FR2478246A1 - Manille, et suspension comportant une telle manille, notamment pour ligne aerienne a conducteurs isoles - Google Patents

Abstract

LA MANILLE SUIVANT L'INVENTION EST DU GENRE FORMANT UN ANNEAU OUVERT PROPRE A ETRE FERME. ELLE EST CARACTERISEE EN CE QU'ELLE EST CONSTITUEE DE DEUX PIECES 11A, 11B DISTINCTES, MAIS AVANTAGEUSEMENT IDENTIQUES L'UNE A L'AUTRE, QUI COMPORTENT CHACUNE UN BEC 12 FORMANT UN ORIFICE DE PASSAGE OUVERT 13, ET QUI, DOTEES A CET EFFET DE MOYENS D'ENCLIQUETAGE COMPLEMENTAIRES, SONT APTES A ETRE ASSEMBLEES L'UNE A L'AUTRE AVEC SUPERPOSITION AU MOINS PARTIELLE DE LEURS BECS RESPECTIFS 12, LES ORIFICES DE PASSAGE 13 DE CEUX-CI FORMANT ALORS EN CONTINU L'ANNEAU RECHERCHE. APPLICATION NOTAMMENT A LA CONSTITUTION D'UNE SUSPENSION, EN PARTICULIER POUR LIGNES ELECTRIQUES AERIENNES.

Description

ta présente invention concerne d'une manière générale la suspension de lignes électriques aériennes, et vise plus particulièrement, mais non exclusivement, la suspension de celles de ces lignes qui sont à conducteurs isolés.

Ainsi qu'on le sait, les lignes électriques de distribution à basse tension, et s8me celles à moyenne tension, étaient usuellement, jusqu 'à un passé récent, réalisées à l'aide de conducteurs nus rigidement assujettis à des supports par l'intermédiaire d'isolateurs.

Mais, à ce jour, ces lignes électriques de distribution à conducteurs nus sont de plus en plus remplacées par des lignes à conducteurs isolés assemblés en torsade.

En général, de telles lignes à conducteurs isolés sont du type auto-portantes, l'un des conducteurs qu'elles comportent, et il s'agit par exemple du conducteur de neutre pour les lignes triphasées, étant tendu et servant de support à l'ensemble de la torsade à la constitution duquel il participe.

En général également, les lignes électriques à conducteurs isolés de ce type sont soutenues par des supports, par exemple des consoles métalliques, par l'intermédiaire de suspensions établies de manière à leur laisser certaines caractéristiques de liberté de débattement par rapport à ces supports, afin d'épargner aux gaines isolantes de leurs conducteurs l'usure excessive et rapide dont elles pourraient être l'objet, au droit de tels supports, en raison des phé noumènes de balancement et de vibrations quasi permanents, dus à leur grande prise au vent, auxquels elles sont soumi- ses, ces phénomènes de balancement et de vibrations étant de nature à engendrer pour les conducteurs des lignes concernées, des flexions alternées, de part et d'autre de leurs supports, donageables pour la tenue de leurs gaines isolantes, aussi bien d'ailleurs, au moins dans une certaine mesure, que pour celle de leur âme métallique.

Une double difficulté se présente dans la réalisation de telles suspensions.

La première tient aux dispositions à mettre en oeuvre pour permettre d'accrocher une telle suspension au support, console par exemple, à laquelle elle doit être fixée, un tel support présentant à cet effet usuellement à son extrémité un organe d'accrochage, qui peut être parfois semifermé, mais qui peut également parfois~être complètement fermé en forme d'anneau continu.

La deuxième tient à la nécessité qu'il y a de convenablement assujettir à la suspension, sans la blesser, la torsade de conducteurs qu'elle a à charge de soutenir, étant entendu que les modes de serrage à vis ou boulons usuellement mis en oeuvre à cet effet ne donnent en général pas satisfaction car l'utilisation incontrôlée qui est en fait, essentiellement dépendante de l'opérateur, conduit très souvent à une détérioration, dès la pose, de la gaine isolante des conducteurs concernés préjudiciable à la tenue et à la longévité de ces conducteurs, d'une part, et à leur isolement électrique par rapport au support de l'ensemble, d'autre part.

La présente invention a d'une manière générale pour objet des dispositions permettant d'écarter ces difficultés et conduisant en outre à d'autres avantages.

De manière plus précise, elle a tout d'abord pour objet une manille, c'est- & dire une pièce formant un anneau ouvert propre à être fermé, susceptible, notamment, d'être très aisément mise en place, sans outil ou accessoire particulier, et sans manipulation périlleuse, en bout d'un support, même lorsqu'il s'agit d'une console dont l'extrémité forme un anneau fermé ; elle a encore pour objet une suspension, notamment pour ligne électrique aérienne, mettant en oeuvre une telle manille.

La manille suivant l'invention, qui est donc du genre formant un anneau ouvert propre à être fermé, est d'une manière générale caractérisée en ce qu'elle est constituée de deux pièces distinctes, qui comportent chacune un bec formant un orifice de passage ouvert, et qui, dotées à cet effet de moyens d'encliquetage complémentaires, sont aptes à être assemblées l'une à l'autre avec superposition au moins partielle de leurs becs respectifs, les orifices de passage de ceux-ci formant alors en continu l'anneau recherché.

GrAce à une telle constitution, il suffit de présenter individuellement les deux pièces d'une telle manille de part et d'autre de l'anneau du support à équiper, puis de refermer ces pièces sur ledit anneau; ce gui conduit con Suintement à un verrouillage l'une sur l'autre desdites pièces, par les moyens d'encliquetage dont elles sont dotées à cet effet.

I1 s'agit donc d'une opération simple, aisée à conduire, et rapide.

De préférence, bien que distinctes, les deux pièces constitutives de la manille suivant l'itvention, qui sont avantageusement susceptibles d'une réalisation par moulage d'une matière synthétique appropriée, sont identiques l'une à l'autre, en étant, en pratique, symétriques l'une de l'autre par rapport à un axe qui, lorsqu'elles sont assemblées, est perpendiculaire à l'axe de l'anneau qu'elles forment, dans la zone médiane de cet axe.

I1 en résulte que ces deux pièces constituent en fait chacune des demi-pièces, et que, de manière économique, un même moule suffit à leur fabrication.

De préférence également, chacune des pièces constitutives de la manille suivant l'invention comporte, outre son bec, un flasque formant un oeillet, en sorte que, lorsque ces deux pièces sont assemblées, les deux flasques en question forment conjointement une chape propre à l'articulation d'une autre pièce.

La suspension suivant l'invention est précisément caractérisée en ce qu'elle comporte, d'une part une telle manille, et d'autre part une pince, qui est articulée à celle-ci grâce à la chape qu'elle comporte, et qui forme une gouttière propre à la réception de l'article à suspendre, en pratique ligne électrique, un loquet étant articulé sur cette pince pour serrer dans ladite gouttière ledit article.

Comme la manille, cette pince, et le loquet qu'elle porte, sont avantageusement susceptibles d'une réalisation par moulage d'une matière synthétique appropriée.

I1 en résulte, dans un tel cas, un isolement électrique remarquable des conducteurs concernés par rapport au support de l'ensemble, cet isolement électrique étant double, en raison de l'interposition entre ces conducteurs et ce support, d'une part de la pince et d'autre part de la manille.

I1 résulte également d'une réalisation en matière synthétique de la manille et de la pince que la suspension suivant l'invention ne met en oeuvre aucun contact métal sur métal et que par conséquent les éventuelles usures dont sont l'objet les pièces qui la constituent sont considérablement atténuées par rapport à celles apparaissant usuellement dans le cas de tels contacts métal sur métal.

Quoi qu'il en soit, compte tenu de la morphologie de la manille, la suspension suivant l'invention présente par elle-mêle une grande mobilité, cette mobilité résultant d'une part de la rotation possible de la manille par rapport au support auquel elle est attelée, et d'autre part de la rotation possible de la pince par rapport à la manille, en sorte que sont ainsi avantageusement minimisés les effets continuels du vent sur cette suspension et les contraintes de torsion ou de flexion qui en résultent pour les conducteurs qu'elle soutient.

De préférence, le loquet de la pince que comporte la suspension suivant l'invention présente trois bras distincts s'étendant en oblique deux à deux à partir d'une zone racine commune, à savoir un bras formant levier de manoeuvre, un bras formant verrou et comportant à cet effet des stries propres à coopérer en verrouillage avec une arête de la pince, et un bras formant organe de serrage propre à serrer dans la gouttière de cette pince l'article à suspendre.

Ainsi, pour un tel serrage, aucune vis ou boulon à mise en oeuvre mal contrôlée, n'est utilisé.

Au contraire, le serrage assuré par le loquet de la suspension suivant l'invention est dû à l'élasticité propre du bras formant organe de serrage que comporte ce loquet, ce bras étant élastiquement déformable par rapport au reste dudit loquet.

I1 en résulte un double avantage.

Tout d'abord, ce serrage échappe, au moins dans une certaine mesure, à l'opérateur, et, en pratique, il ne conduit pas à une détérioration, dès la pose, de la gaine isolante des conducteurs qui y sont soumis, car il ne peut atteindre les valeurs exagérées et incontrôlées des dispositifs à serrage par vis ou boulons, tout en ayant une valeur suffisante.

En outre, il comporte par lui-même une réserve élastique, qui est garante d'un maintien convenable dans le temps des conducteurs concernés, quel que soit le diamètre de ceux-ci.

De préférence, pour une bonne retenue de ces conducteurs, le berceau de la pince de la suspension suivant l'in- vention, et/oule bras formant organe de serrage du loquet de celle-ci, présente transversalement des stries.

En bref, outre que la manille qu'elle comporte est avantageusement susceptible d'un démontage par séparation des deux parties qui la constituent, à l'aide d'un outil, une simple lame de tournevis par exemple, la suspension suivant l'invention présente les avantages d'être susceptible d'une réalisation en matière synthétique permettant une production industrielle intensive par moulage à des prix de revient intéressants, d'être d'une grande simplicité de montage en usine et de mise en place sur chantier, de permettre, indépendamment de l'opérateur, un serrage suffisant et efficace de conducteurs de diamètres éventuellement très différents, d'assurer un isolement électrique remarquable entre ces conducteurs et leur support, et d'autoriser une grande mobilité de ces conducteurs vis-à-vis de ce support.

Les caractéristiques et avantages de la manille et de la suspension suivant l'invention ressortiront d'ailleurs de la description qui va suivre, à titre d'exemple, en référence aux dessins schématiques annexés sur lesquels :
la figure 1 est une vue en perspective des deux pièces constitutives de la manille suivant l'invention, avant leur assemblage
la figure 2 est, à échelle supérieure, une vue partiel le en coupe d'une de ces pièces, suivant la ligne II-II de la figure 1
les figures 3 et 4 sont des vues en élévation illus- trant l'assemblage des pièces constitutives de la manille suivant l'invention
la figure 5 est une vue partielle en coupe de cette manille, après son assemblage, suivant la ligne V-V de la figure 4 4
la figure 6 est une vue en perspective d'une suspension à manille suivant l'invention, et d'une partie de la ligne électrique aérienne qu'elle soutient ;
la figure 7 est, à échelle différente, une vue, partie en élévation, et partie en coupe transversale, suivant la ligne VII-VII de la figure 6, de la seule pince que compor- te la suspension suivant l'invention
la figure 8 est, à échelle différente, une vue en perspective du seul loquet équipant cette pince.

D'une manière générale, la manille suivant l'invention, qui est désignée par la référence globale 10 sur les figures, est constituée de deux pièces distinctes llA,llB, qui comportent chacune un bec 12 formant un orifice de passage ouvert 13 et qui, dotées à cet effet de moyens d'encliquetage complémentaires décrits ci-apres, sont aptes à être assemblées l'une a' l'autre avec superposition au moins partielle de leurs becs 12 respectifs, les orifices de passage 13 de ceux-ci formant alors en continu un anneau, ainsi qu'il est visible à la figure 4.

En pratique, les deux pièces lia,113 sont identiques l'une à l'autre, et elles sont symétriques l'une de l'autre par rapport à un axe A qui, lorsqu'elles sont assemblées, est perpendiculaire à l'axe B de l'anneau qu'elles forment, dans la zone médiane de cet axe B.

L'axe  est représenté en traits interrompus sur les figures 1 et 4, individuellement pour chaque pièce llA,llB sur la figure 1, et conjointement pour l'ensemble de celleci sur la figure 4 ; il est également représenté par sa trace sur la figure 2.

De même, l'axe B est représente en traits interrompus à la figure 1, individuellement pour chaque pièce llÂ,llB, et, il est représenté par sa trace à la figure 4, conjointement pour l'ensemble de ces deux pièces.

Chaque pièce llA,llB comporte, à mi-épaisseur, une paroi d'engagement 15, perpendiculaire à l'axe B.

C'est sur cette paroi d'engagement 15 que sont formés les moyens d'encliquetage.

I1 s'agit, dans l'exemple représenté, d'une dent 16, et d'un évidement 17 complémentaire, qui sont formés respectivement en saillie et en creux par rapport à la paroi d'engagement 15, suivant un alignement, sur celle-ci,-perpendiculaire au plan formé par les axes A et B.

En équerre avec la paroi d'engagement 15, et perpendiculairement à l'alignement que forment sur celle-ci la dent 16 et l'évidement 17, chaque pièce llA,llB comporte une paroi de butée plane 19 propre à coopérer en butée avec la paroi transversale d'extrémité 20, également plane, du bec 12 de l'autre pièce.

Parallèlement à sa paroi d'engagement 15, chaque pièce llA,llB comporte d'une part une rainure d'encastrement 21, et d'autre part, à distance de celle-ci, une nervure d'en- castrement 22 qui en est complémentaire.

En pratique, rainure d'encastrement 21 et nervure d'encastrement 22 sont disposées symétriquement l'une de l'autre par rapport au plan de la paroi d'engagement 15, et s'étendent, l'une dans un sens, 11 autre en sens opposé, à compter d'une paroi d'affrontement transversale 23 qui, perpendiculaire à la paroi d'engagement 15, s'étend dans le plan des axes A et Bt
Outre son bec 12, chaque pièce llA,llB comporte un flasque 25 qui, ajouré d'un passage 26, forme un oeillet.

En pratique, dans la forme de réalisation représentée, un tel flasque 25 s'étend globalement parallèlement à la paroi d'engagement 15, en sorte que l'axe B' de l'oeillet qu'il forme est parallèle à celui B de l'orifice de passage 13 correspondant.

Un tel axe B' est représenté en traits interrompus à la figure 1, individuellement pour chaque pièce llA,llB il est en outre, conjointement pour l'ensemble de ces deux pièces, représenté par sa trace sur les figures 3 et 4, et en traits interrompus à la figure 5.

En pratique, également, le flasque 25 s'étend à distance du plan de la paroi d'engagement 15, en sorte que, lorsque les pièces llA,llB sont assemblées, figure 5, leurs flasques 25 respectifs constituent conjointement une chape 27.

Dans la forme de réalisation représentée, et compte tenu de la présence d'un tel flasque 25, la rainure d'encastrement 21 et la nervure d'encastrement 22 de chaque pièce llA,llB s'étendent circulairement, en étant centrées sur l'axe B' de l'oeillet que forme un tel flasque 25.

En outre, par sa tranche, le flasque 25 de chaque pièce llA,llB forme un cran de butée 28, et, parallèlement à un tel flasque 25, une telle pièce llA,llB comporte, en position diamétralement opposée par rapport au cran de butée 28, un talon 29 propre A coopérer en butée avec celui-ci.

Ainsi qu'il est aisé de le comprendre, les crans 28 et talons 29 des deux pièces llA,llB assurent avantageusement un épaulement mutuel, verticalement, de ces deux pièces l'une sur l'autre après leur assemblage, en sorte que, en service, le cran 28 de l'une des pièces llA,llB prenant appui sur le talon 29 de l'autre, toute flexion pure du flasque 25 d'une telle pièce dans sa partie opposée à un tel cran par rapport à l'axe B' de l'oeillet qu'il forme est évitée.

Pour l'engagement de la manille 10 suivant l'invention sur un quelconque axe ou anneau 32, il suffit, après avoir superposé leurs flasques 25, figure 3, de refermer sur l'axe ou anneau 32 les deux pièces llA,llB qui la constituent, par rotation de celles-ci autour de l'axe B' du passage 26 de leurs flasques 25 respectifs, suivant les flèches F1 de la figure 3.

Au cours de cette rotation, la nervure d'encastrement 22 de chaque pièce llÂ,llB pénètre dans la rainure d'encastrement 21 correspondante de l'autre pièce, ce qui assure la solidarisation de ces deux pièces l'une à l'autre, parallèlement à l'axe B', qui leur est alors commun.

En outre, au terme de ladite rotation, qui conduit les parois d'engagement 15 de ces pièces à se superposer, les dents 16 de celles-ci se franchissent mutuellement l'une l'autre, par déformation élastique, jusqu a venir se loger dans les évidements 17 correspondants.

Les deux pièces llA,llB sont alors verrouillées l'une sur l'autre par les moyens d'encliquetage que constituent conjointement dents 16 et évidements 17, et l'anneau que forment alors conjointement les orifices de passage 13 des becs 12 de ces deux pièces llA,llB se trouve fermé sur l'axe ou anneau 32, figure 4, comme recherché.

Les parois de butée 19 coopèrent alors en butée avec les parois transversales 20 extrêmales des becs 12, et, de même, les crans de butée coopèrent en butée avec les talons 29, cependant que les parois transversales 23 sont en appui l'une contre l'autre.

Si désiré, le verrouillage entre elles des deux pièces llA,llB peut être confirmé par mise en oeuvre de quelconques liens ou goupilles, par exemple métalliques, ces pièces présentant à cet effet, perpendiculairement au plan contenant les axes A, B, des passages 33, figure 1, propres à la mise en place de tels liens ou goupilles.

Mais ceux-ci ne sont pas indispensables, les moyens d'encliquetage suivant l'invention suffisant normalement au verrouillage recherché.

Pour démonter, si désiré, la manille 10 ainsi constituée, il suffit, après élimination des liens ou goupilles mentionnés ci-dessus, d'insérer un outil, la lame d'un tournevis par exemple, entre les deux pièces llA,llB qui la constituent, soit entre les parois d'engagement 15 de celles-ci, soit entre leurs parois de butée 19 et leurs parois transversales d'extrémité 20 cprrespondantes.

Les figures 6 à 8 illustrent l'application d'une telle manille 10 à la constitution d'une suspension 35 propre à permettre d'assujettir à un support 36 une ligne électrique aérienne, par exemple une ligne aérienne à conducteurs isolés, dont on a représenté en 37 l'un des conducteurs sur les figures 6, 7.

Dans l'exemple de réalisation représenté, le support 36 constitue une console se terminant par un anneau 32 sur lequel la manille 10 suivant l'invention doit être refermée.

Quoi qu'il en soit, outre cette manille 10, la suspension 35 suivant l'invention comporte une pince 38, qui est articulée à cette manille 10 et comporte à cet effet deur tourillons 39 propres à coopérer en articulation avec la chape 27 que forme cette manille 10, figure 7, et qui forme une gouttière 40 propre à la réception de la ligne 37 à suspendre.

Sur cette pince 38, et à la faveur d'une ouverture 41 ménagée dans la partie de cette pince 38 flanquant la gouttière 40, le long d'un des côtés de celle-ci, est articulé un loquet 42 propre à serrer dans ladite gouttière 40 la ligue 37.

Ce loquet 42 présente trois bras distincts s'étendant en oblique deux à deux à partir dlune zone racine conne 43, à savoir, un bras formant levier de manoeuvre 44, un bras formant verrou 45 et comportant à cet effet des stries 46 propres à coopérer en verrouillage avec une arête 47 de la pince 38 formée sur le bord correspondant de l'ouverture 41 de celle-ci, et un bras formant organe de serrage 50 et conformé à cet effet en sabot de pression à son extrémité.

En pratique, le bras formant levier de manoeuvre 44 et le bras formant verrou 45 sont reliés rigidement l'un à l'autre par une nervure de raidissement 51, cependant que le bras formant organe de serrage 50 est élastiquement déformable par rapport aux deux autres.

La zone racine 43 des bras 44, 45, 50 du loquet 42 porte latéralement, et de part et d'autre, des tourillons 53 par lesquels elle est engagée à articulation dans des passages 54 formés à cet effet dans la pince 38 de part et d'autre de l'ouverture 41 de celle-ci, en sorte que ledit loquet 42 est articulé à cette pince 38 autour d'un axe parallèle à la gouttière 40 que forme par ailleurs celle-ci, et que sesdits bras 44, 45, 50 s'étendent tous perpendicu lairement audit axe.

Ainsi qu' il est aisé de le comprendre, pour mise en oeuvre de l'ensemble, les deux pièces llA,llB de la manille 10 suivant l'invention sont d'abord engagées axialement sur les tourillons 39 de la pince 38, puis refermées circulairement sur l'anneau 32 du support 36, suivant le processus décrit ci-dessus.

Le conducteur 37 à enserrer est alors mis en place dans la gouttière 40 de la pince 38, et le loquet 42 de celle-ci est ensuite refermé sur ce conducteur 37, suivant la flèche F2 de la figure 7, en passant ainsi d'une position d'attente, représentée en traits interrompus sur cette figure 7, à la position de travail représentée en trait plein sur celle-ci.

Pour cette position de travail, l'un quelconque des crans 46 de son bras formant verrou 45 coopère en serron lage avec l'arête 47 prévue à cet effet sur la pince 38, et maintient donc le loquet 42 fermé sur le conducteur 37.

Le serrage dont est ainsi l'objet cette ligne entre la gouttière 40 et le bras formant organe de serrage du loquet 42 est dû à l'élasticité propre de ce bras.

Si désiré, le loquet 42 peut être basculé à nouveau en ouverture, en exerçant à cet effet un effort suffisant sur son bras formant levier de manoeuvre 44, dans le sens de rotation inverse de celui de la fleche F2.

Ainsi qu'il est visible à la figure 8, pour une bonne retenue du conducteur 37, le bras formant organe de serrage 50 du loquet 42 présente transversalement, à la face inférieure du sabot de pression qu'il forme, des stries 55 ; il en est avantageusement de meme pour le berceau 40 de la pince 38, à la face supérieure de celle-ci, figure 79
En outre, sur la face inférieure de son berceau 40 la pince 38 présente avantageusement une ouverture 56, pour passage éventuel d'un lien de soutien des autres conducteurs de la ligne en torsade dont le conducteur 37 est un des éléments.

Ainsi qu'il est visible, et comme signalé ci-dessus, avec les avantages qui en découlent, la manille 10, la pince 38, et le loquet 42 que porte celle-ci sont avantageusement susceptibles d'une réalisation en matière synthétique, par moulage d'une telle matière synthétique.

La présente invention ne se limite pas à une telle réalisation ; elle ne se limite pas non plus au mode de réalisation décrit et représenté, mais englobe toute variante d'exécution.

Par exemple, le flasque formant oeillet 25 que comporte éventuellement chaque pièce llA,llB constitutive de la manille suivant l'invention, au lieu d'être parallèle à la paroi d'engagement 15 d'une telle pièce, pourrait aussi bien être perpendiculaire à cette paroi d'engagement, l'axe de la chape que forment ensuite conjointement les deur pièces concernées étant alors perpendiculaire à celui que forment corollairement les orifices de passage 13 de leurs becs 12.

Enfin, le domaine d'application de la manille suivant l'invention ne se limite pas à celui de la constitution d'une suspension, et a fortiori d'une suspension pour lignes électriques aériennes, mais s1 étend à toute autre application.

Claims (17)

REVENDICATIONS

1. Manille, du genre formant un anneau ouvert propre à être fermé, caractérisée en ce qu'elle est constituée de deux pièces distinctes, qui comportent chacune un bec formant un orifice de passage ouvert, et qui, dotées à cet effet de moyens d'encliquetage complémentaires, sont aptes à être assemblées l'une à l'autre avec superposition au moins partielle de leurs becs respectifs, les orifices de passage de ceux-ci formant alors en continu l'anneau recherché.

2. Manille suivant la revendication 1, caractérisée en ce que les moyens d'encliquetage comportent, pour chaque pièce, une dent et un évidement respectivement en saillie et en creux par rapport à une paroi d'engagement perpendiculaire à l'axe de l'orifice de passage que forme le bec d'une telle pièce.

3. Manille suivant la revendication 2, caractérisée en ce que, en équerre avec sa paroi d'engagement, chaque pièce comporte une paroi de butée.

4. Manille suivant la revendication 3, caractérisée en ce que ladite paroi de butée est plane et est perpendiculaire à l'alignement que forment sur la paroi d'engagement la dent et l'évidement des moyens d'encliquetage.

5. Manille suivant l'une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisée en ce que parallèlement à sa paroi d'engagement, chaque pièce comporte d'une part une rainure d'encastrement, et d'autre part, à distance de celle-ci, une nervure d'encastrement qui en est complémentaire.

6. Manille suivant la revendication 5, caractérisée en ce que rainure et nervure d'encastrement s'étendent à compter d'une paroi transversale, l'une dans un sens, l'autre en sens oppose.

7. Manille suivant l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que, outre son bec, chaque pièce comporte un flasque formant un oeillet.

8. Manille suivant la revendication 7, caractérisée en ce que l'axe de l'oeillet du flasque est parallèle à celui de l'orifice de passage du bec.

9. Manille suivant les revendications 5 et 8 prises conjointement, caractérisée on ce que rainure et nervure d'encastrement s'étendent circulairement, en étant centrées sur l'axe de l'oeillet.

10. Manille suivant l'une quelconque des revendications 6, 8, caractérisée en ce que, par sa tranche, le flasque de chaque pièce forme un cran de butée, et parallèlement audit flasque, chaque pièce comporte un talon propre à coopérer en butée avec ledit cran.

11. Manille suivant l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisée en ce que les deux pièces qui la constituent sont identiques l'une à l'autre.

12. Manille suivant la revendication 10, caractérisée en ce que lesdites pièces sont symétriques l'une de l'autre par rapport à un axe qui, lorsqu'elles sont asseiblées, est perpendiculaire à l'axe de l'anneau qu'elles forment, dans la zone médiane de cet axe.

13. Suspension, notamment pour ligne électrique aérienne, caractérisée en ce qu'elle comporte d'une part une manille conforme à l'une quelconque des revendications 1 à 12, et d'autre part une pince, qui est articulée à ladite manille et forme une gouttière propre à la réception de l'article à suspendre, et sur laquelle est articulé un loquet propre à serrer dans ladite gouttière ledit article.

14. Suspension suivant la revendication 13, caractérisée en ce que le loquet présente trois bras distincts s'étendant en oblique deux à deux à partir d'une zone racine commune, à savoir un bras formant levier de manoeuvre, un bras formant verrou et comportant à cet effet des stries propres à coopérer en verrouillage avec une prête de la pince, et un bras formant organe de serrage.

15. Suspension suivant la revendication 14, caractérisée en ce que le bras formant levier de manoeuvre et le bras formant verrou sont reliés rigidement l'un à l'autre par une nervure de raidissement.

16. Suspension suivant l'une quelconque des revendications 14, 15, caractérisée en ce que le loquet est articulé à la pince autour d'un axe parallèle à la gouttière que forme celle-ci à la faveur d'une ouverture ménagée dans une partie de cette pince flanquant ladite gouttière le long d'un de ses côtés, et l'arête de la pince coopérant avec celui de ses bras qui forme verrou est formée par l'un des bords de ladite ouverture.

17. Suspension suivant l'une quelconque des revendications 14 à 16, caractérisée en ce que le berceau de la pince et/ou le bras formant organe de serrage du loquet qu'elle porte présentent transversalement des stries.