FR2461443A1 - Bilos a mais pour exploitations agricoles - Google Patents

Abstract

L'INVENTION A POUR OBJET DES SILOS DESTINES AU SECHAGE DES EPIS DE MAIS. UN SILO 1 SELON L'INVENTION COMPORTE UNE CHEMINEE D'ASPIRATION CENTRALE 3 QUI EST EQUIPEE D'UN EXTRACTEUR D'AIR 4 ET QUI COMPORTE UNE PAROI LATERALE AJOUREE 5, EN TREILLIS PERMEABLE A L'AIR. IL COMPORTE UNE PAROI PERIPHERIQUE 12 QUI ENTOURE LA CHEMINEE 3 ET QUI DELIMITE, AVEC CELLE-CI, UN ESPACE ANNULAIRE DE STOCKAGE DES EPIS DE MAIS 2. LA PAROI 12 EST EGALEMENT UNE PAROI AJOUREE EN TREILLIS PERMEABLE A L'AIR. UNE BACHE ETANCHE 18 RECOUVRE LE VOLUME ANNULAIRE DE STOCKAGE. UNE APPLICATION EST L'EQUIPEMENT DES EXPLOITATIONS AGRICOLES DE MAIS.

Description

La présente invention a pour objet des silos à mais destinés au séchage des épis de mais récoltés dans une exploitation agricole.

le secteur technique de l'invention est celui de la construction des dispositifs de stockage des épis de mais.

Une partie du mais est séché actuellement dans des installations de type industriel, dans lesquelles les grains de mais sont séchés par de l'air chaud. Ces installations consomment beaucoup d'énergie pour le réchauffage de l'air et, de plus, vu les frais d'investissement importants qu'elles nécessitent, ce sont des installations collectives qui entraînent des frais de séchage élevés. De plus le séchage à l'air réchauffé impose un équipement de récolte important. De nombreux agriculteursrsitues dans des zones éloignées des centres céréaliers dotés d'équipements collectifs, ont intérêt à réaliser la récolte et le séchage des mais sous forme d'épis.

Dans ce but, on utilise actuellement des silos à mais de type rustique qui sont composés de deux nappes verticales de grillage qui délimitent un couloir rectiligne, dans lequel on place les épis de mals au moment de la récolte.

Le couloir est recouvert d'un toit. Le séchage des grains qui composent les épis de mais se fait très lentement sous l'effet de l'air atmosphérique, qui est en contact avec les épis à travers les grillages. Bien entendu, la largeur d'un tel silo en couloir est limitée le plus généralement à 80 centimètres et ne peut excéder 1,2 mètre, sinon les épis situés au centre du silo seraient mal aérés et des fermentations ou des moisissures se produiraient.

La hauteur de ces silos est également limitée à quelques mètres, afin que le chargement des épis dans le silo ne nécessite pas des appareils de levage coûteux. Il en résulte que ces silos en couloirs doivent s'étendre sur une certaine longueur, si la récolte est importante.

De plus, le séchage des épis de mais entreposés dans des silos en couloirs, dépend exclusivement des conditions climatiques, ce qui risque d'entraîner des avaries de récoltes en cas de période pluvieuse de longue durée.

L'objectif de la présente invention est de procurer des silos à mais destinés à équiper des exploitations agricoles qui sont moins rustiques que les silos en couloir, tout en étant peu onéreux à installer et à exploiter, et qui permettent de remédier aux inconvénients des silos en couloir.

Cet objectif est atteint au moyen de silos à mals pour exploitations agricoles qui comportent
- une cheminée centrale, ayant une paroi ajourée en treillis et comportant au moins un ventilateur aspirant placé à l'extrémité supérieure ouverte - ; - une paroi périphérique ajourée, en treillis, qui entoure ladite cheminée centrale et qui délimite, avec celle-ci, un espace annulaire dans laquelle les épis de mais sont entreposés
- et une couverture étanche qui recouvre ledit espace annulaire.

De préférence, la cheminée centrale est légèrement tronconique, le sommet du tronc de cône étant situé vers le haut.

Selon un mode de réalisation préférentiel, le tronçon superieur de la cheminée comporte un déflecteur perforé. De préférence, la section des perforations du déflecteur décroît de la base vers le sommet.

La paroi périphérique d'un silo selon 1 invention comporte, de préférence, un ou plusieurs tronçons amovibles, ou ouvrants, destinés à faciliter le déchargement du mais contenu dans le silo.

Selon un mode de réalisation préférentiel, la couverture étanche d'un silo, selon l'invention, est une bâche imperméable qui est raccordée de façon étanche à l'extrémité supérieure de la cheminée.

L'invention a pour résultat de nouveaux silos à mais, destinés à équiper des exploitations agricoles. Comparativement aux sllos-en couloir, actuellement utilisés pour le séchage des épis de mais, les silos selon l'invention présentent les avantages suivants
- La capacité annulaire destinée à recevoir les épis de mais est groupée autour de la cheminée centrale et les manutentions pour le remplissage du silo sont simplifiées ;
- Le rapport entre la capacité de stockage et la surface de paroi est plus réduit
- Le temps de séchage est plus réduit grâce au tirage forcé assuré par le ventilateur, ce qui est un facteur essentiel de bonne qualité et d'abscence de mycotoxines
- Les conditions de reprise du mais en silo sont améliorées, ce qui entraîne une économie de main d'oeuvre de l'ordre de 50%.

Par rapport aux installations de séchage par de l'air chaud, les frais d'investissement et de séchage sont très réduits. Notamment, la consommation totale d'énergie, qui est celle du ventilateur d'extraction d'air, est de l'ordre de 15% de l'énergie consommée dans les installations de séchage des grains de mais par de l'air chaud.

Les silos à mais selon l'invention, présentent, par rapport aux silos de séchage par l'air chaud, l'avantage qu'ils demandent des frais d'investissement et d'entretien réduits et qu'ils sont faciles à construire, ce qui les rend bien adaptés pour équiper des exploitations agricoles.

La forme circulaire des silos selon l'invention permet d'obtenir une capacité de stockage dans une aire de superficie plus réduite que dans le cas des silos en couloir, ce qui permet d'aménager le sol au voisinage du silo pour faciliter les évolutions des remorques, des tracteurs et des engins eventuels de chargement ou de déchargement.

La description suivante se réfère aux dessins annexés qui représentent, sans aucun caractère limitatif, un exemple de realisation d'un silo à mais selon l'invention.

La figure 1 est une vue en élévation et demi coupe axiale.

La figure 2 est une vue de dessus et demi coupe horizontale.

La figure 3 est une vue en élévation à plus grande échelle de la partie supérieure de la cheminée centrale.

Les figures 1 et 2 représentent un silo 1 destiné à stocker des épis de mais 2 qui sont récoltés dans une exploitation agricole individuelle.

Le silo 1 comporte une cheminée centrale 3, ayant un axe vertical x xl, qui est ouverte à l'extrémité supérieure et qui est équipée avec un extracteur d'air 4 de tout type connu, par exemple un ventilateur qui aspire l'air dans la cheminée en créant dans celle-ci un tirage forcé. Les caractéristiques de l'extracteur d'air 4 sont adaptées aux exigences de débit d'air et de dépression dans la cheminée qui dépendent elles-mêmes des conditions climatiques, c'est-à-dire, de la température et de l'hygrométrie de l'air. En règle générale, un ventilateur de faible puissance entraîné par un petit moteur ayant une puissance de l'ordre de 1KW crée un tirage suffisant, dans la cheminée centrale, pour 15 à 20 tonnes d'épis séchés (soit généralement 3 à 5 KW de puissance installée).

La paroi latérale 5 de la cheminée 3 est une paroi ajourée, à travers laquelle l'air peut passer. La paroi 5 est composée, par exemple, de piquets verticaux 6, par exemple des tubes, autour desquels sont tendus des câbles et des fils horizontaux 7, sur lesquels est posé un treillis 8, par exemple un grillage ou un filet en textile artificiel, ou tout autre treillis ajouré équivalent.

Le treillis a, par exemple, des mailles de 30 mm, cette indication n'ayant aucun caractère limitatif.

De préférence, la cheminée 3 est légèrement convergente vers le haut, c'est-à-dire qu'elle est tronconique, le sommet du tronc de cône étant situé vers le haut, de telle sorte que la section de la cheminée et la surface périphérique par unité de hauteur sont plus grandes à la base de la cheminée qu'au sommet, ce sui a pour effet de faciliter la circulation de l'air dans la partie inférieure, pour compenser la plus grande résistance au passage de l'air à travers le mais 2, dans la partie inférieure à cause de la différence de densité due aux tassements du mais.

La figure 3 représente, à plus grande échelle, le tronçon supérieur de la cheminée 3. On voit, sur cette figure, l'extracteur d'air 4, qui est placé dans l'axe d'un conduit cylindrique 9, placé au sommet de la cheminée et coaxial avec celle-ci. On voit également les piquets 6, les câbles horizontaux 7 et le treillis 8, qui composent la paroi de la cheminée. Le tron çon supérieur de la cheminée est entouré d'un déflecteur 10, qui est par exemple un manchon tronconique métallique ou en matière plastique, comportant des perforations 11. De préférence, la section des perforations 11 décret de la base vers le sommet. Ce déflecteur a pour fonction de freiner le passage de l'air et d'éviter que le débit d'air aspiré par l'extracteur 3, ne passe préférentiellement au-dessus du mais 2, sans traverser celui-ci. Ce déflecteur est amovible.Il est ajusté à hauteur convenable selon le volume de la récolte annuelle. Sa partie supérieure est située au niveau de la bâche étanche au moment de la fin du remplissage.

Le silo 1 comporte une paroi périphérique verticale 12, qui entoure la cheminée centrale et qui délimiter avec celle-ci un espace annulaire qui constitue le volume de stockage des épis de mais 2. La paroi péri phérique est, comme la paroi de la cheminée, une paroi ajourée perméable à l'air et qui retient les épis de mais. Elle comporte des piquets verticaux 13, par exemple des tubes qui sont uniformément répartis sur un cylindre d'axe x xl. Des câbles d'acier horizontaux 14 relient les piquets 13 entre eux a plusieurs niveaux. Un treillis 15, par exemple un grillage ou un filet, est posé verticalement sur les câbles 14 et des fils horizontaux 16, représentés en pointillés, encerclent le treillis 15.Pour augmenter la rigidité de la structure, les extrémités supérieures des piquets 13, sont reliées au sommet de la cheminée centrale par des haubans ou des tiges 17.

Une couverture étanche à la pluie et à l'air, par exemple une bâche 18, recouvre l'espace annulaire de stockage. Sur la partie gauche de la figure 2, qui est une vue de dessus, la bâche 18 est représentée en arrachement. La bache 18 est raccordée de façon étanche à la périphérie du conduit 9, placé en haut de la cheminée centrale.

La paroi périphérique 12 comporte un tronçon amovible ou ouvrant 19, pour faciliter le déchargement du silo.

Le silo est construit, de préférence, sur un radier étanche 20, par exemple un radier en ciment qui occupe le sol de l'espace annulaire compris entre la cheminée centrale et la paroi périphérique et qui a une forme tronconique avec une légère pente descendante vers la périphérie.

A titre d'exemple, un silo selon l'invention a par exemple une hauteur utile de 4 m et un diamètre extérieur de l'ordre de 10m.

Le fonctionnement est le suivant. L'extracteur d'air 4 crée un tirage force dans la cheminée d'aspiration et la disposition du silo oblige l'air ambiant à traverser toute la masse 2 de mais entreposée dans le silo, suivant les flèches représentées sur la figure 1. La ventilation forcée crée une circulation d'air à travers la masse de mais et permet d'obtenir, pour une consommation d'énergie relativement faible, un séchage plus rapide que dans les silos en couloirs et une meilleure conservation du mais moins tributaire des conditions climatiques.

Bien entendu, sans sortir du cadre de l'invention, les divers éléments constitutifs du silo qui vient d'être décrit à titre d'exemple, pourront être remplacés par des éléments équivalents remplissant les mêmes fonctions.

Claims (8)

REVENDICATIONS

1 - Silo à mais pour exploitations agricoles, caractérisé en ce qu'il compor

te

- une cheminée ayant une paroi ajourée en treillis et comportant au moins

un ventilateur aspirant placé à l'extrémité supérieure ouverte ;

- une paroi périphérique ajourée, en treillis, qui entoure ladite cheminée

centrale et qui délimite, avec celle-ci, un espace annulaire dans la

quelle les épis de mais sont entreposés ;

- et une couverture étanche qui recouvre ledit espace annulaire.

2 - Silo à mais slon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite cheminée

centrale est légèrement tronconique, le sommet du tronc de cône étant si

tué vers le haut.

3 - Silo à mais selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé

en ce que le tronçon supérieur de ladite cheminée comporte un déflecteur

perforé.

4 - Silo à mais selon la revendication 3, caractérisé en ce que ledit déflec

teur comporte des perforations dont la section décroît de la base vers le

sommet.

5 - Silo à mais selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé

en ce que ladite paroi périphérique comporte un ou plusieurs tronçons

amovibles ou ouvrants destinés à faciliter le déchargement du mais, conte

nu dans le silo.

6 - Silo à mais selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé

en ce que ladite couverture étanche -est une bâche imperméable qui est rac

cordée de façon étanche à l'extrémité supérieure de la cheminée.

7 - Silo à mais selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé

en ce que ladite paroi périphérique comporte des piquets verticaux unifor

mément répartis sur un cylindre coaxial avec ladite cheminée, des câbles

d'acier horizontaux qui relient entre eux lesdits piquets à plusieurs ni

veaux, un treillis, par exemple un grillage, qui est tendu verticalement

sur lesdits câbles et des fils horizontaux qui encerclent ledit treillis.

8 - Silo à mais selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé

en ce que le sol dudit espace annulaire est constitué par un radier étan

che, de forme tronconique, ayant une pente descendante vers la périphérie.