FR1442452A - éléments préfabriqués pour la construction d'un chalet en bois - Google Patents

Description

Eléments préfabriqués pour la construction d'un chalet en bois{./ La présente invention est relative à des éléments préfabriqués permettant la construction de chalets en bois.
On sait que certains chalets connus à ce jour sont construits à partir de longerons en bois massif qu'on empile les uns sur les autres et qui s'unissent dans les angles par un assemblage à mi-bois. L'utilisation de longerons massifs présente de graves inconvénients dus notamment au fait que le bois travaille lorsqu'il est stocké (gauchissement et cintrage). Ceci interdtit notamment de pratiquer à l'avance sur les longerons les profils d'assemblage utiles, soit à leur union entre eux, soit à leur encastrement sur les montants d'huisserie. Ce jeu du bois tend à modifier la dimension des parois du chalet et, par extension, à faire supporter aux montants d'huisserie tout le poids de l'édifice.
Il résulte de tout ce qui précède que l'assemblage d'un chalet de type connu est une opération délicate qui ne peut être effectuée que par un spécialiste.
L'invention a principalement pour but d'éviter cet inconvénient en réalisant des éléments préfabriqués permettant à un non-spécialiste de monter lui-même son chalet en un temps record, sans nécessiter l'emploi d'aucun outil particulier. Par ailleurs, un tel chalet selon l'invention possède un aspect particulier car il peut être réalisé sans couvrejoints dans les angles ni autour des ouvertures.
Les éléments préfabriqués selon l'invention comprennent des longerons dont chacun est formé par un caisson de bois creux éventuellement rempli d'un matériau isolant fibreux ou cellulaire, ledit caisson comportant au moins à chacune de ses extrémités des blocs de bois dont les fibres sont orientées verticalement, tandis que les parois latérales sont formées de planches à fibres horizontales clouées de façon invisible par le haut et par le bas, chaque caisson comprenant en outre au moins un panneau horizontal supérieur ou inférieur en bois ou en tôle muni des moyens de positionnement transversal, les extrémités des longerons caisonnés étant pourvues de tenons mâles en queue d'aronde qu'on engage dans des mortaises de profil correspondant prévues sur des montants verticaux, préférablement en béton,et sur lesquels l'une des faces en contredépouille de la mortaise est rapportée après coup par une fixation à vis et écrous qui permet d'engager les longerons transversalement dans les montants.
Le dessin annexé, donné à titre d'exemple, permettra de mieux comprendre l'invention, les caractéristiques qu'elle présente et les avantages qu'elle est susceptible de procurer : Figure 1 est une vue partielle en élévation montrant l'extrémité d'un longeron composite selon l'invention ; Figure 2 en est une vue en plan ; Figure 3 en est une vue en bout; Figure 4 en est une vue en coupe suivant IV-IV (.fig. 1) ; Figure 5 correspond à une variante de réalisation possible du panneau horizontal supérieur lorsque celui-ci est en tôle et illustre le processus d'assemblage de deux longerons superposés; Figure 6 est une coupe en plan montrant l'assemblage d'un angle du chalet selon l'invention; Figure 7 est une coupe analogue au niveau d'un raccordement en T, par exemple pour le départ d'une cloison intérieure;Figure 8 montre une autre variante de réalisation possible d'un montant selon l'invention pour l'assemblage des longerons bout à bout; Figure 9 est une coupe en plan montrant le raccordement de l'extrémité d'un longeron selon l'invention à un encadrement de fenêtre; Figure 10 est une vue en élévation d'un joint métallique utilisé pour assurer l'étanchéité dans l'assemblage montré en figure 9.
Les différents éléments préfabriqués selon l'in- vention comprennent notamment des longerons composites A du genre montré en figures 1 à 4. Chacun de ces longerons est formé de deux planches latérales 1, disposées dans un pian vertical, et dont les fibres sont orientées horizontalement. Ces planches 1 sont surmontées par un fond 2 qui est luimême formé d'une planche à fibres horizontales. Enfin, les extrémités du caisson ainsi obtenu sont fermées par des blocs de bois 3 dont il est essentiel de remarquer que leurs fibres sont orientées verticalement. Si on le désire, on peut encore améliorer la résistance du longeron en répartissant plusieurs plaques 3 sur toute sa longueur entre les deux planches 1, comme représenté par exemple en figures 1 et 2.
-Le longeron composite ainsi constitué est en outre muni à chaque extrémité d'un tenon d'assemblage mâle 4 en queue d'aronde. Là fixation des différents éléments 1-2-3 du longeron est assurée par des clous 5 qu'on plante éventuellement en biais de façon à ce que leurs têtes, situées uniquement sur les faces supérieure et inférieure du longeron soient invisibles depuis l'extérieur lorsque le chalet est construit.
Pour faciliter le positionnement relatif du fond 2 et des planches 1, ainsi que pour permettre un montage facile du chalet, on prévoit à la base de chaque planche 1 une languette longitudinale 6 faisant saillie vers le bas, et à son sommet une languette analogue 7 dépassant vers le haut. En outre, les deux languettes 6 et 7 d'une même planche 1 sont décalées l'une par rapport à l'autre, la languette 6 étant par exemple située à proximité immédiate des blocs 3 tandis que la languette 7 est proche de la paroi externe de la planche 1. Par ailleurs, on creuse dans les faces supérieure et inférieure du fond 2, des gorges longitudinales telles que celle qui a été désignée en figures 3 et 4 par la référence 8. Les deux gorges 8 de la face inférieure du fond 2 sont disposées de façon à venir coiffer exactement les languettes supérieures 7 des planches 1.Les gorges 8 ménagées au sommet du fond 2 sont prévues pour recevoir les languettes inférieures 6 d'un autre longeron A identique lorsqu'on le superposera au précédent.
Suivant la variante représentée en figure 5, on remplace le fond 2 des longerons A par une bande de tôle 9 nervurée dans le sens longitudinal de façon à définir des moulures 10 et 11 faisant saillie respectivement vers le haut et vers le bas. Ces moulures sont alors destinées à venir s'encastrer dans des rainures longitudinales 12 et 13 prévues respectivement à la base et au sommet de chaque planche 1. Les rainures 12 et 13 d'une même planche sont décalées transversalement l'une par rapport à l'autre d'une quantité correspondant au décalage de deux moulures adjacentes 10 et 11 de la tôle 9.
L'assemblage des différents longerons A en vue de .la construction du chalet s'effectue au moyen de

ou B3 (fig. 8), préférablement réalisés en béton armé. Le montant d'angle B1 montré en figure 6 comprend un corps 14 en béton armé qui définit deux faces planes 15 et 16 perpendiculaires entre elles. Par ailleurs, sa paroi extérieure 17 est concave, de façon à permettre après coup la mise en place d'un habillage non représenté, par exemple en bois, destiné à masquer l'aspect du béton. A chacune des extrémités extérieures des faces 15 et 16, le corps 14 comprend un élément de mortaise 18 en queue d'aronde destiné à recevoir la partie correspondante du tenon 4 des longerons A.L'autre élément de chacune des mortaises équipant les faces 15 et 16 est constitué par une baguette de bois 19 dont le profil est approximativement en losange, et qu'on rapporte après coup contre l'arête commune aux faces 15 et 16, sa fixation étant assurée par des vis 20 serrées depuis l'extérieur au moyen d'écrous 21. Les vis 20 sont réparties sur toute la hauteur du montant B1.
L'assemblage s'effectue de la façon suivante : On superpose les différents longerons A à la manière indiquée en utilisant notamment les organes de positionnement 6 8 ou 10-11-12. Cette opération s'effectue en plaçant les tenons 4 prévus aux extrémités des longerons A contre les éléments de mortaise 18 du montant B1. On engage ensuite la baguette 19 dans les parties adjacentes des tenons 4, puis on serre verticalement l'empilage des longerons A, avant de bloquer les écrous 21 qui retiennent alors énergiquement les longerons A contre le montant B1.
Ce mode d'assemblage et la construction particulière des longerons composites A font ressortir un des avantages essentiels de l'invention. En effet, on sait que les dimensions d'une planche varient notablement dans le sens perpendiculaire aux fibres lorsque le bois travaille, alors qu'au contraire l'allongement dans le sens des fibres est pratiquement inexistant. En conséquence, même si les planches 1 travaillent entre les blocs 3, ces derniers, empilés bout à bout dans le sens de leurs fibres verticales, assurent un positionnement rigoureux des longerons A, ce qui supprime notamment la nécessité de monter des couvre-joints de type habituel, l'ensemble restant étanche par lui-même en toute saison. De même, la présence des blocs 3 confère au caisson qui constitue chaque longeron A, une stabilité permettant d'usiner les tenons 4 à l'avance.On voit donc que le montage d'un chalet selon l'invention ne nécessite aucune opération d'usinage sur place et peut être effectué par un non spécialiste dont le rôle consiste simplement à empiler les longerons A dans les mortaises du montant Bi puis à les serrer dans le sens vertical avant de bloquer les écrous 21.
Par ailleurs, il est possible d'utiliser pour les deux planches 1 de chaque longeron A des bois d'essences différentes permettant de conférer aux parois internes des murs du chalet un aspect autre que celui des parois extérieures qui sont exposées aux intempéries.
Dans l'exemple représenté en figure 7, on a conféré au montant B2 un profil en U permettant d'effectuer une bifurcation en T, notamment lorsqu'on désire raccorder une cloison intérieure sur un mur extérieur continu. Dans ce cas, on prévoit une baguette 19 à chacun des angles du U, le serrage s'effectuant comme précédemment au moyen de vis 20 et d'écrous 21. Ces derniers étant situés dans la partie concave du montant B2 on peut facilement les dissimuler en habillant ledit montant au moyen d'une planche extérieure non représentée qui masque l'aspect du béton. Dans l'exemple montré en figure 8, on se propose de raccorder bout à bout deux séries de longerons A de manière à réaliser un mur dont la longueur est un multiple de celle desdits longerons.Dans ce cas, le montant B3 utilisé est constitué par deux corps 22 en béton armé dont chacun comporte deux éléments de mortaise en queue d'aronde 23 qui lui confèrent un profil en plan en forme de T. Ces éléments 23 sont analogues aux éléments 18 précités. Les différents longerons A étant empilés et disposés suivant l'exemple représenté en -figure 8, on engage autour de leurs extrémités adjacentes les deux corps 22 suivant un mouvement transversal indiqué par les flèches 24 et 25, puis on les serre en bloquant les écrous 26 agissant sur des vis 27. Par suite du profil oblique des faces de l'assemblage en queue d'aronde, ce blocage des écrous 26 provoque un serrage énergique des extrémités d'un longeron A entre les corps 22 du montant B3, ce qui assure à l'ensemble une étanchéité parfaite.Dans l'exemple représenté en figures 9 et 10, on se propose de raccorder l'extrémité d'un longeron A à un encadrement de fenêtre C. Pour des raisons esthétiques, il est impossible de réaliser cet encadrement C en béton, sinon il serait nécessaire de l'habiller ensuite avec du bois. Pour simplifier la construction, l'encadrement C est en bois massif et il comporte des éléments latéraux 28 définissant une mortaise en queue d'aronde dans laquelle on engage par coulissement vertical relatif les tenons 4 des longerons A.Pour faciliter l'assemblage, cette introduction s'effectue avec un jeu relativement important puis, pour assurer une étanchéité satisfaisante à l'ensemble ainsi mis en place, on introduit à force entre l'une des faces en contredépouille des tenons 4 et l'élément 28 correspondant, une lame métallique élastique 29 qui, à l'état libre, possède un profil latéral cambré (fig. 10).
La mise en place de cette lame 29 s'effectue par exemple par coulissement vertical de haut en bas, en frappant sur son extrémité supérieure dans le sens indiqué par la flèche 30. La lame 29, aplatie en partie ou en totalité après mise en place entre les tenons 4 et l'élément 28 choisi, exerce sur l'ensemble une réaction élastique qui assure à la construction une parfaite étanchéité.
Il doit d'ailleurs être entendu que la description qui précède n'a été donnée qu'à titre d'exemple et qu'elle ne limite nullement le domaine de l'invention dont on ne sortirait pas en remplaçant les détails d'exécution décrits par tous autres équivalents.
En particulier on ne quitterait pas le cadre de l'invention en utilisant des montants B1, B2, B3 ou des encadrements C présentant des formes quelconques susceptibles de correspondre aux différents types de chalets construits.
De même, on pourrait garnir l'intérieur de chaque longeron caissonné A avec un produit connu quelconque tel que par exemple de la mousse de caoutchouc ou de matière plastique ou de la laine de verre. On assure ainsi aux murs du chalet une excellente isolation thermique et acoustique.

Claims (1)

1. RÉSUMÉ Eléments préfabriqués pour la construction d'un chalet ou analogue, principalement remarquables en ce qu'ils comprennent des longerons dont chacun est formé par un caisson de bois creux éventuellement rempli d'un matériau isolant fibreux ou cellulaire, ledit caisson comportant au moins à chacune de ses extrémités des blocs de bois dont les fibres sont orientées verticalement, tandis que les parois latérales sont formées de planches à fibres horizontales clouées de façon invisible par le haut et par le bas, chaque caisson comprenant en outre au moins un panneau horizontal supérieur ou inférieur en bois ou en tôle muni de moyens de positionnement transversal, les extrémités des longerons caissonnés étant pourvues de tenons mâles en queue d'aronde qu'on engage dans des mortaises de profil correspondant prévues sur des montants verticaux, préférablement en béton, et sur lesquels l'une des faces en contre-dépouille de la mortaise est rapportée après coup par une fixation à vis et écrous qui permet d'engager les longerons transversalement dans les montants.