FR2507411A1 - Perfectionnements aux dispositifs de verrouillage electronique a code - Google Patents

Abstract

IL S'AGIT D'UN DISPOSITIF DE VERROUILLAGE A CODE COMMANDE PAR LES APPUIS SUCCESSIFS SUR DEUX BOUTONS 1, 2. CE DISPOSITIF COMPREND DES MOYENS 3, 4 POUR TRANSFORMER LES APPUIS SUR LES DEUX BOUTONS EN DES IMPULSIONS ELECTRIQUES EMISES RESPECTIVEMENT SUR DEUX VOIES 5, 6 ET UN ENSEMBLE ELECTRONIQUE 7 PROPRE A IDENTIFIER LES TRAINS D'IMPULSIONS SUCCESSIVEMENT EMISES SUR LES DEUX VOIES, A COMPTER LES NOMBRES D'IMPULSIONS DES DIFFERENTS TRAINS SUCCESSIFS, A COMPARER CHAQUE SEQUENCE DE TRAINS D'IMPULSIONS A UNE SEQUENCE DE REFERENCE OU DE CODE MISE EN MEMOIRE ET A EMETTRE UN SIGNAL DE DEVERROUILLAGE S S'IL Y A IDENTITE ENTRE CES DEUX SEQUENCES. POUR ELABORER CHAQUE SEQUENCE REELLE D'IMPULSIONS, L'USAGER PEUT COMMENCER A APPUYER SUR N'IMPORTE LEQUEL DES DEUX BOUTONS.

Description

Perfectionnements aux dispositifs de verrouillage

électronique à code.

L'invention est relative aux dispositifs de ver-

rouillage électronique et plus particulièrement à ceux,

de ces dispositifs, pour lesquels la commande du déver-

rouillage exige l'élaboration d'une séquence d'impul-

sions électriques dont la composition correspond à-un code prédéterminé "de référence" mis préalablement en mémoire dans le dispositif, chacune de ces impulsions

étant engendrée par appui d'un doigt d'un usager connais-

sant le code sur une touche appropriée.

Dans les modes de réalisation les plus répandus des dispositifs de verrouillage de ce genre, les touches

à actionner pour engendrer la séquence d'impulsions co-

dée font partie d'un clavier de commande comprenant non

seulement ces touches, mais également d'autres sembla-

bles, et toutes les touches de ce clavier sont identi-

fiées individuellement.

Ces dispositifs présentent un certain nombre d'in-

convénients, en particulier en ce qui concerne la dif-

ficulté de repérer dans la pénombre les touches à ac-

tionner du clavier, la possibilité de reconstitution du code de référence par-examen des touches les plus usées, l'encombrement, la complexité et le coût relativement

élevé qui en résulte.

Une formule pour écarter ces différents inconvé-

nients consisterait à réduire le clavier à une touche unique Mais cette formule ne peut guère être retenue en raison du trop petit nombre de combinaisons codées

qu'elle rend possibles,ce nombre étant pratiquement li-

mité à celui des appuis successifs d'un doigt de l'usa-

ger sur la touche considérée.

En effet, il n'est guère envisageable en pratique, avec une telle touche unique, d'exploiter une suite de trains d'impulsions successifs élaborés par les appuis successifs d'un doigt de l'usager sur cette touche vu

la quasi-impossibilité que l'on rencontre dans la prati-

que à faire respecter par l'usager, d'une part, des seuils maxima de durée pour les intervalles entre les appuis successifs correspondant aux différentes impulsions d'un même train et, d'autre part, des seuils minima de durée,

supérieurs aux seuils maxima ci-dessus, pour les inter-

valles entre les trains successifs, alors que le respect de ces deux seuils est absolument nécessaire pour que

l'électronique puisse différencier les différents trains.

Pour écarter les inconvénients ci-dessus, il a été proposé de faire appel à deux boutons-poussoirs affectés respectivement à l'élaboration de O et de 1 binaires et actionnés à tour de rôle en fonction de l'écriture binaire d'un nombre de codage correspondant

au code de référence.

Cette formule présente encore un certain nombre d'inconvénients, en particulier en ce qu'elle exige de l'usager, d'une part, le repérage, avec identification

exacte, des deux boutons affectés respectivement à l'é-

laboration des O et à celle des 1 et, d'autre part, la

connaissance d'un nombre binaire de codage particuliè-

rement difficile à retenir du fait du grand nombre de ses chiffres, et en ce qu'elle offre une sécurité réduite

vu le nombre relativement petit des combinaisons cor-

respondant à un nombre raisonnable de ces chiffres, ce nombre de combinaisons étant seulement de 128 pour un

nombre binaire de codage à sept chiffres.

L'invention a pour but, surtout, de remédier à

ces différents inconvénients -

A cet effet, les dispositifs de verrouillage électronique selon l'invention, qui sont du type de ceux comportant deux boutons-poussoirs, des moyens

associés à ces deux boutons pour transformer leurs ac-

tionnements respectifs en impulsions électriques émises

respectivement sur deux voies parallèles, et un ensem-

ble électronique de décodage pour recevoir et exploi-

ter ces impulsions électriques aux fins-d'émission d'un signal de déverrouillage lorsque la composition de la

séquence de-ces impulsions correspond au code de réfé-

rence, sont caractérisés en ce que leur ensemble élec-

tronique est agencé de façon à identifier à tour de

r 6 le les différents trains d'impulsions engendrés suc-

cessivement sur les deux -voies par chaque séquence d'actionnements réels des deux boutons, à compter les

nombres d'impulsions comprises par chacun des diffé-

rents trains ainsi identifiés et à comparer aux fins de décodage la composition complète de chaque séquence réelle d'impulsions ainsi analysée avec la composition

complète de séquence, correspondant au code de réfé-

rence, préalablement mise en mémoire, et à émettre le

signal de déverrouillage chaque fois que la comparai-

son révèle une identité entre la séquence réelle et la

séquence de code, ledit ensemble électronique compre-

nant des moyens de remise à zéro et étant agencé de façon telle qu'après chaque remise à zéro, la séquence d'actionnements réels des deux boutons destinée à déverrouiller le dispositif puisse être exécutée en

commençant indifféremment par l'appui de l'un ou l'au-

tre des deux boutons.

Par "bouton-poussoir" ou plus simplement "bouton",

on entend ici et dans la suite aussi bien un bouton-

poussoir proprement dit, comprenant une portée propre

à être déplacée sous la pression d'un doigt à l'encon-

tre d'un effort élastique de rappel, que plus généra-

lement tout organe de commande présentant une plage de réception pour un doigt et agencé de façon à exploiter à des fins de commande la mise en contact d'un doigt

avec une telle plage.

Les deux boutons de commande sont en général indépendants l'un de l'autre, mais ils pourraient être regroupés en un basculeur unique constamment sollicité

vers une position de repos médiane par des moyens élas-

tiques.

En ce point de la description, il convient de

rappeler que l'on a proposé, dans le brevet France N O 80 01673 déposé le 25 janvier 1980, et non encore publié au jour du dépôt du présent brevet, de réaliser une serrure commandée électroniquement dans laquelle le décodage exploite une séquence de trains d'impulsions

électriques élaborés à tour de rôle selon un code pré-

déterminé sur deux voies distinctes.

Mais dans cette serrure, les trains sont engen-

drés par les sollicitations au moins angulaires d'une

clé rotative dans respectivement ses deux sens possi-

bles de rotation: ce type de commande à clé présente certes de l'intérêt dans certains cas, mais relève d'un principe fondamentalement différent de celui de la commande à touches mis en oeuvre selon la présente invention.

Dans des modes de réalisation préférés de celle-

ci, on a recours en outre à l'une et/ou à l'autre des dispositions suivantes: les moyens de remise à zéro sont agencés de façon

à remettre automatiquement à zéro les moyens d'identi-

fication et de comptage soit au bout d'un temps to très

court après chaque manifestation d'une anomalie, notam-

ment après chaque élaboration d'une impulsions électri-

que ne correspondant pas à la composition codée de ré-

férence, soit au bout d'un temps t 1 relativement long postérieur à chaque début de séquence d'actionnements des boutons, l'ensemble électronique comporte un sélecteur de changement de voie déclenché chaque fois qu'intervient un changement de bouton au cours de l'exécution d'une séquence d'actionnements réels des deux boutons, un compteur d'impulsions recevant d'une part la totalité des impulsions électriques émises sur les deux voies du fait de ces actionnements réels et d'autre part la sortie du sélecteur, un compteur d'adresse recevant également la sortie du sélecteur, une mémoire contenant le code de référence et recevant la sortie du compteur d'adresse, un comparateur recevant à la fois la sortie de la mémoire ainsi "adressée" et celle du compteur

d'impulsions, et un générateur de signal de déverrouil-

lage recevant la sortie du compteur d'adresse et celle du comparateur,

l'ensemble électronique comporte un microcalcula-

teur associé à une mémoire externe et à un circuit de réveil, les boutonspoussoirs ou analogues sont montés sur le boîtier d'une serrure, les boutons-poussoirs ou analogues sont montés sur la poignée de commande d'un pene de serrure, les boutons-poussoirs ou analogues sont montés en un emplacement peu visible ou invisible des usagers du

dispositif de verrouillage.

L'invention comprend, mises à part ces disposi-

tions principales, certaines autres dispositions qui s'utilisent de préférence en même temps et dont il

sera plus explicitement question ci-après.

Dans ce qui suit, l'on va décrire des modes de réalisation préférés de l'invention en se référant au

dessin ci-annexé d'une manière bien entendu non limi-

tative.

La figure 1, de ce dessin, montre une porte équi-

pée d'un dispositif de verrouillage à code établi selon l'invention.

Les figures 2 et 3 montrent schématiquement res-

pectivement deux ensembles électroniques susceptibles

d'être compris par un tel dispositif.

Les figures 4 et 5 montrent respectivement en vue

perspective deux poignées de porte équipées de boutons-

poussoirs faisant partie d'un dispositif de verrouillage

selon l'invention.

Dans chaque cas, le dispositif de verrouillage est

destiné à émettre un signal S propre à assurer un déver-

rouillage effectif, en réponse à l'application sur lui d'une séquence de trains d'impulsions électriques dont

la composition correspond exactement à celle d'une sé-

quence de référence ou "de code" préalablement mise en

mémoire dans ce dispositif.

A cet effet l'on fait comprendre à ce dispositif de verrouillage deux boutons-poussoirs 1 et 2 (figures 1 à 5), ou touches analogues au sens défini ci-dessus, des organes 3 et 4 (figures 2 et 3)pour transfornmr les actionnements de ces boutons en impulsions électriques émises respectivement sur deux voies distinctes 5 et 6 et un ensemble électronique 7 propre à exploiter, aux fins de décodage par comparaison avec la référence mise en mémoire, chaque séquence des trains d'impulsions émis successivement sur lès deux voies 5 et 6 en réponse

aux actionnements en question desdits boutons.

Les organes 3 et 4 destinés à engendrer des impulsions électriques sur les deux voies 5 et 6 en réponse aux actionnements des boutons 1 et 2 peuvent

être agencés de toute manière désirable: ils sont no-

tamment constitués par des interrupteurs électriques montés dans des circuits d'alimentation électrique, ou bien par des transducteurs propres à exploiter aux fins de création d'impulsions électriques les variations

d'une pression de contact (transducteurs électromécani-

ques), ou celles d'une capacité, équipée ou non d'un électret (transducteurs électrostatiques), ou encore

celles d'un circuit magnétique propre notamment à engen-

drer une tension par effet Hall (transducteurs électro-

magnétiques), etc.

Deux modes de réalisation de l'ensemble électro-

nique 7 ont été schématisés respectivement sur les figu-

res 2 et 3.

Le premier de ces deux ensembles 7,schématisé sur la figure 2, comporte: une bascule 8 de "changement de voie" à laquelle sont connectées les deux voies 5 et 6,-bascule agencée

de façon à basculer chaque fois qu'elle reçoit une im-

pulsion provenant d'une voie nouvelle et à émettre une impulsion chaque fois qu'elle bascule, une porte ET 9 alimentée, comme la bascule 8, par

les deux voies 5 et 6, -

un compteur d'impulsions 10 recevant la sortie de la porte 9 et remis à zéro par la sortie de la bascule 8 lors de chaque "changement de voie", un compteur d'adresse 11 recevant aussi la sortie

de la bascule 8 et agencé de façon telle que son conte-

nu passe à 1 lors de la-réception de la première impul-

sion de chaque-séquence à décoder et augmente de 1 à chaque changement de voie, une mémoire 12 dans laquelle a été enregistré le code de référence, code composé d'une suite de nombres

"adressés", cette mémoire recevant la sortie du comp-

teur d'adresse 11, un comparateur 13 recevant à la fois la sortie du compteur d'impulsions 10 et celle de la mémoire 12 à chaque modification du contenu du compteur d'adresse 11, un organe 14 générateur de signal d'erreur dont les entrées sont reliées au compteur d'adresse Il et

au comparateur 13 et propre à remettre à zéro le comp-

teur d'impulsions 10 et ledit compteur d'adresse 11 dès qu'une manoeuvre se révèle incorrecte (après un retard to relativement faible), du fait notamment d'un défaut d'identité entre le nombre des impulsions d'un train appliqué sur le comparateur 13 et le nombre de référence correspondant alors délivré par la mémoire 12, ou encore d'un dépassement du nombre des adresses, ou suite à un dépassement du temps maximum t 1 autorisé pour l'opération de décodage (par exemple 20 secondes),

et un actionneur 15 recevant les sorties du comp-

teur d'adresse 11 et du comparateur 13 et propre à élaborer en conséquence le signal de déblocage S à la fin du décodage si célui-ci s'est révélé correct, éventuellement après un léger retard, par exemple de

l'ordre de 0,5 à 1 seconde.

La "logique câblée" constituée des circuits 8 à

ci-dessus, discrets ou intégrés, pourrait être rem-

placée par une logique programmée à microprocesseurs ou à microcalculateurs: cette dernière construction présente l'avantage d'un très faible volume; elle

présente aussi l'avantage d'uoe très faible consomma-

tion, en particulier lorsqu'elle est associée à des moyens assurant sa mise automatique à l'état de "veille" ou plutôt de "sommeil" après un certain délai postérieur à la première impulsion de décodage: on sait que, pour un tel état, la consommation électrique est pratiquement nulle, étant limitée à celle juste suffisante pour conserver les mémoires; un circuit spécial est alors bien entendu prévu pour "réveiller"

l'ensemble dès le début de chaque décodage.

C'est le cas du second exemple d'ensemble élec-

tronique 7 qui a été schématisé sur la figure 3.

Cet ensemble comprend, en plus de la mémoire 12, un microcalculateur 16 et un circuit de réveil 17 Ce dernier circuit, seul constamment en fonction ou "en

veille", est d'un type à très faible consommation élec-

trique, par exemple un circuit intégré C MOS Son rôle

est de mettre en route ou de "réveiller" le microcalcu-

lateur 16 dès qu'unè impulsion électrique parvient sur

lui depuis l'une des deux voies 5 et 6 Ce microcalcu-

lateur enregistre alors dans une mémoire interne la composition de la séquence d'impulsions qu'il reçoit, la compare à la composition de référence ou de code contenue dans la mémoire 12 et émet un signal S s'il

y a identité entre les deux compositions ainsi com-

parées Dans le cas contraire, le microcalculateur devient indifférent aux impulsions qu'il reçoit pendant une durée prédéterminée qui peut être de l'ordre de

secondes.

Après chaque décodage correct, ou après chaque anomalie, le microcalculateur est remis automatiquement en son état de sommeil pour lequel sa consommation

électrique est quasiment nulle.

Ce microcalculateur pourrait être remplacé par un microprocesseur associé à des circuits périphériques tels qu'une mémoire de programme et que des dispositifs d'entrée-sortie. Bien entendu l'ensemble électronique 7 comprend également dans chaque cas une pile (non représentée) pour son alimentation électrique' (alimentation réduite au repos à celle du circuit de réveil, lorsqu'il en est prévu un): cette pile peut servir à alimenter

aussi un circuit propre à exploiter le signal de déver-

rouillage S, si ce dernier circuit est prévu à faible consommation. Le fonctionnement du dispositif de verrouillage tel que décrit ci-dessus est le suivant.

Il exige uniquement la connaissance du code, le-

quel se présente sous la forme d'un nombre de N chiffres

ou d'un ensemble équivalent.

C'est ainsi que le code 7519 correspondant à un nombre N égal à 4 peut être assimilé aux quatre lettres du mot GEAI, plus facile à retenir, lettres dont les

rangs respectifs dans l'alphabet sont 7, 5, 1 et 9.

Connaissant ce code, il suffit à l'usager d'ap-

puyer d'abord sur l'un des deux boutons 1 et 2 un nom-

bre de fois égal au premier chiffre du code, puis sur

l'autre bouton un nombre de fois égal au second chif-

fre du code, puis à nouveau sur le premier bouton un nombre de fois égal au troisième chiffre du code et

ainsi de quite jusqu'à exécution de la succession d'ap-

puis du rang N: le signal S de déblocage est alors émis

par l'actionneur 15.

Ce signal S peut être exploité à toutes fins dé-

sirables telles que l'ouverture d'une porte porte pouvant livrer accès par exemple à un immeuble, à un appartement ou à un coffre-fort le déblocage d'un

volant de véhicule automobile, l'alimentation électri-

que d'un appareil

Il est à noter que, pour assurer le déverrouil-

lage ci-dessus, l'usager détenteur du code peut commen-

cer à appuyer sur n'importe lequel des deux boutons

1 et 2.

C'est là un avantage capital de la présente in-

* vention car il en résulte qu'il est inutile aux usagers d'identifier exactement les deux boutons en question

et que ceux-ci peuvent donc être disposés en des em-

placements o ils sont repérables seulement au toucher,

étant alors hors de la vue des usagers.

Une telle disposition des boutons cachée aux regards présente également l'avantage important de dis-

simuler au moins en partie les manoeuvres de ces bou-

tons, ce qui rend plus difficile, voire impossible, mê-

me en plein jour, l'identification du code par les

tiers témoins desdites manoeuvres.

Il résulte également du fait qu'il est inutile

de voir les boutons pour les actionner que leurs action-

nements peuvent intervenir dans l'obscurité et peuvent

même être effectués par des usagers mal voyants.

Les actionnements en question peuvent même être assurés "à l'envers" sans aucun risque d'erreur, comme c'est le cas lorsque ces boutons sont prévus sur la face arrière d'une poignée de serrure 18 en pommeau (figure 4) ou sur la face inférieure d'une poignée de

serrure 19 en bec-de-cane (figure 5).

Cette possibilité de monter les boutons "à

l'envers" sans risque d'erreur permet également de ré-

soudre automatiquement le problème posé par la commande de sécurité d'une même serrure de porte à partir des deux côtés de cette porte, commandes qui sont souvent

inversées et exigent alors des suites inverses de ma-

noeuvres pour les deux côtés de la porte.

On notera par ailleurs que le remplacement des claviers de commande connus par seulement deux boutons conduit à une réduction considérable de l'encombrement du dispositif de verrouillage, réduction permettant en particulier un montage direct de ce dispositif sur le boftier 20 d'une serrure de porte 21 (figure 1), et même un tel montage direct sur une poignée, comme il

a été indiqué ci-dessus en référence aux figures 4 et 5.

On peut ajouter que, si lés deux boutons sont suffisamment rapprochés, ils peuvent être actionnés par deux doigts d'une même main sans qu'il soit nécessaire de déplacer cette main au cours de chaque manoeuvre complète de déverrouillage: cette circonstance réduit

encore la possibilité d'identification d'une telle ma-

noeuvre par ses témoins oculaires.

Plus généralement, la formule proposée selon

l'invention supprime simultanément la totalité des in-

convénients signalés ci-dessus pour les solutions con-

nues des dispositifs de verrouillage à commande par touches.

En particulier, le code permettant le déverrouil-

lage peut facilement être retenu par les usagers, vu que ce code est composé d'un nombre-n de chiffres ou lettres relativement petit, ce nombre étant par exemple égal à

3, 4 ou 5.

Malgré cette simplicité, le nombre des combinai-

sons codées possibles est très élevé: c'est ainsi que

si le nombre d'actionnements consécutifs de chaque bou-

ton est compris entre 1 et 16, Le nombre des combinai-

sons codées possibles est de 65536 pour un nombre ri é-

gal à 4 seulement.

On peut ajouter qu'avec la solution selon l'in-

vention, il n'est pas nécessaire de respecter des seuils maxima de durée entre les actionnements successifs d'un

même bouton et des seuils minima de durée entre le der-

nier actionnement d'un bouton et le premier actionnement consécutif de l'autre bouton: en effet, du fait que les impulsions électriques correspondant aux actionnements des deux boutons sont émises respectivement sur deux

voies distinctes, l'électonique distingue automatique-

ment, dans la suite d'impulsions à analyser, celles qui correspondent à des trains successifs, et celles qui correspondent aux impulsions successives d'un même train, La mémoire 12 est choisie de façon telle que le code enregistré par elle puisse être facilement modifié lorsque le dispositif se trouve en son état déverrouil- lé Selon une variante, on peut également prévoir que cette mémoire puisse être facilement remplacée par une autre correspondant à un code différent lors d'un tel déverrouillage.

On peut prévoir qu'après chacun de ses déverrouil-

lages le verrouillage subséquent du dispositif considéré soit effectué automatiquement en réponse à une simple

commande telle qu'une fermeture de porte.

On peut aussi prévoir que ce nouveau verrouillage

exige,-comme chaque déverrouillage, une séquence d'ac-

tionnements des deux boutons 1 et 2 selon un code donné,

lequel peut être identique à celui adopté pour le dé-

verrouillage. Ou encore on peut mettre en mémoire plusieurs codes de déverrouillage distincts "hiérarchisés", c'est-à-dire propres à se neutraliser l'un l'autre dans

l'ordre décroissant de la "hiérarchie", lors de la ma-

noeuvre de verrouillage: si par exemple la hiérarchie

considérée comprend deux codes A et B dans l'ordre dé-

croissant, le verrouillage selon le code B permet un déverrouillage subséquent avec l'un quelconque des deux codes, mais le verrouillage selon le code A neutralise le code B et ne se prête à un déverrouillage subséquent que selon ce code A. En suite de quoi, et quel que soit le mode de réalisation adopté, on obtient finalement un dispositif

de verrouillage à code dont la constitution, le fonc-

tionnement et les avantages résultent suffisamment de

ce qui précède.

Comme il va de soi, et comme il résulte d'ail-

leurs déjà de ce qui précède, l'invention ne se limite

* nullement à ceux de ses modes d'application et de réali-

sation qui ont été plus spécialement envisagés; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes.

Claims (8)

REVENDICATIONS

1 Dispositif de verrouillage électronique à code pour lequel la commande de déverrouillage exige l'élaboration d'une séquence d'impulsions électriques dont la composition correspond à au moins un code prédéterminé "de référence" mis préalablement en mémoire

dans le dispositif, chacune de ces impulsions étant en-

gendrée par appui d'un doigt d'un usager connaissant le code sur l'un ou l'autre de deux boutons-poussoirs

( 1, 2) ou analogues, comportant des moyens ( 3,4) asso-

ciés à ces deux boutons pour transformer leurs action-

nements respectifs en impulsions électriques émises respectivement sur deux voies parallèles ( 5, 6) et un ensemble électronique de décodage ( 7) pour recevoir et

exploiter ces impulsions électriques aux fins d'émis-

sion d'un signal de déverrouillage (S) lorsque la com-

position de la séquence de ces impulsions correspond au code de référence, caractérisé en ce que son ensemble électronique ( 7) est agencé de façon à identifier à tour de rôle les différents trains d'impulsions engendrés successivement sur les deux voies ( 5, 6) par chaque séquence d'actionnements réels des deux boutons ( 1, 2), à compter les nombres d'impulsions comprises par chacun des différents trains ainsi identifiés, à comparer aux

-fins de décodage la composition complète de chaque sé-

quence réelle d'impulsions ainsi analysée avec la com-

position complète de séquence, correspondant au code de référence, préalablement mise en mémoire, et à émettre

le signal de déverrouillage (S) chaque fois que la com-

paraison révèle une identité entre la séquence réelle et la séquence de code, ledit ensemble comportant en outre des moyens de remise à zéro et étant agencé de façon telle qu'après chaque remise à zéro, la séquence d'actionnements réels des deux boutons destinée à déverrouiller le dispositif puisse être exécutée en commençant par l'appui de l'un ou l'autre des deux boutons.

2 Dispositif de verrouillage selon la revendi-

cation 1, caractérisé en ce que ses deux boutons ( 1,2)

sont montés en un emplacement du dispositif peu visi-

ble ou invisible des usagers de celui-ci.

3 Dispositif de verrouillage selon l'une quel-

conque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce

que ses deux boutons ( 1, 2) sont montés sur le boitier

( 20) d'une serrure.

4 Dispositif de verrouillage selon l'une quel-

conque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce

que ses deux boutons ( 1, 2) sont montés sur la poignée

de commande ( 18, 19) d'un péne de serrure.

Dispositif de verrouillage selon l'une quel-

conque des précédentes revendications, caractérisé en

ce que ses moyens de remise à zéro sont agencés de façon à remettre automatiquement à zéro les moyens d'identification et de comptage, soit au bout d'un temps t O très court après chaque manifestation d'une

anomalie, notamment après chaque élaboration d'une im-

pulsion électrique ne correspondant pas à la composition

codée de référence, soit au bout d'un temps t 1 relati-

vement long postérieur au début de chaque séquence

d'actionnements des boutons.

6 Dispositif de verrouillage selon l'une quel-

conque des précédentes revendications, caractérisé en

ce que son ensemble électronique ( 7) comporte un sé-

lecteur de changement de voie ( 8) déclenché chaque fois qu'intervient un changement de bouton au cours de l'exécution d'une séquence d'actionnements réels des deux boutons ( 1, 2), un compteur d'impulsions ( 10)

recevant d'une part la totalité des impulsions élec-

triques émises sur les deux voies du fait de ces ac-

tionnements réels et d'autre part la sortie du sélec-

teur, un compteur d'adresse ( 11) recevant également la sortie du sélecteur, une mémoire ( 12) contenant le code de référence et recevant la sortie du compteur d'adresse, un comparateur ( 13) recevant à la fois la sortie de la mémoire ainsi "adressée" et celle du compteur d'impulsions, et un générateur ( 15) de signal de déverrouillage (S) recevant la sortie du compteur

d'adresse et celle du comparateur.

7 Dispositif de verrouillage selon l'une quel-

conque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que

son ensemble électronique comporte, en plus d'une mé-

moire externe ( 12), un microcalculateur ( 16).

8 Dispositif de verrouillage selon l'une quel-

conque des précédentes revendications, caractérisé en

ce qu'il comporte un circuit de réveil ( 17) à très faible consommation électrique seul alimenté à l'état de repos du dispositif et agencé de façon à réveiller l'ensemble électronique dès réception d'une impulsion

électrique de l'une des deux voies ( 5, 6).

9 Dispositif de verrouillage selon l'une quel-

conque des précédentes revendications, caractérisé en

ce qu'il est agencé de façon à se prêter à des déver-

rouillages correspondant à volonté à plusieurs codes hiérarchisés.