FR2471347A1 - Dispositif pour le decrochage de la charge portee par un engin de levage - Google Patents

Abstract

DISPOSITIF DE DECROCHAGE A DISTANCE DE LA CHARGE PORTEE PAR UN ENGIN DE LEVAGE. LE DISPOSITIF COMPORTE UN SUPPORT 132 POUR L'ORGANE 134 DE SUSPENSION DE LA CHARGE, PAR EXEMPLE UNE ELINGUE. LE SUPPORT 132 EST MAINTENU EN POSITION DE RETENUE DE L'ELINGUE PAR UN VERROU 139 ET PEUT EN ETRE DEGAGE PAR UN ELEMENT DE COMMANDE 120. APPLICATION AU LEVAGE.

Description

L'invention est relative aux engins de levage et de manutention et a trait, plus précisément, à un dispositif permettant de décrocher la charge par une commande à distance, par exemple depuis la cabine de commande de l'engin, par conséquent sans l'intervention d'un opérateur sur le lieu de déchargement.

La charge est reliée à 1 1engin par un organe de suspension, souple ou rigide. Cet organe de suspension est accroché à l'en- gin, soit sur la structure de support elle-mame de celui-ci (flèche ou bras, par exemple), soit à un équipement suspendu à cette structure (moufle ou crochet par exemple).

Du coté de la charge, l'organe de suspension est accroché à celle-ci par un système qui est en général du type à crochet.

L'organe de suspension est par exemple une élingue ou une pie ce rigide.

Actuellement, la charge est séparée manuellement de l'organe de suspension, c'est-à-dire qu'un opérateur, dénommé élingueur, doit se trouver sur le lieu de déchargement; son rôle consiste à séparer la charge de son organe de suspension, lequel reste sur l'engin ou sur la charge. Dans la plupart des cas, on utilise une élingue, que ltélingueur a donc à séparer de la charge, une fois celle-ci posée.

D'une manière générale, cette technique de travail présente divers inconvénients. Un premier inconvénient réside dans la nécessité d'immobiliser un élingueur à demeure sur le lieu de déchargement, ce qui constitue une dépense de main-d'oeuvre importante. Un deuxième inconvénient réside dans le danger encouru par l'élingueur qui reste à proximité de la charge manoeu virée. Un troisième inconvénient résulte du temps nécessaire à l'élingueur pour décrocher la charge; en effet, celui-ci doit s'approcher de la charge puis la décrocher. Un quatrième inconvénient réside dans le fait qu'il n'est pas toujours possible de placer un élingueur sur le lieu de déchargement; c'est par exemple le cas lorsqu'il s'agit de couler en mer des charges mortes diverses.

L'invention a pour but de remédier à ces divers inconvénients en fournissant un dispositif qui permette de décrocher la charge à distance, sans nécessiter la présence d'un élingueur sur le lieu de déchargement.

A cet effet, le dispositif selon l'invention, pour le décrochage à distance d'une charge reliée à l'engin, ou à un équipement de celui-ci, par un organe de suspension est caracré- risé par le fait qu'il comporte : un support, couple à ltengir ou audit équipement, qui reçoit l'organe de suspension et qui est agencé pour pouvoir se déplacer entre une position de rete- nue et une position de libération dudit organe; des pruniers moyens de verrouillage propres à maintenir ledit support e mo- sition de retenue de l'organe de suspension; et des seconds moyens de commande des premiers moyens de verrouillage pour t- tre ceux-ci en position de déverrouillage et permettre audit support de venir en position de libération de l'organe de suspension.

Quand les moyens de verrouillage sont en positon inactive, ledit support peut venir en position de libération sous l'-et du poids de la charge ou de l'élingue,et/ou par une action extérieure de rappel, par exemple par un ressort.

On comprendra bien l'invention à la lecture de la eescrip- tion qui va suivre, de trois modes de réalisation de l'invention, donnés à titre d'exemples, en référence aux destins annexés dans lesquels:
Fig.1 est une vue, partiellement arrachée, du premier mo- de de réalisation du dispositif selon l'invention, en coupe se lon la ligne brisée I-I de la fig.2;
Big.2 est une coupe selon Il-Il de la fig.1;
Bit.3 et 4 sont des vues analogues aux fig.1 et 2, respectivement, relativement au deuxième mode de réalisation, et pri- ses suivant les coupes III-III et IV-IV;;
Fig.5 est une vue partielle analogue aux fig.1 et 3, relativement au troisième mode de réalisation, en coupe selon V-V de la fig.6; et
Fig.G est une coupe selon VI-VI de la fig.5.

Dans la description qui va suivre, on supposera que l'organe de suspension de la charge est accroché à un moufle, luimême suspendu à la flèche de l'engin de levage par un câble de levage, mais il est bien entendu que l'organe de suspension pourrait aussi bien être accroché à la flèche elle-même ou à un autre équipement suspendu à celle-ci et spécialement conçu pour comporter le dispositif selon l'invention.

On a montré aux fig.1 et 2 un moufle de levage 1 comportant, de façon connue, deux flasques latéraux extrêmes 2, en position radiale, recevant des poulies axialement alignées 3.

les poulies 3 sont du type creux, c'est-à-dire que leur partie annulaire extérieure 4, présentant une gorge 5 de passage du câble de levage (non représenté), est montée rotative sur une pièce annulaire intérieure fixe 6, par des roulements représentés schématiquement en 7.

les poulies 3 sont portées par les flasques 2 par des tirants 8 traversant les pièces annulaires intérieures fixes 6 et par des bagues intermédiaires d'espacement 9.

Les flasques 2 se prolongent vers le bas, au-delà du contour des poulies 9, pour présenter un alésage 10 de réception d'un axe (non représenté) pour le montage d'un crochet de levage. Cet agencement permet d'utiliser le crochet avec ou sans le dispositif selon l'invention.

Au-dessus du contour des poulies 3, les flasques 2 sont réunis par un couvercle horizontal plein 11 laissant le passage dégagé pour les brins du câble de levage.

A l'intérieur du moufle 1 sont prévus, faisant partie du dispositif selon l'invention, deux flasques radiaux intermédiaires fixes 12 qui sont montés par les tirants 8 et par des douilles d'espacement 9' prévues entre eux.

les flasques intermédiaires 12 s'étendent latéralement, comme les flasques 2, au-delà- du contour des poulies 3. Au voisinage de leur bord latéral, et sous le niveau de l'axe de rotation 13 des poulies 3, les flasques 12 sont réunis par un axe 14 qui est parallèle à l'axe 13 et sur lequel est monté, libre en rotation, un grand levier radial plan 15, en forme générale de
U; l'articulation 14 est située près de ltextrémnté libre d'une branche extrema 16 du U, tandis que l'autre branche 17 du U est située latéralement à l'opposé par rapport au moufle et que l'âme centrale 18 du U passe largement au-dessous des tirants 8 de la partie inférieure du moufle.

La branche 17 du U se termine, à sa partie haute, par une chape 19 à laquelle est accroché un câble de manoeuvre 20. Le câble 20, à partir de la chape 19, s'étend vers le haut en oblique pour traverser le couvercle 11 en prenant appui sur une bague de glissement 21 assujettie sur un alésage centra 22 du couvercle 11.

Le câble 20 s'étend ensuite vers le haut pour aboutir à un dispositif de manoeuvre, commandé par l'opérateur (treuil auxiliaire, vérin, tringlerie, etc...)
Un ressort 23-, agissant antre las flasques 12 et le levier 15, sollicite celui-ci dans le sens horaire, en considérant la fig.2, autour de l'articulation 14.

On conçoit que, en tirant sur le cabale 20, on provoque la rotation du levier 15, autour de l'articulation 14, dans le sens anti-horaire, contre l'action de rappel du ressort 23.

les flasques 2 et 12 présentent, dans leur partie centrale, une large ouverture 24, 25, correspondant à l'alésage intérieur 26 des pièces annulaires intérieures 6 des poulies 3, pour le passage et la réception d'une douille 27 qui s'étend axialement d'un flasque 2 à l'autre. A ses extrémités axiales, la douille 27 reçoit fixement un palier 28 qui se logew dans un gradin 29 de la bague.

Chaque palier 28 est constitué par une bague présentant un alésage cylindrique excentré 30, de grand diamètre, dont 1' axe 31 est horizontalement décalé de l'axe 13 (Fig.2) vers la branche 16 du grand levier 15.

Les paliers 28 reçoivent un palonnier 32 constitué par un arbre cylindrique d'axe 31 qui traverse axialement de part en part le moufle 1, pour en dépasser de chaque côté,et qui peut tourner librement et sans jeu excessif dans l'alésage excentré 30 des paliers 28.

A chaque extrémité libre, le palonnier 32 comporte une pièce 33 de passage et de retenue d'une boucle d'élingue (schématisée en 34). La pièce 33 comporte une gorge en arc de cercle 35 et un rebord extérieur 36. Elle se termine axialement par une surface plane 37 qui est inclinée sur l'axe 13 d'environ 700, de sorte que la pièce 33 constitue un simple crochet avec une surface 37 de glissement et de dégagement pour l'élingue 34, comme on le verra plus loin.

Comme on le voit sur la fig.2, les crochets 33 sont euxmêmes excentrés latéralement par rapport à l'axe 31 de rotation du palonnier, pour se trouver, dans la position verrouillée du palonnier, à l'aplomb de l'axe général 13 du moufle. De la sorte, l'ensemble est équilibré, c'est-à-dire que, lorsque la charge est soulevée, le moufle reste en position correcte, malgré l'excentration du palonnier, car la résultante verticale des forces appliquées au palonnier 32 par la charge, par l'intermédiaire des élingues 34, passe par 11 axe 13 des poulies 3.

Dans sa partie médiane en regard du levier 15, le palonnier 32 présente une encoche cylindrique radiale 38, dont l'axe est à 900 avec celui des crochets 33. L'encocha 38 peut recevoir, pour le verrouillage du palonnier, une tige cylindrique radiale 39, de diamètre correspondant.

Le verrou 39, d'axe horizontal perpendiculaire aux axes 13 et 31, traverse la douille 27 par un alésage 40 et peut coulisser axialement sous l'effet du basculement du grand levier 15 Pour cela, il est attelé à celui-ci par une bielle 41 articulée sur le verrou 39 en 42, et en 43 sur une chape 44 de 1'ex- trémité libre de la branche 16 du levier 15. Les articulations 42 et 43 sont parallèles à l'articulation 14 du levier 15 sur les flasques 12.

Le basculement du levier 15 est limité par deux butées (non représentées) qui sont disposées de telle manière que, pour une position extreme, le verrou 39 soit engagé à fond dans l'encoche 38 et que, pour l'autre position ex*rême, le verrou en soit dégagé.

Le fonctionnement du dispositif est le suivant:
Le palonnier 32 étant en position et en état de retenue de la charge - c'est-à-dire que les crochets 33 sont dirigés vers le haut, comme montré sur les fig.1 et 2, que le verrou 39 est engagé dans l'encoche 38, que le levier 15 est en position extrême de verrouillage et intenu dans cette position par le ressort 23, et que le caBle/ntest pas sollicité en traction les élingues 34 sont enfilées sur les crochets 33 et la charge peu-t être soulevée; pendant le levage, le palonnier est immobilise par le verrou 39 sollicité par le ressort 23.

Quand la charge arrive au-dessus du lieu de déchargement, l'opérateur la dépose ou, suivant le travail à effectuer, la maintient en l'air.

Pour décrocher la charge, il lui suffit de commander en traction le câble 20. Cette traction, contre l'action du ressort 23, provoque la rotation du levier 15, dans le sans anti-horaire (Fig.2), autour de l'articulation 14, et le dégagement du verrou 39 par rapport à l'encoche 38, par l'intermédiaire de la bielle 41. Si la charge reste levée, et sous son effet, dont la résultante passe par l'axe général 13, le palonnier 32 pivote autour de l'axe 31, dans le sens horaire sur la fig.2, ce qui accentue encore le déséquilibre. Pendant ce pivotement, les boucles d'élingues sortent progressivement des crochets 33 et, finalement, glissent sur les rampes 37 pour se dégager totalement du palonnier 32 et tomber librement.Si la charge est posée, son poids ne peut agir; il suffit dans ce cas à l'opérateur de devarrouil- ier le palonnier par le câble 20 et de relever le moufle 1, ce qui produit le même effet.

Comme variante du mode de réalisation des fig.1 et 2, l'un des crochets 33 peut être agencé pour ne pas libérer sa boucle d'élingue, lors du pivotement du palonnier. Dans ce cas, on utiiise une élingue 34 unique qui, partant de ce crochet 33, va vers la charge et revient sur l'autre crochet; au décrochage, élingue glisse sur un oeil de la charge et reste accrochée au noufle 1, ce qui permet de la ramener sur le lieu de chargement et, dans le cas d'une charge perdue, de ne pas perdre aussi 1 'é- lingue. On peut aussi la récupérer en prévoyant ie dispositif tel que décrit et en reliant l'élingua au moufle par un lien souple qui retient l'élingua quand celle-ci a glissé.

Dans les deux cas, après libération de la charge, le palonnier est ramené en position de retenue à la main ou de manière automatique (par exemple par un ressort de rappel, par un vérin tournant ou par un vérin rectiligne avec bielle); pendant ce retour en position de retenue, le verrou 39 appuie sur la surface extérieure du palonnier, jusqu'à ce qu'il tombe dans l'encoche 38 sous l'action de rappel du ressort 23; une butée peut être prévue pour limiter la course de retour du palonnier.

On a montré aux fig.3 et 4 le deuxième mode de réalisation de l'invention.

Dans ce mode de réalisation, on adoptera, pour les éléments analogues en structure ou en fonction à ceux des fig.1 et 2, les mêmes références numériques augmentées de 100.

Le moufle 101 comporte deux flasques radiaux extrêmes 102 et des poulies 103 analogues aux poulies 3 dans leur structure et leur montage.

Dans ce mode de réalisation, le dispositif selon l'inven tiom est double dans.un.but 4ç simplicité, une seule moitié-est étant symétrique par représentée, l'autre/ rapport au plan vertical médian du moufle, perpendicuiaire à l'axe des poulies.

Sur la face extérieure d'un flasque 102 sont soudées deux oreilles verticales parallèles 150, perpendiculaires au plan des poulies 103. Ces oreilles 150 forment une chape qui, à son extrémité, reçoit un axe horizontal 151 sur lequel est articulé un levier 132 en forme de crochet à une extrémité 133, où il présente une encoche 135 pour la réception de la boucle d'élingue 134. En position de retenue de l'élingue, le crochet 133 est ouvert, vers le haut.Le levier 132 est coudé et, à son autre extrémité, il porte fixement un axe 152, parallèle à l'axe 151, qui en dépasse de chaque côté (Fig.4). Les extrémités de l'axe 152 s'engagent dans de longues boutonnières 153 de deux leviers 154 articulés par un axe 156, près de leur extrémité inférieure, sur des supports axiaux fixes 155 qui traversant l'espace intérieur creux du moufle, ménagé par les poulies 103 et les flasques 102.

A leur extrémité inférieure, voisine des articulations 156, les leviers 154 reçoivent un axe 157, parallèle aux axes 151, 152 et 156, auquel est accroché un ressort de traction 158 qui relie les deux paires de leviers 154 une de chaque côté du moufle 101. Le ressort 158 rappelle chaque levier 132 vers la position de libération de l'élingue 134 associée.

Pour la position représentée sur les fig.3 et 4, les leviers 154 sont en position verticale. Leur extrémité supérieure constitue un talon 159 qui peut être retenu dans cette position par un doubla levier 139 présentant une traverse 160. Les leviers 154 sont réunis, près de leur talon 159, par une cheville 161 formant raidisseur et butée, comme on le verra plus loin.

Le levier 139 est articulé sur un axe 143, parallèle aux axes 151, 152, 156 et 157 et porté, à l'intérieur du moufle, par un support 112 fixé sur la surface intérieure du flasque correspondant 102, au dessus des poulies 103. las deux supports 112 sont réunis fixement par une plaque 162.

À leur extrémité intérieure au moufle, las deux branches du levier 139 sont réunies par un axe 163 qu'allas reçoivent dans une boutonnière 164. Cet axe, parallèle aux précédents, porte une cuvette 165 ouverte vers le bas pour recevoir un ressort de compression 123 qui s'appuie également sur la plaque 162, et une tige de guidage verticale 165s qui traverse celleci. le ressort 123 est commun aux deux moitiés du dispositif.

Il a pour rôle de rappeler le levier 139 en position de verrouillage, pour laquelle la traverse 160 retient les talons 159.

le levier 139 peut être amené en position de déverrouillaie, par rotation dans le sens horaire (Fig.3), à l'aida d'un câble de manoeuvre 120 commandé comme le câble 20 des fig.1 et 2.

On a montré en traits mixtes sur la fig.3 les positions des leviers 1-32, 154 et 139 pour la position déverrouillée et de libération de la charge.

la fonctionnenent se comprend de lui-même, car il est analogue à celui des fig.1 et 2. On ajoutera cependant ce qui suit.

Quand le levier 139 a été basculé par le câble 120 en position de déverrouillage montrée en traits mixtes, l'action de la charge, transmise par l'élingue 134, sollicite le levier 132 à tourner dans le sens anti-horaire (six.3) autour de l'axe 151. Les axes 152 et 156 étant initialement géométriquement confondus, l'effort transais aux leviers 154 par l'axe 152 donne un couple de basculement très faible sur ces leviers. Ce coupla, s'il est négligeable pour la position de verrouillage - ce qui se traduit par des efforts très faibles dans les leviers 154 et 139 pendant le levage - est renforcé, au deverrouillage, par l'action du ressort 158 pour amorcer le basculement des leviers 154 autour des axes fixes 156 dans le sens anti-horaire. le basculement des leviers 132 et 154 se poursuit jusqu'à ce que la boucle d'élingue quitte la gorge 135 et donc le crochet 133.En fin de course, la cheville 161 vient buter sur le levier 132.

Comme précédemment, le réarmement se fait manuellement ou automatiquement, par action sur les leviers 132 ou 154.

A titre de variante, on pourrait ne prévoir qu'une moitié de dispositif telle que décrite et une élingue unique récupérable, celle-ci étant fixée au moufle symétriquement au crochet 133 pour l'équilibre du moufle lors de la phase de levage.

On a montré aux fig.5 et 6 le troisième mode de réalisation de l'invention, dans lequel on a adopté, pour les éléments analogues en structure ou en fonction à ceux des fig.1, 2 ou 3, 4, les mêmes références numériques augmentées respectivement de 200 ou 100.

le moufle 201 proprement dit est analogue à celui des fig.

3 et 4; les poulies n'ont pas été représentées; elles sont montées de manière analogue sur deux flasques radiaux extrêmes 202.

Comme pour les fig.3 et 4, le dispositif est double mais une seule moitié sera décrite.

Un flasque- 202 porte une oreille 250 qui porte à son tour, à son extrémité, un axe horizontal 251 formant articulation pour deux leviers parallèles et solidaires 232 qui, lorsqu'ils sont en position de retenue d'une boucle d'élingue 234, comme montré sur la fig.5, forment avec l'oreille fixe 250 un crochet 233 à gorge 235 ouverte vers le haut.

Une butée 270, portée par l'oreille 250, définit pour les leviers 232 cette position de retenue. Pour cette position, l'action verticale exercée par l'élingue 234 sur les leviers 232 passe au voisinage de l'axe de l'articulation 251, de sorte aue les leviers 232 sont sollicités par la charge à tourner dans d' ouverture le sens anti-horaire/par un couple très faible.

Chaque levier 232 est articulé, autour d'un axe 252, sur l'extrémité d'une bielle 254 dont l'autre extrémité est articulée, autour d'un axe 256, parallèle aux axes 251 et 252, sur une patte 290 solidaire de la partie inférieure d'un piston horizontal 271. Le piston 271 est reçu dans un manchon fixe de guidage 272, porté par le flasque 202. Le manchon 272 présente une fente longitudinale inférieure 273 pour le passage de la patte 290.

L'extrémité du piston 271 opposée à celle qui porte la patte 290 est située à l'intérieur de l'espace creux intérieur du moufle et porta, par une chape 274 et un axe 275, parallèle aux axes précédents, un galet 276.

Le piston 271 est rappelé vers l'intérieur du moufle par un ressort de traction 258 qui agit entre le corps du moufle et la patte 290.

Le galet 276 appuie sur un verrou 239 qui est situé au centre du moufle et qui est constitué par un tube cylindrique partiel obtenu en coupant ce tube par deux plans paralleles à l'axe. le verrou 239 présente donc deux surfaces d'appui 239', une pour le galet 276 de chaque moitié du dispositif selon l'invention. Entre les surfaces 239', le verrou présente deux larges fenêtres 239", également une pour chaque galet 276.

Les deux surfaces 239' sont réunies aux extrémités par deux flasques 277 qui portent fixement des axes 278 montés rotatifs dans des oreilles 279 solidaires du flasque 202.

Les axes géométriques des articulations 275 et 278 formant un plan dans lequel est situé l'axe horizontal du piston 271 et sont perpendiculaires à cet axe.

L'un des flasques 277 est asso9ie- a un système déformable comportant une biellette 280, articulée, an 281 sur le flasque et 277 et en 282 sur,une tige de commande 283 parallèle au piston 271/ agencée pour pouvoir coulisser axialement dans une douille 284 fixée au flasque 202. Sur la fig.6, la tige 283 est représentée schématiquement uniquement par son axe. Comme on le voit sur cette figure, la tige 283 est décalée horizontalement du piston 271; elle est cependant représentée en coupe sur la fig.5, pour plus de clarté.

Le mouvement coulissant de la tige 283 est commandé par tout moyen approprié, à partir de la cabine de l'engin, par voie mécanique ou hydraulique, par exemple un câble ou un vérin. La tige 263 est rappelée an position de verrouillage par un ressort de compression 223 agissant entre la douille 284 et une saillie 285 de la tige.

Le fonctionnement est la suivant:
Quand la tige 283 est dans sa position extrême de gauche, le verrou 239 est en position de verrouillage, ctest-à-dire qu' il maintient écartés les galets 27o et les pistons 271 des deux moitiés du dispositif. Par les bielles 254, les crochets 233 sont donc en position de retenue des élingues 234 et la phase de levage peut se faire normalement.

Pour décrocher la charge, c'est-à-aire libérer les élin guais 234, l'opérateur commande le coulissement de la tige 283 vers la droite, ce qui provoqua, par la bielle 280, la rotation du verrou 239 autour des axes 278 d'un angle suffisant pour que les deux galets 275 pénêtrent par les fenêtres 239" dans l'espace creux intérieur du verrou, sous l'action de rappel du ressort 258 et du faible couple de basculement exercé par chaque élingue 234 sur son levier 232; le levier 232, montré à la fig.5, bascule dans le sens anti-horaire autour de son axe 251, sous la commande des bielles 254 et du piston 271. Chaque élingue glisse en descendant le long des bords des leviers 232 et de l'oreille 250 jusqu 'à quitter le crochet 233 constitué par ceux-ci, ce qui libère la charge.

Le réarmement du dispositif se fait, comme précédemment, soit à la main, soit par commanda automatique, par exemple par un vérin qui chasse la tige 271 vers l'extérieur du moufle, contre l'action du ressort 258. Une fois les galets 276 sortis du verrou 239, le ressort 223 rappelle la tige 283 vers l'extérieur du moufle, ce qui met le verrou 239 en position de verrouillage.

Gomme on le voit sur la fig.6, les galets 276 des deux moitiés du dispositif sont décalés le long du verrou 239, de sorte qu'ils peuvent pénétrer simultanément et sans interférenb ce dans celùi-ci.

On a montré en traits mixtes sur la fig 5, la position des divers éléments mobiles 232, 254 et 271 dans la position de déverrouillage et de libération.

las mêmes considérations que précédemment s'appliquent quant aux variantes possibles de ce troisième mode de réalisas tion

Claims (16)

R^VENDICATIONS

1.- Dispositif pour le décrochage à distance d'une charge portée par un engin de levage, la charge étant reliée à l'engin, ou à un éntuipement (1; 101; 201) de celui-ci, par un organe de suspension (34; 134; 234), par exemple une élingue, caractérisé par le fait qu'il comporte: un support (32; 132; 232), couplé à l'engin ou audit équipement (1; 101; 201), qui reçoit l'organe de suspension (34; 134; 234) et qui est agencé pour pouvoir se déplacer entre une position de retenue et une position de libération dudit organe (34; 134; 234); des premiers moyens de verrouillage (39; 139; 239) propres à maintenir ledit support en position de retenue de l'organe de suspension; et des seconds moyens (15, 20, 41; 120; 283) de commande des premiers moyens de verrouillage (39; 139; 239) pour mettre ceux-í en position de déverrouillage et permettre audit support (32; 132; 232) de venir en position de libération de l'organe de suspension (34; 134; 234).

2.- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le support (32; 132; 232) présente une partie formant crochet (33; 133; 233) mobile ou déformable.

3.- Dispositif selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé par le fait qu'il comporte des moyens élastiques (23; 123; 223) pour solliciter les moyens de verrouillage (39; 139; 239) vers la position verrouillée.

4.- Dispositif selon l'une des revendications 1 à 3,- caractérisé par le fait qu'il comporte des moyens élastiques (158; 258) pour solliciter ledit support (132; 232) vers la position de libération dudit organe de suspension (134; 234).

5.- Dispositif selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé par le fait que le support (32, 132, 232) est agencé pour que l'action due à la charge exercée sur lui par l'organe de suspension (34; 134; 234) le sollicite vers la position de libération.

5.- Dispositif selon la revendication 5, caractérisé par le fait que ladite action est un couple de basculement, faible au départ, qui s'accentue avec le basculement, le couple initial surpassant l'action de rappel dudit support vers la position de retenueou s'ajoutant à l'action élastique de rappel vers la position de libération.

7. Dispositif sel-on leune des revendications 1 à 6, caraçtérisé par le fait que: le support (32) est constitué par un palonnier cylindrique qui traverse l'équipement (1) et qui pr- sente en bout au moins un crochet (33); le palonnier (32) peut pivoter autour de son axe (31); le palonnier est monté de façon excentrée sur l'équipement (1) et le crochet (33) est lui-mema excentré en sens inverse, de la meme quantité, par rapport au palonnier, pour que l'faction exercée par la charge sur l'équipement (1), pendant la phase de levage, soit équilibrée par rapport à l'équipement; et un verrou radial (39) coulissant est prévu pour s'engager dans une encoche (38) du palonnier et le verrouiller.

8.- Dispositif selon la revendication 7, caractérisé par le fait que le palonnier (32) est monté axialement dans un moufle (1) presentant un espace intérieur creux, le verrou (39) étant couplé à un système de liaison (15, 41) porté par des flasques intermédiaires (12), eux-mêmes portés par des flasques principaux (2) de support de poulies (3), et le crochet (33) étant verticalement centré sur l'axe (13) des poulies (3).

9.- Dispositif selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé par le fait que le support (132; 232) est un levier monté basculant autour d'un axe horizontal (151; 251) porté par un élément support (150, 250) solidaire de l'équipement (101, 201).

10.- Dispositif selon la revendication 9, caractérisé par le fait que le levier (132; 232) est actionné par un mecanisme déformable propre à extra immobilisé par un verrou (139; 239).

11.- Dispositif selon l'une des revendications 9 et 10, caractérisé par le fait que le levier (132) porte un axe (152) qui évolue dans une boutonnière (153) d'un levier (154) monté oscillant sur l'équipement (101), le levier (154) étant agencé pour coopérer avec le verrou (139) et pour être rappelé vers la position de libération par un ressort (158).

12.- Dispositif selon l'une des revendications 9 et 10, caractérisé par le fait que le levier (232) est articulé à une bielle (254), elle-même articulée à un piston (271) dont une extrémité (176) coopère avec le verrou (239).

13.- Dispositif selon la revendication 12, caractérisé par le fait que la verrou (239) est constitué par une cage basculante.

14.- Dispositif selon la revendication 13, caractérisé par le fait que la position de la cage (239) est commandée, à travers un mcanisme déforable (28G), par exemple du type à parallèle grarwr e déformeble, par une tige (283).

15.- Dispositif selon l'une des revendications 13 et 14, caractérisé par le fait qu'il comporte deux leviers (232), un de chaque côté de l'équipement (201), couplés à im piston (271) associé et coopérant avec la cage unique (239), les pistons (271) étant situés de part et d'autre de cette cage et étant décalés latéralement pour pouvoir pénétrer simultanément et sans interférence dans celle-ci.

16.- Dispositif selon l'une des revendications 1 à 15, caractérisé par le fait que l'organe de suspension (34, 134, 234) est constitué par une élingue unique qui, à une extrémité, est reçue par ie support (32, 132, 232) et, à l'autre extrémité, est fixée à demeure sur ledit dispositif.

17.- Dispositif selon l'une des revendications 1 à 15, caractérisé par le fait qu'il comporte deux moitiés symétriques et identiques recevant chacune, de manière libérable, un organe de suspension (34, 134, 234).

18.- Dispositif selon la revendication 17, caractérisé par le fait que chacun des deux organes de suspension est retenu par un lien souple.