FR2487145A1 - Systeme de synchronisation des terminaux d'abonnes d'un reseau de telecommunication numerique - Google Patents

Abstract

SYSTEME DE SYNCHRONISATION D'UN TERMINAL D'ABONNE AVEC LE CENTRE DE COMMUTATION AUQUEL IL EST RELIE DANS UN RESEAU DE TELECOMMUNICATION A TRANSMISSION NUMERIQUE SUR LES LIGNES D'ABONNES. AUCUN SIGNAL N'EST TRANSMIS SUR UNE LIGNE D'ABONNE DISPONIBLE POUR MAINTENIR L'ENERGIE DISSIPEE AU MINIMUM. LE DECROCHAGE DU COMBINE DECLENCHE LE GENERATEUR D'IMPULSIONS D'HORLOGE PG DU TERMINAL D'ABONNE ET L'ENVOI D'UNE SUITE DE 0 SO PAR LE CIRCUIT DE LIGNE ESL SOUS LE CONTROLE DES IMPULSIONS D'HORLOGE NON SYNCHRONISEES PS, PAR EXEMPLE A 80 KEBS. LE CENTRAL REPOND PAR UN SIGNAL DE SYNCHRONISATION, PAR EXEMPLE L'OCTET 01111110, DETECTE DANS LE TERMINAL PAR UN REGISTRE TSCD ET DES PORTES ASSOCIEES QUI RAMENENT UN BISTABLE TSCS A 0 A LA FIN D'UN CYCLE DE TSCD SI LE DRAPEAU EST INCORRECT. SOUS LE CONTROLE D'UN DIVISEUR PAR 2 TCT, LA DETECTION DE 2 DRAPEAUX CORRECTS MET UN BISTABLE DE SYNCHRONISATION IS A L'ETAT 1, DE SORTE QUE LE MEME DRAPEAU EST RENVOYE AU CENTRAL COMME ACCUSE DE RECEPTION, VIA UN REGISTRE TSCP COMMANDE PAR PS TANDIS QUE LE GENERATEUR PG EST SYNCHRONISE PAR LE SIGNAL DE RYTHME DES SIGNAUX ENTRANTS P SOUS LE CONTROLE DE LA SORTIE IS1. UN SYSTEME DE DETECTION IDENTIQUE DANS LE CENTRAL EST UTILISE POUR DECLENCHER L'ENVOI DE L'INVITATION A TRANSMETTRE AU TERMINAL APRES VERIFICATION DE LA SYNCHRONISATION.

Description

La présente invention concerevun s automatique de télécommunication dans

lequel toute communication entre un central (souvent désigné sous le terme de noeud du système) et les terminaux

d'abonnés desservis s'effectue numériquement.

Avec un système de ce type, il faut que la synchronisation soit maintenue entre les terminaux d'abonné et le central pendant l'établissement des appels et au cours des communications. Pour être sûr que cela se fasse, un terminal au repos peut transmettre des signaux de manière continue au central, mais cela entraîne une consommation d'énergie inutile au terminal, et pourrait également occasionner des difficultés dues à la diaphonie. Une autre technique est de n'admettre que la quantité d'énergie au repos nécessaire à la détection des signaux entrants. t3ien que l'on puisse maintenir un tel système en synchronisme au terminal, cela nécessiterait la transmission d'un signal caractéristique venant du central, qui lui aussi consommerait de

l'énergie et pourrait causer de la diaphonie.

Un objet de l'invention est de fournir des-systèmes dans lesquels on a minimisée sinon surmonté ces inconvénients dont il est

fait mention plus haut.

Selon la présente invention, il est fourni un système automatique de télécommunication dans lequel un central dessert un certain nombre de terminaux éloignés, la communication entre le central et les terminaux desservis s'effectuant numériquement, dans lequel lors du déclenchement d'un appel par l'un desdits terminaux celui-ci envoie au central un signal non synchronisé (qui dans ce qui suit sera désigné sous le terme de signal d'avertissement), lors de la réception du signal d'avertissement le central renvoie au terminal appelant un train binaire contenant une configuration de synchronisation, lors de la détection de la configuration de synchronisation dans le train binaire qu'il reçoit du central le terminal appelant remplace le signal d'avertissement par un train-binaire qui contient une configuration de synchronisation, et la détection par le central de ladite configuration de synchronisation venant du terminal appelant indique que ce terminal est en synchronisme avec le central, cette détection produisant l'envoi d'un signal d'invitation à transmettre (qui dans ce qui suit sera appelé signal IAT) au terminal appelant pour lui donner l'instruction de transmettre le numéro du

terminal appelé ou d'autres signaux.

Ainsi, la condition de repos des terminaux est une condition d'attente de la réception de signaux venant du central, ces derniers

établissant la synchronisation initiale.

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Il y a deux approches principales de la réalisation de la synchronisation selon la technique ci-dessus. Dans la première de celles-ci la séquence opérationnelle quand un terminal effectue un appel se déroule comme suit: a) un train non synchronisé de signaux est envoyé au central à la vitesse de transmission en ligne (supposée être de 80 keb/s), pour former le signal dTavertissement; b) en réponse à la réception de ce train binaire le central renvoie une configuration de synchronisation, également au débit binaire de transmission en ligne; c) lors de la réception de la configuration de synchronisation venant du central le terminal se verrouille sur cette configuration puis envoie une configuration synchronisée au central pour lui "dire" qu'il a été synchronisé; d) le central répond à la réception de la configuration synchronisée en changeant la configuration de synchronisation à débit élevé en un code de vérification de synchronisation envoyé à 2 keb/s

dans l'intervalle de temps de transmission du neuvième eb (ITEY.

des mots de code de dix eb; e) quand le terminal détecte cette configuration de vérification de synchronisation à plus faible débit il change également son signal de synchronisation à débit élevé en une configuration de vérification de synchronisation à 2 keb/s dans l'IT 9-: f) le central envoie alors un signal d'invitation à transmettre (IAT) de telle sorte que le terminal appelant puisse envoyer

le numéro demandé.

Avec un tel dispositif, on peut réaliser la synchronisation de trame en 8 eb d'avertissement plus une trame supplémentaire pour vérifier la synchronisation, plus le temps de reconnaissance pour la

réception des codes de vérification à 2 keb/s.

On a ainsi: 8 eb à 80 keb/s + 2 trames à 125 Ps/trame + 1 octet de vérification de synchronisation à 2 keb/s, cest-à-dire

8/80 ms + 0,5 ms + (8 x 0,5 ms) = 4,6 ms.

Si l'on perd la synchronisation, le processus de rétablissement est le même que le processus initial d'établissement, excepté que d'autres entrées de ligne peuvent être bloquées de telle sorte que le signal de

synchronisation puisse être aisément détecté.

L'autre approche emploie la bande passante à 2 keb/s pour établir la synchronisation de mot entre le terminal et le central, et

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vice-versa. La séquence opérationnelle dans ce cas lors du déclenchement d'un appel à partir d'un terminal se présente comme suit: i) on envoie un train de signaux non synchronisés à keb/s, comme le signal "d'avertissement" au central; ii) le central répond au signal d'avertissement en envoyant une configuration de synchronisation à 2 keb/s dans l'IT 9, tous les autres IT comportant l'eb zéro et toutes les autres entrées de ligne étant bloquées; iii) le terminal identifie la configuration de synchronisation

puisque tous les eb autres que ceux de la configuration sont des zéros.

Quand une réelle configuration de synchronisation à 2 keb/s a été

confirmée, le terminal envoie une configuration similaire au central.

iv) quand le central détecte et confirme la configuration de synchronisation renvoyée à partir du terminal appelant il renvoie un signal d'invitation à transmettre (IAT) au terminal, à la réception duquel le terminal peut envoyer le numéro qu'il désire ou d'autres

informations de signalisation.

Si une perte de synchronisation est détectée, soit au central soit au terminal, on fixe alors les voies de données et de signalisation

à zéro, et seule la configuration de synchronisation à 2 keb/s se -

trouvant dans l'IT 9 est envoyée à la ligne. Le terminal ou le central tentent alors de trouver la synchronisation, c'est-à-dire deux trames de vérification de synchronisation. Quand on a réalisé la synchronisation le terminal transmet la configuration à 2 keb/s dans l'IT 9, les voies de données et de signalisation restantes étant à zéro. La procédure

est alors décrite en (iv).

On peut obtenir la synchronisation de trame dans les mêmes

8 eb d'avertissement, plus deux trames à 2 keb/s, plus le signal d'invita-

tion à transmettre (IAT) à 6 keb/s. On a ainsi 8 eb à 80 keb/s + 2 trames à 2 keb/s + 8 eb à 6 keb/s, c'est-à-dire: 8/80 ms + (16 x 0,5 ms) + (8 x 1)ms, c'est-à-dire

0,1 ms + 8 ms + 1,33 ms = 9,43 ms.

De ces deux approches, la première implique la détection d'un octet spécial au débit de la ligne, tandis que la seconde présente l'avantage d'employer la même méthode pour la détection de synchronisation que pour

le contrôle de synchronisation.

La synchronisation peut être réalisée à une vitesse inférieure en utilisant les configurations à 2 keb/s dans l'IT 9 de la méthode cidessus mais le terminal ou le central n'auraient aucune indication quant à la localisation de l'eb 9 et devrait donc chercher la configuration

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de synchronisation dans n'importe lequel des IT 1 à 10. Bien que plus lent, ceci a l'avantage que s'il y a perte de synchronisation dans une direction, il n'est pas nécessaire de fermer l'autre voie, puisque l'extrémité qui a perdu la synchronisation recherche la configuration de ' synchronisation correcte dans l'IT 9, et ne peut pas être bloquée par l'information dans le train binaire sur l'autre voie. Cette méthode bien qu'un peu plus simple, prendrait beaucoup plus de temps que la

seconde méthode qui est décrite plus haut.

L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description

détaillée qui va suivre, faite à titre d'exemple non limitatif, en se reportant aux figures annexées qui représentent - les figures 1 et 2, des schémas d'une première réalisation de l'invention basée sur la seconde méthode décrite plus haut, la figure 1 représentant les éléments du système à un terminal d'abonné et la figure 2 les éléments du système au central; - les figures 3A, 3B et 4A, 4B, des représentations similaires d'une seconde réalisation de l'invention, également basée sur la seconde

méthode décrite plus haut.

Dans le dispositif que l'on va décrire en se reportant aux figures 1 et 2, des connexions simples central-terminal sont établies, alors qu'en ce qui concerne les figures 3A,3B et 4A,4B, on

insère un multiplexeur entre le central et les terminaux.

La figure 1 représente le terminal directement connecté au central, et afin de conserver de l'énergie il n'y a de signaux de ligne ni dans une direction ni dans l'autre. Quand le central déclenche un appel, le drapeau ou signal de synchronisation de trame 01111110 est

envoyé dans lIT 9 à 2 keb/s, les autres Il comportant tous l'eb zéro.

Ainsi, les signaux de ligne sont des signaux de trame répétitifs à 2 keb/s, et ceci est détecté au terminal qui, en réponse, renvoie un signal similaire de telle sorte que le central peut se verrouiller sur ces signaux. Le central détecte le signal de vérification de

-synchronisation et envoie un signal IAT dans la voie de signalisation.

Le terminal renvoie alors un signal d'accusé de réception et le circuit

passe dans la phase d'information.

Quand le terminal déclenche un appel, la condition de ligne libre est remplacée par une suite continue de zéros, qui sont détectés au central comme un signal d'avertissement puisqu'il n'y avait auparavant aucun signal de ligne. En réponse au signal d'avertissement, le central renvoie le signal de vérification de synchronisation, ou drapeau, et ceci est détecté par le terminal, qui répond en renvoyant e487 145 un signal de vérification similaire. A la détection de ceci, le central renvoie un signal IAT et reçoit le signal d'accusé de réception venant

du terminal, le circuit passe alors dans la phase d'information.

Quand l'appel est libéré par un signal du central, la ligne revient à son état de repos sans signaux. 1 - En ce qui concerne plus particulièrement la figure 2, on va maintenant parler plus en détail des opérations qui se déroulent quand le central établit une connexion. Pour ce qui est de la figure 2, on devra noter que l'impulsion PM est l'impulsion principale à 2 keb/s du central, et que PM' est un autre signal décalé de PM de la moitié

d'une période.

Quand le central prend la ligne connectée à un terminal, le signal LS est reçu à partir de l'équipement de commande principal du central: le générateur de configuration de synchronisation ESCP est alors déclenché pour envoyer à la ligne le drapeau 01111110 à une vitesse de 2 keb/s. Ce drapeau est marqué dans ESCP par l'ensemble de portes représentées audessus d'ESCP dans la figure 2, la première et la dernière de ces portes fixant l'état de l'étage approprié à 0 alors que les six portes du milieu amnènent leurs étages à l'état 1. La transmission à la ligne se produit sous la commande du compteur SDBF qui divise par 40, afin de dériver le débit binaire de 2 keb/s à partir du débit binaire de base de 80 keb/s. Le signal de ligne ainsi produit est commandé par les portes connectées aux sorties "1" du générateur de configuration ESCP par l'intermédiaire desquelles le signal de sortie d'ESCP arrivé jusqu'à l'émetteur du signal de ligne ESL et par l'horloge mère du central par l'intermédiaire de son impulsion PM. A travers le coupleur différentiel CD ces signaux sont combinés sur le circuit à deux fils qui conduit au terminal. On va maintenant parler de la figure 1 qui représente tout ce qui se rapporte à l'invention dans le terminal d'abonné. Dans ce circuit, la réception des drapeaux (01111110) est détectée par le distributeur de vérification de synchronisation TSCD et ses circuits associés. Au sujet de cette figure, très peu de points méritent d'être mentionnés avant

la description du fonctionnement. Ainsi, le générateur d'impulsions PG se

verrouille sur les impulsions reçues à partir du central après la réalisa-

tion de la synchronisation. Il oscille librement après que l'abonné

décroche pour déclencher un appel jusqu'à ce que le verrouillage ait lieu.

Le prochain point à signaler est que quand la synchronisation et la signalisation partagent la même voie, le compteur diviseur par 40 TOBU peut avoir un cycle accru pour permettre la vérification de synchronisation

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pour un drapeau de 8 eb tous les l/(m x 40)ième eb du train à 80 keb/s.

Par exemple, m peut être compris entre 4 et 32. Les autres compteurs de même type peuvent être affectés de la même manière. On notera également que *quand le dispositif est dans la condition d'avertissement, le signal SO (au central voir figure 2) est actif pour que l'émetteur de signal

de ligne ESL n'envoie que des zéros.

Dans la figure 1, l'information venant du central est reçue par l'intermédiaire du coupleur CD et du récepteur de signal de ligne RSL, dont les sorties RO et Rl appliquent l'information au circuit de détection, et également au terminal lui-même. La détection réelle est effectuée par le distributeur de vérification de synchronisation TSCD et l'ensemble des portes de comparateur commandé par celui-ci et auxquelles les sorties RO-Rl sont appliquées. L'indication effective de détection est donnée par un bistable TSCS, qui est mis à son état 1 à la fin d'un cycle de TSCD de telle sorte qu'il est prêt à être remis à O par n'importe quel signal sortant des portes précitées. Ces portes sont en effet commandées par l'inverse du drapeau que l'on doit détecter. Donc le bistable détecteur TSCS ne sera pas remis à zéro si le signal véritable est reçu. Ainsi, la sortie de TSCS reste à.l à la fin de la réception du drapeau (01111110), ce qui commande un compteur de division par deux TCT. Ainsi, la deuxième fois que le drapeau qui doit être détecté est correctement reçu, la bascule de synchronisation IS est mise à son état 1, ce qui, comme on va le voir, entraîne l'envoi d'une configuration d'eb synchronisée au central. C'est-à-dire que cela marque cette configuration dans le générateur de configuration TSCP, et le contenu de ce dernier est ensuite envoyé au central sous la commande du compteur TDBr. Cela est semblable au fonctionnement d'ESCP et EDBF

dans la figure 2.

La détection s'effectue sous la commande d'un compteur de division par 40 TDBF, nécessaire puisque le débit binaire de la configuration de synchronisation est un quarantième du débit binaire de ligne, et d'un bistable de départ ST, qui est amené dans l'état 1 aussitôt qu'un signal 1 est détecté par le récepteur de signal de ligne RSL. La sortie transitoire STR,qui se produit lorsque ST passe à l'état 1, met le compteur TDBF dans l'état deux, et fixe également le contenu du distributeur de vérification TSCD au nombre deux. Aussi longtemps que les drapeaux (01111110) continuent à être reçus, le bistable détecteur TSCS est toujours remis à zéro avant la fin du cycle. Si un signal autre qu'un drapeau est reçu, le détecteur TSCS n'est pas ramené à zéro. En conséquence, le compteur de division par trois TDBT enregistre ces signaux reçus, et

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quand trois d'entre ceux-ci ont été reçus il ramène le bistable de synchronisation IS à zéro et dans le même temps ramène le bistable de départ ST à zéro. Le circuit est alors dans une condition dans laquelle il recherche le signal de synchronisation, et quand deux signaux corrects de synchronisation ont été reçus le circuit est à nouveau

commuté sur la condition "en synchronisme", le bistable IS étant à 1.

La condition Ven synchronisme" entraîne le retour du signal de synchronisation, par l'emploi du registre à décalage TSCP, dans lequel la configuration appropriée est notée par l'intermédiaire d'un ensemble de portes par la sortie transitoire ISR, qui s'est produite quand I5 à été mis à 1. Il faut noter qu'à cause de l'inverseur INV, quand le circuit est dans la condition d'avertissement, voir ci-dessous, le signal SO à l'entrée de l'émetteur de signal de ligne ESL est actif de sorte que le circuit ESL est à même de n'envoyer que des zéros. Dans le cas présent, quand-IS est à 1, les impulsions d'horloge PS et la sortie du registre à

décalage TSCP commandent cet émetteur, dans le cas de TSCP par l'inter-

médiaire de INV, Si et SO. Cette sortie est ensuite envoyée à la ligne par l'intermédiaire du coupleut différentiel CD. L'information émise par le terminal est également appliquée sur l'entrée Si de l'émetteur

ESL par l'intermédiaire de la porte représentée.

Au central, voir figure 2, se trouve un détecteur de vérification similaire ESCS, commandé par l'intermédiaire d'un distributeur de détection de synchronisation de même type ESCD ainsi que ses portes et compteurs associés. Ils détectent la réception des

drapeaux, de la même manière que dans la description afférente à la

figure 1. Quand on atteint la condition"'n synchronisme", le bistable IS (de la figure 2) étant à 1, on transmet un signal à la partie appropriée du central pour déclencher le signal IAT. Quand ce signal a été reçu par le circuit de signalisation du terminal, il renvoie un signal d'accusé de réception et le système peut alors échanger des informations. La libération du circuit est réalisée par le système de signalisation. On considère maintenant la figure 1. Quand l'abonné décroche son combiné, le générateur d'impulsions PS est commuté par l'intermédiaire de la porte représentée, le bistable IS "en synchronisme" étant alors dans la condition 0. PG produit alors le train d'impulsions PS, qui est non synchronisé. A ce moment, l'entrée 0 de l'émetteur de signal de ligne est excitée mais avant que l'impulsion PS se produise, il n'émettait pas. Cependant, il envoie maintenant une série de zéros au central, par l'intermédiaire du coupleur CD, comme signal d'avertissement. Comme on

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peut le voir sur la figure 2, ceci entraîne la mise à l'état l du bistable d'avertissement WU, à cause de la condition O que le récepteur de signal de ligne RSL transmet à la porte d'accès à W[J, ainsi qu'une impulsion P. La sortie transitoire WUR charge le registre à décalage de synchronisation ESCP par la configuration de drapeau, tout en mettant le compteur de division par 40 EDBF en condition 2. La sortie 1 de WU produit une condition de commande pour EDBF qui donc produit des signaux de synchronisation à 2 keb/s, et le registre ESCP est

commandé pour transférer le drapeau à l'envoyeur ESL.

Ainsi les signaux de ligne transportent à présent le drapeau jusqu'au terminal o il est détecté comme on l'a expliqué ci-dessus

dans la description afférente à la figure 1. Ceci entraîne un nouveau renvoi

de la configuration de drapeau au central (figure 2), o elle est détectée par l'intermédiaire d'ESCD et de son circuit associé. Comme précédemment, le bistable IS est mis à 1 pour enregistrer la condition "en synchronisme" et donc déclenche le signal IAT auquel le terminal répond par un signal d'accusé de réception, après quoi les deux extrémités peuvent échanger

des informations.

On considère maintenant la situation dans laquelle on interpose des multiplexeurs entre les terminaux de ligne et le central. Dans ce cas, on multiplexe un bloc de n terminaux sur une seule ligne du central, o les signaux desdits terminaux sont démultiplexés pour fournir des

entrées au central.

Dans la condition de repos, il n'y a pas de signaux de ligne venant des terminaux d'abonnés, alors que le canal multiplex, quand il est libre, transporte des zéros plus le signal de synchronisation inversé. Lors d'une connexion, le multiplexeur du central se synchronise sur le signal de synchronisation inversé, qui est alors envoyé sur la voie 1, les autres voies étant à 0. L'autre multiplexeur renvoie un train binaire similaire, quand il est synchronisé; la détection

au central du renvoi de ce signal permet l'ouverture des autres voies.

Comme le montrent les figures 3A, B et 4A, B, le fonctionnement est en grande partie semblable à celui que l'on a décrit en ce qui concerne les figures 1 et 2 comme l'indique l'emploi de références numériques similaires. Les seules différences nécessaires pour le fonctionnement sont celles exigées par la nécessité d'établir la synchronisation entre les deux extrémités du système multiplex, avant la synchronisation terminal-central. On notera que la figure 3A concerne un terminal de ligne, qui est très semblable au terminal de ligne de la figure 1, tandis que la figure 3B concerne l'extrémité d'abonné du système

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multiplex. La figure 4A représente l'équipement de synchronisation des terminaux à l'autre extrémité du système multiplex, côté central, qui est analogue à celui de la figure 2, et la figure 4B représente l'équipement

supplémentaire de synchronisation du système multiplex par le central.

Comme on l'a déjà signalé, la détermination de la condition de synchronisation du multiplex utilise la voie l du multiplex à n voies (d'ordinaire 24 ou 32 votes sont fournies), de telle sorte que la voie 1 peut être utilisée pour transmettre l'information en plus de la commande de synchronisation du multiplex. Cela est réalisé par l'emploi de l'inversion du drapeau - c'est-à-dire 10000001 - pour obtenir à l'origine la condition de synchronisation du multiplex. Ainsi, lors d'une connexion, les deux extrémités du système multiplex réalisent la synchronisation encherchant le signal de synchronisation 10000001, le reste du train binaire étant composé de zéros. Cette inversion est maintenue jusqu'à l'occupation de la voie 1, alors qu'en temps utile

la configuration est changée pour obtenir le vrai drapeau, la synchronisa-

tion du multiplex étant toujours maintenue.

Comme avant, quand le central déclenche un appel, il envoie le drapeau non inversé par l'intermédiaire du système multiplex afin de connecter la ligne désirée à la voie appropriée. Puis, comme précédemment, le terminal renvoie le drapeau au central comme signal d'accusé de réception. La détection de cet accusé de réception permet l'émission du

signal IAT qui est suivie de l'échange d'informations.

Quand le terminal déclenche un appel, il le fait en envoyant un train de zéros non synchronisé dans la voie de multiplexage appropriée, ceci étant le signal d'avertissement. Le central renvoie le drapeau au terminal, après quoi ce dernier (comme d'habitude) envoie le drapeau au central. Cette détection permet l'envoi du signal IAT au terminal, après quoi l'échange d'informations s'effectue. Le retour à l'état de repos après libération de la connexion est effectué par le système de signalisation. On notera qu'une vérification régulière peut être effectuée sur la synchronisation du multiplex, en utilisant le drapeau

sous sa vraie forme ou sous sa forme inversée, dans la voie 1.

On verra ainsi que la transmission des signaux de ligne entre les deux parties du système de multiplexage continue durant tout le temps d'utilisation de ce système, alors que les signaux entre les terminaux de ligne et le central sont tels qu'on les a décrit en se référant aux figures 1 et 2, c'est-à-dire qu'il n'y a de signaux ni dans une direction ni dans l'autre dans la condition de repos. Ceci affecte également l'avertissement qui n'apparaît pas au central (figure 4A) mais du côté

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terminal du système multiplex (figure 3A). Sinon les systèmes sont très semblables. Les figures 4A et 4B montrent que le côté central du système multiplex est semblable à l'équipement du centralreprésenté figure 2, alors que le côté abonné du système est presque le même que celui de la figure 1,excepté en ce qui concerne les différences se rapportant au signal d'avertissement. Les figures 4A et 4B "reflètent" dans l'ensemble la figure 2, mais elles incluent en outre les moyens de détection du signal de synchronisation inversé. Ceci est toujours basé sur le distributeur de vérification de synchronisation ESCD, mais avec un second ensemble de portes (figure 4B) commandées à partir d'ESCD, pour la détection du drapeau inversé. De plus, le circuit comprend des mémoires de réception MR et d'émission ME (figure 4A) et la commande du multiplex, mais on n'a pas décrit ceux-ci car ils peuvent suivre la pratique établie. Une autre différence est que le registre à décalage ESCP (figure 4A) a deux ensembles de portes pour le commander, l'ensemble supérieur destiné à

inscrire 01111110 dans ESCP et l'ensemble inférieur à inscrire 10000001.

Les voies 2 à n du système de multiplexage sont semblables à la voie 1, mais sans les équipements pour inverser l'inscription dans ESCP (figure 4A) et sans les éléments MSCS, MCT, MDBT et IMS (figure 4B). MSCS, MDBT, MCT et IMS sont semblables à la combinaison d'ESCS, EDBT, ECT et IS, mais sont utilisés pour la fonction de

synchronisation du multiplex.

Dans la description précédente, on aura remarqué que les

systèmes on été décrits en utilisant la condition "tous zéros" pour aider à la détection des "uns" du drapeau. Cependant, l'emploi de la condition "tous uns" pour permettre la détection du premier zéro du drapeau pourrait être utilisée. Ceci serait dans certains cas préférable à la méthode

"tous zéros".

Dans les dispositifs décrits plus haut, la voie de signalisation employée est séparée de celle utilisée pour la synchronisation. Cependant, ilserait possible d'employer un signal de synchronisation répétitif associéaux conditions de signalisation, de telle sorte que le signal de synchronisation pourrait être répété assez souvent pour maintenir la condition de vérification de synchronisation, tout en fournissant toujours une capacité de signalisation. Pour réaliser cela, un compteur supplémentaire serait nécessaire pour adapter la forme désirée du drapeau de manière qu'il se produise tous les x octets d'information, x étant

en général compris entre 5 et 32.

Quand la synchronisation est effectivement incorporée dans il

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une voie de signalisation, comme on vient de le mentionner, une solution possible pour la fourniture d'un accès numérique d'abonné est une voie par exemple de 64keb/s qui sera augmentée d'au moins une voie de signalisation supplémentaire A. Cela peut également permettre la transmission d'autres données susceptibles d'être manipulées de la même manière que la signalisation (S), définies comme signaux de télémesure (t) ou signaux de supervision (d'). Ainsi l'accès d'abonné devient au minimum M + A1, M étant-soit la parole soit des données (64 keb/s) et t étant S + t + d' (8 keb/s). Dans certains cas, on peut avoir besoin

de plus d'une voie A de ce type.

En pareil cas, comme dans le cas précédent, on considère que la synchronisation est obtenue quand deux drapeaux consécutifs ont été détectés, après quoi les conditions normales s'appliquent. Quand aucun signal n'est envoyé, la voie est remplie de drapeaux de telle sorte qu'on fait une vérification sur chaque voie. Les autres conditions que l'on aprises en considération sont l'envoi a) d'un signal d'accusé de réception, b) d'un signal à un seul caractère et e) d'un signal à plusieurs caractères. Avec de tels signaux, en considérant le besoin

pour ceux-ci d'inclure des données de sélection, des données d'identifica-

tion et le message réel, le plus mauvais cas pour une vérification de synchronisation devient un drapeau de 31 ms. C'est-à-dire que les longueurs des messages de signalisation peuvent être telles que la voie est réservée à la signalisation pour une telle période. On a donc fourni la détection de l'absence de drapeaux pour une certaine période plus longue, par exemple 62 ms. On déclenche en pareil cas une procédure de synchronisation si une période de 62 ms s'écoule sans que l'on détecte

de drapeau.

Quand les données s + t + d' sont manipulées de la manière décrite plus haut, ce trafic emploie le même format. Dans certains cas, il peut être nécessaire que les données t soient emmagasinées pour être retrouvées par la suite et que les données d' transmettent une alarme vers la destination appropriée. Cette voie ne peut pas relier ces données directement à différentes destinations car cela impliquerait une commutation. Une autre considération qui doit venir à l'esprit est que le

drapeau ne doit pas avoir de signification pour les données s + t + d'.

Comme le dispositif ci-dessus doit tenir compte des deux cycles dans le plus mauvais cas d'informations de sélection et du transfert d'identité, le système ne doit pas détecter la condition "perte de synchronisation de trame" avant que 62 trames se soient déroulées

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sans qu'un drapeau ait été identifié. Il est donc nécessaire de substituer un compteur à 63 étages aux compteurs à 3 étages TDBT (figures 1 et 3A) et EDBT (figures 2, 3B et 4A). Quand l'un quelconque de ces derniers atteint 63, il remet IS et ST, ou TST ou EST à zéro pour introduire le cycle de resynchronisation. Les portes ET, ramenant ST, TST et EST à l'état 0, devraient également être commandées par les

63 sTrties de ces compteurs.

Il est bien éyident que la description qui précède n'a été

faite qu'à titre d'exemple non limitatif et que d'autres variantes peuvent

être envisagées sans sortir pour autant du cadre de l'invention.

-j -J

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Claims (5)

REVENDICATIONS

1. Système de télécommunication automatique dans lequel un central dessert un certain nombre de terminaux éloignés et la communication entre le central et les terminaux desservis s'effectue numériquement, caractérisé par Se fait que lors du déclenchement d'un appel par l'un desdits terminaux un signal non synchronisé (que l'on appellera par la suite signal d'avertissement) est envoyé du terminal appelant au central, que lors de la réception du signal d'avertissement le central renvoie au terminal d'appel un train binaire contenant une configuration de synchronisation, que lors de la détection de la configuration de synchronisation dans le train binaire qu'il reçoit du central le terminal appelant remplace

le signal d'avertissement par un train binaire qui contient une configura-

tion de synchronisation, et qu'au central la détection de ladite configuration de synchronisation venant du terminal appelant indique que le terminal est en synchronisme avec le central, cette détection produisant l'envoi d'un signal d'invitation à transmettre, que l'on appellera dans la suite signal IAT, au terminal appelant, ledit signal IAT donnant au terminal appelant l'instruction de transmettre le numéro du

terminal désiré ou d'autres signaux.

2. Système conforme à la revendication 1, caractérisé par le fait que ladite transmission de la configuration de synchronisation s'effectue au débit binaire utilisé pour la transmission en ligne, qu'après la détection de la configuration de synchronisation envoyée par le terminal, le central remplace la configuration de synchronisation qu'il envoyait lui-même au terminal par un code de vérification de synchronisation à débit binaire relativement faible dans le nième intervalle de temps pour élément binaire des mots numériques utilisés pour la communication, et que lors de la réception dudit code de vérification à faible débit binaire le terminal remplace aussi la configuration de synchronisation par un code de vérification à faible débit binaire de ce type, après quoi

ledit signal IAT est envoyé du central au terminal.

3. Système conforme à la revendication 1, caractérisé par le fait que toute synchronisation s'effectue en utilisant les nièmes intervalles

de temps pour élément binaire des mots employés pour ladite communication.

4. Système conforme à l'une quelconque des revendications 1 à 3,

caractérisé par le fait que la détection dudit code de vérification de synchronisation soit au central soit audit terminal implique une

comparaison avec l'inverse dudit code de vérification.

5. Système conforme à l'une quelconque des revendications 1 à 3,

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caractérisé par le fait que certains desdits terminaux sont connectés à un multiplexeur qui est lui-même connecté par l'intermédiaire d'un canal

multiplex à un autre multiplexeur au central, et qu'avant la synchronisa-

tion d'un terminal le système multiplex est synchronisé en utilisant comme code de vérification de synchronisation l'inverse du code de

vérification mentionné précédemment.