuit auquel elles ont été soumises au cours des opérations de soudage des tenons.

En se reportant à la figure 2, chaque tenon 20 comprend une paire de plaquettes métalliques superposées, par exemple en acier inoxydable, désignée par 22. Les deux plaquettes 22 sont serrées l'une sur l'autre au moyen d'une vis 24. Une autre vis 25 joue le roule de pivot pour la branche 12 correspondante, ainsi que ceci sera mieux décrit dans la suite.

Comme on le voit en se reportant à la figure 3, chaque cercle 14 est coupé au droit du tenon correspondant et ces deux parties d1extrémité qui correspondent à la coupe, et sont désignées par 24, sont façonnées ou pliées sensiblement en U, les convexités des U étant dirigées l'une vers l'autre.

Dans chaque plaquette 22, est pratiquée une rainure transversale 26. A partir du fond de chaque rainure 26, la plaquette 22 est traversée d'un trou traversant 28.

Chaque partie d'extrémité pliée 24 comprend un segment transversal 30 et un segment terminal 32.

Pour assembler le tenon 20 (figures 1 et 2) au cercle 14, on enfile le segment terminal 32 de chaque partie façonnée 24 dans le trou 28 et on place le segment transversal 30 dans la rainure 26, comme représenté àla figure 4.

De -pr8férence, on procède ensuite à une opération de matage des parties des plaquettes 22 qui correspondent aux bords des rainures 26, comme représenté en 34 sur la figure 7.

Les matages 34 ont pour fonction de retenir le segment transversal 30 correspondant, en s'opposant au désaccouplement mutuel entre la plaquette 22 et la partie d'extrémité 24 tant que les deux plaquettes 22 n'ont pas été fixées l'une à l'autre au moyen de lavis 24.

Les deux plaquettes 22 présentent des parties surbaissées 36 opposées face à face, comme celle représentée sur la figure 5. Dans les plaquettes 22 de chaque paire sont pratiqués deux trous. Les trous de la plaquette inférieure, désignés par 38a et 48a, sont filetés, tandis que les trous correspondants de la plaquette supérieure, désignés par 38b et 48b, sont lisses.

tes trous 38a, 38b servent à fixer les plaquettes 22 l'une à l'autre au moyen de la vis 25. Le serrage obtenu au moyen de la v.is 25 sert à ancrer ou emprisonner solidement les parties terminales 24 du cercle 14 au tenon 20, grnce à l'accouplement par rareté de forme entre les parties façonnées 24 des fils et les logements d'ancrage correspondants 26, 28. En meme temps, ceci établit la continuité du cercle 14.

Lorsque les plaquettes ont été serrées, les zones surbaissées 36 des plaquettes 22 de chaque paire délimitent une cavité destinée à recevoir une oreille 42 d'articulation de la branche 12. L'articulation de la branche 12 est réalisée au moyen de la vis 26 insérée dans le trou lisse 40b dans le trou de l'oreille 42 et dans le trou fileté 40a. Dans une monture selon l'invention, il est possible de remplacer un verre dans un cercle 14 d'une façon simple, en desserrant simplement la vis 25. De même, il est possible de remplacer une branche 12 en enlevant simplement la vis 26.

Bien entendu, diverses modifications pourront être apportées par l'homme de l'art au dispositif qui vient d' & re décrit uniquement à titre non limitatif sans sortir du cadre de l'invention.

Claims (5)

R E V E N D I C A T I O N S

1 . Monture métallique pour lunettes, comprenant une face qui comporte une paire de cercles en fil métallique à chacun desquels est fixé, a la partie la plus extérieure, un tenon d'articulation d'une branche, caractérisée en ce que chaque tenon (20) est constitué par une paire de plaquettes (22) et par des moyens de serrage (25) servant a serrer une plaquette contre autre, et en ce que chaque cercle (14) est coupé au niveau de son tenon (20) et que les deux parties terminales (24) de ce cercle qui correspondent a la coupe sont façonnées et retenues par une liaison par sure té de forme dans les logements d'ancrage correspondants i26, 28) définis par les plaquettes (22) serrées Ilune contre l'autre.

2. Monture selon la revendication 1, caractérisée en ce que les deux parties terminales (24) de chaque cercle (14) sont repliées- sensiblement en V, les convexités des U étant.dirigées l'une vers l'autre et en ce que, dans chaque plaquette (22) sont pratiqués une rainure (26) destinée à recevoir un segment transver- sal correspondant de la partie (24) pliée en U, et un trou (28) destiné à recevoir un segment terminal -correspondant (32) de cette partie (24), la rainure (26) de chaque plaquette (22) étant dirigée vers l'autre plaquette (22) de la paire.

3. Monture selon la revendication 2, caractérisée en ce que les parties (34) des plaquettes (22) qui correspondent aux bords des rainures (26) sont matées sur le segment transversal correspondant (30) pour empêcher la partie d'extrémité (24) de se désaccoupler de la plaquette (22) correspondante lorsque les plaquettes ne sont pas serrées l'une contre l'autre.

4. Monture selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que les moyens de serrage des deux plaquettes (22) sont constituées par une vis (25).

5. Monture selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que les deux plaquettes (22) de chaque paire définissent conjointement une cavité dans laquelle est logée et articulée a charnière une oreille correspondante (42) de la branche (12).