FR2523624A1 - Parpaing de construction - Google Patents

Abstract

IL S'AGIT D'UN PARPAING DE CONSTRUCTION COMPORTANT D'UNE PART DES MOYENS D'EMBOITEMENT PROPRES A EN PERMETTRE UNE POSE A SEC ET D'AUTRE PART AU MOINS UN EVIDEMENT INTERNE 13 PROPRE A LA MISE EN PLACE EVENTUELLE D'UN QUELCONQUE REMPLISSAGE APRES POSE. SUIVANT L'INVENTION, LES MOYENS D'EMBOITEMENT QUE PRESENTE AINSI UN TEL PARPAING COMPORTENT UNE SAILLIE ANNULAIRE D'EMBOITEMENT 15, QUI CIRCONSCRIT L'EVIDEMENT INTERNE 13 AU DEBOUCHE SUPERIEUR DE CELUI-CI, ET UN RESEAU DE NERVURES D'EMBOITEMENT 16, QUI S'ETENDENT EN RAYONS PAR RAPPORT A LA SAILLIE ANNULAIRE D'EMBOITEMENT 15, ET DONT SONT COMPLEMENTAIRES DES RAINURES D'EMBOITEMENT 17 PREVUES A CET EFFET SUR LA FACE DE POSE OPPOSEE. APPLICATION A LA REALISATION DE QUELCONQUES CONSTRUCTIONS.

Description

La présente invention concerne d'une manière générale les parpaings de

construction propres à participer à la

réalisation d'habitations.

Ainsi qu'on le sait, il s'agit de blocs globalement parallélépipédiques plus ou moins évidés, qui sont le plus souvent à ce jour traditionnellement réalisés en mortier de ciment et de gravillons ou analogue, convenablement moulé

et comprimé, et dont la pose en lits successifs à joints al-

ternés permet par exemple l'érection de murs de façade, de

pignon, ou de refend.

En pratique, la pose de ces parpaings traditionnels se fait usuellement au mortier de ciment, tant pour les

liaisonner convenablement les uns les autres que pour as-

surer entre eux toute l'étanchéité souhaitable.

Avec de tels parpaings traditionnels, une main d'oeuvre relativement spécialisée est nécessaire, la consommation en ciment, coûteuse en énergie, est relativement importante, et

l'isolation tant thermique qu'acoustique obtenue est relative-

ment médiocre.

Pour pallier au moins tel ou tel de ces inconvénients,

il se développe actuellement de nouveaux parpaings de cons-

truction, communément dits blocs, susceptibles notamment

d'une pose à sec.

Certains de ces nouveaux parpaings de constructions, qui-sont encore traditionnellement réalisés en béton d'agrégat lourd ou léger, ne constituent en réalité que de simples éléments de coffrage calibrés, leur évidement interne étant mis à profit pour la mise en place d'un remplissage en béton

après pose.

Mais ils ne comportent par eux-mêmes aucun moyen de

coopération propre à en assurer une quelconque liaison mé-

canique deux à deux.

Il en résulte que leur précision de montage est douteuse, et qu'elle risque de se trouver en défaut si, après leur pose, mais avant leur remplissage ou la prise de ce remplissage, il

leur est intempestivement appliqué un quelconque effort la-

téral. En outre, la consommation en béton, et donc en ciments e 523624 reste importante, et l'isolation obtenue, et notamment

l'isolation thermique, reste médiocre.

D'autres parmi les nouveaux parpaings de construction actuellement proposés comportent, d'une part, sur deux faces opposées, en pratique les faces horizontales, qui sont les

faces de pose, des moyens d'emboîtement, qui sont complémen-

taires d'une desdites faces à l'autre, à la manière des

briques de certains jeux de construction à l'usage des en-

fants, et qui sont ainsi propres à en permettre effectivement une pose à sec avec une bonne précision de montage et une minimisation des risques de déplacement latéral intempestif, et d'autre part au moins un évidement interne,qui, débouchant

sur chacun desdites faces horizontales, est, comme précédem-

ment, propre à la mise en place d'un remplissage après pose.

En pratique de tels parpaings de construction sont

communément réalisés en matière synthétique, et plus pré-

cisément en polystyrène, et il peut ainsi être avantageuse-

ment associé une telle matière synthétique à un quelconque remplissage, en béton de ciment par exemple, ce qui est

favorable à l'isolation, et plus particulièrement à l'isola-

tion thermique, recherchée.

Mais, dans les nouveaux parpaings de construction de ce type connus à ce jour, l'évidement interne s'étend en pratique transversalement sur la totalité de la largeur d'un tel parpaing, en débouchant d'ailleurs longitudinalement à chacune des extrémités de ce parpaing sur une partie non

négligeable de la hauteur de celui-ci.

Il en résulte, notamment, que les moyens d'emboîtement mis en oeuvre s'étendent nécessairement linéairement, sur la seule tranche des faces principales d'un tel parpaing, et ne peuvent donc avoir qu'une efficacité limitée, notamment

à l'égard d'une éventuelle poussée latérale.

Il en résulte, également, que, pour chaque parpaing, seules deux parois en matière synthétique interviennent transversalement pour l'isolation recherchée, et que la consommation en ciment, due au remplissage en béton, demeure

importante, ce remplissage restant largement prépondérant.

Il en résulte, enfin que, transversalement, aucune subdivision modulaire en deux moitiés symétriques étant prévue, l'établissement d'un plancher ou d'un quelconque mur de refend est malaisé et nécessite des parpaings ou

blocs spéciaux spécifiquement adaptés à cet effet.

La présente invention a d'une manière générale pour objet un parpaing de construction permettant d'éviter ou de minimiser ces inconvénients et conduisant en outre à

d'autres avantages.

Le parpaing de construction suivant l'invention, com-

munément dit bloc, est du genre comportant, d'une part, sur deux faces opposées, en pratique ses faces horizontales, qui en sont les faces de pose, des moyens d'emboîtement, qui sont complémentaires d'une desdites faces à l'autre, et qui sont propres à en permettre une pose à sec, et d'autre part au moins un évidement interne, qui débouche sur chacune desdites faces horizontales, et qui est ainsi propre à la mise en place éventuelle d'un remplissage après pose, et est caractérisé en ce que lesdits moyens d'emboîtement comportent

d'une part une saillie annulaire d'emboîtement, qui circons-

crit le débouché de l'évidement interne sur l'une des faces de pose, et dont le débouché dudit évidement interne sur l'autre des faces de pose a un contour enveloppe, et d'autre part, autour de ladite saillie annulaire d'emboîtement, un réseau de nervures d'emboîtement, qui s'étendent en rayons par rapport à celle-ci, et dont sont complémentaires des rainures d'emboîtement prévues à cet effet sur la face de

pose opposée.

Ainsi, les moyens d'emboîtement mis en oeuvre s'étendent non pas sur la seule tranche des faces principales du parpaing, mais au contraire, pour l'essentiel, dans la zone centrale

des faces de pose de celui-ci.

Leur efficacité, notamment à l'égard d'une éventuelle

poussée latérale, s'en trouve renforcée, et une grande ré-

gularité de montage est ainsi assurée.

De plus, associant un emboîtement annulaire à un em-

boîtement en rayons, ils forment une barrière d'étanchéité

particulièrement sûre à l'égard des éventuelles eaux d'in-

filtration. En outre, du fait que, par leur saillie annulaire, ces moyens d'emboîtement circonscrivent exactement l'évidement interne auquel ils sont associés, il est possible de réaliser

plus aisément sous forme modulaire le parpaing de construc-

tion suivant l'invention, un tel parpaing étant alors formé, en plan, d'un nombre entier de modules semblables comportant

chacun un évidement interne et une saillie annulaire d'em-

boîtement autour de celui-ci.

En pratique, le parpaing de construction suivant l'in-

vention à mettre le plus couramment en oeuvre pour l'érection

d'un quelconque mur, un mur de façade par exemple, ou par-

paing standard, comporte ainsi deux rangées adjacentes de modules. Il en résulte, notamment, qu'un tel parpaing présente un cloisonnement interne, et donc que, transversalement, il

comporte non plus seulement deux parois, mais trois parois.

Lorsqu'il est réalisé en matière synthétique, l'isola-

tion obtenue, à largeur totale donnée, s'en trouve renforcée.

En outre, lorsque son remplissage est réalisé en

béton, la quantité de béton nécessaire est proportionnelle-

ment moindre, et donc la quantité de ciment correspondante

relativement plus réduite.

Enfin, par mise en oeuvre de parpaings supplémentaires ne comportant qu'une seule rangée de modules, il est aisé d'assurer l'établissement de planchers et/ou de murs de refend, mais le nombre total de parpaings de types différents à prévoir ainsi en sus d'un parpaing standard à deux rangées

de modules est avantageusement réduit.

Il s'agit, en pratique, de parpaings de largeur moitié, et de longueur plus ou moins réduite, égale au pas horizontal

des modules ou à un multiple de ce pas.

De préférence, certains au moins des évidements internes que présente ainsi un parpaing de construction modulaire

suivant l'invention comportent, en saillie, au moins un élé-

ment de maintien, une oreille par exemple, propre à la mise

en place d'une armature pour le remplissage qui doit le com-

bler. En pratique, seuls certains de ces évidements internes sont ainsi munis d'au moins un tel élément de maintien, les autres évidements internes étant lisses, et étant ainsi

disponibles pour la mise en place, si désiré, d'un remplis-

sage dépourvu d'armature ou d'un quelconque tuyau ou pour constituer un passage libre pour de quelconques gaines, une quelconque filerie, ou une quelconque ossature en métal ou en bois, suivant les régions d'adaptation et/ou les charges à supporter, un tel passage libre pouvant par ailleurs avantageusement permettre de faire circuler un certain flux d'air perpendiculairement à la direction transversale des déperditions les plus usuelles, et pouvant conduire ainsi à l'établissement d'une isolation dynamique suivant la

variante dite pariétodynamique.

Alors que le contour de la saillie annulaire d'emboîte-

ment de chaque évidement interne est en pratique circulaire,

et qu'un tel évidement interne présente de ce fait un con-

tour également circulaire sur une partie au moins de sa hau-

teur à compter de l'extrémité libre de cette saillie annulaire d'emboîtement, cet évidement interne a, sur une autre partie au moins de sa hauteur, et, par exemple, sur la totalité du reste de celle-ci, un contour au moins en partie polygonal,

et par exemple carré, avec, éventuellement, entre les angles-

dudit contour, de quelconques découpes ayant elles-mêmes par

exemple un contour circulaire.

Une telle disposition permet avantageusement d'optimi-

ser au mieux l'épaisseur nécessaire aux parois du parpaing.

En outre, elle conduit, en hauteur, d'un des lits de parpaings à un autre, à un clavetage efficace l'un à

l'autre de ces lits, du fait de l'alternance entre des sec-

tions de contours différents intervenant en hauteur pour

le remplissage de tels parpaings.

La solidité du montage obtenu s'en trouve avantageuse-

ment renforcée.

De préférence, extérieurement, le parpaing de cons-

truction suivant l'invention présente, sur chacune de ses faces latérales, au moins une paire de gorges à section en T. Outre l'effet esthétique qui en résulte, qui permet de rompre la monotonie des montages réalisés, de telles gorges à section en T peuvent avantageusement permettre la mise en place, par simple encliquetage, de profilés propres à la fixation d'un quelconque doublage ou d'un quelconque parement, notamment sur la face intérieure d'un tel montage. Elles peuvent en outre, sur la face extérieure de

celui-ci, permettre l'accrochage direct d'un quelconque en-

duit, et par exemple d'un quelconque enduit hydraulique projeté, sans nécessairement mise en place d'un grillage d'

accrochage pour un tel enduit.

Elles peuvent également servir de chambres de décom-

pression aux éventuelles infiltrations, ou permettre la mise

en place de joints d'étanchéité verticaux.

Enfin, elles peuvent avantageusement servir de rainures de drainage à la périphérie du montage réalisé, entre une

éventuelle partie enterrée de ce montage et le remblai cor-

respondant.

Par ailleurs, de préférence, extérieurement, le par-

paing de construction sur l'invention présente transversale-

ment, sur chacune de ses faces latérales, à distance l'un de l'autre, à pas régulier, au moins deux décrochements, qui S'étendent sur toute sa hauteur, d'une de ses faces de pose à l'autre, et qui sont alternativement dans un sens et dans

l'autre, pour emboîtement relatif d'un parpaing de construc-

tion au parpaing de construction adjacent.

Formant chicanes, de tels décrochements permettent avantageusement de réaliser une barrière optique entre deux

parpaings adjacents.

Quoi qu'il en soit,-le parpaing de construction sui-

vant l'invention se prête avantageusement à une réalisation

en matière synthétique, et par exemple en polystyrène, notam-

ment pour les pays dans lesquels un doublage isolant est souhaité, ou à une réalisation en béton de ciment, d'argile expansée, de terre, ou autre, notamment dans les pays o un

tel doublage isolant n'est pas indispensable.

Dans l'un et l'autre cas, sa pose se fait à sec, avec une main-d'oeuvre traditionnelle non spécialisée, rendant

ainsi possible une autoconstruction.

Les caractéristiques et avantages de l'invention ressor-

tiront d'ailleurs de la description qui va suivre, à titre

d'exemple, en référence aux dessins schématiques annexés sur lesquels: la figure 1 est une vue en perspective d'un parpaing de construction suivant l'invention, dont seul l'un des modules a été représenté en détail; la figure 2 est une vue en élévation de ce parpaing de construction, suivant la flèche II de la figure 1;

la figure 3 en est une vue en élévation-coupe horizon-

tale, suivant la ligne brisée III-III de la figure 2;

la figure 4 en est une vue en coupe transversale, sui-

vant la ligne brisée IV-IV de la figure 3; les figures 5 et 6 en sont, à échelle différente, des vues partielles en coupe transversale, suivant respectivement les lignes V-V et VI-VI de la figure 3; les figures 7, 8, 9 reprennent, chacune respectivement, à échelle supérieure, les détails de réalisation repérés par des encarts VII et IX sur la figure 3 et par un encart VIII sur la figure 4;

la figure 10 est une vue en élévation illustrant la mi-

se en oeuvre du parpaing de construction suivant l'invention pour l'érection d'un quelconque mur; la figure 11 est une vue en coupe transversale de ce mur, suivant la ligne XI-XI de la figure 10, et illustre le remplissage au moins partiel des parpaings de construction suivant l'invention après leur pose; la figure 12 est une autre vue en coupe transversale illustrant l'établissement d'un plancher à la base d'un tel mur; la figure 13 est une vue en plan illustrant la mise en place d'un mur de refend; la figure 14 est une vue partielle analogue à la figure 13, pour une variante de mise en oeuvre; la figure 15 est une vue en coupe transversale d'un

entrevous susceptible d'être associé aux parpaings de cons-

truction suivant l'invention; la figure 16 est une vue analogue à celle de la-figure et concerne une variante de réalisation; la figure 17 est une vue schématique en plan illustrant

l'alternance des parpaings de construction suivant l'inven-

tion d'un lit de tels parpaings à un autre; la figure 18 est une vue analogue à celle de la figure 12, pour un quelconque plancher courant.

Ces figures se rapportent plus particulièrement, à ti-

tre d'exemple, au cas o le parpaing de construction suivant

l'invention, qui est globalement parallélépipédique, est des-

tiné à être réalisé en matière synthétique, et par exemple en polystyrène, par moulage convenable d'une telle matière synthétique. Pour l'essentiel, elles se rapportent plus précisément

à un parpaing de construction modulaire standard 10, c'est-

à-dire à un parpaing formé, en plan, d'un nombre entier de modules M semblables, et propres à l'érection d'un quelconque mur. Dans la forme de réalisation illustrée par les figures 1 à 4, le parpaing de construction standard 10 représenté

comporte ainsi huit modules M, disposés en deux rangées paral-

lèles adjacentes de chacune quatre modules.

Dans la forme de réalisation représentée, ces modules

M ont, en plan, un contour carrée.

Pour la simplification de la figure 1, seul l'un d'eux

y a été représenté.

Pris dans son ensemble, le parpaing de construction standard 10 suivant l'invention, communément dit bloc, est du genre comportant, d'une part, sur deux faces opposées 11, 12, qui en forment en pratique les faces horizontales, et qui sont donc destinées à en constituer les faces de pose, des moyens d'emboitement, qui sont complémentaires d'une desdites faces 11, 12 à l'autre, et qui sont propres à en permettre

une pose à sec, et d'autre part, au moins un évidement inter-

ne 13, qui débouche sur chacune desdites faces horizontales 11, 12, et qui est ainsi propre à la mise en place éventuelle

d'un remplissage après pose.

S'agissant d'un parpaing de construction modulaire, il y a autant d'évidements internes 13 que de modules M, un pour

chacun de ceux-ci.

Suivant l'invention, les moyens d'emboîtement du par-

paing de construction standard 10 suivant l'invention compor-

tent, pour chacun de ses modules M, d'une part une saillie annulaire d'emboîtement 15, qui circonscrit le débouché de l'évidement interne 13 correspondant sur l'une des faces de pose 11, 12, et, en pratique, sur la face de pose supérieure

11 dans la forme de réalisation représentée, et dont le dé-

bouché dudit évidement interne 13 sur l'autre de ces faces de pose, et donc sur la face de pose inférieure 12 dans cette

forme de réalisation, a un contour enveloppe, tel que détail-

lé ci-après, et d'autre part, autour de ladite saillie annu-

laire d'emboîtement 15, un réseau de nervures d'emboîtement 16, qui s'étendent en rayons par rapport à celle-ci, et dont sont complémentaires des rainures d'emboîtement 17 prévues à

cet effet sur la face de pose 12 opposée.

Dans la forme de réalisation représentée, le contour de

la saillie annulaire d'emboîtement 15 est circulaire.

Sur une partie 18 de sa hauteur à compter de l'extrémi-

té libre d'une telle saillie annulaire d'embottement 15, l'é-

videment interne 13 circonscrit par celle-ci a également un

contour circulaire.

Mais, sur une autre partie au moins de sa hauteur, il a un contour au moins en partie polygonal, et par exemple

carré, tel que représenté, figure 3.

En pratique, dans la forme de réalisation représentée, l'évidement interne 13 garde ainsi un contour au moins en partie polygonal sur la totalité du reste 19 de sa hauteur à compter de la partie 18 de cette hauteur o son contour est

circulaire, figure 4.

En outre, dans la forme de réalisation représentée, dans

la partie 19 de sa hauteur o son contour est au moins en par-

tie polygonal, l'évidement interne 13 s'étend latéralement,

entre les angles 20 d'un tel contour, suivant des découpes 21.

Dans cette forme de réalisation, ces découpes 21 ont

elles-mêmes un contour circulaire, qui est le même pour l'en-

semble de celles-ci, et qui correspond 3 celui de la périphé-

rie extérieure de la saillie annulaire d'emboîtement 15.

Ainsi, globalement, dans cette forme de réalisation, la

configuration de la partie 19 de l'évidement interne 13 rsiul-

te de l'imbrication d'un cylindre et d'un prisme de base car-, rée, ou, plus exactement, pour tenir compte des dépouilles nécessaires au démoulage de l'ensemble, d'un tronc de cône

et d'un tronc de pyramide de base carrée.

Quoi qu'il en soit, et comme mentionné ci-dessus, au débouché de l'évidement 13 sur la face de pose inférieure 12,

le contour de cet évidement interne 13 est un-contour enve-

loppe pour la saillie annulaire d'emboîtement 15 associée.

Par ailleurs, dans la forme de réalisation représentée, les nervures d'emboîtement 16 sont au nombre de quatre pour

chaque module M, et elles s'étendent en croix, perpendiculai-

rement aux faces latérales correspondantes d'un tel module,

à compter de la saillie annulaire d'emboîtement 15 à laquel-

le elles sont associées, à la racine de celle-ci.

Transversalement, une telle nervure d'emboîtement 16 a un profil en trapèze isocèle dont les côtés latéraux ne font en pratique qu'un angle de dépouille très faible entre eux,

juste suffisant pour le démoulage de l'ensemble.

En outre, dans cette forme de réalisation, à son rac-

cordement à la saillie annulaire d'emboîtement 15 à compter de laquelle elle s'étend, chaque nervure d'emboîtement 16

présente en retrait une gorge 24.

Conjointement, chaque rainure d'emboîtement 17 présente

transversalement un profil complémentaire de celui d'une ner-

vure d'emboîtement 16.

En outre, longitudinalement, le fond d'une telle rainu-

re d'emboîtement 17 présente un décrochement 25, figure 8, la profondeur d'une telle rainure d'emboîtement 17 étant plus faible à son extrémité la plus proche de l'évidement interne

13 qu'à son extrémité opposée.

Tel que schématisé en traits interrompus à la figure 8,

il peut ainsi y avoir, longitudinalement, un emboîtement rela-

tif entre nervure 16 et rainure 17, la saillie 27 que forme le

fond d'une telle rainure 17 dans la partie de moindre profon-

deur de celle-ci pénétrant de manière complémentaire dans la

gorge 24 que présente une telle nervure 16.

Extérieurement, sur chacune de ses faces latérales, chacun des modules M présente au moins une paire de gorges 30 à section en T, qui, en hauteur, s'étendent en continu d'une des faces de pose 11, 12 à l'autre, en débouchant sur chacune

de celles-ci à leurs extrémités.

Dans la forme de réalisation représentée, seules deux gorges en T 30 sont prévues sur chacune des faces latérales

d'u module M, symétriquement de part et d'autre des plans a-

xiaux d'un tel module passant par la zone médiane de leurs

nervures d'emboltement 16.

En outre, dans cette forme de réalisation, les deux ai-

les d'une telle gorge en T 30 sont de profondeurs Pl, P 2 dif-

férentes, c'est-à-dire à des distances Pl, P 2 différentes d'une même surface de référence prise comme étant la surface courante de la face latérale correspondante, figure 9, et, pour une telle face latérale, au moins, les diverses gorges

en T 30 que présente ainsi le parpaing de construction stan-

dard 10 suivant l'invention sont toutes identiques entre elles

en étant toutes orientées dans le même sens.

De préférence, et tel que représenté, les arêtes d'en-

trée 31 d'une gorge en T 30 sont biseautées.

En outre, dans la forme de réalisation représentée,

chacune des faces latérales de chacun des modules M du par-

paing de construction 10 présente transversalement, à distan-

ce l'un de l'autre, et à pas réguliers, au moins deux décro-

chements 33, qui s'étendent sur toute sa hauteur, d'une de

ses faces de pose 11, 12 à l'autre, et qui sont alternative-

ment dans un sens et dans l'autre pour emboîtement relatif

d'un parpaing de construction standard 10 au parpaing de cons-

truction standard 10 adjacent, tel que représenté plus en dé-

tail à la figure 7.

En pratique, l'un de ces décrochements 33 est établi à la faveur d'une des arêtes d'entrée biseautées 31 de chaque

gorge en T 30, et l'autre à distance du précédent.

Il y a donc, dans la forme de réalisation représentée, deux paires de décrochements 33 complémentaires pour chaque face latérale de chaque module M du parpaing de construction

standard 10 suivant l'invention.

* Dans la forme de réalisation représentée, la face de pose supérieure Il de ce parpaing de construction standard 10

présente, de place en place, en retrait, à distance des sail-

lies annulaires d'emboîtement 15 qu'elle comporte, au moins

un évidement 35.

En pratique, et tel que représenté, figure 3, plusieurs évidements 35 sont prévus, autour des saillies annulaires d'

emboîtement 15 correspondantes.

Ils ont un contour quelconque, figuratif, par exemple, de la marque de fabrique spécifique éventuellement adoptée

pour la commercialisation du parpaing de construction concer-

né.

De préférence, et tel qu'il est mieux visible à la fi-

gure 6 pour l'un d'eux, ceux de ces évidements 35 qui sont proches d'une face latérale d'un tel parpaing de construction standard 10 débouchent au moins localement, par une saignée 36, dans l'une au moins des gorges en T 30 proches de cette face latérale, et, en pratique, dans la forme de réalisation

représentée, dans deux de telles gorges en T 30 voisines.

Intérieurement, il est prévu, suivant l'invention, en saillie dans l'évidement interne 13 de certains au moins des modules M du parpaing de construction standard 10, au moins

un élément de maintien 38 propre à la mise en place d'une ar-

mature. En pratique, dans la forme de réalisation représentée,

deux éléments de maintien 38 sont ainsi prévus dans l'évide-

ment interne 13 de chacun des modules M concernés, en posi-

tions diamétralement opposées l'un par rapport à l'autre.

En pratique également, dans cette forme de réalisation,

seul l'évidement interne 13 de certains des modules M du par-

paing de construction standard 10 est ainsi muni de tels élé-

ments de maintien 38, l'évidement interne 13 des autres modu-

les M de ce parpaing de construction standard 10 étant par

contre lisse.

Par exemple, et tel que représenté, partie en trait

plein et partie en traits interrompus à la figure 3, un modu-

le M sur deux a son évidement interne 13 équipé d'éléments de maintien 38, suivant une disposition d'ensemble symétrique de

part et d'autre du plan transversal médian vertical du par-

paing de construction standard 10 concerné, et suivant une dis-

position en diagonale pour chacun des modules concernés de chacune des moitiés de parpaing ainsi délimitées par ce plan transversal médian vertical, les diagonales suivant lesquelles sont ainsi établis des éléments de maintien 38 pour deux des modules M d'une telle moitié de parpaing étant de préférence

orthogonales entre elles, tel que représenté.

Quoi qu'il en soit, dans la forme de réalisation repré-

sentée sur les figures 1 à 11, chacun des éléments de main-

tien 38 mis en oeuvre est constitué par une oreille, qui,

ainsi qu'il est mieux visible à la figure 5, est fermée.

En variante, figure 15, une telle oreille est ouverte, son perçage débouchant latéralement, en sorte que, si désiré,

elle peut constituer des moyens d'encliquetage.

Enfin, dans la forme de réalisation représentée, le

cloisonnement interne que présente le parpaing de construc-

tion 10 suivant l'invention entre deux évidements internes 13

de ses divers modules M est lui-même évidé, de place en pla-

ce pour son allégement, par des trous borgnes 40, qui s'éten-

dent sur une partie de sa hauteur à compter de sa face de po-

se inférieure 12.

Dans la forme de réalisation représentée, ces trous 40

ont transversalement un contour circulaire.

Bien entendu ils sont en dépouille pour faciliter le

démoulage de l'ensemble.

Tel qu'illustré à la figure 10, l'érection d'un quelcon-

que mur à l'aide du parpaing de construction standard 10 sui- vant l'invention se fait à sec, en lits successifs, avec une alternance à

mi-longueur entre les parpaings 10 ainsi mis en

oeuvre d'un de ces lits à l'autre.

De préférence, et pour des raisons qui apparaîtront ci-

après, d'un lit à l'autre, les parpaings de construction standard 10 suivant l'invention sont pivotés de 1800 dans leur plan avant leur pose, tel que schématiquement illustré à la figure 17, sur laquelle, les modules M de ces parpaings

n'ont été représentés que par le seul contour de leur évide-

ment interne, et les éléments de maintien 38 correspondants

que par un seul trait en diagonale dans un tel contour.

Quoi qu'il en soit, aucun joint de mortier ou autre n' est nécessaire entre les parpaings de construction standard

suivant l'invention, ni d'un lit à l'autre, ni entre par-

paings jointifs d'un même lit.

Il y a un simple emboîtement relatif de ces parpaings

entre eux.

Verticalement, l'évidement interne 13 de chacun des mo-

dules M d'un parpaing 10 sus-jacent vient, par son débouché sur la face de pose inférieure 12 de celui-ci, coiffer la saillie annulaire d'emboîtement 15 du module M correspondant du parpaing 10 sous-jacent, avec, conjointement, un engage-

ment de ses rainures d'emboîtement 17 sur les nervures d'em-

bottement 16 de ce dernier.

Avec de tels moyens d'emboîtement, le montage est s Ur, précis et régulier, et une barrière d'étanchéité efficace est

formée à l'égard des eaux d'infiltration.

Ainsi qu'on le notera, et tel que mentionné ci-dessus,

d'un parpaing de construction standard 10 au parpaing de cons-

truction standard 10 adjacent d'un même lit, il y a un emboi-

tement relatif des décrochements 33 des faces latérales cor-

respondantes, figures 3 et 7, en sorte qu'une barrière opti-

que se trouve avantageusement formée entre l'extérieur et 1 '

intérieur de la construction concernée.

Ainsi qu'on le notera également, d'un tel parpaing de

construction standard 10 à l'autre, les gorges en T 30 for-

ment verticalement des chambres de décompression 42, dont cer-

taines au moins peuvent être éventuellement mises à profit,

si désiré, pour l'implantation de quelconques joints d'étan-

chéité. Enfin, horizontalement, les évidements 35 que présente la face de pose supérieure 11 du parpaing de construction standard 10 suivant l'invention constituent également des

chambres de décompression, et celles de ces chambres de décom-

pression qui sont proches des faces latérales de tels par-

paings sont ainsi avantageusement susceptibles de recueillir d'éventuelles eaux d'infiltration, pour diriger celles-ci,

par leur saignée 36, sur les gorges en T 30 proches, et, ain-

si, en assurer de proche en proche l'évacuation.

Une fois le mur concerné érigé, les évidements internes 13 de ces parpaings de construction 10 constitutifs forment alors verticalement, d'un de ces parpaings à l'autre, des

cheminées 44, figure 11.

Ainsi qu'on le notera, ces cheminées 44 sont toutes iso-

lées les unes des autres, et, dans la forme de réalisation

représentée, elles s'étendent transversalement sur deux ran-

gées.

Du fait du pivotement de 1800 dans leur plan des par-

paings de construction standard 10 mis en oeuvre d'un lit de tels parpaings à un autre, tel qu'explicité ci-dessus, et du fait de l'implantation particulière, également explicitée ci-

dessus, des éléments de maintien 38 que comportent ces par-

paings, certaines au moins de ces cheminées 44 comportent de tels éléments de maintien 38, alternativement suivant une

diagonale, et suivant la diagonale opposée, d'un lit à l'au-

tre, et d'autre, une sur deux, en sont dépourvues.

Celles de ces cheminées 44 qui comportent ainsi des é-

léments de maintien 38, peuvent, si désiré, être mises à pro-

fit pour la mise en place d'un quelconque remplissage 45, en

béton de ciment, en argile expansé, ou en terre convenable-

ment traitée par exemple, figure 10.

La mise en place de ce remplissage se fait par le haut.

Si désiré, des fers d'armature 46 peuvent être préala-

blement mis en place, par engagement par le haut, dans les

oreilles que constituent les éléments de maintien 38 corres-

pondants.

Il est à noter, que du fait de l'alternance des diago-

nales suivant lesquelles sont disposés ces éléments de main-

tien 38 d'un lit de parpaings de construction standard 10 à l'autre, quatre fers d'armature 46 peuvent être mis en oeuvre

pour chaque cheminée 44 concernée.

Corollairement, les cheminées 44 dépourvues d'élément de maintien 38 peuvent être mises à profit pour la mise en place de canalisations quelconques 48, tel que schématisé en

traits interrompus à la figure 11.

Bien entendu, l'érection d'un quelconque mur, tel que

décrit ci-dessus, se fait de préférence à partir d'une lon-

grine de fondation 49, tel que schématisé à la figure 12.

De préférence, pour une liaison mécanique avec les

parpaings qui lui sont ainsi apposés, des plots, non repré-

sentés, sont noyés dans une telle longrine de fondation 49,

pour embottement sur eux desdits parpaings.

La figure 12 illustre en outre l'établissement d'un

plancher 50 à la base du mur concerné.

A cet effet, il est, en pratique, mis en oeuvre des

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parpaings de construction 51 n'ayant qu'une rangée de modules M. Il peut s'agir par exemple de parpaings de construction ayant une même longueur que les parpaings de construction standard 10, et formés donc de quatre modules M successifs. A la figure 12, ces parpaings de construction 51 ont été supposés directement appliqués à la longrine de fondation 49.

Ces parpaings de construction 51 sont en pratique dis-

posés le long du bord extérieur d'une telle longrine de fon-

dation 49, et ils ne s'étendent donc transversalement que sur

la moitié de la largeur de celle-ci.

La moitié restante de la largeur d'une telle longrine de fondation 49 forme dès lors une réserve propre à l'emprise

de poutrelles 52, en béton, en métal ou en bois, entre les-

quelles peuvent être établis, de manière connue en soi, des

hourdis non représentés sur les figures.

Sur la semelle ainsi constituée, une dalle 53 peut être directement coulée, les parpaings de construction 51 formant avantageusement, à la périphérie de cette dalle, le coffrage nécessaire à la rétention du béton mis en oeuvre pour la

constitution de celle-ci.

Chaque fois qu'un plancher courant doit être établi, il

est procédé de la même manière.

Mais, un tel plancher devant prendre appui sur des par-

paings de construction, et non plus sur une longrine de fon-

dation, il est de préférence superposé à ces parpaings de construction, tel qu'illustré à la figure 18, des planelles 57 de faible épaisseur, en béton par exemple, présentant sur leur face inférieure une empreinte complémentaire de celle de

la face supérieure de tels parpaings et sur leur face supé-

rieure une surface plane pour former une arase horizontale

propre à la pose de poutrelles 52, qui peuvent être des pou-

trelles en béton ou en métal, ou encore des solives en bois,

comme précédemment.

Il est procédé de même pour l'établissement d'une char-

pente de ferme, en bois ou en métal.

De tels planchers ou de telles charpentes contribuent

à la stabilisation transversale des murs érigés.

Il en est de même pour d'éventuels murs de refend.

Pour la constitution de ceux-ci, et tel que schématisé à la figure 13, il peut être mis en oeuvre des parpaings de construction 54 formés d'un seul module, et des parpaings de construction 55 formés d'une seule rangée de deux modules. En variante, figure 14, il peut être mis en oeuvre des parpaings de construction 51 formés d'une seule rangée de

quatre modules, comme mentionné ci-dessus.

Quoi qu'il en soit, un nombre réduit de parpaings de

construction de types différents suffit à répondre à l'ensem-

ble des besoins.

Tel qu'illustré par la figure 15, il peut leur être as-

socié des entrevous 55, propres à être disposés transversale-

ment entre des poutrelles 56, avec recouvrement relatif de

l'un à l'autre à la face inférieure de ces poutrelles 56.

De préférence, de tels entrevous 55 présentent, à leur surface inférieure, des gorges en T 30, du type de celles que

présentent latéralement les parpaings suivant l'invention.

Ainsi que l'illustre la figure 3, les gorges en T 30 que présentent ainsi les parpaings de construction suivant l'invention, qu'il s'agisse des parpaings standard 10 ou qu'il s'agisse des parpaings auxiliaires 51, 54 ou 55, peuvent être

mises à profit, extérieurement, pour l'accrochage d'un quel-

conque enduit 60, éventuellement armé, et, intérieurement, pour la mise en place, par simple encliquetage, de profilés 61 propres eux-mêmes à recevoir, par vissage, un quelconque

revêtement ou doublage 62 par exemple.

Dans les angles de la voussure d'une quelconque ouver-

ture, elles peuvent également être mises en oeuvre pour la mise en place d'un profilé particulier 63, en équerre, propre

au support des gonds 64 d'un quelconque volet ou autre élé-

ment de fermeture.

Dans ce qui précède, il a été supposé, comme mentionné

ci-dessus, que le parpaing de construction suivant 1 'inven-

tion était réalisé en matière synthétique, et par exemple en polystyrène.

Il peut également être réalisé en béton.

Il comporte alors globalement la même configuration que celle décrite cidessus, à la différence, toutefois, qu'il ne

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comporte pas alors, sur ses faces latérales, de gorges en T,

mais éventuellement, à désiré, des gorges de section trans-

versale trapézoïdale.

La présente invention ne se limite d'ailleurs pas aux formes de réalisation décrites et représentées, mais englobe

toute variante d'exécution.

En particulier, les trous borgnes que présente un par-

paing de construction suivant l'invention, et qui sont desti-

nés à en assurer un allègement, au lieu d'avoir transversa-

lement un contour circulaire, peuvent par exemple avoir trans-

versalement un contour allongé, notamment lorsqu'il s'agit de

parpaings réalisés en béton de ciment.

En outre, les gorges en T que présentent les parpaings

suivant l'invention lorsqu'ils sont réalisés en matière syn-

thétique, peuvent aussi bien être mises en oeuvre, extérieu-

rement, pour la mise en place, non plus, directement, d'un

enduit, mais pour la mise en place, comme c'est le cas inté-

rieurement, de profilés propres à permettre eux-mêmes la fi-

xation de quelconques éléments de doublage, de bardage, de

parement, ou d'isolation.

Dans l'un et l'autre cas, l'espace ménagé, par ces pro-

filés, entre les parpaings suivant l'invention et les éléments portés par ces profilés, outre qu'il concourt à l'isolation recherchée, peut avantageusement être mis à profit pour la

mise en place de quelconques canalisations ou fileries.

Claims (18)

REVENDICATIONS

1 Parpaing de construction, communément dit bloc, du genre comportant d'une part, sur deux faces ( 11,12)opposées, en pratique ses faces horizontales, qui en sont les faces de pose, des moyens d'emboîtement, qui sont complémentaires d'

une desdites faces à l'autre, et qui sont propres à en per-

mettre une pose à sec, et d'autre part au moins un évidement

interne ( 13), qui débouche sur chacune desdites faces de po-

se, et qui est ainsi propre à la mise en place éventuelle d'

un remplissage après pose, caractérisé en ce que lesdits mo-

yens d'embottement comportent d'une part une saillie annulai-

re d'emboîtement ( 15), qui circonscrit le débouché de l'évi-

dement interne ( 13) sur l'une des faces de pose ( 11,12), et dont le débouché dudit évidement interne ( 13) sur l'autre des faces de pose ( 11, 12) a un contour enveloppe, et d'autre part,

autour de ladite saillie annulaire d'emboîtement ( 15), un ré-

seau de nervures d'emboîtement ( 16), qui s'étendent en rayons

par rapport à celle-ci, et dont sont complémentaires des rai-

nures d'emboîtement ( 17) prévues à cet effet sur la face de

pose opposée.

2 Parpaing de construction suivant la revendication 1, caractérisé en ce que le contour de la saillie annulaire d'

embottement( 15) est circulaire.

3 Parpaing de construction suivant la revendication 2, caractérisé en ce que, sur une partie de sa hauteur à compter de l'extrémité libre de la saillie annulaire d'emboîtement

( 15), l'évidement interne ( 13) a un contour circulaire, tan-

dis que sur une autre partie au moins de sa hauteur il a un

contour au moins en partie polygonal, et par exemple carré.

4 Parpaing de construction suivant la revendication 3, caractérisé en ce que l'évidement interne ( 13) garde un même contour au moins en partie polygonal sur la totalité du reste

de sa hauteur à compter de la partie de cette hauteur o le-

dit contour est circulaire.

5 Parpaing de construction suivant l'une quelconque

des revendications 3, 4, caractérisé en ce que dans la partie

de sa hauteur o son contour est au moins en partie polygonal

l'évidement interne ( 13) s'étend latéralement, entre les an-

gles dudit contour, suivant des découpes ( 21) ayant elles-

mêmes par exemple un contour circulaire.

6 Parpaing de construction suivant l'une quelconque

des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que les nervures

d'emboîtement ( 16) s'étendent sensiblement en croix, perpen-

diculairement aux faces latérales du parpaing, à compter de la saillie annulaire d'emboîtement ( 15) à laquelle elles sont

associées, à la racine de celle-ci.

7 Parpaing de construction suivant la revendication 6,

caractérisé en ce que, à son raccordement à la saillie annu-

laire d'emboîtement ( 15), une nervure d'emboîtement ( 16) pré-

sente en retrait une gorge ( 24).

8 Parpaing de construction suivant l'une quelconque

des revendications 6, 7, caractérisé en ce que le fond d'une

rainure d'emboîtement ( 17) présentelongitudinalement un dé-

crochement ( 25), la profondeur d'une telle rainure d'emboîte-

ment ( 17) étant plus faible à son extrémité la plus proche de

l'évidement interne ( 13) qu'à son extrémité opposée.

9 Parpaing de construction suivant l'une quelconque

des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que, de place en

place, autour de la saillie annulaire d'emboîtement ( 15), et de préférence à distance de celle-ci,la face de pose ( 11)

concernée présente en retrait au moins un évidement ( 35).

Parpaing de construction suivant l'une quelconque

des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que chacune de

ses faces latérales présenteau moins une paire de gorges ( 30) à section en T. 11 Parpaing de construction suivant la revendication , caractérisé en ce que les deux ailes d'une même gorge en

T ( 30) sont de profondeurs (Pl,P 2) différentes.

12 Parpaing de construction suivant la revendication 11, caractérisé en ce que, pour une face latérale au moins,

les gorges en T ( 30) sont identiques entre elles et sont tou-

tes orientées dans le même sens.

13 Parpaing de construction suivant l'une quelconque

des revendications 11, 12, caractérisé en ce que les arêtes

d'entrée ( 31 > d'une gorge en T ( 30) sont biseautées.

14 Parpaing de construction suivant les revendications

9 et 10, prises conjointement, caractérisé en ce que l'un au moins des évidements ( 35) que présente en retrait la face de

pose ( 11) portant la saillie annulaire d'emboîtement ( 15)dé-

bouche, au moins localement, par une saignée ( 36), dans l'une

des gorges en T ( 30) de la face latérale proche.

Parpaing de construction suivant l'une quelconque

des revendications 1 à 14, caractérisé en ce que chacune de

ses faces latérales présente transversalement, à distance l'un de l'autre, à pas régulier, au moins deux décrochements ( 33) qui s'étendent sur toute sa hauteur d'une des faces de pose ( 11,12) à l'autre, et qui sont alternativement dans un sens et dans l'autre, pour emboîtement relatif d'un parpaing

de construction au parpaing de construction adjacent.

16 Parpaing de construction suivant les revendications

et 15, prises conjointement, caractérisé en ce que l'un desdits décrochements ( 33) est établi à la faveur d'une des

arêtes d'entrée ( 31) d'une gorge en T ( 30).

17 Parpaing de construction suivant l'une quelconque

des revendications 1 à 16, caractérisé en ce que, en saillie

dans l'évidement interne ( 13) est prévu au moins un élément de maintien ( 38), pour mise en place d'une armature pour le

remplissage.

18 Parpaing de construction suivant la revendication 17, caractérisé en ce que ledit élément de maintien ( 38) est

une oreille.

19 Parpaing de construction suivant la revendication 17, et du genre formé, en plan, d'un nombre entier de modules (M) semblables comportant chacun un évidement interne ( 13) et une saillie annulaire d'emboîtement ( 15), caractérisé en ce

que l'évidement interne ( 13) de seuls certains desdits modu-

les (M) est muni d'au moins un élément de maintien ( 38), l'é-

videment interne ( 13) des autres desdits modules (M) étant

par contre lisse.

Parpaing de construction suivant la revendication

19, caractérisé en ce qu'un module (M) sur deux a son évide-

ment interne ( 13) équipé de deux éléments de maintien ( 38) disposés en positions diamétralement opposées l'un par rapport à l'autre, suivant une disposition d'ensemble symétrique de part et d'autre du plan transversal médian du parpaing, et suivant une disposition en diagonale pour chacun des modules

(M) concernés de chacune des moitiés de parpaing ainsi déli-

mitées par un tel plan transversal médian, les diagonales

suivant lesquelles sont ainsi établis des éléments de main-

tien ( 38) pour les modules (MW d'une telle moitié de parpaing

étant de préférence orthogonales entre elles.

21 Parpaing de construction suivant l'une quelconque

des revendications 1 à 20, et du genre formé, en plan, d'un

nombre entier de modules (M) semblables comportant chacun un

évidement interne ( 13) et une saillie annulaire d'embotte-

ment ( 15), caractérisé en ce que son cloisonnement entre deux

évidements internes ( 13) est lui-même évidé de place en pla-

ce par des trous borgnes ( 40) établis à compter d'une des

faces de pose ( 11,12).