FR2483288A1 - Presse a chassis, notamment pour chassis de fenetres - Google Patents

Abstract

CETTE PRESSE COMPORTE DES PLAQUES D'ANGLE 5, 6, 9, 10 QUI SONT PORTEES PAR DEUX COLONNES 2, 3, RESPECTIVEMENT FIXE ET MOBILE, ET DONT LES FACES AVANT SONT DESTINEES A RECEVOIR LES EXTREMITES DES BARRES DU CHASSIS. DERRIERE CES PLAQUES D'ANGLE, DES FORETS OU AUTRE OUTIL 19, 20, 21, 22 SONT MONTES PERPENDICULAIREMENT A LA SURFACE ADJACENTE DE LA BARRE DU CHASSIS DANS UN COULISSEAU MOBILE LE LONG D'UNE COLONNE AUXILIAIRE 39, 40. CHAQUE FORET EST EN OUTRE MOBILE EN DIRECTION DE LA BARRE DU CHASSIS DE FACON A LA PERCER APRES L'ASSEMBLAGE DU CHASSIS. PAR AILLEURS, LE COULISSEAU LUI-MEME EST EN DEUX PARTIES ET LA COLONNE AUXILIAIRE EST PIVOTANTE, CE QUI PERMET UN AJUSTEMENT FIN DE LA POSITION DU FORET.

Description

L'invention se rapporte à une presse à châssis comprenant des plaques d'angles sur la face avant desquelles on peut appliquer les extrémités des barres du châssis.

Les châssis, par exemple les châssis pour fenêtres, sont habituellement composés de deux barres longitudinales et de deux barres transversales. A leurs deux extrémités, ces barres peuvent être taillées en onglet et/ou comporter des éléments d'assemblage du type à tenon et mortaise. Dans la presse à châssis, les quatre barres sont pressées les unes contre les autres de manière à établir un assemblage solide aux angles du châssis. Ensuite, la presse est à nouveau ouverte et le châssis extrait de la presse.

En général, le châssis assemblé subit encore des opérations après sa sortie de la presse, par exemple pour permettre d'y fixer des éléments de ferrure dans le cas d'un châssis de fenêtre. Ces traitements ultérieurs du châssis assemblé à la presse consistent, du moins dans certains cas, à percer des trous dans la région des angles du châssis. Ces trous doivent occuper une position exactement déterminée, par exemple, par rapport au contour intérieur du châssis. Pour garantir l'obtention de ce résultat, le châssis doit être maintenu de manière sûre pendant le perçage.

Le but de l'invention est donc de fournir une presse à châssis du genre défini ci-dessus, dans laquelle, en plus de l'assemblage des barres du châssis par serrage, on puisse également exécuter une opération sur le châssis dont l'assemblage à la presse est terminé.

Cette invention a donc pour objet une presse qui comporte des plaques d'angle contre la face avant desquelles peuvent être appliquées les extrémités#des barres d'un châssis, et, dans l'espace situé derrière les plaques d'angles, au moins un foret ou autre outil qui est dirigé vers la surface des barres appliquée contre les plaques d'angles et qui peut être avancé en direction de cette surface.

Les barres du châssis sont mises en place dans la presse de telle manière que leur face qui doit être percée d'un trou est tournée vers les plaques d'angles et/ou est partiellement appuyée contre ces plaques d'angles. Grâce à une configuration appropriée des plaques d'angles, chaque endroit du châssis assemblé dans la presse où doit être percé un trou reste accessible, même lorsque la presse est fermée. Les positions des forets ou autres outils rotatifs et susceptibles d'un mouvement d'avance, par rapport aux plaques d'angles et, de ce fait également par rapport au châssis assemblé dans la presse, peuvent être réglés facilement et avec la précision nécessaire. Dès que ce réglage est effectué, on peut percer puisque le châssis est solidement tenu par des mâchoires de serrage.Pendant ce temps ou par la suite, on peut proceder à une autre opération sur le châssis assemblé, en agissant par l'autre côté de ce châssis, qui est tourné; dans le même sens que les surfaces de portée des plaques d'angles, par exemple, on peut enfoncer un clou dans chaque angle du châssis.

L'avantage particulier de l'agencement du ou des forets ou autres outils selon l'invention (dans la suite, on utilisera simplement le terme foret pour simplifier l'exposé de l'invention), est que l'on peut monter les barres dans la presse avec rapidité et sécurité sans être gêné par les forets ou les dispositifs de perçage et ensuite, extraire de même de la presse le châssis assemblé et percé sans être aucunement gêné par des forets, têtes de perçage ou autres.

Une autre caractéristique de l'invention est constituée par au moins une colonne auxiliaire qui porte au moins deux forets dont au moins l'un est réglable. On entend ici par réglable non pas le caractère du foret ou analogue qui fait que ce foret peut avancer dans la direc- tion parallèle à son axe, mais au contraire celui qui fait qu'on peut modifier sa position par rapport au châssis assemblé dans la presse ou par rapport à un angle du châssis. Si l'on utilise une seule colonne auxiliaire, celleci doit être mobile dans la direction transversale afin que les deux forets puissent être placés en face de tous les points du châssis.Dans le cas où l'on utilise deux colonnes auxiliaires, on peut réaliser l'une d'elles sous une forme fixe et l'autre sous une forme réglable dans la direction transversale, de la même façon que pour la construction de la presse. Toutefois, ici, les notions de "fixe" et de "réglable" signifient que, dans le cas d'une presse à châssis qui peut être réglée sur différentes dimensions de châssis, les deux forets de chaque colonne auxiliaire peuvent être ajustés sur les angles correspondants du châssis, avec toute l'amplitude nécessaire, mais il est avantageux de rendre en supplément les deux forets ou, respectivement, les quatre forets, ajustables de manie- re qu'aprèsçun réglage d'approche, on puisse encore procéder à un réglage fin de chaque foret par rapport au châssis assemblé dans la presse.Ceci est particulièrement nécessaire dans le cas où l'on utilise des barres de ch s- sis en bois, dont la précision des cotes est beaucoup moins bien garantie que celle des barres en métal ou en matière plastique.

Une autre caractéristique d'une presse à châssis comprenant des premières plaques d'angle fixe et réglable en position sur une colonne fixe ainsi que des deuxièmes plaques d'angle, fixe et réglable, sur une colonne mobile, est qu'à chacune des colonnes, c'est-à-dire à la colonne fixe et à la colonne mobile, est associée au moins une colonne auxiliaire, la ou chacune des colonnes auxiliaires portant deux forets qui correspondent respectivement aux plaques d'angles. Avec une telle presse, on peut effectuer en même temps un perçage à chaque angle du châssis. Dès que les forets sont revenus à leur position de départ, on peut extraire le châssis complètement assemblé à la presse et au moins percé, sans retard ni gêne, de la même façon que dans le cas d'une presse à châssis classique.Les châssis de grande dimension comprennent quelquefois deux barres transversales et trois barres longitudinales, la troisième de ces barres longitudinales pouvant se trouver par exemple entre les deux autres. Dans ces cas, il peut être nécessaire d'effectuer également un perçage à la jonction entre la troisième barre longitudinale et les deux barres transversales. Pour prévoir ce cas, il est très avantageux qu'au moins l'une des colonnes auxiliaires soit mobile de manière qu'on puisse la placer en face de la troisième barre longitudinale. Si, dans une presse à châssis, on ne doit fabriquer que des châssis à cinq barres, on peut naturellement prévoir trois colonnes auxiliaires munies chacune de deux forets et, de cette façon, accélérer considérablement cette phase du travail.

Dans une autre variante de l'invention, les forets ou les mandrins porte-forets ou autres outils de chaque colonne auxiliaire peuvent être entraînés au moyen d'un moteur d'entraînement commun. Dans ce cas, la force du moteur d'entraînement est transmise aux deux porte-forets ou analogue par des moyens appropriés. L'avantage n'est pas seulement le fait qu'on économise un moteur d'entraînement, mais également que, de cette façon, on peut monter le moteur de telle manière que son encombrement ne pose aucun problème. Ici, on doit tenir compte du fait que, dans l'espace situé "derrière" les plaques d'angle, on ne dispose que d'une place relativement restreinte et que, par suite, le montage d'un ou de plusieurs moteurs d'entraînement est, au minimum, une opération relativement compliquée. Un élément particulièrement avantageux de l'invention est que chaque mandrin porte-foret est rendu solidaire en rotation d'une poulie d'entraînement pouvant être entraînée au moyen d'un organe sans fin, notamment au moyen d'une courroie sans fin. Dans cette construction, il est particulièrement avantageux que les porte-forets de chaque colonne auxiliaire puissent être entraînés au moyen d'un seul et même organe sans fin. Cet organe passe sur une poulie motrice d'un moteur électrique et sur les deux poulies d'entraînement des deux mandrins porte-foret ainsi que sur les poulies de renvoi éventuellement nécessaires.On obtient de cette façon un dispositif de perçage qui ne demande qu'une place parti culièrement réduite dans la direction longitudinale du fo ret, ce qui est très souhaitable, pour obtenir le faible encombrement désiré derrière le plan du châssis ou le plan de pressage.

Une autre caractéristique d'une presse à châssis équipée d'un organe sans fin constitué par une courroie crantée est que la largeur de la poulie d'entraînement de chaque mandrin porte-foret est supérieure à la largeur de la courroie crantée d'une valeur à peu près égale à la course maximale du perçage et que le dispositif de perçage, composé du foret du mandrin et de la poulie d'entraînement, est mobile en translation parallèlement à son axe longitudinal. La courroie crantée circule donc toujours dans son plan indépendamment de la position momentanée du foret et, de ce fait, on peut réaliser les poulies de renvoi éventuellement utilisées sous une forme immobile en translation.

Selon une forme préférée de réalisation de l'invention, chaque dispositif de perçage peut être commandé par voie hydraulique ou pneumatique, le cylindre d'un vérin d'actionnement, notamment à double effet, étant rendu so- lidaire d'un corps mobile qui reçoit le support du mandrin porte-foret, et le piston de ce vérin, avec sa tige, étant solidaire en translation d'un coulisseau. Si, dans le cas d'un vérin à double effet, on fait pénétrer le fluide de commande, qui peut être par exemple de l'huile sous pression, d'un coté du piston, il en résulte une translation du corps mobile solidaire de ce vérin et, naturellement une translation du mandrin porte-foret et du foret, par exemple dans le sens du travail.Si, ensuite, on introduit le fluide sous pression de l'autre coté du piston, les organes précédemment déplacés reviennent à leur position de départ par rapport au piston et à la tige de piston. Suivant une autre caractéristique de l'invention, le coulisseau porte deux poulies de renvoi du brin de la courroie crantée qui passe sur la poulie d'entraînement du dispositif de perçage. Dans cette construction, il est prévu en particulier que la courroie crantée entoure chaque poulie de renvoi sur environ 1800. L'écartement entre les poulies de renvoi est choisi de manière que la courroie crantée entoure la poulie d'entraînement du dispositif de perçage sur à peu près la moitié de sa circonférence.

Suivant une autre variante de l'invention, chaque coulisseau est monté sur sa colonne auxiliaire de façon à pouvoir se déplacer en translation et être bloqué sur cette colonne Il est également construit en deux parties, une partie portant un dispositif de serrage destiné à son immobilisation par serrage sur des guides de la colonne#auxi- liaire tandis que l'autre partie porte le dispositif de perçage. Le coulisseau permet le réglage d'approche du foret sur la longueur de la barre longitudinale considérée.

Grâce à la construction en deux parties qu'on vient de mentionner, on peut procéder ensuite à un réglage fin dans la direction longitudinale de la colonne auxiliaire. Si, suivant une autre caractéristique de l'invention, l'une des parties du coulisseau est reliée à la plaque d'angle mobile correspondante, on peut également obtenir par déplacement de cette plaque d'angle, la translation du coulisseau et, par conséquent, du dispositif de perçage correspondant dans la direction longitudinale de la colonne auxiliaire. C'est justement dans ce cas que se révèle avantageux l'entraînement prévu pour le mandrin porteforet, qui admet sans difficulté ce déplacement vers le haut et vers le bas.Pour pouvoir déplacer ou régler la colonne auxiliaire parallèlement à elle-même, du moins sur une certaine distance, suivant une autre caractéristique de l'invention, la liaison entre la plaque d'angle réglable et l'une des parties du coulisseau comprend un accouplement à emboîtement qui peut être engagé ou dégagé par un déplacement transversal à la direction du déplacer ment de la plaque d'angle mobile. La longueur de la course d'emboîtement détermine la distance dont on peut déplacer la colonne auxiliaire sans la désaccoupler de la plaque d'angle correspondante. Toutefois, si l'on doit exécuter des perçages sur une barre intermédiaire du châssis à l'aide de cette colonne auxiliaire, on la désaccouple entièrement des deux plaques d'angles et on la règle par rapport à cette barre longitudinale intermédiaire du châssis.

Selon une autre forme de réalisation de l'invention, entre la première et la deuxième partie du coulisseau, est interposé un dispositif de commande, notamment un vérin, et la partie supérieure du coulisseau porte un organe de butée pour l'angle intérieur du châssis. Lorsqu'on déplace l'organe de butée dans la direction longitudinale de la colonne auxiliaire à l'aide du vérin et que cet organe a déjà été réglé ou est réglé simultanément, le foret prend automatiquement sa bonne position par rapport à l'angle correspondant du châssis dès que l'organe de butée est appuyé contre cet angle du châssis, à l'intérieur de ce châssis. Dans cette construction, il est particulièrement avantageux que l'organe de butée soit réalisé sous une forme auto-réglable, en particulier qu'il soit monté rotatif, de manière à obtenir son application franche contre l'angle du châssis.

Etant donné que, dans une constrùction préférée, chaque colonne auxiliaire porte deux forets ou porte-forets, il est très avantageux que ces colonnes auxiliaires soient montées pivotantes autour d'axe perpendiculaires à leur axe longitudinal et qu'elles portent à leur extrémité associée à la plaque d'angle fixe, un coulisseau en deux parties muni d'un organe de butée auto-réglable mais monté symétriquement de celui de la plaque d'angle mobile. Ce montage basculant de la colonne auxiliaire permet, en combinaison avec l'utilisation des organes de butée auto-réglables ainsi qu'avec une possibilité de déplacement dans la direction longitudinale et dans la direction transversale, un réglage rapide, sûr et précis des deux forets par rapport aux angles du châssis qui correspondent à cette colonne auxiliaire.

Suivant une autre caractéristique de l'invention, chaque colonne auxiliaire est montée pivotante sur un cha riot qui peut se déplacer en translation le long d'une poutre transversale auxiliaire, ce chariot se déplaçant en translation par rapport à un point fixe de la poutre transversale auxiliaire sous l'action d'un organe réglable en longueur. Cette mobilité de la colonne auxiliaire en translation le long de la poutre transversale auxiliaire permet, en combinaison avec l'utilisation de l'organe réglable en longueur, un réglage rapide et sans problème des deux forets.Cette opération#peut avantageusement être automatisée lorsque l'organe réglable en longueur# est un vérin hydraulique ou pneumatique qui est interposé entre un organe de serrage qui peut être bloqué sur la poutre transversale auxiliaire et un bloc de support qui porte l'axe de basculement de la colonne auxiliaire. Pour éviter tout coincement lors de la translation de la colonne auxiliaire, et suivant une autre variante de l'invention, le bloc de support comporte deux paires de galets de roulement qui coopèrent avec des rails de la poutre transversale auxiliaire.Cette caractéristique, ainsi qu'une autre caractéristique de l'invention, qui consiste en ce que la colonne auxiliaire est en outre appuyée sur des poutres supérieure et inférieure de la presse à châssis, dans des guides, permet d'obtenir un déplacement sans problème de la colonne auxiliaire d'une part en translation à peu près parallèlement à elle-même, et d'autre part, lorsque le chariot est accouplé, en une légère rotation par rapport à l'axe de pivotement monté sur le chariot, pour permettre aux organes de butée de s'ajuster par rapport aux deux angles correspondants du châssis.

Les caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre d'un mode de réalisation, représenté aux dessins annexés, et donné uniquement à titre d'exemple. Sur les dessins
- la figure 1 est une vue schématique, de face, de la presse à châssis
- la figure 2 est une vue à plus grande échelle, également schématique mais légèrement plus détaillée, d'un détail de la moitié gauche de la figure 1
- la figure 3 est une coupe suivant la ligne III-III de la figure 2 ;
- la figure 4 est une coupe suivant la ligne IV-IV de la figure 2
- la figure 5 est une coupe suivant la ligne V-V de la figure 2.

Une presse à châssis comprend, suivant une construction connue, une colonne fixe 1, une poutre transversale supérieure fixe 2, une poutre transversale inférieure fixe 3 et une colonne mobile 4. A l'extrémité inférieure de chacune des colonnes fixe et mobile, 1 et 4 respectivement, est fixée une plaque d'angle 5 ou 6 respectivement, la plaque d'angle 6 pouvant se déplacer conjointement avec la colonne mobile 4 dans les directions de la flèche double 7.

La colonne fixe 1 porte en outre une plaque d'angle supérieure 9 mobile dans la direction de la flèche double 8 et, de même, la colonne mobile 4 porte une plaque d'angle supérieure 10 qui peut monter et descendre le long de cette colonne dans la direction de la flèche double 93 et également se déplacer dans les deux sens avec cette poutre dans la direction de la flèche 7. Chacune des plaques d'angle porte en outre une plaque d'appui longitudinal 11 et une plaque d'appui transversal 12 ou, respectivement, une plaque de pression longitudinale réglable 13 et une plaque de pression transversale réglable 14. Dans l'espace délimité par ces quatre plaques, on place quatre barres de châssis non encore assemblées. La figure 2 montre en traits interrompus les barres transversales supérieure et inférieure 15 et 16 ainsi que la barre longitudinale de gauche 17.En rapprochant les plaques de pression, qui ont été préalablement réglées à la mesure des barres, on forme le châssis.

Les barres du châssis peuvent porter des éléments d'assemblage tels que des tenons et des mortaises, ou équivalents, à leurs extrémités libres. Les barres de châssis - qui peuvent éventuellement être en nombre supérieur à quatre sont appliquées contre des surfaces de portée 18 des plaques d'angle qui sont tournées vers le servant de la machine, par un déplacement perpendiculaire au plan du dessin. Dans l'espace situé derrière ces plaques d'angle se trouvent, suivant l'invention, quatre (dans l'exemple d'exécution représenté) forets 19, 20, 21, 22. La direction d'avance de ces forets est perpendiculaire au plan du dessin et dirigée vers l'observateur. Avec ces forets, on peut donc percer des trous dans la face arrière du châssis, qui est à l'opposé de l'opérateur et qui est en regard de la surface de portée 18.A cet effet, les plaques d'angles sont avantageusement munies d'une ouverture 23, de préférence rectangulaire. Pendant le perçage, le cadre assemblé dans la presse est maintenu par les plaques de pression et d'appui. Dès que les forets ont été rétractés, on peut extraire le châssis de la presse par un déplacement perpendiculaire au plan du dessin, en direction de l'opérateur, sans que cette phase du travail ne soit gênée par les forets ou autres outils de perçage correspondants. Pendant, avant ou après le perçage, -on peut enfoncer des clous ou analogues dans les angles du châssis, pour bloquer l'assemblage des deux barres qui forment cet angle. Le cloutage ou autre s'effectue perpendiculairement au plan du dessin, en sté- loignant de l'opérateur.

Sur la figure 3, on peut voir le foret 20, qui est relativement court mais a un diamètre relativement grand.

Sa queue est engagée dans un mandrin 24 qui est monté rotatif à l'aide de paliers 25, 26. A son extrémité la plus éloignée du foret, l'arbre du mandrin est rendu solidaire en rotation d'une poulie d'entraînement 27. Sur cette poulie 27 passe une partie 28 en forme de boucle, de l'un des brins, 29, d'une courroie crantée 30, cette partie 28 passant sur la partie de la périphérie de la poulie qui est la plus éloignée du brin 29 , la poulie 27 porte en conséquence sur sa surface latérale cylindrique des dents qui correspondent au crantage de la courroie. De meme, une partie 32 en forme de boucle du même brin 29 de la courroie passe sur une poulie 31 d'entraînement du foret 19.

Pour former les boucles 28 et 32, il est prévu en outre pour chaque boucle deux poulies de renvoi 33, 34 et 35, 36 respectivement. La courroie crantée sans fin 30 passe sur deux poulies de renvoi 37 et 38 qui tourillonnent sur une colonne auxiliaire 39.

Sur la figure 1, on peut voir qu'il est prévu, en plus de la colonne auxiliaire 39, une autre colonne auxiliaire 40, la colonne mobile 4 de la presse à châssis étant associée à la colonne auxiliaire 40 et la colonne fixe 1 associée à la première colonne auxiliaire 39. Chacune des colonnes auxiliaires porte à son extrémité supérieure un moteur d'entraînement, 41 et 42 respectivement, destiné à entralner la poulie de renvoi supérieure 37 et, avec elle, la courroie crantée 30. Etant donné que les forets peuvent avancer dans le sens de la flèche 43 et se rétracter dans le sens inverse tandis que la courroie crantée reste en permanence maintenue dans le même plan, la largeur axiale des poulies d'entraînement 27, 31 est supérieure à celle de la courroie crantée 30, d'une valeur à peu près égale à la longueur maximale possible de la course de travail des forets 19 à 22.

L'avance et le retrait des forets sont commandés, de préférence, par un système hydraulique, mais on pourrait également utiliser un déplacement pneumatique, de la même façon. Pour cela, un vérin hydraulique à double effet 44, indiqué schématiquement sur le dessin, est fixé à un corps mobile 45 qui renferme les paliers 25 et 26. Ce vérin comporte deux raccords 46 et 47 pour le raccordement de conduites de pression hydrauliques et renferme intérieurement un piston 48. Ce dernier est fixé sur une tige de piston 49 ou d'une seule pièce avec elle. Lorsqu'on envoie du fluide sous pression dans la chambre 50 du vérin, par le raccord 46, il provoque une avance du corps mobile 45 et, par conséquent, également du foret 20 dans le sens de la flèche 43. Inversement, le foret peut être rétracté par introduction de fluide sous pression dans la chambre 51 du vérin, par le raccord 47. La tige de piston 49 est fixée à un coulisseau 52 qui peut se-déplacer en translation, vers le haut ou vers le bas, le long de la colonne auxiliaire 39, dans une direction perpendiculaire au plan de la figure 3. Grâce à cette construction, on peut placer de façon simple les forets 20 et 21 sur les deux angles supérieurs du châssis, dont la position est déterminée par la longueur des deux barres longitudinales. Une telle possibilité de translation n'est pas nécessaire en soi pour les forets 19 et 22 et on a donc omis de la représenter dans l'exemple de réalisation considéré. Par ailleurs, le coulisseau 52 porte les deux poulies de renvoi 33, 34 ou 35, 36 de la courroie crantée 30.

Lorsqu'on a indiqué plus haut que les deux coulisseaux supérieurs qui portent les forets 20 et 21 peuvent monter et descendre et que les deux coulisseaux inférieurs, qui portent les forets 19 et 22 sont de préférence fixes dans ltexemple de réalisation considéré, ceci se rapporte au réglage de l'approche des forets et à leur translation dans la direction longitudinale des colonnes. En effet1 pour le réglage fin, les deux coulisseaux supérieurs ne sont pas seuls mobiles en translation dans la direction longitudinale de leurs colonnes auxiliaires respectives, les deux coulisseaux inférieurs le sont aussi. Par ailleurs, les coulisseaux sont réalisés en deux parties, l'une des parties, 53 ou 54, du coulisseau portant un dispositif de serrage 57 et l'autre nartie, 55 ou 56, portant un dispositif de perçage 58.Chaque dispositif de serrage 57 sert au blocage par serrage sur des guides longitudinaux 59 et 60 appartenant à la colonne auxiliaire correspondante 39 ou 40. Entre les deux parties- 53 et 55 ou 54 et 56 du coulisseau, est interposé un dispositif de commande, tel qu'un vérin hydraulique 61, 62. Ce vérin est également un vérin à double effet. Le piston et la tige de piston de ce réri sont rigidement solidaires d'une partie, 53 ou 54, du coulisseau tandis que le cylindre est-fixe à l'autre partie, 55 ou 56, du coulisseau. Lorsque la partie 53 ou 54 du coulisseau est bloquée sur sa colonne auxiliaire respective, 39 ou 40, on peut faire monter ou descendre l'autre partie 55 ou 56 du coulisseau, en même temps que le foret correspondant, au moyen du vérin hydraulique 61 ou 62.En même temps, un organe de butée 63 ou 64 est également entraîné conjointement , cet organe de butée se trouve dans une pc- sition relative fixe par rapport au foret de cette partie du coulisseau et possède deux surfaces de butée perpendiculaires. Le dispositif de serrage 57 est représenté sur la figure 4. Il comprend deux plaques de serrage 65 et 66 qui peuvent être serrées contre des surfaces opposées des guides longitudinaux 59 et 60 qui sont constitués par des barres. A cet effet, ces plaques de serrage sont traversées par une vis 67 sur l'extrémité de droite (en regar- dant la figure 4) de laquelle sont enfilées deux rondelles 68 et 69 enfermant entre elles une rondelle Belleville 70.

Sur l'extrémité filetée 71 est vissé un écrou 72.

L'extrémité de gauche de la vis 67 comporte un trou radial 73. Dans ce trou 73 est monté un excentrique 74 qui est d'une seule pièce avec un organe tournant 75. Ce dernier est monté rotatif par l'intermédiaire de paliers 76 et 77 dans la partie 53 ou 54 du coulisseau. Si l'on fait tourner l'excentrique 74, par exemple dans le sens de la flèche 78, la plaque de serrage 66 est attirée vers la plaque de serrage 65 et ceci se traduit par le blocage de la partie correspondante 53 ou 54 du coulisseau sur les guides longitudinaux 59 et 60. En faisant tourner l'excen- trique 74 dans le sens inverse de la flèche 78, on desserre le dispositif de serrage, en laissant agir la force de la rondelle Belleville qui avait été précédemment comprimée.

La partie mobile 54 du coulisseau correspondant à chacun des forets 20 et 21 porte une plaque d'accouplement 79 qui fait partie d'un accouplement à emboîtement 80.

L'élément conjugué de cet accouplement est un élément 81 en forme de fourche dont les deux branches encadrent la plaque 59 par-dessus et par-dessous, ainsi qu'on peut le voir, par exemple sur la figure 2. La fourche 81 est rendue solidaire de la plaque d'angle mobile supérieure 9 ou 10 ; elle accompagne donc les mouvements ascendants et descendants de cette plaque. Lorsque le dispositif de serrage 57 est desserré, on peut ainsi, par un déplacement des plaques d'angles supérieures 9 et 10, entraîner les forets correspondants 20 et 21 et tous les éléments qui leur sont accouplés pour ce type de mouvement.

Chacune des colonnes auxiliaires 39 et 40 peut tourner, du moins dans une mesure limsitée, dans le sens de la flèche double 84, autour d'un axe de basculement, 82 ou 83 respectivement, qui est perpendiculaire à son axe longitudinal. L'axe de basculement se trouve sur un chariot 85 qui peut se déplacer le long d'une poutre transversale auxiliaire 89. Par ailleurs, il est encore prévu un appui coulissant des deux colonnes auxiliaires 39, 40, sur les poutres transversales 2 et 3, ce mode d'appui n'étant pas représenté en détail. Le chariot 85 peut se déplacer en translation par rapport à un point fixe de la poutre transversale auxiliaire 89 sous l'action d'un organe réglable en longueur, qui est de préférence constitué par un vérin hydraulique 86.Ce vérin hydraulique 86 est lui aussi un vérin à double effet et, à l'aide de ce vérin, on peut éloigner ou rapprocher la colonne auxiliaire correspondante 39, 40, des plaques d'angles correspondantes 5 et 9 ou 6 et 10. En combinaison avec le réglage du basculement 82, on obtient ainsi un ajustement correct des côtés longitudinaux 87, 88 des organes de butée 63, 64, qui sont montés rotatifs et par conséquent auto-réglables. L'ajustement des organes de butée dans la direction perpendiculaire est assuré par les vérins 61 et 62. Les organes de butée sont appliqués, ainsi qu'on l'a déjà indiqué, contre les angles intérieurs du châssis assemblé dans la presse, de sorte qu'on peut effectuer le perçage dans une position exactement déterminée par rapport à cet angle. Le cylindre du vérin hydraulique 86 est fixé à un organe de serrage 90 que l'on peut faire coulisser le long de la poutre transversale auxiliaire 89 et bloquer par rapport à cette poutre au moyen d'un dispositif de serrage 91 non représenté en détail. Le piston du vérin hydraulique 86 est fixé à un bloc de support 92 qui est fixé au chariot 85 ou est d'une seule pièce avec ce chariot. Cet organe de support 92 est par exemple muni de deux paires de galets de roulement qui coopèrent avec des rails de roulement de la poutre transversale auxiliaire 89.

Claims (19)

REVENDICATIONS

1. Presse à châssis comportant des plaques d'angle contre les faces avant desquelles peuvent être appliquées les extrémités des barres d'un châssis, caractérisée en ce que, dans l'espace situé derrière les plaques d'angle (5, 6, 9, 10), se trouve au moins un foret ou autre outil qui est dirigé vers la surface adjacente d'une barre du châssis et peut être avance.

2. Presse à châssis suivant la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comporte au moins une colonne auxiliaire (39, 40) portant au moins deux forets (19 à 22), dont au moins l'un est réglable.

3. Presse à châssis suivant la revendication 2, comprenant une première plaque d'angle fixe et une première plaque d'angle réglable montées sur une colonne fixe ainsi qu'une deuxième plaque d'angle fixe et une deuxième plaque d'angle réglable montées sur une colonne réglable, caractérisée en ce qu'à chacune des colonnes fixe (1) et mobile (4), est associée au moins une colonne auxiliaire (39, 40), portant deux forets (19, 20 ou 21, 22) qui sont combinés aux plaques d'angle (5, 9 ou 6, 10 respectivement).

4. Presse à châssis suivant la revendication 3, caractérisée en ce que les forets (19 à 22) ou mandrins des forets (24) de chaque colonne auxiliaire (39, 40) peuvent être entraînés au moyen d'un moteur d'entraînement commun (41, 42).

5. Presse à châssis suivant la revendication 4, caractérisée en ce que chaque mandrin porte-foret (24) est solidaire en rotation d'une poulie d'entraînement (27) qui est entraînée au moyen d'un organe sans fin, tel qu'une courroie crantée (30)

6. Presse à châssis suivant la revendication 5, caractérisée en ce que les mandrins porte-foret (24) de chaque colonne auxiliaire (39, 40) sont entraînées au moyen d'un seul et même organe sans fin (30).

7. Presse à châssis suivant l'une des revendications 5 et 6, comprenant un organe sans fin constitué par une courroie crantée, caractérisée en ce que la largeur axiale de la poulie d'entraînement (27) de chaque mandrin porteforet (24) est supérieure à la largeur de la courroie crantée (30) dans une mesure à peu près égale à la valeur maximale de la course de perçage et qu'un dispositif de perçage (58) composé du foret, du mandrin et de la poulie d'entraînement est mobile en translation dans une direction (43) parallèle à son axe longitudinal.

8. Presse à châssis suivant la revendication 7, caractérisée en ce que chaque dispositif de perçage (58) peut être déplacée par voie hydraulique ou pneumatique, le cylindre d'un vérin (44), notamment à double effet, étant relié rigidement à un corps mobile (45) qui contient des paliers (25, 26) pour le mandrin tandis que le piston (48) de ce vérin, et sa tige (49), sont solidaires d'un coulisseau (52).

9. Presse à châssis suivant la revendication 8, caractérisée en ce que le coulisseau (52) porte deux poulies de renvoi (33, 34 ou 35, 36 respectivement) destinées à porter le brin (29) de la courroie crantée (30) qui passe sur la poulie (27) d'entraînement du dispositif de perçage (su) .

lo. Presse à châssis suivant l'une des revendications 8 et 9, caractérisée en ce que chaque coulisseau (52) est monté de manière à pouvoir coulisser et être bloqué sur sa colonne auxiliaire (39, 40) et est en outre réalisé en deux parties, l'une des parties (53, 54) du coulisseau portant un dispositif de serrage (57) servant à la bloquer- par serrage sur des guides longitudinaux (59, 60) appartenant à la colonne auxiliaire (39, 40) tandis que l'autre partie (55, 56) du coulisseau porte le dispositif de perçage (58).

11. Presse à châssis suivant la revendication 10, caractérisée en ce que l'une (53, 54) des parties du coulisseau est reliée à la plaque d'angle mobile correspondante (9, 10).

12. Presse à châssis suivant la revendication 11, caractérisée en ce que la liaison entre la plaque d'angle mobile (9, 10) et l'une des parties (53, 54) du coulisseau comporte un accouplement à emboîtement (80) qui peut être engagé ou désaccouplé par un déplacement transversal à la direction (8) de la translation de la plaque d'angle mobile.

13. Presse à châssis suivant l'une des revendications 10 à 12, caractérisée en ce que, entre les deux parties (53, 54 et 55, 56) du coulisseau, est interposé un dispositif de commande tel qu'un vérin (61, 62) et en ce que l'une des parties du coulisseau porte un organe de butée (63, 64) pour l'angle intérieur du châssis.

14. Presse à châssis suivant la revendication 13, caractérisée en ce que l'organe de butée (63, 64) est autoorientable et notamment rotatif.

15. Presse à châssis suivant la revendication 14, caractérisée en ce que chaque colonne auxiliaire (39, 40) est montée pivotante autour d'un axe (82, 83) perpendiculaire à son axe longitudinal et, porte à son extrémité combinée à la plaque d'angle fixe (5, 6),un coulisseau (52) en deux parties muni d'un organe de butée auto-réglable qui est monté symétriquement à celui (64) de la plaque d'angle mobile (9, 10).

16. Presse à châssis suivant la revendication 15, caractérisée en ce que chaque colonne auxiliaire (39, 40) est pivotante sur un chariot (85) mobile le long d'une poutre transversale auxiliaire (89).

17. Presse à châssis suivant la revendication 16, caractérisée en ce que le chariot (85) est entraîné en translation par rapport à un point fixe de la poutre transversale auxiliaire (89) par un organe (86) réglable en longueur.

18. Presse à châssis suivant la revendication 17, caractérisée en ce que l'organe réglable en longueur est un vérin hydraulique ou pneumatique (86) qui est interposé entre un élément de serrage (90) pouvant être bloqué sur la poutre transversale auxiliaire (8 ) et un organe de support (92) qui porte l'axe de basculement (82, 83) de la colonne auxiliaire (39, 40).

19. Presse à châssis suivant la revendication 18, caractérisée en ce que l'organe de support (92) est muni de deux paires de galets de roulement qui coopèrent avec des rails de roulement de la poutre transversale auxiliaire re (89).

20. Presse à châssis suivant la revendication 19, caractérisée en ce que la colonne auxiliaire (39, 40) prend appui également sur des poutres longitudinales supérieure et inférieure (2, 3) de la presse à châssis.