FR2481471A1 - Charniere pour monture de lunettes - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UNE CHARNIERE POUR MONTURE DE LUNETTES. DANS LADITE CHARNIERE, SUR LA FACE EXTERNE DE L'EXTREMITE 1 DE LA BRANCHE, UNE PLAQUE COULISSANTE 9 EST APPLIQUEE ELASTIQUEMENT, DANS SA POSITION D'OUVERTURE, CONTRE LA JOUE 11 DE LA MONTURE ET PEUT ETRE DEPLACEE JUSQU'A UNE BUTEE 12 DE LADITE EXTREMITE 1 LORSQU'EST APPLIQUEE UNE SURPRESSION, A L'ENCONTRE DE L'ACTION DU RESSORT 4. LA PLAQUE COULISSANTE 9 EST APPLIQUEE PAR UN BISEAU 18 CONTRE DES SURFACES COMPLEMENTAIRES 19, 19A DE L'OEILLET 6 DE LA PARTIE MALE 7 DE LA CHARNIERE AVEC UN EFFET DE DECLIC. APPLICATION AUX MONTURES DE LUNETTES EN MATIERE PLASTIQUE ET EN METAL.

Description

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La présente invention se rapporte à une charnière pour lunettes dont les branches sont en un métal ou en une matière plastique, permettant d'imposer une surpression à la branche au-delà de la position normale d'ouverture lorsqu'elle est ajustée élastiquement sur la tête du porteur de lunettes, et comprenant une charnière de la branche et une charnière de la

partie mâle articulées l'une sur l'autre.

On connait des charnières dites à ressort pour lunettes dont les branches sont en matière plastique ou en un métal, et

qui, permettant d'exercer une surpression sur la branche au-

delà de sa position de butée afin d'être ajustée élastiquement sur la tête du porteur de lunettes, consistent en une charnière articulée comprenant une partie mâle et une partie solidaire de ladite branche, cette dernière partie étant engagée, par son extrémité prolongée, dans un logement situé à l'extrémité de

ladite branche, à l'encontre de l'action d'un ressort la rame-

nant de sa position de surpression à sa position d'ouverture normale. Dans ce type de charnières à ressort, décrites, par exemple, dans la demande de brevet N' 79.10 371, déposéele 24 avril 1979, et dans la demande de brevet No 80.21 142, déposée

le 2 octobre 1980, les organes de guidage et les éléments cou-

lissants sont disposés exclusivement sur la face interne des extrémités des branches, cette disposition sur la face interne, dirigée versle visage du porteur de lunettes, pouvant entraîner

des blessures ou des pincements de la peau ou des cheveux.

La présente invention a par conséquent pour objet, au

moins pour des lunettes dont les branches sont en matière plas-

tique, de proposer un mécanisme élastique qui, pouvant être in-

corporé largement, voire entièrement dans l'extrémité de la

branche, ne comporte, même lorsque les branches des lunet-

tes sont métalliques, que des parties plates saillant intérieu-

rement et qui, de ce fait, présente une surface essentiellement plane sans articulation saillante tournée vers l'intérieur,

c'est-à-dire vers le visage de la personne.

Selon les caractéristiques essentielles de l'invention, dans une charnière du type précité, une plaque coulissante, montée à la face externe de l'extrémité de la branche, est

appliquée élastiquement contre la joue de la monture en posi-

tion ouverte et peut être ramenée jusqu'à la butée de l'extré-

mité de la branche à l'encontre de l'action d'un ressort lors-

qu'est appliquée une surpression. Dans ce cas, la plaque coulis-

S sante peut, en position repliée de repos et en position normale d'ouverture, être en contact, avec un effet de déclic, par une

face extrême, éventuellement un biseau extrême, avec des surfa-

ces complémentaires de l'oeillet de la partie mâle de la char-

nière.

Dans une autre forme de réalisation, la plaque coulis-

sante peut aussi entourer partiellement, par un organe coudé de guidage, l'extrémité de la branche de la partie mâle de charnière et être guidée dans le logement du ressort par des tiges de guidage et/ou sur la branche de lunettes au moyen de plaquettes de guidage disposées sur la face interne de ladite branche. Dans ce cas, la tige de guidage peut stre en grande partie entourée par le ressort ou bien, en particulier lorsqu'elle sert de tige d'ajustage, coulisser contre ledit ressort dans

l'alésage logeant ce dernier.

L'invention sera décrite plus en détail en regard des dessins annexés à titre d'exemples nullement limitatifs, et sur lesquels:

les figures 1 et 2 sont respectivement une coupe lon-

gitudinale partielle et une coupe transversale d'une première

forme de réalisation d'une branche de lunettes en matière plas-

tique; la figure 3 est une perspective en éclaté correspondant à la figure 1 et illustrant les organes constituant la charnière et la plaque coulissante comportant un logement du ressort la figure 4 est une coupe longitudinale partielle d'une

deuxième forme de réalisation d'une branche de lunettes métal-

lique la figure 5 est une coupe longitudinale partielle d'une troisième forme de réalisation d'une branche articulée en matière plastique; la figure 6 est une coupe longitudinale schématique d'une dernière variante de réalisation; et

les figures 7 et B sont des coupes longitudinales sché-

matiques correspondant à la figure 6 et illustrant la branche de lunettes en position de surpression et lorsqu'elle est rabattue, respectivement. Les figures l à 3 illustrent un premier exemple de réa- lisation d'une charnière pour branche de lunettes en matière

plastique. Dans le corps de l'extrémité 1 de la branche, est in-

corporée une partie 2 de la charnière présentant un logement 3 d'un ressort de pression 4 assurant le guidage, cependant qu'un oeillet 5 de la charnière coopère avec un oeillet 6 d'une partie mâle 7 de la monture 8. La partie mâle 7 constitue une partie

d'ancrage. Sur la face externe de la partie 2, une plaque cou-

lissante 9 est appliquée, en position ouverte, contre une joue, 11 de la monture (en 10)etlorsqu'une surpression est appliquée en direction d'une flèche A,elle est déplacée sur la joue 11 jusqu'à une butée 12 de la partie 2, à l'encontre de l'action

exercée par le ressort 4. Une vis d'articulation 13 permet d'as-

sembler les deux parties de la charnière.

La plaque coulissante 9 se déplace dans des glissières

latérales 17 de la partie 2 de la charnière, au moyen d'un or-

gane de guidage 14 situé sur une région centrale 15 de ladite

plaque 9 et comportant un évidement 16 logeant le ressort 4.

En même temps, la région centrale 15 forme un biseau 18 coopé-

rant avec des biseaux complémentaires 19 et 19a de l'oeillet 6 afin de provoquer un effet de déclic lorsque les biseaux sont en contact, en position repliée de repos ou en position normale d'ouverture. A cet effet, sur l'oeillet 6, les faces de contact 19 et 19a décrivent un angle de 90 et donnent naissance à un

nez 20.

Dans la forme de réalisation décrite ci-dessus, aussi bien dans la position normale d'ouverture que dans la position de surpression, la présence d'un intervalle entre l'extrémité de la branche des lunettes et la joue de la partie mâle est évitée. En outre, la charnière étant totalement incorporée, on

obtient une face interne lisse,seule étant visible de l'exté-

rieure la plaque coulissante qui peut servir en même temps

d'élément décoratif.

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La figure 4 illustre un deuxième exemple de réalisa-

tion appliqué à une branche métallique équipée d'une charnière.

Sur l'extrémité 21 de la branche, se trouve une partie 22 de la charnière présentant un logement 23 d'un ressort de pression 24 et un oeillet 25 qui coopère avec un oeillet 26 d'une partie mâle 27 de la monture 28. Là encore, une plaque coulissante 29, disposée à la face externe de la partie 22, est appliquée contre

une joue 31 de la monture en position ouverte (en 30) et lors-

qu'est appliquée une surpression, cette plaque est déplacée sur ladite joue 31, jusqu'à une butée 32 de ladite partie 22, à l'encontre de l'action exercée par le ressort 24. Une vis

d'articulation 33 assure la liaison entre les organes consitu-

ant la charnière.

Dans ce cas également, comme dans la première forme de

réalisation, la plaque coulissante 29 est déplacée dans des glis-

sières latérales 37 de la partie 22 de la charnière, au moyen d'un organe de guidage 34 situé sur une région centrale 35 et présentant un évidement 36 logeant le ressort 24. La région

centrale 35 présente également un biseau 38 associé à des bi-

seaux complémentaires 39 et 39a de l'oeillet 26, afin d'obtenir

un effet de déclic lorsque les organes sont en contact en posi-

tion normale d'ouverture et lors d'un pivotement dans le sens d'une flèche A' en position repliée de repos. A cet effet, les surfaces de contact 39 et 39a de l'oeillet 26 décrivent un

angle de 90 et donnent naissance à un nez 40.

Sur la figure 5, qui illustre un troisième

exemple de réalisation, une branche de lunettes en matière plas-

tique est équipée d'une charnière. Dans l'extrémité 41 de la

branche, est incorporée une partie 42 de la charnière, présen-

tant un logement 43 d'un ressort de pression 44, cependant qu'un oeillet 45 coopère avec un oeillet 46 d'une partie mâle 47 de

la monture 48. Une plaque coulissante 49, située à la face ex-

terne de la partie 42, prend appui (en 50],en position ouverte contre une joue 51 de la monture et, lorsqu'est appliquée une surpression, elle est déplacée sur ladite joue 51, jusqu'à une butée 52 de ladite partie 42, à l'encontre de la force du ressort 44. Dans ce cas également, une vis d'articulation 53

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permet d'assembler les éléments de la charnière.

Dans cette forme de réalisation, la plaque coulissante 49 présente un organe angulaire 54 de guidage qui, situé sur une région centrale 55 de ladite plaque 49, présente une tige de guidage 56 s'insérant dans le ressort 44 et/ou est guidé contre la face interne de la branche par des plaquettes de guidage 57. Grâce à un épaulement 58, la région centrale 55 permet en même temps

d'obtenir un effet de déclic par rapport à des surfaces complé-

mentaires 59 et 59a de l'oeillet 46, en position repliée de repos et en position normale d'ouverture. Dans ce cas, l'angle de 90O compris entre les deux surfaces complémentaires 59 et 59a, qui donnent naissance à un nez 60, est orienté de façon que ses côtés soient perpendiculaires aux axes longitudinal

et transversal, à la différence des formes de réalisation se-

lon les figures 1 à 4, dans lesquelles lesdits côtés sont

orientés à 450 par rapport auxdits axes.

Dans le dernier exemple de réalisation des figures 6

à 8, le principe d'agencement correspondant à celui de la fi-

gure 5. Là encore, il est prévu dans une extrémité 61 de la branche, une partie intégrée 62 de la charnière, un logement 63 d'un ressport de pression 64, ainsi qu'un oeillet 65. Ce dernier coopère avec un oeillet 66 d'une partie mâle 67 de la monture 68. Une plaque coulissante 69, située à la face externe

de la partie 62 de la charnière, prend appui en position d'ou-

verture contre une joue 71 de la monture (en 70) et, lorsqu'est appliquée une surpression, cette plaque-est déplacée jusqu'à une butée 72 de l'extrémité 61 de la branche, à l'encontre de la force du ressort 67, comme le montre la figure 7. Une vis

d'articulation 73 sert à assurer la liaison.

Là encore, la plaque coulissante 69 entoure partiel-

lement, par un organe coudé 74 de guidage constituant sa région centrale 75, l'oeillet 66 sur l'extrémité 61 de la branche. Au moyen d'une tige de guidage 76 constituant une tige d'ajustage, cette plaque est guidée dans un alésage 63 du ressort 64, contre ce ressort 64, et elle présente Cen 77) une butée dudit ressort 64. Grâce à un épaulement 78, la région centrale 75 permet en même temps d'obtenir un effet de déclic, en position repliée de repos et en position normale d'ouverture, par rapport à des surfaces complémentaires 79 et 79a de l'oeillet 66, qui donnent naissance à un nez 80, de la même façon que dans le troisième exemple de réalisation (voir la figure 8). Dans ce cas, le nez 80 est situé à fleur de la face interne de la bran-

che de lunettes.

Il va de soi que de nombreuses modifications peuvent

être apportée à la charnière décrite et représentée, sans sor-

tir du cadre de l'invention.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1. Charnière pour lunettes dont les branches sont en

matière plastique ou en métal, permettant d'exercer une surpres-

sion sur la branche de lunettes, au-delà de sa position normale d'ouverture lorsqu'elle est ajustée élastiquement sur la tête du porteur de lunettes, et comprenant une charnière de la bran- che et une charnière de la partie mâle articulées l'une sur l'autre, charnière caractérisée en ce qu'une plaque coulissants (9,; 29; 49; 69), située à la face externe de l'extrémité (1; 21; 41; 51) de la branche est appliquée élastiquement, en

position d'ouverture, contre la joue (11; 31; 51) de la mon-

ture et peut être déplacée jusqu'à la butée (12 e 32 j 52; 72)

de ladite extrémité (1;' 21 41; 51) de la branche, à l'en-

contre de l'action du ressort, lorsqu'est appliquée une surpres-

sion. 2. Charnière selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'en position repliée de repos et en-position normale

d'ouverture, la plaque coulissante (9; 29 49; 69) est ap-

pliquée, au moyen d'une surface extrême (18; 38; 58; 78),

le cas échéant d'un biseau (18; 38), contre des surfaces com-

plémentaires (19, 19a; 39, 39a; 59, 59a 79, 79a) de l'oeil-

let (6; 26, 46; 663 de la partie mâle (7; 27; 47; 67),

avec un effet de déclic.

3. Charnière selon l'une des revendications 1 et 2,

caractérisée en ce que la plaque coulissante (9; 29) pénètre, par un organe de guidage (14; 34), dans l'extrémité (1 D 21) de la branche, notamment dans la partie (2 z 22), et s'y déplace

notamment dans des glissières latérales (17; 37).

4. Charnière selon la revendication 3, caractérisée en ce que l'organe de guidage (14 z 34) est situé sur une région centrale (15; 35) de la plaque coulissante (9; 29) et présente un évidement (16; 36) destiné à loger le ressort de pression (4; 24), ladite région centrale (15; 35) formanten même temps

le biseau (18; 38) permettant l'effet de déclic.

5. Charnière selon la revendication 1, caractérisée en ce que sa partie mâle (7; 27; 47; 67) consiste en une partie d'ancrage présentant un oeillet (6; 26; 46; 66) qui est équipé de deux surfaces complémentaires (19, 19a; 39, 39a;

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59, 59a; 79, 79a), le cas échéant de biseaux (18; 38) qui, décrivant un angle de 90 pour la position repliée de repos et la position normale d'ouverture, donnent naissance à un nez (20; 40; 60; 80) destiné à s'encliqueter sur la face extrême de la plaque coulissante.

6. Charnière selon l'une quelconque des revendications

1 à 5, caractérisée en ce que sa partie (2; 22; 42; 62) est montée sur l'extrémité de la branche ou incorporée dans cette dernière sous-la forme d'un bloc de guidage percé d'un logement

(3; 23; 43; 63) du ressort de la plaque coulissante.

7. Charnière selon l'une quelconque des revendications

1 à 6, caractérisée en ce que la plaque coulissante, pour assu-

rer le guidage, est située sur la face externe de l'extrémité de la branche, notamment de sa partie (2; 22; 42; 62) ou

entoure partiellement cette dernière.

8. Charnière selon l'une quelconque des revendications

1 à 7, caractérisée en ce que la plaque coulissante sert d'é-

lément décoratif.

9 Charnière selon la revendication 1, caractérisée en ce que la plaque coulissante (49 j 69) entoure partiellement la partie mâle à l'extrémité de la branche au moyen d'un organe angulaire ou coudé de guidage (54; 74) et est guidée dans le logement du ressort au moyen de tiges de guidage (56; 76) et éventuellement ou en variante sur ladite branche au moyen de plaquettes de

guidage (57) située du côté interne de ladite branche.

10. Charnière selon la revendication 9, caractérisée en ce que la tige de guidage (56) pénètre dans le ressort (44)

et est entourée par ce dernier.

Il. Charnière selon la revendication 9, caractérisée en ce que la tige de guidage (76), jouant le rôle d'une tige d'ajustage, glisse dans l'alésage (63) logeant le ressort (64),

contre ce dernier.

12. Charnière selon l'une quelconque des revendications

9 à 11, caractérisée en ce que l'organe de guidage (54; 74) solidaire de la plaque coulissante (49; 69) constitue en même temps, par son épaulement (58; 78) la surface de contact

permettant l'effet de déclic.

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13. Charnière selon l'une quelconque des reven-

dications 1 à 12, caractérisée en ce que sa partie mâle (47 67) constitue une partie d'ancrage présentant un oeillet (46; 66), ce dernier comportant deux surfaces orientées à angle droit, qui, permettant aux lunettes de prendre leur

position repliée de repos et leur position normale d'ouver-

ture, forment entre elles un nez (60; 80) rebondissant élastiquement contre l'épaulement (58; 78) situé sur la

hauteur interne de la branche de lunettes.