Implant favorisant le maintien osseux autour du col implantaire.
La présente invention concerne le domaine des implants et plus particulièrement des implants dentaires utilisés pour la mise en place d'une ou plusieurs prothèses dentaire venant remplacer une ou plusieurs dents manquantes afin de redonner au patient, partiellement ou totalement édenté, une fonction de mastication et/ou un confort buccal et/ou un meilleur aspect esthétique et/ou une meilleure occlusion dentaire.
Un implant dentaire consiste usuellement en un corps principal d'ancrage dit douille, munie d'un filetage extérieur et d'un taraudage intérieur, destinée à prendre place dans le maxillaire et/ ou la mandibule préalablement percé pour recevoir la douille.
Le filetage extérieur est avantageusement auto-taraudant afin de permettre le vissage dans le puit de forage de la mâchoire prévu à cet effet, ledit filetage présentant un diamètre tout juste supérieur au diamètre du puit de forage.
La douille comporte à son extrémité dite supérieure, en contact avec le milieu buccal après implantation, un col implantaire apte à recevoir un système prothétique, communément appelé faux moignon pour la réalisation d'une prothèse dentaire scellée, ledit faux moignon étant solidarisé à l'implant au moyen du taraudage de la douille, ou une connectique apte à recevoir une prothèse dentaire dite vissée.
Il existe plusieurs procédures chirurgicales de mise en place des implants dentaires, la technique en deux temps chirurgicaux dite enfouie et la technique en un temps chirurgicale dit non enfoui. A chacune de ces techniques correspond un type d'implant. Selon la technique dite enfouie, le chirurgien après avoir ouvert la gencive du patient prépare le puit de forage, communément appelé lit de l'implant, dans le maxillaire ou la mandibule du patient. Le chirurgien place en suite l'implant constitué d'une douille globalement cylindrique puis il referme par des points de suture la gencive au dessus de l'implant. Cette étape d'enfouissement de l'implant sous la gencive consiste en une étape de mise en nourrice, pendant une durée comprise entre 3 à 6 mois, qui permet l'intégration de l'implant dans l'os. Après cette étape de
3 à 6 mois, une deuxième phase chirurgicale est nécessaire. Le chirurgien incise la gencive au dessus de la partie supérieure de l'implant pour mettre en place soit une pièce de cicatrisation soit directement un faux moignon soit une connectique pour prothèse vissée. Cette phase de cicatrisation permet de préparer le contour des tissus gingivaux. Après cicatrisation, généralement après 15 jours à 1 mois, la prothèse définitive est mise en place soit par scellement sur le faux moignon vissé à l'extrémité supérieure de la douille soit par vissage sur la connectique prévue à cet effet.
Cette technique chirurgicale, et les implants adaptés à cette technique, présentent l'inconvénient de nécessiter deux interventions chirurgicales et de grever considérablement le temps de mise en place de la prothèse dentaire définitive.. De surcroît, un temps de reconstruction des maxilaires par greffe osseuse peut venir se grever à ce temps de mise en place de l'implant, une greffe osseuse pouvant être nécessaire si la zone d'implantation présente un os de volume insuffisant. Afin de remédier à cet inconvénient, la mise en place de l'implant peut se faire en un seul temps chirurgical par la technique dit non enfouie. En effet, des études ont montrées que des implants mis en place en un temps chirurgical pouvaient s'implanter dans l'os de la mâchoire avec le même succès que les implants posés en technique enfouie. Dans la technique dite non enfouie, le chirurgien met en place l'implant consistant en une douille globalement cylindrique, conique, ou sylindro-conique munie d'un filetage et à l'extrémité supérieure de laquelle est situé un col implantaire apte à recevoir le système prothétique. La mise en place de l'implant s'effectue soit en ouvrant la gencive au dessus de la zone d'implantation soit en passant directement au travers de la gencive suivant la technique dite transmuqueuse puis en pratiquant un puit implantaire à la profondeur choisie en fonction du volume osseux du patient, la longueur de l'implant déterminant la profondeur dudit puit implantaire. Dans le cas de la mise en place de l'implant par incision de la gencive, ladite gencive, après la mise en place de l'implant, est refermée autour du col implantaire solidaire du corps de la douille par des points de suture (technique dite à lambeau), le col implantaire restant en contact avec le milieu buccal. Dans la technique de la mise en
place de l'implant par la technique transmuqueuse, il n'est pas nécessaire de suturer la gencive qui s'adapte parfaitement autour du col implantaire en contact avec le milieu buccal. Le col implantaire est fermé par une vis de couverture pendant la phase de cicatrisation osseuse et gingivale. Après cette phase de cicatrisation d'une durée comprise entre 3 et 6 mois, la vis de fermeture est retirée pour mettre en place le système prothétique sur le col implantaire, le système prothétique étant adapté au type de concept prothétique choisi par le chirurgien tel qu'une prothèse dentaire scellée sur un faux moignon ou une prothèse vissée sur une connectique adaptée. On observera que la vis de fermeture présente une hauteur adaptée à la hauteur gingivale, usuellement de l'ordre de 1 ,5 mm à 2 mm.
De tels implants sont par exemple décrits dans les demandes de brevet français FR 2 747 031 , FR 2 747 032 et FR 2 709 660.
De nombreuses études ont montrées que, dans la technique dite enfouie, après la mise en place de la connexion prothétique, il s'en suivait une résorption osseuse d'environ 1 mm lors de la première année due au fait que l'os a tendance à recréer sa propre distance biologique après la jonction prothèse-implant, dans ce cas ladite jonction se faisant au niveau osseux. Cette résorption osseuse peut procurer une porte d'entrée microbienne qui selon le type de connexion prothétique permet une infiltration microbienne par manque d'herméticité entre le faux moignon ou la connectique prothétique et la douille de l'implant.
Dans la technique non enfouie, la jonction prothétique se situe à distance de l'os, à environ 1 ,5mm de ce dernier, permettant ainsi de respecter la distance biologique.
L'un des buts de l'invention est donc de remédier à tous ces inconvénients en proposant un implant dentaire de conception simple et peu onéreuse permettant une implantation en un temps chirurgical ou en deux temps chirurgicaux et assurant le maintien osseux et par conséquent une stabilité des tissus mous péri-implantaires.
A cet effet et conformément à l'invention, il est proposé un implant comportant un corps central dit d'ancrage de révolution apte à être implanté dans un trou pratiqué dans un os d'un patient, et un col implantaire solidaire du corps d'ancrage apte à recevoir un système prothétique ; ledit implant est remarquable en ce que le col
implantaire est issu de l'extrémité supérieure du corps d'ancrage en formant au moins un réservoir apte à recevoir un épanchement liquide produit par l'os du patient et en ce que le corps d'ancrage comporte des moyens aptes à râper l'os du patient lors de la mise en place dudit corps d'ancrage dans le trou pratiqué dans l'os et des moyens de guidage de l'épanchement et des fragments d'os jusqu'au réservoir.
Le diamètre de la base du col implantaire est inférieur au diamètre de la génératrice de l'extrémité supérieure du corps d'ancrage afin de former un méplat entre l'extrémité supérieure du corps d'ancrage et la base du col implantaire afin de procurer une croissance et un maintien osseux autour du col implantaire après la mise en place de l'implant.
Ledit col implantaire présente de préférence une forme globalement conique, coaxiale au corps d'ancrage, s'évasant depuis sa base, c'est-à-dire depuis l'extrémité supérieure dudit corps d'ancrage.
Par ailleurs, le méplat est incliné depuis la base du col implantaire vers la génératrice supérieure du corps d'ancrage en direction de l'extrémité inférieure dudit corps d'ancrage.
De plus, ledit méplat est incliné suivant un angle inférieur ou égal à 45° par rapport à un plan orthogonal à l'axe de révolution du corps d'ancrage et du col implantaire, et de préférence suivant un angle compris entre 10° et 30°. De manière avantageuse, le col implantaire comporte une première partie dont la paroi externe s'évase depuis sa base en présentant une concavité et une seconde partie s'évasant en présentant une convexité.
Selon une première variante d'exécution de l'implant suivant l'invention, le corps d'ancrage consiste en une douille globalement cylindro-conique et comportant au moins un filetage. Ladite douille présente avantageusement une extrémité inférieure arrondie.
Par ailleurs, la douille présente une première partie dite apicale conique s'évasant depuis son extrémité inférieure et une seconde partie dite supérieure cylindrique prolongeant la partie apicale conique, la partie apicale conique de la douille présentant un premier filetage et la partie supérieure de la douille présentant un second filetage dont le pas est inférieur au pas du premier filetage.
Selon une seconde variante d'exécution de l'implant suivant l'invention, le corps d'ancrage consiste en au moins un disque et une tige issue du disque et s'étendant coaxialement audit disque, le col implantaire étant issu de l'extrémité supérieure de ladite tige. Ladite tige comporte soit un moletage soit un filetage
D'autres avantages et caractéristiques ressortiront mieux de la description qui va suivre de plusieurs variantes d'exécution, données à titre d'exemples non limitatif, de l'implant conforme à l'invention, à partir des dessins annexés sur lesquels :
- la figure 1 est une vue en perspective éclatée de l'implant dentaire suivant l'invention,
- la figure 2 est une vue de côté du corps d'ancrage constitué d'une douille de l'implant suivant l'invention,
- la figure 3 est un détail de la vue de côté de la douille de l'implant suivant l'invention représentée sur la figure 2, - la figure 4 est une vue en coupe longitudinale de la douille de l'implant suivant l'invention représentée sur la figure 2,
- la figure 5 est une vue de dessus de la douille de l'implant suivant l'invention représentée sur la figure 2,
- la figure 6 est une vue en perspective d'une variante d'exécution du corps d'ancrage de l'implant suivant l'invention en forme de disque,
- la figure 7 est une vue de côté de la variante d'exécution du corps d'ancrage de l'implant suivant l'invention représenté sur la figure 6,
- la figure 8 est une vue de côté de la vis de couverture de l'implant conforme à l'invention représenté sur la figure 1 , - la figure 9 est une vue en coupe longitudinale de la vis de couverture représentée sur les figures 1 et 8,
- la figure 10 est une vue en coupe longitudinale du porte implant de l'implant conforme à l'invention,
- la figure 11 est une vue de côté du porte implant de l'implant suivant l'invention,
- la figure 12 est une vue en coupe longitudinale du faux moignon de l'implant suivant l'invention,
- la figure 13 est une vue de côté du faux moignon de l'implant suivant l'invention, - la figure 14 est une vue en coupe longitudinale de la vis longue de couverture représentée sur la figure 1 de l'implant suivant l'invention,
- la figure 15 est une vue de côté de la bague de transfert de l'implant conforme à l'invention,
- la figure 16 est une vue en coupe radiale de la bague de transfert représentée sur la figure 15,
- la figure 17 est une vue de dessus de la bague de transfert représentée sur les figures 15 et 16,
- la figure 18 est une vue en perspective de la première pièce de transfert du système de transfert de l'implant conforme à l'invention ; - la figure 19 est une vue en coupe longitudinale de la pièce de transfert de l'implant suivant l'invention représentée sur la figure 18,
- la figure 20 est une vue en coupe longitudinale de la gaine calcinable de l'implant conforme à l'invention,
- la figure 21 est une vue de côté de la gaine calcinable de l'implant suivant l'invention,
- la figure 22 est une vue de côté d'une variante d'exécution de la douille de l'implant suivant l'invention,
- la figure 23 est une vue en coupe longitudinale de la douille de l'implant suivant l'invention représentée sur la figure 22, - la figure 24 est une vue de côté d'une autre variante d'exécution de la douille de l'implant suivant l'invention,
- la figure 25 est une vue en perspective d'une autre variante d'exécution du corps d'ancrage de l'implant suivant l'invention en forme de disque,
- la figure 26 est une vue de côté de la variante d'exécution du corps d'ancrage de l'implant suivant l'invention représenté sur la figure 25,
- la figure 27 est une vue en perspective d'une dernière variante d'exécution du corps d'ancrage de l'implant suivant l'invention en forme de disque,
- la figure 28 est une vue de côté d'une autre variante d'exécution de la douille de l'implant suivant l'invention, - la figure 29 est une vue en coupe longitudinale de la douille de l'implant suivant l'invention représentée sur la figure 28,
- la figure 30 est une vue de côté d'un foret pour percer l'os du patient préalablement à la mise en place de l'implant suivant l'invention,
- la figure 31 une vue en perspective éclatée d'une variante d'exécution du système de transfert de l'implant dentaire suivant l'invention.
On décrira dans cet exemple particulier, un implant dentaire destiné à être utilisé pour la mise en place d'une ou plusieurs prothèses dentaires venant remplacer une ou plusieurs dents manquantes ; toutefois, il est bien évident que l'implant suivant l'invention pourra être utilisé dans toute autre partie du corps sans pour autant sortir du cadre de l'invention.
En référence aux figures 1 à 4, l'implant dentaire suivant l'invention est constitué d'un corps principal dit d'ancrage 1 se présentant sous la forme d'une douille 1 globalement tronconique comprenant une première partie inférieure dite apicale 2 conique s'évasant depuis son extrémité apicale et une seconde partie supérieure dite basale 3 cylindrique prolongeant la partie apicale 2 conique. Cette douille 1 est, pour des raisons de clarté de la description, représentée verticalement et est destinée à prendre place dans le maxillaire et/ou la mandibule préalablement percé pour recevoir ladite douille 1 de telle manière que l'extrémité supérieure de ladite douille 1 soit légèrement enfouie sous le niveau osseux ou affleurante à l'os. La partie apicale 2 conique de la douille 1 présente un premier filetage 4, de préférence asymétrique et auto-taraudant, et la partie supérieure 3 de ladite douille 1 présente un second filetage 5 dit micro-filetage dont le pas est inférieur au pas du premier filetage 4. On entend par filetage asymétrique et auto-taraudant un filetage 4 dont la profondeur du filetage croît depuis son extrémité supérieure vers son extrémité inférieure et dont l'épaisseur du filetage décroît depuis son extrémité supérieure vers son extrémité inférieure. Ainsi, la partie supérieure du filetage 4
permet de consolider la fixation dans l'os, sa partie médiane procure un effet de taraud déformant et grippant et sa partie inférieure procure un effet coupant équivalent à celui d'un foret taraudant de par la finesse du pas de vis de la partie inférieure du filetage 4. La partie apicale 2 et la partie supérieure 3 de la douille 1 présente une surface rugueuse et/ou poreuse afin de permettre une activation de l'ostéo-intégration après implantation. L'état de surface de ladite douille est de préférence sablé ou sablé mordancé.
On notera que les filetages 4 et/ou 5 forment des moyens aptes à râper les parois du trou pratiqué dans l'os et dans lequel est introduit le corps d'ancrage 1. Ainsi, lors de l'introduction du corps d'ancrage 1 dans le trou pratiqué à cet effet dans l'os du patient, ces filetages 4,5 râpent l'os pour procurer des particules osseuses qui se mélangent au liquide d'épanchement, ledit liquide d'épanchement étant essentiellement constitué de sang. De manière avantageuse, la douille 1 présente une extrémité inférieure 6 légèrement arrondie permettant son utilisation dans les techniques chirurgicales du relèvement du plancher sinusal bien connu de l'Homme du Métier.
Par ailleurs, l'implant comporte un col implantaire 7 s'étendant depuis l'extrémité supérieure de la douille 1 , la douille 1 et le col implantaire étant obtenus d'un seul tenant. Ce col implantaire 7 est issu de l'extrémité supérieure de la douille 1 en formant au moins un réservoir (R) apte à recevoir un épanchement liquide provenant de l'os du patient. Ledit col implantaire 7 présente une forme globalement conique, coaxiale à ladite douille 1 , s'évasant depuis sa base, c'est-à-dire depuis l'extrémité supérieure de ladite douille 1. On observera que l'épanchement est guidé jusqu'au réservoir par les filetages
4,5, le micro-filratge 5 jouant le rôle d'une râpe à os ; Toutefois, la douille 1 comportera avantageusement une ou plusieurs saignées 100, de préférence uniformément réparties autour de la douille 1 , s'étendant globalement depuis son extrémité apicale, c'est-à-dire depuis son extrémité inférieure, jusqu'à son extrémité base, c'est-à-dire son extrémité supérieure, en débouchant dans le réservoir R.
Ainsi, les particules osseuses, les ostéoblastes, les facteurs de croissance, etc.. arrachés par les filetages 4,5 et transportés par le liquide d'épanchement jusqu'au réservoir R forment des précurseurs de la reprise osseuse dans la zone péri-implantaire. Selon une caractéristique essentielle de l'invention, le diamètre de la base du col implantaire 7 est inférieur au diamètre de la génératrice de l'extrémité supérieure de la douille 1 afin de former un méplat annulaire 8 entre l'extrémité supérieure de ladite douille 1 et la base du col implantaire 7. Ce méplat annulaire 8 présente de préférence une surface rugueuse et/ou poreuse afin de permettre une activation de l'ostéo-intégration et est incliné depuis la base du col implantaire 7 vers la génératrice supérieure de la douille 1 en direction de l'extrémité inférieure de ladite douille 1 suivant un angle α par rapport à un plan orthogonal à l'axe de révolution de la douille et du col implantaire 7. Dans cet exemple particulier de réalisation, l'angle α est inférieur à 45° et est environ égal à 10° par exemple. Le méplat peut présenter une surface lisse ou présenter des irrégularités de surface telles que des vagues par exemple ou des successions de stries ou similaires.
On observera que ce méplat annulaire 8 incliné représente pour l'os péri- implantaire une rampe de croissance osseuse après implantation de ladite douille 1. Ce méplat annulaire 8 permet une conservation de l'os dans la région péri-implantaire et par conséquent permet de maintenir les tissus mous péri-implantaires lors de la cicatrisation. Ce méplat annulaire 8 forme la zone de départ de la distance biologique.
Cette conception monobloc de la douille 1 et du col implantaire 7 évite la présence d'un joint dans la région critique pour l'os empêchant toute infiltration microbienne.
Le col implantaire 7 comporte une première partie 9 dont la paroi externe s'évase depuis sa base en présentant une concavité orientée vers l'extérieur et une seconde partie 10 dont la paroi externe s'évase en présentant une convexité orientée vers l'extérieur. La paroi externe du col implantaire présente un état de surface usiné globalement lisse ou non.
De plus, dans cet exemple particulier de réalisation, l'extrémité supérieure du col implantaire 7 présente un diamètre externe supérieur au diamètre externe de l'extrémité supérieure de la douille 1.
Toutefois, il est bien évident que le diamètre de la douille 1 peut varier suivant l'anatomie de l'os du patient de sorte que l'extrémité supérieure du col implantaire 7 peut présenter un diamètre inférieur ou égal au diamètre de l'extrémité supérieure de la douille 1 , et ce suivant le diamètre de l'implant utilisé, le diamètre du col implantaire étant constant quelque soit le diamètre de la douille, sans pour autant sortir du cadre de l'invention. Le col implantaire 7 comporte un évidement central tronconique 11 débouchant sur un évidement hexagonal 12 situé au niveau de la base dudit col implantaire 7, ledit évidement hexagonal 12 débouchant sur le taraudage central 13 de la douille 1.
Selon une variante d'exécution du corps d'ancrage 1 de l'implant suivant l'invention, en référence aux figures 6 et 7, ledit corps d'ancrage 1 est constitué d'un disque 14 formant la partie inférieure du corps d'ancrage 1 et d'une tige cylindrique 15 issue du disque 14 et s'étendant coaxialement audit disque 14, le col implantaire étant issu de l'extrémité supérieure de ladite tige 15 en formant au moins un réservoir (R) apte à recevoir un épanchement liquide produit par l'os du patient. L'implantation de cet implant s'effectue par voie latérale et non par la voie axiale et nécessite l'utilisation d'un instrument de coupe de l'os de la mâchoire adapté à la forme de l'implant.
On observera que le disque 14 peut consister en une pièce plate de forme quelconque telle qu'une pièce plate hémicirculaire ou circulaire par exemple sans sortir du cadre de l'invention. De la même manière que précédemment, l'implant comporte un col implantaire
7 s'étendant depuis l'extrémité supérieure de la tige 15, le disque 14, la tige 15 et le col implantaire 7 étant obtenus d'un seul tenant. Ce col implantaire 7 est issu de l'extrémité supérieure de la tige 15 et présente une forme globalement conique, coaxiale à ladite tige 15 et disque 14, s'évasant depuis sa base, c'est-à-dire depuis l'extrémité supérieure de ladite tige 15. Le diamètre de la base du col implantaire 7 est inférieur au diamètre de la génératrice de l'extrémité supérieure de la tige 15 afin
de former un méplat annulaire 8 entre l'extrémité supérieure de ladite tige 15 et la base du col implantaire 7. Ce méplat annulaire 8 est incliné depuis la base du col implantaire 7 vers la génératrice supérieure de la tige 15 en direction du disque 14 suivant un angle α par rapport à un plan orthogonal à l'axe de révolution de la douille et du col implantaire 7. Dans cet exemple particulier de réalisation, l'angle α est inférieur à 45° et est environ égal à 30° par exemple.
Par ailleurs, le col implantaire 7 comporte une première partie 9 dont la paroi externe s'évase depuis sa base en présentant une concavité orientée vers l'extérieur et une seconde partie 10 dont la paroi externe s'évase en présentant une convexité orientée vers l'extérieur.
On notera que l'évidement hexagonal 12 du col implantaire 7 pourra être apte à recevoir le mandrin rotatif d'une turbine ou similaire, non représentés sur les figures, afin d'entraîner en rotation le corps d'ancrage autour de son axe vertical de révolution. De cette manière, le corps d'ancrage 1 fait dans un premier temps office d'outil pour réaliser une micro-ostéomie par fraisage en taillant l'os simultanément dans les plans horizontal et vertical, puis dans un second temps office d'implant, le corps d'ancrage 1 étant séparé de la turbine et laissé en position dans le logement ainsi creusé dans l'os, comme il est décrit dans le brevet français FR 2 561 907.
La tige 15 comporte avantageusement un filetage ou un moletage 16 de pas très fin afin d'assurer une meilleure stabilisation primaire de l'implant. De plus, ledit filetage 16 est avantageusement micro-poreux et présente de préférence un état de surface sablé ou sablé mordancé.
De plus, ladite tige 15 comporte avantageusement une ou plusieurs saignées 100, de préférence uniformément réparties autour de la douille 1 , s'étendant globalement depuis son extrémité apicale, c'est-à-dire depuis son extrémité inférieure, jusqu'à son extrémité base, c'est-à-dire son extrémité supérieure, en débouchant dans le réservoir R, afin de guider le liquide d'épanchement jusqu'audit réservoir R.
En référence aux figures 1 , 8 et 9, l'implant suivant l'invention comporte une vis dite de couverture 17 comprenant un corps cylindrique 18 et une base 19 tronconique apte à s'insérer dans l'évidement tronconique 11 du col implantaire 7 et terminée par
une tige filetée 20 coaxiale de telle manière que le corps cylindrique 18 prenne appui sur le bord distal dudit col implantaire 7 lorsque la vis de couverture 17 est vissée dans le taraudage 13 du corps d'ancrage 1. Le bord supérieur 21 du corps cylindrique
18 est chanfreiné de telle sorte qu'il ne présente pas d'arrêté vive. Le diamètre externe du corps cylindrique 18 est tout juste égal au diamètre externe du bord supérieur du col implantaire 7. Ladite vis de couverture 17 comporte à son extrémité supérieure un évidement central hexagonal 22 dans lequel est apte à être introduite un tournevis hexagonal ou similaire, non représenté sur les figures, pour le vissage.
Selon une variante d'exécution, particulièrement destinée à la technique dite enfouie, le corps cylindrique 18 de la vis de couverture 17 peut être substituée par une tête plate pour former une vis de couverture dite plate.
Il est bien évident que l'évidement hexagonal 22 pourra être substitué par tout autre moyen équivalent, telle que des fentes radiales par exemple, permettant le vissage avec un outil de forme correspondante. On observera que cette vis de couverture 17 est vissée sur le corps d'ancrage 1 de l'implant pour fermer le col implantaire 7 pour une pose d'implant en deux temps chirurgicaux, selon la technique dite non enfouie.
En référence aux figures 1 , 10 et 11 , l'implant suivant l'invention comporte un porte implant 23 comprenant une base 24 constituée d'un tronc de cône 25 terminé par un hexagone 26 aptes à s'insérer dans l'évidement tronconique 11 et respectivement dans l'évidement hexagonal 12 du col implantaire 7 du corps d'ancrage. L'extrémité supérieure du porte implant 23 est constituée d'un corps hexagonal 27 et de moyens de liaison mâle 28 aptes à coopérer avec des moyens de liaison femelle correspondant d'un outil de pose, non représenté sur les figures. En référence aux figures 1 , 12 et 13, l'implant suivant l'invention comprend un faux moignon 29 constitué d'un corps cylindrique 30 de diamètre externe tout juste égal au diamètre externe du bord supérieur du col implantaire 7, d'une embase 31 présentant une première partie tronconique et une partie inférieure hexagonale aptes à s'insérer respectivement dans l'évidement tronconique 11 et dans l'évidement hexagonal 12 du col implantaire 7 et d'une tête conique 32 rétrécissant depuis le corps cylindrique 30 jusqu'à son extrémité supérieure. La tête conique 32 du faux
moignon 29 comporte une série d'échancrures 33 s'étendant en alternance depuis le corps cylindrique 30 jusqu'à l'extrémité supérieure de la tête conique 32 et depuis la partie médiane de la tête conique 32 jusqu'à l'extrémité supérieure de cette dernière. Le faux moignon 29 comporte par ailleurs un taraudage central traversant 34 apte à recevoir une vis longue 35 représentée sur les figures 1 et 14. Ladite vis longue 35 est constituée d'une tige filetée 36 et d'une tête cylindrique 37 munie d'un évidement hexagonal 38 apte à recevoir un tournevis hexagonal dit tournevis six pans, non représenté sur les figures. La tige filetée 36 de cette vis longue 35 est apte à coopérer avec le taraudage 13 du corps d'ancrage 1. De manière particulièrement avantageuse, l'implant suivant l'invention, en référence à la figure 1 , comporte un système dit de transfert 39 constitué d'une bague de transfert 40, d'une première pièce de transfert 41 , d'une seconde pièce de transfert 42 et d'une gaine calcinable 43.
En référence aux figures 1 , 15, 16 et 17, la bague de transfert 40 comprend une première partie 44 apte à coopérer avec le col implantaire 7 du corps d'ancrage 1 et une seconde partie 45 de forme hexagonale dite tête hexagonale, lesdites première et seconde partie 44,45 étant séparées par une collerette annulaire 46 apte à prendre appui sur le bord supérieur du col implantaire 7. Ladite première partie 44 est constituée d'un tronc de cône 47 apte à s'emboîter dans l'évidement tronconique 11 du col implantaire 7 et terminé par un élément hexagonal 48 venant s'insérer dans l'évidement hexagonal 12 dudit col implantaire 7. La collerette annulaire 46 présente un diamètre externe tout juste égal au diamètre externe du bord supérieur du col implantaire 7. Par ailleurs, la bague de transfert 14 comporte un alésage central traversant 49 pour permettre le passage d'une vis comme il sera détaillé plus loin. Cette bague de transfert 40 permet maintenir ou contrôler l'épaisseur tissulaire des tissus mous qui présentent une hauteur variable d'un patient à un autre.
En référence aux figures 1 , 18 et 19, l'implant suivant l'invention comporte une première pièce de transfert 41 globalement cylindrique comprenant un taraudage central 50, et un évidement hexagonal 51 à l'une de ses extrémités, ledit évidement hexagonal 51 étant apte à coopérer avec la tête hexagonale 16 de la bague de transfert 40 représentée sur les figures 1 , 15, 16 et 17. Ladite première pièce de
transfert 41 comporte, par ailleurs, deux gorges annulaires 52 s'étendant sur la paroi externe de ladite première pièce de transfert 41 dans sa partie médiane, et deux plats 53 diamétralement opposés s'étendant globalement d'une extrémité à l'autre de ladite pièce de transfert 41. Cette première pièce de transfert 41 est apte à être positionnée sur la bague de transfert 40 qui est mise en place sur le col implantaire 7 de l'implant, la première pièce de transfert 41 et la bague de transfert 40 étant maintenues en place par la vis longue 35 précédemment décrite et représentée sur la figure 1. La tige filetée 36 de cette vis longue 35 est apte à coopérer avec le taraudage 13 du corps d'ancrage 1 pour maintenir la première pièce de transfert 41 et la bague de transfert 40 en place afin de réaliser, par exemple, une prise d'empreinte du positionnement de l'implant dans le maxillaire ou la mandibule selon la technique du « pick-up » ou du « pop-up » bien connue de l'Homme du Métier.
En référence à la figure 1 , le système de transfert 39 suivant l'invention comporte une seconde pièce de transfert 42 particulièrement destinée à recevoir une prothèse provisoire. Cette seconde pièce de transfert 42 présente une forme globalement conique rétrécissant depuis son extrémité inférieure jusqu'à son extrémité supérieure. Ladite seconde pièce de transfert 42 comporte une gorge hélicoïdale 58 s'étendant globalement depuis l'extrémité inférieure jusqu'à l'extrémité supérieure de ladite seconde pièce de transfert 42. Cette seconde pièce de transfert comporte un trou central traversant apte à recevoir une vis dite courte 54, représentée sur la figure 1 , pour maintenir la seconde pièce de transfert 42 et la bague de transfert 40, la seconde pièce de transfert 42 s'emboîtant sur l'extrémité supérieure de la bague de transfert 40. Cette vis courte 54 est constituée d'une tige filetée 55 à son extrémité inférieure et d'une tête cylindrique 56 munie d'un évidement hexagonal 57 apte à recevoir un tournevis hexagonal dit tournevis six pans, non représenté sur les figures.
Enfin, en référence aux figures 1 , 20 et 21 , l'implant suivant l'invention comprend une gaine dite calcinable 43 globalement cylindrique dont l'une des extrémités comporte une collerette annulaire inférieure 60 apte à prendre appui sur le bord supérieur du col implantaire 7. Ladite gaine calcinable 43 comporte un taraudage
central traversant 61 apte à recevoir soit la vis courte 54 constituée d'une tige filetée 55 et d'une tête cylindrique 56 munie d'un évidement hexagonal 57 telle que décrite précédemment et représentée sur la figure 1 , soit la vis longue 35 constituée d'une tige filetée 36 et d'une tête cylindrique 37 munie d'un évidement hexagonal 38 précédemment décrite. Cette gaine calcinable 43 est particulièrement adaptée pour la réalisation d'une prothèse coulée ou d'un faux moignon coulé transvissée avec une mise en charge immédiate, ce qui permet de contrôler les tissus mous.
Il va de soi que le système de transfert 39 de l'implant conforme à l'invention pourra être adapté à tous les types d'implant actuellement commercialisés sur le marché sans pour autant sortir du cadre de l'invention.
Selon une variante d'exécution de l'implant suivant l'invention, en référence aux figures 22 et 23, ce dernier est constitué de la même manière que précédemment d'un corps d'ancrage 1 en forme de douille et d'un col implantaire 7 s'étendant depuis l'extrémité supérieure de la douille 1 , la douille 1 et le col implantaire étant obtenus d'un seul tenant. Ce col implantaire 7 est issu de l'extrémité supérieure de la douille 1 et présente une forme globalement conique, coaxiale à ladite douille 1 , s'évasant depuis sa base, c'est-à-dire depuis l'extrémité supérieure de ladite douille 1.
Le col implantaire 7 se distingue de celui des variantes d'exécution représentées sur les figures 1 à 7, en ce que l'évidement tronconique 11 et l'évidement hexagonal 12 sont substitués par une tête hexagonale 62 faisant saillie du bord supérieur dudit col implantaire 7, une gorge annulaire 63 séparant le bord supérieur du col implantaire 7 de la tête hexagonale 62. La tête hexagonale 62 comporte un taraudage central 64 débouchant sur le taraudage 13 de la douille 1.
La partie apicale 2 conique de la douille 1 présente un premier filetage 4 asymétrique et auto-taraudant, et la partie supérieure 3 de ladite douille 1 présente un second filetage 5 dit micro-filetage dont le pas est inférieur au pas du premier filetage 4. Le premier filetage asymétrique et auto-taraudant 4 présente un filetage dont la profondeur croît depuis son extrémité supérieure vers son extrémité inférieure, c'est-à-dire depuis le micro-filetage 5 jusqu'à l'extrémité inférieure 6 de la partie apicale 2 de l'implant, et dont l'épaisseur décroît depuis son extrémité supérieure vers son extrémité inférieure.
Selon une autre variante d'exécution, la tête hexagonale 62 pourra se situer soit au niveau du bord supérieur du col implantaire 7 soit en dessous de ce dernier.
Selon une quatrième variante d'exécution de l'implant suivant l'invention, en référence à la figure 24, ce dernier est constitué de la même manière que précédemment d'un corps d'ancrage 1 en forme de douille et d'un col implantaire 7 s'étendant depuis l'extrémité supérieure de la douille 1 , la douille 1 et le col implantaire étant obtenus d'un seul tenant. Ce col implantaire 7 est issu de l'extrémité supérieure de la douille 1 et présente une forme globalement conique, coaxiale à ladite douille 1 , s'évasant depuis sa base, c'est-à-dire depuis l'extrémité supérieure de ladite douille 1. Le diamètre de la base du col implantaire 7 est inférieur au diamètre de la génératrice de l'extrémité supérieure de la douille 1 afin de former un méplat annulaire 8 entre l'extrémité supérieure de ladite douille 1 et la base du col implantaire 7.
La douille 1 se distingue de celle illustrée sur les figures 1 à 4 par le fait que sa première partie inférieure dite apicale 2 conique s'évasant depuis son extrémité apicale présente à son extrémité supérieure un diamètre supérieur à la seconde partie supérieure dite basale 3 cylindrique prolongeant la partie apicale 2 conique afin de former un second méplat annulaire 65 entre l'extrémité supérieure de la partie apicale 2 et la base de la partie basale 3. Ce second méplat annulaire 65 présente de préférence une surface rugueuse et/ou poreuse afin de permettre une activation de l'ostéo-intégration et est incliné depuis la base de la partie basale 3 de la douille 1 vers la génératrice supérieure de la partie apicale 2 de la douille 1 en direction de l'extrémité inférieure de ladite douille 1 suivant un angle β par rapport à un plan orthogonal à l'axe de révolution de la douille 1. Dans cet exemple particulier de réalisation, l'angle β est inférieur à 45° et est environ égal à 10° par exemple.
Le second méplat 65 peut également présenter une surface lisse ou présenter des irrégularités de surface obtenues par sablage etou par des traitements acides telles que des vagues par exemple ou des successions de stries ou similaires.
On observera que ce second méplat annulaire 65 incliné représente pour l'os péri-implantaire une rampe de croissance osseuse favorisant l'ostéo-intégration après implantation.
On notera que cet implant est particulièrement adapté pour la technique chirurgicale dite post-extractionnelle, c'est-à-dire pour une implantation de l'implant juste après l'extraction de la dent. En effet, le fait que la partie supérieure dite basale 3 de l'implant présente un diamètre inférieur à celui de la partie inférieure dite apicale 2 permet d'éviter une compression au niveau de la mâchoire favorisant son ostéo- intégration. En référence aux figures 25 et 26, selon une variante d'exécution du corps d'ancrage de l'implant suivant l'invention tel que précédemment décrit et illustré sur les figures 6 et 7, ledit corps d'ancrage 1 est constitué d'un disque 14 formant la partie inférieure du corps d'ancrage 1 et d'une tige cylindrique 15 issue du disque 14 et s'étendant coaxialement audit disque 14, le col implantaire 7 étant issu de l'extrémité supérieure de ladite tige 15.
De la même manière que précédemment, l'implant comporte un col implantaire 7 s'étendant depuis l'extrémité supérieure de la tige 15, le disque 14, la tige 15 et le col implantaire 7 étant obtenus d'un seul tenant. Ce col implantaire 7 est issu de l'extrémité supérieure de la tige 15 et présente une forme globalement conique, coaxiale à ladite tige 15 et disque 14, s'évasant depuis sa base, c'est-à-dire depuis l'extrémité supérieure de ladite tige 15. Le diamètre de la base du col implantaire 7 est inférieur au diamètre de la génératrice de l'extrémité supérieure de la tige 15 afin de former un méplat annulaire 8 entre l'extrémité supérieure de ladite tige 15 et la base du col implantaire 7. Ce méplat annulaire 8 est incliné depuis la base du col implantaire 7 vers la génératrice supérieure de la tige 15 en direction du disque 14 suivant un angle α par rapport à un plan orthogonal à l'axe de révolution de la douille et du col implantaire 7. Dans cet exemple particulier de réalisation, l'angle α est inférieur à 45° et est environ égal à 30° par exemple.
Par ailleurs, le col implantaire 7 comporte une première partie 66 dite inférieure dont la paroi externe s'évase depuis sa base en présentant une concavité orientée vers l'extérieur et une seconde partie 67 dite supérieure se rétrécissant de forme
globalement tronconique. L'extrémité libre de la partie supérieure 67 du col implantaire 7 comporte avantageusement trois épaulements 68, uniformément réparties autour de la circonférence du col implantaire 7 afin de former des moyens de connexion. La tige 15 comporte avantageusement un filetage ou un moletage 16 de pas très fin afin d'assurer une meilleure stabilisation primaire de l'implant.
De plus, le disque 14 comporte avantageusement deux évidements traversants 69 globalement hémi-annulaires et diamétralement opposés. Ces évidements 69 permettent, outre un gain de matière, une meilleure ostéo-intégration. En référence à la figure 27 et selon une dernière variante d'exécution du corps d'ancrage de l'implant suivant l'invention tel que précédemment décrit et illustré sur la figure 25, ledit corps d'ancrage 1 est constitué de deux disques 14 et 14', formant la partie inférieure du corps d'ancrage 1 et d'une tige cylindrique 15 issue du disque 14 et s'étendant coaxialement audit disque 14, le col implantaire 7 étant issu de l'extrémité supérieure de ladite tige 15.
Le premier disque 14 dit distal s'étendant à l'extrémité inférieure de la tige cylindrique 15 présente un diamètre tout juste supérieur au diamètre du second disque 14' dit proximal.
Chaque disque 14, 14' comporte avantageusement deux évidements traversants 69 et respectivement 69' globalement hémi-annulaires et diamétralement opposés. Dans cet exemple particulier de réalisation, les évidements 69 du disque distal 14 s'étendent au droit des évidements 69' du disque proximal 14'.
On observera que la distance séparant les deux disques 14,14' peut être variable et pourra être aisément adaptée par l'Homme du Métier en fonction des caractéristiques osseuses du patient.
Selon une variante d'exécution de l'implant suivant l'invention, en référence aux figures 28 et 29, ce dernier est constitué de la même manière que précédemment d'un corps d'ancrage 1 en forme de douille et d'un col implantaire 7 s'étendant depuis l'extrémité supérieure de la douille 1 , la douille 1 et le col implantaire étant obtenus d'un seul tenant. Ce col implantaire 7 est issu de l'extrémité supérieure de la douille 1
et présente une forme globalement conique, coaxiale à ladite douille 1 , s'évasant depuis sa base, c'est-à-dire depuis l'extrémité supérieure de ladite douille 1.
Le col implantaire 7 se distingue de celui des variantes d'exécution représentées sur les figures 1 à 7, en ce que le col implantaire 7 comporte une première partie 66 dite inférieure dont la paroi externe s'évase depuis sa base en présentant une concavité orientée vers l'extérieur et une seconde partie 67 dite supérieure se rétrécissant de forme globalement tronconique. L'extrémité libre de la partie supérieure 67 du col implantaire 7 comporte avantageusement trois épaulements 68, uniformément réparties autour de la circonférence du col implantaire 7 afin de former des moyens de connexion tels que décrits précédemment en référence aux figures 25 à 27.
Accessoirement en référence à la figure 30, le système suivant l'invention comporte un foret 100 apte à coopérer avec un mandrin d'une turbine ou similaire afin de pratiquer un trou dans l'os du patient, ledit trou étant apte à recevoir l'implant suivant l'invention.
Ce foret 100 présente une forme générale cylindrique, d'axe longitudinal X-X' comprenant d'arrière en avant une queue 101 , apte à coopérer avec le mandrin porte-mèche du contre-angle d'une turbine ou similaire, non représentée sur les figures, prolongée par un corps 102 dont l'extrémité avant se termine par des moyens pointus 103 formant la tête de perçage 104.
Ledit corps 102 comporte un premier étage 105 de forme globalement cylindro- conique, présentant un diamètre supérieur au diamètre de la queue 101 et dans laquelle une pluralité de gorge annulaires 106 ont été pratiquées. Ces gorges annulaires 106 sont régulièrement espacées le long de l'axe X-X' du corps 102. De manière avantageuse, une gravure laser a été pratiquée au fond des gorges annulaires 106. Ces gorges annulaires 106 constituent des repères visuels permettant au chirurgien d'apprécier avec plus de précision la profondeur du trou pratiqué dans l'os du patient. Le premier étage 105 présente un diamètre qui décroit progressivement depuis la queue 101 vers la tête de perçage 104. Par ailleurs, l'extrémité supérieure du premier étage 105 comporte une saignée annulaire 107 apte à recevoir une butée cylindrique, non représentée sur les figures,
bien connue de l'homme du métier et venant coiffer une partie du corps 102. Une couche de peinture est avantageusement déposée au fond de cette saignée 107, chaque couleur correspondant à un diamètre de forage particulier.
Entre la tête de perçage 104 et le premier étage 105 du corps 102 du foret 100, ledit corps 102 comporte un second étage 108 de forme globalement cylindrique dont le diamètre moyen est légèrement inférieur au diamètre du premier étage 105, ledit diamètre augmentant légèrement du premier étage 105 jusqu'à la partie médiane du second étage 108 puis diminuant légèrement depuis la partie médiane du second étage jusqu'à la tête de perçage 104. Par ailleurs, le corps 102 comporte au moins une gorge hélicoïdale 108 permettant notamment l'évacuation de l'os lors du perçage. Cette gorge hélicoïdale
108 présente un angle d'hélice compris entre 11 et 19° pour un diamètre du corps
102 d'environ 3,8 mm.
De préférence, deux gorges hélicoïdales 109 sont formées dans le premier et le second étage 105 et 108 du corps 102. De plus, les arrêtes des gorges hélicoïdales
109 pourront avantageusement comporter des listels afin d'améliorer le tranchant de ces gorges 109.
La tête de perçage 104 comprend une pointe en deux parties dite double pointe
103 comprenant une base tronconique 110 dont les bords présentent une ouverture angulaire d'environ 120° par exemple, et une extrémité pointue 111 dont les bords présentent une ouverture angulaire inférieure à celle de la base tronconique 110, d'environ 60° par exemple. L'ouverture angulaire de l'extrémité pointue 1110 sera par exemple deux fois inférieure à celle de la base tronconique 110.
La double pointe 103 de la tête de perçage 104 permet de marquer l'os par son extrémité pointue 111 , l'extrémité pointue 111 étant par ailleurs également coupante, et de positionner la zone de forage sur la corticale osseuse.
Le second étage 108 du corps 102 du foret 100 procure un amorçage de la préparation osseuse et une préparation d'une forme conique dans l'os pour recevoir la partie conique de l'implant. De plus, la ou les gorges hélicoïdales 108 pratiquées dans le second étage 108 permet la récupération osseuse et l'irrigation extérieure pour le refroidissement lors de la phase de forage.
Le premier étage 105 du corps 102 du foret 100 permet de préparer la partie cylindrique correspondante de l'implant et de récupérer l'os préparé.
On notera que ce foret 100, bien que particulièrement adapté pour la pose d'un implant suivant l'invention, pourra être utilisé pour la pose d'autres implants sans pour autant sortir du cadre de l'invention.
Enfin, selon une variante d'exécution du système de transfert 39 de l'implant suivant l'invention, en référence à la figure 31 , ce dernier est constitué d'une bague de transfert 40, d'une pièce de transfert 42, d'une gaine calcinable 43, d'une vis de couverture 70, d'une vis courte 54, d'une vis longue 35, d'un capuchon 71 et d'un outillage dit extracteur 72.
De la même manière que précédemment, telle qu'également illustrée sur les figures 15 à 17, la bague de transfert 40 comprend une première partie 44 apte à coopérer avec le col implantaire 7 du corps d'ancrage 1 et une seconde partie 45 de forme hexagonale dite tête hexagonale, lesdites première et seconde partie 44,45 étant séparées par une collerette annulaire 46 apte à prendre appui sur le bord supérieur du col implantaire 7 issu de l'extrémité supérieure de la douille 1. Ladite première partie 44 est constituée d'un tronc de cône 47 apte à s'emboîter dans l'évidement tronconique 11 du col implantaire 7 et terminé par un élément hexagonal 48 venant s'insérer dans l'évidement hexagonal 12 dudit col implantaire 7. La collerette annulaire 46 présente un diamètre externe tout juste égal au diamètre externe du bord supérieur du col implantaire 7. Par ailleurs, la bague de transfert 40 comporte un alésage central traversant 49 pour permettre le passage d'une vis comme il sera détaillé plus loin. Cette bague de transfert 40 permet maintenir ou contrôler l'épaisseur tissulaire des tissus mous qui présentent une hauteur variable d'un patient à un autre. A cet égard, on observera que la hauteur de la collerette annulaire 46 sera choisie par le chirurgien en fonction de l'épaisseur tissulaire des tissus mous du patient.
Par ailleurs, la bague de transfert 40 comporte avantageusement un marquage laser sur la collerette annulaire 46 cylindrique pour indiquer la face vestibulaire de ladite bague de transfert 40 et faciliter ainsi sa pose lors de l'opération chirurgicale.
En référence à la figure 28, l'implant suivant l'invention comporte une pièce de transfert 41 présente une forme globalement cylindrique ainsi qu'une base légèrement conique. Ladite pièce de transfert 42 comporte une gorge hélicoïdale 58 s'étendant globalement depuis l'extrémité inférieure jusqu'à l'extrémité supérieure de ladite pièce de transfert 42. Cette pièce de transfert comporte un trou central traversant apte à recevoir une vis dite courte 54 ou une vis longue 35, représentées sur la figure 31 , pour maintenir la pièce de transfert 42 et la bague de transfert 40, la pièce de transfert 42 s'emboîtant sur l'extrémité supérieure de la bague de transfert 40. La tige filetée 36 de cette vis longue 35 est apte à coopérer avec le taraudage 13 du corps d'ancrage 1 pour maintenir la pièce de transfert 42 et la bague de transfert 40 en place afin de réaliser, par exemple, une prise d'empreinte du positionnement de l'implant dans le maxillaire ou la mandibule selon la technique du « pick-up » ou du « pop-up » bien connue de l'Homme du Métier.
Par ailleurs, l'implant suivant l'invention comprend une gaine dite calcinable 43 globalement cylindrique dont l'une des extrémités comporte une collerette annulaire inférieure 60 apte à prendre appui sur le bord supérieur du col implantaire 7. Ladite gaine calcinable 43 comporte un taraudage central traversant 61 apte à recevoir soit la vis courte 54 constituée d'une tige filetée 55 et d'une tête cylindrique 56 munie d'un évidement hexagonal 57 telle que décrite précédemment et également représentée sur la figure 31 , soit la vis longue 35 constituée d'une tige filetée 36 et d'une tête cylindrique 37 munie d'un évidement hexagonal 38 précédemment décrite. Cette gaine calcinable 43 est particulièrement adaptée pour la réalisation d'une prothèse coulée, telle qu'une armature de bridge provisoire ou définitive ou une barre de jonction par exemple, ou d'un faux moignon coulé transvissée avec une mise en charge immédiate, ce qui permet de contrôler les tissus mous. On observera que la gaine calcinable est apte à tourner autour de son axe de révolution lorsqu'elle est solidarisée au corps d'ancrage 1.
Par ailleurs, l'implant comporte également une vis dite de couverture 70 constituée d'une part d'une tête 72 globalement cylindrique comportant à son extrémité supérieure un évidement hexagonal 73 et d'autre part d'une tige filetée 74 apte à coopérer taraudage 13 du corps d'ancrage 1. De plus, la face inférieure de la
tête 72 comporte un évidement annulaire 75 apte à recevoir la tête hexagonale 45 de la bague de transfert 40 pour bloquer cette dernière sur le corps d'ancrage 1 comme il sera détaillé plus loin. Cette vis de couverture 70 procure soit une protection provisoire de la bague de transfert 40 en attendant une réalisation prothétique dans le cadre d'une Mise en Charge Immédiate dite MCI soit une ostéo-intégration dans l'hypothèse où une MCI n'est pas envisagée.
Enfin, l'implant suivant l'invention comporte un capuchon 71 obtenu dans du poly-tetra-fluoro-ethylene (PTFE) et apte à coopérer avec l'extrémité supérieure de la pièce de transfert 42 ou l'extrémité supérieure du col implantaire 7 pour la ou le fermer lors d'une prise d'empreinte notamment.
Afin de permettre un montage et un démontage aisé de la bague de transfert 40, un outillage dit extracteur 72 est prévu. Ledit extracteur 72 est constitué d'une vis sans fin 76 coopérant avec une molette à cliquet 77.
On expliquera maintenant l'utilisation des différentes pièces du système de transfert suivant l'invention en référence à la figure 31 pour la pose d'un implant d'une part avec empreinte immédiate et d'autre part sans empreinte immédiate.
Pose d'un implant avec prise d'empreinte immédiate :
La bague de transfert 40 est placée sur le col implantaire 7 du corps d'ancrage 1 et la pièce de transfert 42 est positionnée sur ladite bague de transfert 40.
Selon une première variante d'utilisation du système de transfert, suivant la technique dite « Pick Up », la pièce de transfert 42 et la bague de transfert 40 sont solidarisées au corps d'ancrage 1 au moyen de la vis longue 35 puis la prise d'empreinte est réalisée de manière bien connu en soi.
Selon une seconde variante d'utilisation du système de transfert, suivant la technique dite « Pop Up », la bague de transfert 40 et la pièce de transfert 42 sont solidarisées au corps d'ancrage 1 au moyen de la vis courte 54 et la pièce de transfert 42 est fermée par le capuchon 71 avant la prise d'empreinte.
Après la prise d'empreinte, la pièce de transfert 42 est retirée puis la vis de couverture 70 est mise en place sur la bague de transfert 40 pour la réalisation prothétique.
Plusieurs alternatives sont alors envisageables : - une première alternative consiste à poser une prothèse provisoire retirant la vis de couverture 70 puis en solidarisant la pièce de transfert 42 et la bague de transfert 40 au corps d'ancrage 1 au moyen de la vis courte 54. On observera que la hauteur de la collerette de la bague de transfert sera réadaptée à la hauteur d'occlusion par moulage au laboratoire, le matériau cosmétique étant placé sur la bague de transfert 40 réadaptée. Lorsque les tissus mous péri-impantaires sont cicatrisés et stabilisés, la bague de transfert 40 et la pièce de transfert 42 sont retirées et la prothèse définitive est vissée sur le corps d'ancrage 1 au moyen de la vis courte 54.
Une seconde alternative consiste à déposer la vis de couverture 70 puis à poser la prothèse définitive qui est vissée sur le corps d'ancrage 1 au moyen de la vis courte 54.
- Une dernière alternative consiste à déposer la vis de couverture puis à poser la prothèse définitive au moyen de la gaine calcinable 43 notamment.
Pose d'un implant sans prise d'empreinte immédiate :
La bague de transfert 40 est placée sur le col implantaire 7 du corps d'ancrage 1 , et la vis de couverture 70 est vissée sur le corps d'ancrage 1 et la bague de transfert 40 pour la coiffer puis on attend que l'ostéo-intégration et la cicatrisation des tissus mous se réalisent (de l'ordre de quelques semaines).
Après le délai d'ostéo-intégration, la vis de couverture 70 est déposée puis la pièce de transfert 42 est mise en place sur la bague de transfert 40.
Pour une prise d'empreinte suivant la technique « Pick Up », la pièce de transfert 42 est solidarisée au corps d'ancrage 1 et à la bague de transfert au moyen de la vis longue 35.
Pour une prise d'empreinte suivant la technique « Pop Up », la bague de transfert 40 et la pièce de transfert 42 sont solidarisées au corps d'ancrage 1 au moyen de la vis courte 54 et la pièce de transfert 42 est fermée par le capuchon 71 avant la prise d'empreinte. Après la prise d'empreinte, la vis de couverture 70 est vissée sur la bague de transfert 40 le temps de réaliser la prothèse définitive.
Finalement, la vis de couverture 70 est retirée et la prothèse définitive est vissée sur le corps d'ancrage 1 au moyen de la vis courte 54.
II va de soi que les différentes pièces du système de transfert 39 de l'implant suivant l'invention pourront aisément être adaptées à différentes formes particulières du col implantaire 7 de l'implant par l'Homme du Métier.
Enfin, il va de soi que les exemples que l'on vient de donner ne sont que des illustrations particulières de l'invention et que le col implantaire 7 pourra comprendre des moyens de liaison mâle ou femelle quelconque, la bague de transfert, le porte- implant, le faux moignon et les différentes pièces du système de transfert comprenant des moyens de liaison femelles et respectivement mâles aptes à coopérer avec les moyens de liaison du col implantaire 7, sans pour autant sortir du cadre de l'invention.