EP3924682A1

EP3924682A1 - Convoyeur de munition et tourelle comportant un tel convoyeur

Info

Publication number: EP3924682A1
Application number: EP20709324.6A
Authority: EP
Inventors: Yves Martinez
Original assignee: Nexter Systems SA
Current assignee: Nexter Systems SA
Priority date: 2019-02-14
Filing date: 2020-02-12
Publication date: 2021-12-22
Anticipated expiration: 2040-02-12
Also published as: FR3092907A1; PL3924682T3; KR20210134903A; WO2020165792A1; AU2020222084A1; FR3092907B1; EP3924682B1; IL285469A

Abstract

L'invention porte sur un convoyeur (104) de munition incorporant un dispositif (1) de calage et sur une tourelle comportant un tel convoyeur avec un berceau (2) destiné à contenir une munition (200), en la bloquant avec des cales (3) réparties autour. Les cales (3) peuvent coulisser radialement entre une position engagée dans le berceau (2) et une position dégagée du berceau (2) contre l'action d'un moyen élastique (4) ramenant les cales (3) en position engagée. Chaque cale (3) peut être verrouillée en position engagée par l'action d'au moins une came (8) solidaire du convoyeur (104) et présentant une surface inclinée (6) coopérant avec au moins un plan (5) incliné porté par la cale (3). Les surfaces (6) et plans (5) inclinés sont disposés de manière à ce qu'une translation de la came (8) commandée par un actionneur (10) provoque une translation radiale de la cale (3). Chaque cale (3) se trouve alors coincée entre la came (8) et la munition (200) et assure l'immobilisation de la munition (200) par rapport au berceau (2).

Description

CONVOYEUR DE MUNITION ET TOURELLE COMPORTANT UN TEL CONVOYEUR

Le domaine technique de l’invention est celui des convoyeurs de munitions incorporant un dispositif de calage de la munition.
Les systèmes de chargement automatique pour armes de gros calibres comportent généralement au moins un magasin à munitions qui sert à alimenter une arme. Le transfert de chaque munition entre le magasin et l’arme se fait au moyen d’un convoyeur motorisé.
Un tel dispositif est décrit dans le brevet DE3328208 où une tourelle de véhicule militaire comporte deux magasins rotatifs à barillet.
Chaque magasin comporte un convoyeur tubulaire qui collecte une munition sortie d’une cellule du magasin pour l’aligner ensuite avec l’âme de l’arme afin de chambrer la munition.
Durant le transfert de la munition, celle-ci est placée dans un berceau du convoyeur qui la maintient de manière approximative. Ce maintien n’est pas satisfaisant car la munition peut bouger du fait des soubresauts occasionnés par le transport ou bien du fait des mouvements dynamiques du moyen de transfert.
La munition risque alors d’être mal placée dans le berceau, de tomber, d’être endommagée, ou bien mal présentée au niveau de l’arme ce qui peut occasionner des coincements et des problèmes de sécurité.
Le brevet FR2572172 divulgue un conteneur destiné à transporter une munition depuis une unité de fabrication jusqu’à une réserve de stockage et de cette réserve de stockage jusqu’à la culasse d’une arme. Ce conteneur comporte une enveloppe rigide portant des cales radiales réparties angulairement de façon régulière autour de l’axe longitudinal de l’enveloppe. Lorsque le conteneur et son enveloppe sont positionnés dans une arme, un refouloir déplace l’ensemble du conteneur et de l’enveloppe et des butées arrêtent des barrettes du conteneur qui restent immobiles par rapport à lui, ce qui provoque la libération des calages de la munition. Après chargement de la munition, le conteneur est éjecté hors de l’arme.
Un tel conteneur n’est pas adapté à être mis en place de façon permanente dans une arme pour former un convoyeur pouvant être associé par exemple à la tourelle décrite par le brevet DE3328208. Les munitions ne peuvent pas être introduites dans un conteneur vide par la face avant du conteneur lorsque les barrettes sont engagées car les cales gênent alors l’entrée de la munition. La libération des calages imposerait de mettre en place un autre moyen de retrait des barrettes au voisinage d’un barillet de chargement ce qui nuirait à la compacité du convoyeur.
Par ailleurs les barrettes ne sont pas manœuvrables d’une façon indépendante du déplacement du conteneur.
L’invention propose de réaliser un convoyeur de munitions permettant de résoudre les problèmes rencontrés avec l’art antérieur.
Ainsi le convoyeur selon l’invention peut être associé à une tourelle comportant des magasins rotatifs et assure un calage de la munition transportée tout en permettant un déplacement de la munition dans les deux sens par rapport au convoyeur.
Ainsi l’invention a pour objet un convoyeur de munition comportant un berceau destiné à contenir une munition, convoyeur caractérisé en ce qu’il comporte des cales réparties angulairement de façon régulière autour d’un axe longitudinal du berceau, cales pouvant coulisser radialement au travers d’ouvertures entre une position engagée dans le berceau et une position dégagée du berceau par l’introduction d’une munition qui pousse les cales et contre l’action d’au moins un moyen élastique ramenant les cales en position engagée, chaque cale pouvant être verrouillée en position engagée par l’action d’au moins une came solidaire du convoyeur et présentant une surface inclinée coopérant avec au moins un plan incliné porté par la cale, les surfaces et plans inclinés étant disposés de manière à ce qu’une translation axiale de la came commandée par un actionneur provoque une translation radiale de la cale, chaque cale se trouvant alors coincée entre la came et la munition et assurant l’immobilisation de la munition par rapport au berceau.
Selon une caractéristique de l’invention, le berceau pourra se translater longitudinalement relativement au convoyeur, la translation du berceau permettant d’éloigner les cales de leurs cames qui sont solidaires du convoyeur, ce qui déverrouille les cales et permet le coulissement de la munition sur le berceau.
Selon une autre caractéristique, le berceau pourra comporter deux groupes de cales, un premier groupe formé de cales sensiblement parallélépipédiques comportant une face plane qui s’applique sur la surface cylindrique externe de la munition et qui assurera une immobilisation radiale de la munition et un deuxième groupe de cales qui comportent chacune un profil de dent destiné à coopérer avec une rainure de la munition pour assurer une immobilisation axiale de celle-ci.
Avantageusement, les cales parallélépipédiques du premier groupe de cales pourront comporter chacune deux plans inclinés, chaque plan incliné étant disposé à une extrémité longitudinale de la cale.
L’invention a également pour objet une tourelle pour véhicule militaire comportant au moins un magasin à munitions comportant une pluralité de cellules parallèles et un convoyeur de munition selon les caractéristiques précédentes, tourelle qui est caractérisée en ce que le convoyeur est monté pivotant sur un axe et peut être placé dans une première position coaxiale à une cellule du magasin pour prélever une munition de celui-ci et une seconde position coaxiale à un tube d’une arme de la tourelle pour permettre le chargement.
Selon un mode particulier de réalisation, le magasin pourra comporter un moyen d’extraction permettant de pousser une munition pour l’extraire de la cellule et la placer dans le berceau quand celui-ci se trouve coaxial à la cellule du magasin au niveau de laquelle est placé le moyen d’extraction.
Avantageusement, le magasin pourra avoir une forme de barillet.
Selon un mode particulier de réalisation, la tourelle pourra comporter deux barillets disposés de façon symétrique de part et d’autre d’un plan vertical passant par l’axe de l’arme.
Avantageusement, le moyen d’extraction pourra comporter une chaîne pousseuse.
Selon un mode particulier de réalisation, le convoyeur de la tourelle pourra comporter un poussoir permettant, dans sa seconde position, la mise à poste dans le tube de l’arme de la munition qui est placée dans le berceau, le poussoir provoquant la translation du berceau le long du convoyeur jusqu’à se positionner au voisinage du tube de l’arme ainsi que le déverrouillage des cales.
L’invention sera mieux comprise à la lecture de la description suivante, description faite au regard des dessins annexés, dessins dans lesquels :
représente une vue d’ensemble de dessus d’une tourelle selon l’invention équipée d’un convoyeur selon l’invention.
représente une vue en coupe transversale d’un dispositif de calage du convoyeur selon l’invention, coupe selon le plan transversal dont la trace BB est repérée à la figure 3.
représente une vue en coupe transversale d’un dispositif de calage du convoyeur selon l’invention, cales en position engagée, coupe selon les plans sécants dont la trace AA est repérée à la figure 2.
représente la même vue en coupe transversale que la figure 3, les cales étant en position partiellement dégagée.
Selon la figure 1, une tourelle 100, équipant un véhicule blindé non représenté, comporte une arme 101 de gros calibre ainsi que deux magasins rotatifs 102a et 102b de type barillet comportant chacun des alvéoles destinées à contenir des munitions (munitions non visibles).
Les barillets 102a et 102b sont disposés de façon symétrique de part et d’autre d’un plan vertical passant par l’axe de l’arme 101 et ils sont disposés de manière telle que chaque barillet 102a et 102b peut faire passer par pivotement chacune de ses cellules à une position angulaire, dite de chargement, dans laquelle l’axe longitudinal de la cellule O1 ou O2 converge vers un point de pivot 103 d’un convoyeur 104 à munitions.
Autour de cet axe de pivot vertical 103, le convoyeur 104 peut donc être alternativement aligné avec une cellule d’un premier barillet 102a qui est en position de chargement puis avec le tube de l’arme 101 (pour un site de pointage déterminé) puis avec une cellule du second barillet 102b qui est également à une position de chargement.
Chaque barillet 102a et 102b comporte un moyen d’extraction 105 de munition qui comporte une chaine pousseuse 105.
La chaine pousseuse 105 a pour fonction de pousser sur une partie avant d’une munition (par exemple une ogive d’une munition 200 représentée en pointillés sur la figure 1) occupant une cellule 102c en position de chargement de manière à déposer la munition 200 dans le convoyeur 104 quand il est aligné en regard de la cellule (les différentes positions d’alignement du convoyeur avec les cellules sont représentées en pointillés).
Cette opération effectuée, la chaine pousseuse 105 revient à une position initiale où elle est à l’extérieur de la cellule 102c désormais vide ce qui permet de faire tourner éventuellement le barillet 102a ou 102b pour présenter une autre cellule 102c contenant une autre munition au niveau de la position de chargement.
Un tel moyen d’extraction 105 qui sollicite la munition en poussée permet une extraction rapide et sûre car la munition est sollicitée dans une direction où elle est robuste, inversement aux sollicitations en traction sur le culot de la munition qui risqueraient d’endommager l’étui combustible de la munition, celui-ci étant conçu pour résister avant tout à la compression.
Bien entendu la poussée se réalisera de préférence autour de l’ogive du projectile par un doigt ayant une forme appropriée. Pour une munition cinétique sous calibrée, la poussée se réalisera autour de la partie avant du sabot.
Comme visible aux figures 2, 3 et 4, le convoyeur 104 comporte un dispositif de calage 1 pour une munition 200, dispositif qui est destiné à sécuriser le convoyage d’une munition 200 située dans le convoyeur 104, durant les phases de mobilité et de tir du véhicule ou durant les phases d’alimentation de l’arme depuis un des barillets.
Pour cela, selon la figure 3, le dispositif 1 du convoyeur 104 comporte un berceau 2 adoptant une forme tubulaire ou partiellement tubulaire. Le berceau 2 est apte à coulisser longitudinalement par rapport au convoyeur 104 afin de compenser la distance D visible à la figure 1 lors du chargement de la munition dans l’arme. Le berceau 2 est ainsi configuré comme un chariot pouvant se déplacer par rapport au convoyeur 104 sur des douilles de guidage.
Selon la figure 2, le dispositif 1 comporte des cales 3 réparties angulairement de façon régulière autour de l’axe longitudinal X du berceau 2 et passant à travers des ouvertures radiales 11 du berceau 2.
Les cales 3a, 3b peuvent coulisser radialement entre une position engagée dans le berceau 2 et une position dégagée du berceau 2 contre l’action d’au moins un moyen élastique 4 ramenant les cales en position engagée.
Avantageusement le dispositif comporte deux groupes de cales 3a, 3b.
Un premier groupe de cales 3a est formé de cales sensiblement parallélépipédiques comportant une face plane destinée à s’appliquer sur la surface cylindrique externe de la munition.
Ces premières cales 3a sont disposées de manière à s’étendre selon des génératrices du corps de la munition 200 et ont pour vocation, lorsqu’elles sont verrouillées en position engagée, de caler radialement la munition 200, idéalement en alignant l’axe de la munition avec l’axe longitudinal X du berceau comme à la figure 2.
L’Homme du Métier pourra choisir de positionner axialement les zones de contact Z entre la munition et les cales 3a en fonction de la masse locale des différentes parties de la munition.
Un second groupe de cales 3b est situé vers l’arrière AR du berceau 2. Chacune de ces secondes cales 3b comporte un profil de dent 12 qui est destiné à coopérer avec une rainure 201 de la munition 200 pour assurer une immobilisation axiale de celle-ci.
De cette manière, lorsque les cales 3b de ce second groupe sont verrouillées en position engagée, la munition 200 est calée axialement.
Chaque cale 3 est rappelée par défaut en position engagée par les moyens élastiques 4 tel que des lames ressort. Il y a ici une lame élastique 4 par cale 3, lame dont une extrémité est insérée dans la cale considérée.
Comme on le voit aux figures 3 et 4, chaque lame 4 permet ainsi de translater radialement une cale 3a ou 3b vers l’intérieur du berceau 2, et au travers des ouvertures 11 correspondantes.
Ainsi, comme on le voit à la figure 4, lorsqu’une munition 200 est introduite dans le berceau 2 (suivant le sens de la flèche axiale représentée), les cales 3 sont poussées en position dégagée (écartées vers l’extérieur du berceau 2) par le passage de la munition 200 qui glisse dans le berceau 2. Pour faciliter l’écartement des cales 3 par la munition, des chanfreins d’extrémité 13 sont aménagés sur les extrémités des cales 3 dirigées vers l’avant AV du convoyeur.
Une fois la munition placée dans le berceau 2 comme à la figure 3, les cales 3a et 3b, poussées par leurs lames ressort 4, prennent leur position engagée. Chaque cale 3a,3b est ensuite verrouillée dans cette position engagée par l’action d’une came 8 solidaire du convoyeur.
Pour cela, chaque cale 3 comporte à sa base au moins un plan incliné 5 relativement au sens de translation de la cale 3. Ce plan incliné 5 est destiné à coopérer en concordance de forme avec une surface inclinée 6 portée par une extrémité d’une came 8.
Les plans et surfaces inclinés sont disposés de manière à ce qu’une translation axiale de la came 8, parallèlement à l’axe longitudinal X du berceau 2, et en direction du plan incliné 5 de la cale 8 correspondante ait pour effet de provoquer une translation radiale de la cale 3 vers sa position engagée, assurant ainsi un verrouillage des cales 3a et 3b dans cette position engagée.
Les cales 3 et les cames 8 bloquent ainsi radialement et axialement la munition 200.
Avantageusement, les cales 3 parallélépipédiques du premier groupe 3a de cales comporteront chacune deux plans inclinés 5, chaque plan incliné étant disposé à une des extrémités longitudinales de la cale 3. Une telle disposition permet d’éviter une rotation de la cale 3 et assure donc une translation radiale des cales 3 avec leurs faces planes qui restent parallèles à l’axe longitudinal X du berceau donc à l’axe de la munition.
La translation simultanée de toutes les cames 8 est assurée par des tringles 9 reliant les cames 8 à un actionneur 10 apte à pousser ou tirer les tringles 9 comme par exemple un vérin électrique 10. Cames 8 et actionneur 10 sont solidaires du convoyeur 104.
Les tringles 9 sont translatées de manière à ce que les surfaces inclinées 6 des cames 8 poussent sur les plans inclinés 5 des cales 3 jusqu’à ce que ces surfaces glissent et provoquent la translation radiales des cales 3 en direction de l’intérieur du berceau 2, appuyant ainsi sur des portions Z de la surface externe de la munition 200 pour la caler. Les cales 3 sont donc coincées entre la munition 200 et les cames 8.
Lorsque le convoyeur 104 est aligné avec l’arme et que l’on veut procéder au chargement de l’arme. Un poussoir (poussoir non représenté) tel que décrit dans le brevet DE3328208 et qui est de préférence solidaire du convoyeur 104, vient appuyer sur la face arrière de la munition 200 ce qui a pour effet de faire tout d’abord avancer le berceau 2 relativement au convoyeur 104 visible aux figures 1 et 2.
Ce faisant les cames 8 restent fixes relativement au convoyeur 104 alors que les cales 3 avancent avec le berceau.
Les cales 3 ne sont alors plus coincées et la seule pression qu’elles exercent sur la munition 200 est celle assurée par les ressorts de rappel 4. Cet effort suffit cependant à maintenir la munition centrée par rapport au berceau 2 ce qui favorise une bonne introduction de la munition dans l’arme. Lorsque le berceau 2 a couvert la distance D visible à la figure 1, la munition 200 est poussée par le poussoir dans l’arme et écarte les cales 3 qui ne sont plus bloquées par les cames 8.
On note que l’invention permet donc de bloquer radialement et axialement une munition dans son convoyeur ce qui permet de sécuriser les opérations de chargement et de transport d’une munition dans un convoyeur.

Claims

Convoyeur de munition comportant un berceau (2) destiné à contenir une munition (200), convoyeur (104) caractérisé en ce qu ’il comporte des cales (3) réparties angulairement de façon régulière autour d’un axe longitudinal (X) du berceau (2), cales (3) pouvant coulisser radialement au travers d’ouvertures entre une position engagée dans le berceau (2) et une position dégagée du berceau (2) par l’introduction d’une munition qui pousse les cales et contre l’action d’au moins un moyen élastique (4) ramenant les cales (3) en position engagée, chaque cale (3) pouvant être verrouillée en position engagée par l’action d’au moins une came (8) solidaire du convoyeur (104) et présentant une surface inclinée (6) coopérant avec au moins un plan (5) incliné porté par la cale (8), les surfaces (6) et plans (5) inclinés étant disposés de manière à ce qu’une translation axiale de la came (8) commandée par un actionneur (10) provoque une translation radiale de la cale (3), chaque cale (3) se trouvant alors coincée entre la came (8) et la munition (200) et assurant l’immobilisation de la munition (200) par rapport au berceau (2).
Convoyeur selon la revendication 1, caractérisé en ce que le berceau (2) peut se translater longitudinalement relativement au convoyeur (104), la translation du berceau (2) permettant d’éloigner les cales (3) de leurs cames (8) qui sont solidaires du convoyeur (104), ce qui déverrouille les cales (3) et permet le coulissement de la munition (200) sur le berceau (104).
Convoyeur selon une des revendications 1 à 2, caractérisé en ce que le berceau (2) comporte deux groupes de cales (3), un premier groupe (3a) formé de cales (3) sensiblement parallélépipédiques comportant une face plane qui s’applique sur la surface cylindrique externe de la munition (200) et qui assurent une immobilisation radiale de la munition (200) et un deuxième groupe de cales (3b) qui comportent chacune un profil de dent (12) destiné à coopérer avec une rainure (201) de la munition (200) pour assurer une immobilisation axiale de celle-ci.
Convoyeur selon la revendication 3, caractérisé en ce que les cales (3) parallélépipédiques du premier groupe (3a) de cales comportent chacune deux plans inclinés (5), chaque plan incliné étant disposé à une extrémité longitudinale de la cale (3).
Tourelle pour véhicule militaire comportant au moins un magasin (102a,102b) à munitions (200) comportant une pluralité de cellules parallèles et un convoyeur (104) de munition (200) selon une des revendications précédentes, tourelle (1) caractérisée en ce que le convoyeur (104) est monté pivotant sur un axe (103) et peut être placé dans une première position coaxiale à une cellule du magasin (102a,102b) pour prélever une munition (200) de celui-ci et une seconde position coaxiale à un tube d’une arme (101) de la tourelle (1) pour permettre le chargement.
Tourelle selon la revendication 5, caractérisée en ce que le magasin (102a,102b) comporte un moyen d’extraction (105) permettant de pousser une munition pour l’extraire de la cellule et la placer dans le berceau (2) quand celui-ci se trouve coaxial à la cellule du magasin (102a,102b) au niveau de laquelle est placé le moyen d’extraction (105).
Tourelle selon une des revendications 5 ou 6, caractérisée en ce que le magasin (102a,102b) a une forme de barillet.
Tourelle selon la revendication 7, caractérisée en ce qu’elle comporte deux barillets (102a,102b) disposés de façon symétrique de part et d’autre d’un plan vertical passant par l’axe de l’arme (101).
Tourelle selon une des revendications 5 à 8, caractérisée en ce que le moyen d’extraction (105) comporte une chaîne pousseuse (105).
Tourelle selon une des revendications 5 à 9, caractérisée en ce que le convoyeur (104) comporte un poussoir permettant, dans sa seconde position, la mise à poste dans le tube de l’arme (101) de la munition (200) qui est placée dans le berceau (2), le poussoir provoquant la translation du berceau (2) le long du convoyeur (104) jusqu’à se positionner au voisinage du tube de l’arme (101) ainsi que le déverrouillage des cales (3).