FR1465607A - Jambe stabilisatrice pour engins mobiles de levage ou de terrassement - Google Patents

Description

Jambe stabilisatrice pour engins mobiles de levage ou de terrassement. Lorsque les engins mobiles de travaux publics et notamment les engins de levage, de terrassement et les grues mobiles, sont appelés à déplacer des charges lourdes, id est nécessaire d'augmenter leurs surfaces de sustentation. Cette augmentation de sur face s'effectue avec l'aide de :plusieurs jambes .por- teuses stabilisatrices, généralement quatre, placées sous le châssis de l'engin et se mettant en place à la demande du constructeur; or, selon leur posi tion sur le châssis et selon leur agencement, soit qu'elles ont un débattement latéral insuffisant, soit qu'elles réduisent considérablement la garde au sol de l'engin.

La présente invention vise à remédier à ces in convénients; à cet effet, elle concerne une jambe stabilisatrice pour engins mobiles de levage ou de terrassement, constituée en combinaison par Un levier central articulé sur une console placée sous le châssis de l'engin, le débattement angu laire de ce levier étant limité par une butée fixée sur cette console; Un levier d'extrémité dont une extrémité est articulée sur le premier :levier et dont l'autre est munie d'un patin d';a#ppui monté sur rotule, et Par un vérin articulé .par sa tige sur ce dernier levier, et par son corps sur le châssis, ce vérin commandant respectivement le basculement du le vier centrai et du levier d'extrémité de façon à amener le patin d'appui en contact avec le sol, et le repliement de ces deux leviers jusqu'à efface ment complet dans le gabarit de l'engin.

,L'agencement de cette jambe stabilisatrice per met à da fois de conserver à l'engin la garde au sol maximale, et d'obtenir pour la jambe une grande course d'extension.

,De toute façon, l'invention sera bien comprise à l'aide de la description qui suit, en référence au dessin schématique annexé représentant, à titre d'exemple non limitatif, un châssis de grue mobile comportant deux jambes latérales sur sa face ar rière.

Figure 1 en est une vue en élévation, les jambes étant repliées; Figure 2 en est une vue en élévation, les jambes étant dépliées.

Dans ce dessin, 2 représente le châssis porteur de la grue, et 3 ses roues.

Selon l'invention, chaque jambe stabilisatrice se compose d'un levier central 4, d'un levier extrême 5 et d'un vérin hydraulique à double effet 6. Les le viers centraux d. sont articulés sur des axes fixes 7 fixés sur des consoles 8 soudées latéralement sous le châssis porteur 2; leur débattement angulaire autour de ces axes 7 est limité par des butées 9 également soudées sur ces consoles 8. Les leviers extrêmes 5, articulés sur les leviers centraux par des axes 10, sont munis chacun àleur extrémité libre d'un patin d'appui 12 articulé sur une ro tule<I>13.</I>

Les .tiges des vérins hydrauliques 6 sont arti culées sur des axes 14 portés par les leviers extrêmes 5; tandis que leurs corps sont articulés sur des axes 15 placés sur des oreilles 16 soudées à la partie supérieure du châssis 2.

Comme ii ressort de la figure 1, le fonctionnement des vérins 6 entraîne la rotation des leviers cen traux 4 autour des axes fixes 7 dans le sens des flèches 17 jusqu'à .ce qu'ils soient en appui contre les 'butées 9. Les vérins 6 continuant d'exercer leurs efforts sur les leviers extrêmes 5 font pivoter ces derniers autour des axes 10, qui remplissent à ce moment de rôle de .points fixes, jusqu'à ce que les patins d'appui 12 soient en contact avec le soi comme le montre la figure 2. Ii est alors passible, si cela est nécessaire, de soulever le châssis 2 avec l'aide -des vérins 6 dont des actions simultanées ou différentielles permettent de modifier son assiette en fonction des irrégularités du terrain. L'action inverse des vérins 6 provoque le repli des leviers extrêmes 5 sur les leviers centraux 4, puis la rotation des leviers centraux 4 autour des axes 7, dans le sens inverse de celui des flèches 17.

II faut noter que la longueur des leviers cen traux 4 est telle que lorsque les jambes sont re pliées comme le montre la ;figure 1, les patins d'ap pui 12 sont légèrement en retrait des faces exté- rieures des roues 3; de façon à ne pas augmenter l'encombrement -latéral de la -grue.

L'espace laissé entre les -deux consoles 8 permet le ,passage ,d'un arbre de transmission <I>18,</I> ou d'un crochet de remorquage ou de tout autre accessoire.

:Comme ii va .de soi et comme i3. ressort de ce qui précède, la présente inventions ne se limite pas à sa seule forme d'exécution qui a été décrite ci- dessus à titre d'exemple, elle en embrasse au con traire toutes les variantes de réalisation, quel que soit notamment le type de vérin employé qui peut tout aussi bien être pneumatique, hydrau lique, mécanique ou électrique.

Claims (1)

1. RÉSUMÉ 1 Jambe stabilisatrice pour engins mobiles de levage ou de terrassement, caractérisée en ce qu'elle est constituée en combinaison, par Un levier centrai articulé sur une console placée sous<B>le</B> châssis de l'engin, le débattement angulaire de ce levier étant limité par une butée fixée sur cette console Un levier d'extrémité dont une extrémité est ar ticulée sur le premier levier et dont l'autre est munie ,d'un ,patin: d'appui monté sur rotule, et Par un vérin articulé ,par sa tige sur ce .dernier levier, et par son corps sur de châssis, ce vérin commandant respectivement le basculement .du le- vier centrai et du levier d'extrémité de façon à ame ner le patin d'appui -en contact avec le soi, et le repliement de ces deux leviers jusqu'à effacement complet. 2 A titre de produit industriel nouveau, toute jambe stabilisatrice tel que spécifié en 1 , ou com portant application de semblables dispositions.