FR2533490A1 - Calibre de tronconnage - Google Patents

Abstract

LE CALIBRE DE TRONCONNAGE CONCERNE LES INSTRUMENTS DU TYPE CHEVALET OU "CHEVRE" QUI MAINTIENNENT UNE BUCHE EN POSITION AFIN DE LA COUPER EN PLUSIEURS MORCEAUX. IL COMPREND : -UN BATI FORME D'UNE PARTIE HORIZONTALE 1, 2 ET 6, ET UN ENSEMBLE VERTICAL 4, 5, 7 ET 8 PERMETTANT DE FORMER UN TAS DE BUCHES TOUTES INDIVIDUELLEMENT BLOQUEES PERMETTANT AINSI DE LES COUPER EN UNE SEULE PASSE DE TRONCONNEUSE. LES PLANS SELON LESQUELS LES COUPES DOIVENT ETRE REALISEES POUR OBTENIR DES MORCEAUX DE BUCHES A LA LONGUEUR DESIREE SONT INDIQUES PAR LES BORDS VERTICAUX DE DEUX MONTANTS 5 ET 8 SITUES SUR UN MEME LONGERON HORIZONTAL 1. L'APPLICATION LA PLUS INTERESSANTE DE CETTE INVENTION EST LE DEBIT DE BUCHES AFIN QU'ELLES SOIENT DE TAILLE ADEQUATE AUX FOYERS AUXQUELS ELLES SONT DESTINEES.

Description

La présente invention dont le nom est "Calibre de tronçonnage" concerne les instruments type chevalet ou "chèvre" dont la fonction est de maintenir une bûche a environ 60 centimtres du sol afin de pouvoir la couper à l'aide d'une scie ou d'une tronçonneuse. Certaines de ces appareils offrent la possibilité de fixer la tronçonneuse à l'une des extremites du bâti à l'aide d'un axe relie au porte-lame de la tronçonneuse. La coupe se fait alors par pivotement de cette derniere.

Ces appareils présentent deux inconvénients notables.

Premièrement, ils sont relativement instables du fait de l'elevation importante du centre de gravite lorsque l'on veut couper une grosse bûche
Cette instabilité est encore plus grande pour les chevalets sur lesquels est fixée la tronçonneuse dont le poids dépasse généralement celui du chevalet lui-même. De plus, en cas de debout d'inclinaison dangereuse du chevalet, l'opérateur ne peut le retenir puisque ses deux mains sont occupées, d'une part, à incliner la tronçonneuse pour executer la coupe, et d'antre part, à maintenir la bûche par prissions généralement h l'aide dlun levier.

Deuxièmement, ces appareils ne peuvent couper généralement qu'une seule bûche h la fois ou, dans certains cas, trois ou quatre petites bûches.

De ce fait, le temps necessaire au chargement et déchargement du chevalet ast beaucoup trop court pour justifier l'arret de la tronçonneuse. C'est également le cas pendant le temps nécessaire à dégager les bûches coupees qui s'amoncellent rapidement au bas du chevalet. En conséquence, pendant tous les-temps de chargement, déchargement, dégagement des bûches coupées et généralement pendant tous les travaux de manutention, la tronçonneuse continue b tourner et consomma donc une énergie qui ne sert qu'à faire de la fumée et du bruit.Ces appareils sont donc grands consommateurs d'énergie inutilisce et tres polluants par le bruit permanent qu'ils engendrent.

Le calibre de tronçonnage évite tous ces inconvenients .Il est consti- tue d'un bati en acier comportant une partie verticale et une horizontale.

(voir figures I et. 2) La. partie horizontale est faite de deux longerons(T) d'une taille sensiblement égale aux bûches que l'on désire debater. Ils sont relies par quatre entretoises (2) d'une longueur légèrement inférieure a la lame de la tronçonneuse que l'on désire utiliser Les parties supérieures de ces quatre entretoises déterminent un plan horizontal qui supportera les premières bûches introduites dans le calibre de tronçonnage.

Afin d'éviter un contact de la lame sur l'acier, les longerons sont recouverts , sur leur partie supérieure, de chevrons en bois (3).

La partie verticale est constituée de quatre poteaux (4) et (5) reliés aux longerons (I) par encastrement dans des parties femelles (6) appelées manchons, soudées sur les longerons (1). Les deux poteaux (5) sont équi pés de deux chaînes (7) permettant de les relier aux poteaux (4) à l'aide de deux crochets (8) soudés sur ces derniers ; ceci afin de maintenir constant l'écart entre les poteaux (4) et (5).

A l'intérieur d'un tel bâti, on peut alors former un tas en forme de parallélépipède aux dimensions proches de la capacite intérieure du calibre. Dans ce tas ainsi forme, toutes les bûches seront individuellement bloquées en position ; d'une part par le poids de celles situées latéralement et au-dessus (les bûches du sommet seront enfiles en force sous les chaînes (7)) ; d'autre part par la disposition en rectangle des quatre montants verticaux (4) et (5). Ceux-ci étant reliés en vis--vis par les chaînes (7) ne peuvent s'écarter mutuellement l'un de l'autre sous l'action du poids des bûches. Les couples de poteaux (4) et (5) exercent donc, sur toute la hauteur du tas de bûches et des deux côtés, une pression diri gee vers l'intérieur du calibre.Ils jouent donc un rôle de double étaux qui brideront parfaitement les bûches, les empêchant ainsi de se mettre de travers au moment de la coupe.

Il est alors possible avec une tronçonneuse de réaliser en une seule coupe verticale, le débit de toutes les bûches emprizonndes a l'intérieur du calibre. Les risques de resserrement sur la lame sont treks minimes car, au fur et mesure que cette dernière descend dans le tas de bûches, les tronçons qu'elle forme ne sont alors plus brides par les double étaux constitués par les poteaux (T) et (5) et tombent alors au sol.

Sur les deux poteaux (5) sont fixées deux planches (8) de largeur étudiée afin que leurs bords verticaux correspondent sensiblement aux plans de coupe pour obtenir des tronçons de bûche à la longueur desiree.

Les poteaux (5) Equipes de planches (9), que nous appelerons montants verticaux, jouent- donc le double rôle de contribuer, d'une part, à bloquer les bûches en position, et d'autre part, d indiquer à l'opérateur l'endroit où il doit faire la ou les coupes.

Sur la figure (2a) est représenté un calibre de tronçonnage pour débiter des bûches de un mètre en trois morceaux ou en deux morceaux égaux.

Sur la figure C26) le calibre offre la possibilité de réaliser trois coupes et obtenir ainsi des bûches de vingt cinq centimetres. Les numéros affectés aux coupes indiquent l'ordre chronologique selon lequel elles doivent être exécutées. I1 faut en effet commencer par les coupes a l'extérieur du rectangle défini par le sommet des quatre poteaux (4) et (5) puisque, comme nous l'avons vu, c'est eux qui contribuent à bloquer les bûches.

Entre la figure (2a) et (2b) les planches (8) ont été désolidarisées des poteaux (5) et ont subi une rotation à cent quatre-vingt degrés, avant d'être fixées à nouveau sur ces derniers. Pour obtenir des coupes à 25, 33 et 50 cm., avec les mêmes planches (8), par simple rotation de cent quatre vingt degrés de ces dernières (Figure 2a) les paramètres à prendre en considération pour obtenir des résultats sont : la position des manchons (6) soudés sur les longerons (1) et la largeur des planches (8).

Une variante pour régler la position des montants verticaux (5) indicateurs des plans de coupe, consisterait à avoir plusieurs paires- de manchons (T), fixées sur les longerons (1), correspondantes aux différentes possibilités de longueur de coupe souhaitée.

La stabilité du calibre de tronçonnage est grande quand il est chargé de bûches car son centre de gravité est relativement peu élevé de sa base de sustentation puisque l'espace vide entre le sol et les bûches est très réduit. De plus, au moment de la coupe, la lame étant dans le tas de bûches, le corps de la tronçonneuse prend appui en permanence sur un des montants verticaux. Les tronçonneuses ayant toujours, par leur conception, tendance à tirer ver elles les objets qu'elles coupent, l'opérateur pourra à chaque instant repousser le calibre au cas où celui-ci aurait tendance à s'incliner vers lui.

Le deuxième avantage notable de cet appareil réside dans le fait qu'il permet de couper un grand nombre de bûches d'un seul eoup de tronçonneuse.

Par exemple, un calibre de tronçonnage pour bûches d'un mètre de long9 d'une largeur et hauteur utiles respectivement de trente cinq et quatre vingt dix centimètres, peut recevoir trente à quarante bûches. Le cycle de coupe (chargement, coupes, déchargement) est d'environ dix minutes.

Pour couper des bûches à clinquante centimètres, une seule passe d'une durée de quarante cinq secondes environ est nécessaire. Pour des bûches débitées en trois morceaux, le temps de manutention passe à douze minutes et à seize minutes pour des bûches coupes en quatre. Ces temps de manutention sont suffisamment longs pour justifier pleinement l'arrêt de la tronçonneuse. En conséquence, elle sera en fonctionnement uniquement pendant les temps de coupe et ne consommera donc plus d'énergie inutilisée.

Il en résulte des économies considérables de carburant et une diminution directement proportionnelle, de pollution par le bruit. De plus, le regroupement dans le temps des différentes opérations de coupe, déchargement, rechargement, permet un abaissement important des temps de travaux.

Claims (7)

REVENDICATIONS

1. Calibre pour le tronçonnage de bois, constitué d'un bâti destiné à recevoir un grand nombre de bûches. I1 est composé d'une partie horizontale reposant sur le sol. Sur cette dernière est fixé un ensemble vertical formé de plusieurs pièces (4, 5 et 8) reliées en vis-à-vis par des liens (7). Ce calibre est caractérisé en ce que les montants verticaux (4, 5 et 8) exercent sur les côtés du tas de bûches, formé à l'intérieur du bâti, des pressions horizontales dirigées vers l'intérieur du tas et que leurs bords verticaux définissent, à quelques centimetres près, les plans de coupe selon lesquels les tas de bois doivent être coupés pour obtenir des morceaux à la longueur désirée.

2. Calibre de tronçonnage selon la revendication nO 1 caractérisé en ce que la partie horizontale est constituée de deux longerons (1) reliés par quatre entretoises (2) d'une longueur légèrement inférieure à la capacité de coupe de la tronçonneuse utilisée, et dont les faces supérieures définissent la référence horizontale du tas de bûches empilées dans le calibre.

3. Calibre de tronçonnage selon les revendications 1 et 2 caractérisé en ce que les montants verticaux (4) et (5) sont au nombre de quatre et dont l'implantation sur le socle définit un quadrilatère régulier.

4. Calibre de tronçonnage selon l'une des revendications de 1 à'3 caractérisé en ce que deux montants verticaux positionnés sur un même longeron (1) sont des poteaux habillés intérieurement de planches servant de garde de coupe et de protection de chaîne. Sur les deux autres poteaux, situés sur le deuxième longeron, sont fixés à l'extremité haute des crochets.

5. Calibre de tronçonnage selon l'une des revendications de i à 4 caractérisé en ce que deux chaînes (7) permettent de relier chacun des montants verticaux (5) habillé de planche (9) aux montants situés en face de chacun d'eux (4) et-d'assurer un blocage vertical des bûches.

6. Calibre de tronçonnage selon l'une des revendications de I à 5 caractérisé en ce que la liaison entre la partie verticale et celle horizontale se fait par encastrement des montants (4 eut 5) dans des manchons (6) fixés sur les longerons (1).

7. Calibre de tronçonnage selon l'une es revendications de 1à 6 caractérisé en ce que le positionnement des bords des montants verticaux (5) est réglable afin d'indiquer à l'opérateur les plans de coupe pour réaliser des morceaux de bûche aux longueurs souhaitées.