FR2529030A1 - Perfectionnements aux ralentisseurs electriques - Google Patents

Abstract

LE RALENTISSEUR ELECTRIQUE CONSIDERE COMPREND UN STATOR 1 MONTE A L'AIDE D'UNE OSSATURE 11 SUR LE CARTER 4 D'UN PONT DE VEHICULE ET UN ROTOR A DEUX DISQUES 2 PORTE PAR UN PLATEAU CENTRAL 17, LEQUEL PLATEAU EST MONTE SUR UNE COLLERETTE 8 TERMINANT UN BOUT D'ARBRE 3 SORTANT DU CARTER ET EST ACCOUPLE A UN CARDAN. POUR ASSEMBLER LE PLATEAU SUR LA COLLERETTE ET LA BRIDE TERMINALE 24 DU CADRAN SUR LE PLATEAU, ET POUR REFERMER LA MACHOIRE 23 DE CE CARDAN COMPOSEE DE DEUX CHAPES 26 ET DE DEUX CAVALIERS 27, SUR LES TOURILLONS CORRESPONDANTS, ON A RECOURS A DOUZE VIS, SAVOIR QUATRE VIS A, QUATRE VIS B ET QUATRE VIS C DECALEES ANGULAIREMENT D'ENVIRON 30 LES UNES PAR RAPPORT AUX AUTRES AUTOUR DE L'AXE X DU RALENTISSEUR.

Description

Perfectionnements aux ralentisseurs électriques.

L'invention est relative aux ralentisseurs électri-

ques à "courants de Foucault".

Elle concerne plus particulièrement ceux, de ces ralentisseurs,qui sont montés directement sur un carter d'engrenages d'une transmission de véhicule automobile, tel que le carter du pont ou de la boite de vitesses de

ce véhicule et qui comprennent un stator inducteur annu-

laire monté en porte-à-faux sur le carter considéré à l'aide d'une ossature en forme de cloche ajourée, et un

rotor comportant deux disques induits en matériau ferro-

magnétique qui encadrent le stator et sont tous les deux supportés par un plateau central, lui-même monté en porte-à-faux sur un bout d'arbre sortant du carter en étant rapporté à cet effet sur une collerette solidaire de ce bout d'arbre, chaque disque étant solidarisé, par l'intermédiaire d'une couronne de bras formant ailettes de ventilation, avec une bague de support fixée sur ledit plateau, et ce plateau étant lui-même accouplé à la bride terminale d'un joint de cardan du côté axial opposé à celui o se trouve le bout d'arbre de façon telle qu'au moins la plus grande partie de ce joint de cardan se trouve dans l'encombrement axial du rotor, c'est-à-dire à l'intérieur du volume délimité par la

couronne rotorique correspondante.

Elle vise également les divers composants et sup-

ports de ces ralentisseurs ainsi que les sous-ensembles

constitués par un assemblage de certains de ces compo-

sants et/ou supports.

Un tel ralentisseur a été décrit dans le brevet France no 1 493 757 de la demanderesse et illustré sur

la figure 2 de ce brevet.

On connaît l'intérêt que présentent les ralentis-

PB/SV 54-82-01-7 ex. seurs de ce type, notamment en ce que leur montage sur le carter et sur le bout d'arbre considérés n'allonge que de très peu la distance axiale entre ces éléments et le joint de cardan considéré et en ce qu'ils engendrent des couples de ralentissement relativement élevés pour une

masse et un encombrement donnés.

Mais les montages et démontages de certains de ces ralentisseurs et/ou de leurs joints de cardan présentent

des difficultés, en particulier du fait que les vis ser-

vant à accoupler entre eux les éléments de la transmis-

sion sont peu accessibles (Par le mot "vis" on entend ici et ci-après aussi bien un ensemble boulon-écrou qu'une tige filetée présentant une tête élargie et un pied vissable dans un logement fileté complémentaire

pratiqué dans l'une des pièces à assembler entre elles).

C'est ainsi qu'avec le mode de réalisation antérieur

signalé ci-dessus, pour lequel les vis assurant les as-

semblages mutuels de la collerette, du plateau central et de la bride sont les mêmes, -l'accessibilité de certaines au moins de ces vis exige que la couronne rotorique située du côté du cardan soit elle-même démontée et séparée du plateau,

le démontage du joint de cardan entra Ine un démon-

tage intégral du ralentisseur.

Une solution permettant d'écarter en partie ces inconvénients a été proposée par la demanderesse dans

son brevet France N O 2 247 846.

Selon cette solution, on constitue en une pièce monobloc le plateau central et une portion du joint de

cardan comprenant la bride.

Cette solution, qui permet de supprimer un étage

de vis d'assemblage, savoir celui des vis comprises en-

tre le plateau central et la bride, permet de placer

les vis restantes en des endroits plus accessibles.

Mais elle n'est pas applicable si le joint de car-

dan est trop gros, savoir lorsque le diamètre interne de la bague rétorique supportant la couronne de bras qui entoure ce joint est trop petit pour que cette bague puisse livrer passage à la portion correspondante dudit

joint: dans ce cas en effet la couronne rotorique consi-

dérée ne pourrait pas être dégagée de la pièce monobloc. L'invention apporte une solution particulièrement élégante à ces différents problèmes en supprimant les

divers inconvénients des solutions antérieurement propo-

sées, notamment en permettant à l'aide de vis toutes ac-

cessibles axialement des assemblages sélectifs des di-

vers-éléments du ralentisseur qui rendent possible en particulier, dans tous les cas, un démontage du joint de

cardan sans aucun démontage du ralentisseur.

A cet effet le ralentisseur selon l'invention com-

porte encore la collerette solidaire du bout d'arbre, le plateau central et la bride terminale du joint de cardan, ces trois pièces étant indépendantes entre elles et il est caractérisé en ce que l'assemblage du plateau central sur la collerette et celui de la bride sur le plateau central sont assurés respectivement, le premier à l'aide de quatre vis A et de quatre vis B et le second, à l'aide des quatre vis B et de quatre vis C, les axes des douze vis A, B et C s'étendant parallèlement à l'axe X du ralentisseur, à des distances sensiblement identiques

de cet axe X et selon une répartition régulière ou sen-

siblement régulière autour de cet axe.

Par le mot "sensiblement" on entend ici que l'iden-

tité ou la régularité considérée est respectée à 15 %

près, de préférence à 10 % près.

C'est ainsi que les angles formés entre eux par les plans qui passent par l'axe X et par respectivement les différents axes des vis peuvent être tous égaux à 30 , ce qui correspond à une répartition "régulière" de ces axes autour de l'axe X, mais sont plus généralement compris entre 25 et 35 , étant de préférence compris

entre 27 et 330.

Dans des modes de réalisation préférés, on a recours

en outre à l'une et/ou à l'autre des dispositions sui-

vantes les vis A et B sont des boulons respectivement courts et longs propres à coagir avec des écrous à leurs extré-

mités axiales disposées du côté du joint de cardan, bou-

lons dont les têtes sont maintenues en place axialement contre la collerette, avant même tout vissage, à l'aide d'une rondelle, de préférence soudée à la racine de la collerette,

les vis C sont des vis proprement dites dont les ex-

trémités filetées coopèrent avec des logements filetés complémentaires évidés dans le plateau central, la mâchoire du joint de cardan disposée du côté de la bride est constituée par deux chapes solidaires de

cette bride et faisant saillie axialement sur deux por-

tions diamétralement opposées de ladite bride et par

deux cavaliers propres à être fixés par vissage respec-

tivement sur ces deux chapes et chacune desdites chapes est traversée axiale-ment de part en part par au moins une vis C,

dans un ralentisseur selon les deux alinéas précé-

dents, chaque chape est traversée axialement par une seu-

le vis C (dite ci-après C') à travers un alésage débou-

chant dans le fond de cette chape, chacune des deux vis C qui ne traversent pas de chape (vis dite ci-après C") ne traverse de part en part que la bride et les axes

des douze vis A, B, C' et C", sont répartis régulière-

ment autour de l'axe X dans l'ordre ABC" BAC' ABC" BAC', dans un ralentisseur selon l'alinéa qui précède le précédent, les quatre vis C servent elles-mêmes à fixer les cavaliers sur les chapes, dans un ralentisseur selon l'alinéa précédent, les

plans passant-par l'axe X du ralentisseur et par res-

pectivement les axes des vis A sont décalés entre eux de 900 autour de l'axe X, les plans passant par l'axe X et par respectivement les axes des vis B sont décalés de 300 par rapport à un même plan P passant par l'axe X et par l'axe d'une vis A, et les plans passant par l'axe X et par respectivement les axes des vis C sont décalés d'angles légèrement supérieurs à 60 par rapport audit plan P, les déplacements axiaux des deux tourillons, du

joint de cardan, logés dans la mâchoire de ce joint si-

tuée du côté de la bride, sont limités par des plaquettes

rapportées sur les flancs de cette mâchoire et présen-

tant chacune une plage qui déborde sur la trajectoire

axiale de ces tourillons, lesdites plaquettes étant avan-

tageusement constituées par des rondelles.

L'invention comprend, mises à part ces dispositions

principales, certaines autres dispositions qui s'utili-

sent de préférence en même temps et dont il sera plus

explicitement question ci-après.

Dans ce qui suit, l'on va décrire deux modes de réalisation préférés de l'invention en se référant aux

dessins ci-annexés d'une manière bien entendu non limi-

tative. La figure 1, de ces dessins, montre en coupe axiale

selon I-I, figure 3, l'ensemble d'un ralentisseur élec-

trique établi selon l'invention et des pièces permettant

de le monter sur un carter de pont de véhicule.

Les figures 2, 3 et 4 montrent en vue en bout

respectivement trois pièces de cet ensemble.

La figure 5 montre selon une coupe semblable à cel-

le de la figure 1 une portion d'un autre ensemble con-

forme à l'invention.

Les figures 6 et 7 montrent en vues en bout

respectivement deux pièces de cet autre ensemble.

Dans chaque cas l'on se propose de monter en porte-à-faux sur la sortie d'un carter de pont ou de

boîte de vitesses d'un véhicule automobile un ralentis-

seur à courants de Foucault d'axe X comportant:

un stator inducteur annulaire 1 portant des bobi-

nages électriques et présentant deux suites annulaires de pôles magnétiques plans à polarités alternées, et un rotor induit composé de deux disques 2 en matière ferromagnétique propres à encadrer axialement le stator et à défiler en regard des pôles de ce stator

dont ils sont séparés par un faible jeu ou entrefer.

Un bout d'arbre 3 d'axe X sort du carter considéré 4 lequel, sur la figure 1, est supposé être un carter

de pont.

Ce bout d'arbre 3 est muni de cannelures externes et se termine par un embout fileté extérieurement 6.

Un manchon 7, prolongé radialement par une colle-

rette 8 et muni de cannelures internes 9 complémentaires des cannelures externes 5, est engagé jointivement sur ces dernières, la solidarité de ce manchon avec le bout

d'arbre 3 étant complétée par vissage sur l'embout file-

té 6 d'un écrou 10 prenant axialement appui sur le man-

chon. D'une façon connue en soi on monte le stator 1 en porte-à-faux sur le carter

4 par l'intermédiaire d'une ossature ajourée il consti-

tuée notamment par quatre bras 12 s'étendant à partir d'un moyeu annulaire commun 13, lui-même vissé à l'aide de vis 14 sur le carter en question,

on monte les deux disques rotoriques 2 en porte-à-

faux sur le bout d'arbre 3, ou plus précisément sur la

collerette 8, en rendant solidaire de chacun de ces dis-

ques une bague 15 par l'intermédiaire d'une couronne de bras 16 formant ailettes de ventilation, en vissant

les deux bagues 15 sur la périphérie d'un plateau cen-

tral 17 et en fixant ce plateau 17 sur la collerette 8, et on accouple audit plateau 17 un joint dé cardan faisant partie de la transmission du véhicule et servant

à raccorder le bout d'arbre au restant de cette trans-

mission, malgré les défauts d'alignement entre les élé-

ments ainsi raccordés. C'est essentiellement dans la manière de réaliser

ces divers accouplements que réside l'invention.

La fixation du plateau 17 sur la collerette 8 est assurée à l'aide de quatre vis courtes A et de quatre vis longues B.

Bien que ces différentes vis puissent être consti-

tuées par des vis proprement dites comprenant chacune une extrémité filetée directement vissable dans un trou taraudé complémentaire de l'une des pièces à assembler, on les constitue de préférence ici par un ensemble boulon-écrou.

C'est ainsi que,dans le mode de réalisation illus-

tré: chaque vis A comprend un boulon court A 1 et un écrou A 2 et chaque vis B comprend un boulon long B 1 et un

écrou B 2.

Les écrous A 2 èt B 2 sont choisis d'un type indes-

serrable. Les trous évidés axialement dans la collerette 8

pour recevoir les vis A et B ont été désignés respecti-

vement sur la figure 2 par les références 8 A et 8 B et ceux évidés axialement dans le plateau 17 pour recevoir ces mémesvis ont été désignés respectivement sur les figures 3 et 6 par 1 les références 17 A et 17 B. Si l'on considère le plan du dessin de la figure 3 et si l'on assimile les différents trous aux points d'intersection de leurs axes avec ce plan, on peut dire

que, dans le premier mode de réalisation faisant l'ob-

jet des figures 1 à 4, les trous destinés à recevoir les quatre vis A sont décalés angulairement les uns des

autres de 90 autour de l'axe X et que les trous desti-

nés à recevoir les vis B sont tous décalés d'un angle a égal à 30 par rapport à un plan axial P de référence comprenant les axes de deux trous diamétralement opposés destinés à recevoir des vis A. Chaque tête de boulon A 1 ou Bl est de préférence

maintenue axialement en place après l'engagement du bou-

lon correspondant dans le trou approprié 8 A ou 8 B de la

collerette 8 par fixation d'une rondelle 18 sur la sur-

face extérieure du manchon 7, notamment par soudure de cette rondelle après application de celle-ci contre un

épaulement de cette surface.

Ce maintien en place permet de monter les boulons en attente sur la collerette et de faciliter ainsi le

montage comme il sera précisé plus loin.

Des alvéoles 19 sont évidés dans le plateau 17-de façon à recevoir totalement les pieds des boulons courts

A 1 ainsi que les écrous A 2.

Un alésage cylindrique 20 est évidé au centre du plateau 17, alésage propre à recevoir l'extrémité de

l'embout fileté 6 ainsi qu'une portion de l'écrou 10.

Un ressaut annulaire 21 et une rainure annulaire complémentaire 22 sont prévus respectivement dans la collerette 8 et le plateau 17 aux fins de centrage

mutuel de ces deux pièces.

Le joint de cardan à raccorder au plateau 17 com-

prend du côté de ce plateau une mâchoire 23 formant palier pour deux tourillons coaxiaux compris par le croisillon de ce joint, ladite mâchoire étant solidaire

d'une bride terminale 24.

La fixation de cette bride 24 sur le plateau 17

est assurée à l'aide des quatre vis longues B précéden-

tes et de quatre autres vis C. En d'autres termes, les longs boulons Bl traversent axialement de part en part chacune des trois pièces 8, 17 et 24 à travers respectivement des trous lisses 8 B, 17 B et 24 B.

Le diamètre extérieur de ladite bride 24 est suf-

fisant pour que, lors de la fixation de cette bride

sur le plateau, les alvéoles 19 soient totalement fer-

més. Les écrous A 2 deviennent de ce fait invisibles de

l'extérieur et se trouvent totalement à l'abri des pro-

jections d'eau, de boue et autres.

La bride 24 présente un épaulement frontal circu-

laire 25 propre à pénétrer jointivement dans l'extrémi-

té adjacente de l'alésage 20 du plateau aux fins de

centrage mutuel de la bride sur ce plateau -

La mâchoire 23 est constituée par deux chapes 26 ouvertes en direction axiale et faisant axialement

saillie sur deux zones marginales diamétralement oppo-

sées de la face, de la bride, tournée vers le joint

de cardan.

Ces chapes sont propres à recevoir deux tourillons coaxiaux, du croisillon compris par le joint, équipés de leurs cages de roulement, ces cages étant ensuite bloquées dans les ouvertures des chapes 26 par vissage

sur ces chapes de cavaliers 27.

Ces cavaliers sont constitués par des plaquettes

repliées en forme d'oméga majuscule aplati.

Le vissage en question des cavaliers sur les chapes est assuré, dans le premier mode de réalisation

des figures 1 à 4, à l'aide des vis C ci-dessus.

En d'autres termes, chaque vis C traverse axiale-

ment une patte d'un cavalier 27, la chape 26 corres-

pondante, la bride 24 et au moins une partie de l'épais-

seur du plateau 17 Ce plateau 17 n'est pas entièrement traversé par les vis C car celles-ci sont vissées dans des trous filetés complémentaires 17 C évidés dans ce plateau après avoir traversé des trous lisses 27 C, 26 C et 24 C évidés

respectivement dans les autres pièces.

Si l'on considère comme précédemment le plan de la figure 3 et si l'on assimile les différents trous aux points d'intersection de leurs axes avec ce plan, on peut dire que les trous destinés à recevoir les vis C sont décalés d'angles e d'environ 600, et de préférence légèrement supérieurs à 600, par rapport au plan de

référence P ci-dessus.

Cela revient à dire que le décalage angulaire y

(figure 3) entre deux trous successifs affectés respec-

tivement à la réception d'une vis B et à celle d'une vis C est de l'ordre de 30 , et de préférence un peu

inférieur à 30 .

Plus généralement, on constate que les douze vis

A, B et C se répartissent autour de l'axe X du ralen-

tisseur avec des décalages angulaires de l'ordre de 30 degrés, dans l'ordre A B C A C B A B C A C B.

Le couple moteur cheminant le long de la transmis-

sion du véhicule, c'est-à-dire le couple transmis du moteur aux roues motrices de ce véhicule, est transféré successivement de la collerette 8 au plateau 17, puis de ce plateau à la bride 24: il convient donc que les résistances au cisaillement des différents ensembles de vis assurant les accouplements mutuels de ces pièces

soient identiques.

Les sections et distances à l'axe X des vis A et C sont donc prévues de façon telle que la résistance au cisaillement angulaire d'une vis A soit pratiquement égale à celle d'une vis C. On voit encore sur la figure 1 l'une des vis D (généralement au nombre de quatre

ou de huit) servant à fixer les bagues 15 sur la péri-

1 l phérie du plateau 17, cette vis étant ici constituée par une tige lisse D 1 filetée à ses deux bouts et par deux écrous indesserrables D 2 et D 3 propres à coagir

respectivement avec ces deux bouts filetés, une colle-

rette intermédiaire D 4 étant prévue sur cette tige, collerette propre à buter axialement contre une portée complémentaire du plateau 17, lui-même évidé de trous 17 D pour recevoir les tiges D 1, des cales de réglage 28 interposées entre l'une au moins des bagues 15 et le plateau 17, la cuvette transversale 29 qui porte les bobines statoriques 30, l'une des vis 31 servant à fixer cette cuvette sur

l'ossature 11, avec interposition d'une douille d'écar-

tement 32 et de cales de réglage 33, la rondelle extérieure 34 venue de moulage avec chaque couronne de bras 16 et remplissant des fonctions mécaniques et thermiques,

une plaquette mince 35 rapportée sur le flanc ex-

térieur de chaque chape 26, notamment par vissage, en vue de limiter les déplacements axiaux des tourillons et roulements logés dans ces chapes, chaque plaquette présentant une plage qui déborde transversalement vers l'intérieur du palier correspondant et étant constituée soit par une barrette, comme représenté, soit par une rondelle ainsi que montré en traits mixtes, et un léger amincissement 36 pratiqué dans la base du flanc en question en vue de livrer passage aux

portions de plus petit diamètre des bras 16.

Pour monter le ralentisseur du type décrit ci-

dessus sur la sortie de pont considérée, on procède à la suite des opérations suivantes: on monte l'ossature Il sur le carter 4 du pont à l'aide des vis 14, on place en attente sur la collerette 8 l'ensemble des quatre boulons courts A 1 et des quatre boulons longs Bl et l'on maintient leurs têtes appliquées axialement contre cette collerette en soudant la rondelle 18 sur le-manchon 7,

on monte le manchon 7 ainsi équipé sur l'embout can-

nelé 3 et on le bloque en sa position de montage par vissage de l'écrou 10 sur l'extrémité filetée 6 dudit embout, on fixe sur la périphérie du plateau central 17 la couronne rotorique la plus proche du pont par vissage

des écrous D 2 sur les tiges D 1, lesquelles sont mainte-

nues en appui axial contre ledit plateau par butée de leurs collets D on monte l'ensemble du plateau ainsi garni sur les huit boulons en attente et on visse les quatre écrous A 2 sur les boulons A 1 au fond des alvéoles 19, on met en place le stator 1 par vissage des vis 31

après réglage du premier entrefer grâce-à un choix judi-

ciaux des cales 33, on met en place la seconde couronne rotorique sur la périphérie du plateau 17 en vissant les écrous D 3 sur les tiges D 1 en attente après réglage du second entrefer grâce à un choix judicieux des cales 28, on met en place la bride 24 sur le plateau 17 par vissage des quatre écrous B 2 sur les boulons Bl en attente, on introduit transversalement les tourillons avec roulements du joint de cardan dans les ouvertures des chapes 26, on coiffe les roulements ainsi mis en place par les cavaliers 27 et l'on achève l'assemblage en vissant les vis C à travers les cavaliers, les chapes et la bride dans des trous filetés complémentaires du plateau

17.

Les démontages du joint et du ralentisseur sont effectués aussi simplement par la suite des opérations

inverses des précédentes, dans le sens inverse du pré-

cédent. Les vissages et dévissages intervenant dans les

montages et démontages en question sont tous très faci-

les à effectuer du fait de la parfaite accessibilité axiale de tous les organes filetés (vis, boulons et

écrous) à commander.

La construction proposée se prête en outre à un démontage très simple du joint de cardan sans aucun démontage du ralentisseur, ce qui permet de préserver

les réglages d'entrefer.

Elle est par ailleurs applicable même au cas o le diamètre intérieur de chaque bague rotorique 15 est trop petit pour livrer passage à la mâchoire 23 équipée de ses plaquettes de butée 35: c'est le cas pour le mode de réalisation illustré, comme le montre la portion dessinée en traits mixtes sur la figure 1, portion qui représente la position de la mâchoire 23 décalée de 90 autour de l'axe X par rapport à la position qu'elle

occupe sur cette figure 1.

Dans le second mode de réalisation illustré sur

les figures 5 à 7, on retrouve la plupart des caracté-

ristiques qui ont été précédemment décrites, et dont certaines apparaissent sur lesdites figures avec les

mêmes références que précédemment, les autres caracté-

ristiques communes n'ayant pas été reprises dans un

souci de simplification.

Ce second mode diffère essentiellement du premier

par les points suivants.

En premier lieu, alors que dans le premier cas les quatre vis C servant à assembler la bride 24 sur le plateau central 17 étaient toutes identiques et sérvaient toutes en outre à fixer un cavalier 27 sur une chape 26, ces quatre vis C se décomposent ici: en deux vis longues C' traversant chacune l'une des chapes 26 en son centre, en étant logée à cet effet dans un alésage 37 qui débouche au fond de ladite chape et en deux vis courtes C" traversant chacune de

part en part uniquement la bride 24.

Comme précédemment, chacune des vis C' et C" pré-

sente un pied fileté directement vissé dans des tarau-

dages complémentaires prévus dans le plateau central 17.

En second lieu, les axes, parallèles entre eux,

des différentes vis sont tous disposés à une même dis-

tance de l'axe X du ralentisseur et sont régulièrement répartis angulairement autour de cet axe, c'est-à-dire décalés de proche en proche de 300 les uns par rapport

aux autres, et ce dans l'ordre ABC"BAC'ABO BAC'.

En d'autres termes, les axes A ne sont plus décalés de 90 les uns par rapport aux autres, mais de 60 ou de ' et les axes C' sont situés chacun entre deux axes

A rapprochés.

C'est ce qu'on voit sur les figures 6 et 7 montrant respectivement le plateau central 17 et la mâchoire 23 et sur lesquelles chaque trou de réception de vis est désigné par la référence de la pièce évidée par ce trou, référence affectée d'un indice littéral identique à la

lettre désignant la vis concernée.

Les cavaliers 27 sont alors vissés sur leurs cha-

pes 26 à l'aide de vis relativement courtes E, indépen-

dantes des vis C' et C" et affectées exclusivement à

cette fonction.

* Ce second mode de réalisation est avantageux lors-

que les chapes 26 sont relativement éloignées de l'axe X. En effet, dans un tel cas, les axes des vis E

sont eux-mêmes trop éloignés de l'axe X pour que l'uti-

lisation de vis longues admettant de tels axes puisse être envisagée: de telles vis déborderaient radialement

à l'extérieur de la bride 24, ce qui n'est pas accepta-

ble vu que cette bride doit pouvoir être entourée pres-

que jointivement par l'une des bagues 15.

La distance entre l'axe de chaque vis centrale C' et l'axe X est au contraire suffisamment petite pour satisfaire cette exigence, ou du moins peut être

rendue telle, ainsi que visible sur la figure 7.

Comme il va de soi, et comme il résulte d'ailleurs

déjà de ce qui précède, l'invention ne se limite nulle-

ment à ceux de ses modes d'application et de réalisa-

tion qui ont été plus spécialement envisagés; elle en

embrasse, au contraire, toutes les variantes.

Claims (6)

REVENDICATIONS

1 Ralentisseur électrique monté sur un carter d'engrenages d'une transmission de véhicule, comprenant un stator inducteur annulaire ( 1) monté en porte-à-faux sur le carter considéré ( 4) à l'aide d'une ossature ( 11) en forme de cloche ajourée, et un rotor comportant deux

disques induits ( 12) en matériau ferromagnétique qui en-

cadrent le stator et sont tous les deux supportés par un plateau central ( 17), lui-même monté en porte-à-faux

sur un bout d'arbre ( 3) sortant du carter en étant rap-

porté à cet effet sur une collerette ( 8) solidaire de ce bout d'arbre, chaque disque étant solidarisé, par

l'intermédiaire d'une couronne de bras ( 16) formant ai-

lettes de ventilation, avec une bague de support ( 15) fixée sur ledit plateau, et ce plateau étant lui-même accouplé à la bride terminale ( 24) d'un joint de cardan

du côté axial opposé à celui o se trouve le bout d'ar-

bre de façon telle qu'au moins la plus grande partie de ce joint de cardan se trouve dans l'encombrement axial du rotor, caractérisé en ce que l'assemblage du plateau central ( 17) sur la collerette ( 8) et celui de la bride

( 24) sur le plateau central ( 17) sont assurés respecti-

vement, le premier à l'aide de quatre vis A et de qua-

tre vis B et le second, à l'aide des quatre vis B et

de quatre vis C, les axes des douze vis A, B et C s'é-

tendant parallèlement à l'axe X du ralentisseur, à des distances sensiblement identiques de cet axe X et selon une répartition régulière ou sensiblement régulière

autour de cet axe.

2 Ralentisseur selon la revendication 1, carac-

térisé en ce que les vis A et B sont des boulons respec-

tivement courts (A 1) et longs (B 1) propres à coagir avec des écrous (A 2, B 2) à leurs extrémités axiales disposées du côté du joint de cardan, boulons dont les têtes sont maintenues en place axialement contre la collerette ( 8), avant même tout vissage, à l'aide d'une rondelle ( 18),

de préférence soudée à la racine de la collerette.

3 Ralentisseur selon l'une quelconque des pré-

cédentes revendications, caractérisé en ce que les vis

C sont des vis proprement dites dont les extrémités fi-

letées coopèrent avec des logements filetés complémen-

taires évidés dans le plateau central ( 17).

4 Ralentisseur selon l'une quelconque des pré-

cédentes revendications, caractérisé en ce que la mâ-

choire du joint de cardan disposée du côté de la bride ( 24) est constituée par deux chapes ( 26) solidaires de

cette bride et faisant saillie axialement sur deux por-

tions diamétralement opposées de ladite bride et par deux cavaliers ( 27) propres à être fixés par vissage respectivement sur ces deux chapes et en ce que chacune desdites chapes est traversée axialement de part en part

par au moins une vis C (C').

Ralentisseur selon 1 ' ensemble des reven- dications 3 et 4, caractérisé en ce que chaque chape ( 26) est traversée axialement par une seule vis C (C') à travers un alésage ( 37) débouchant dans le fond de cette chape, en ce que chacune des deux autres vis C (C") qui ne traversentpas de chape, ne traverse de part en part que la bride ( 24),et en ce que les axes des douze vis A, B, C' et C" sont répartis régulièrement

autour de l'axe X dans l'ordre ABC" BAC ABC BAC'.

6 Ralentisseur selon la revendication 4, carac-

térisé en ce que les quatre vis C servent elles-mêmes

à fixer les cavaliers ( 27) sur les chapes ( 26).

7 Ralentisseur selon la revendication 6, carac-

térisé en ce que les plans passant par l'axe X du ralen-

tisseur et par respectivement les axes des vis A sont décalés entre eux de 900 autour de l'axe X, en ce que les plans passant par l'axe X et par respectivement les axes des vis B sont décalés de 30 par rapport à un même plan P passant par l'axe X et par l'axe d'une vis A, et en ce que les plans passant par l'axe X et par respectivement les axes des vis C sont décalés d'angles légèrement supérieurs à 600 par rapport audit plan P. 8 Ralentisseur selon l'une quelconque des précé-

dentes revendications, caractérisé en ce que les dépla-

cements axiaux des deux tourillons, du joint de cardan, logés dans la mâchoire ( 23) de ce joint située du côté de la bride ( 24), sont limités par des plaquettes ( 35)

rapportées sur les flancs de cette mâchoire et présen-

tant chacune une plage qui déborde sur la trajectoire

axiale de ces tourillons lesdites plaquettes étant avan-

tageusement constituées par des rondelles.