La présente invention se rapporte au domaine technique des
parapluies, ombrelles, parasols, et autres dispositifs de protection ayant une
couverture supportée par un faisceau de brins déployables et répartis autour
d'un mât.
On connaít depuis longtemps des dispositifs de type parapluies,
ombrelles, parasols ou analogues. Ces dispositifs comprennent un mât, une
poignée, une couverture et un faisceau de brins.
Le mât et la poignée sont assemblés entre eux par collage. Le
faisceau est assemblé au mât par une liaison indémontable, en général une
pièce de forme effilée, une pointe ou une goupille.
Les faisceaux de l'art antérieur sont généralement constitués :
- d'une noix centrale autour de laquelle sont répartis des brins
principaux,
- d'une pièce de coulissement, encore appelée coulant, autour de
laquelle sont répartis des brins secondaires, encore appelés fourchettes, qui
s'articulent sur la face intérieure des brins principaux.
En position d'ouverture du dispositif de protection de l'art antérieur, la
pièce de coulissement est maintenue en position haute à proximité de la
noix, grâce à une première butée.
En position de fermeture du dispositif de protection de l'art antérieur,
la pièce de coulissement est maintenue en position basse, à proximité de la
poignée, grâce à une seconde butée.
La première et la seconde butée, se présentent généralement sous
la forme de lames escamotables à l'intérieur du mât, encore appelées
ressorts, qui sont aptes à s'insérer dans une fente correspondante de la
pièce de coulissement.
Dans d'autres dispositifs de l'art antérieur, la butée haute et/ou basse
se présente sous la forme d'une goupille qui s'insère dans un orifice
transversal du mât, et dans un orifice transversal de la noix ou bien sous celle-ci.
La couverture formée de quatre à seize pointes reliées entre elles au
moyen de coutures. A l'extrémité commune ou intersection de toutes les
coutures, les pointes sont maintenues ensemble entre un anneau à griffes et
une contre rivure qui réalisent un sertissage définitif des pointes, tout en
permettant le passage du mât.
Les coutures servent également à fixer la couverture par un point
d'arrêt sur les brins du faisceau. A l'intersection de chaque couture avec la
périphérie de la couverture est prévue une aiguillette pour recevoir
l'extrémité libre du brin correspondant.
Les dispositifs de protection de l'art antérieur présentent un certain
nombre d'inconvénients :
- leur fabrication est onéreuse et nécessite des opérations multiples
mettant en oeuvre un outillage spécial, notamment pour l'assemblage des
pointes, la pose des points d'arrêt, la pose de l'anneau à griffes,
- ils ne sont pas démontables, et si l'une de leur pièces constitutives
est endommagée, il n'est généralement pas envisagé de la remplacer, le
coût d'une réparation étant élevé,
- le maintien du dispositif en position de fermeture ou en position
d'ouverture nécessite la présence de butées entre le mât et la pièce de
coulissement, ce qui complique la fabrication du dispositif et le fragilise car ce
système de butée est souvent endommagé, rendant alors le dispositif
inutilisable,
- il n'est pas rare de rencontrer des problèmes d'étanchéité aux
coutures entre les pointes et au passage du mât dans l'anneau à griffes,
- la réalisation de la couverture par assemblage de pointe rend
impossible d'obtenir une couverture qui porte une impression de motif en all
over, c'est à dire en une seule impression sur la totalité de la couverture, car il
est impossible de prévoir de façon suffisamment précise la largeur des
coutures reliant les pointes,
L'invention a pour objet un dispositif de protection qui remédie aux
inconvénients cités, et dont la fabrication est simple et bon marché, sans pour
autant sacrifier la qualité du produit.
Selon un aspect de l'invention, le dispositif de protection, du type
parapluie, ombrelle, parasol ou analogue, est formé de modules distincts,
lesdits modules comprenant un mât, une couverture, et un faisceau de brins
comprenant une noix centrale sur laquelle sont répartis des brins principaux et
une pièce de coulissement sur laquelle sont répartis des brins secondaires et
des brins tertiaires reliés aux brins principaux, et comprend des moyens
pour monter et/ou démonter ledit dispositif en assemblant et/ou
désassemblant manuellement lesdits modules, sans utiliser un outillage
particulier.
Les moyens pour monter et/ou démonter le dispositif comprennent
un insert de la noix qui coopère avec une pièce de liaison solidaire du mât
pour réaliser un montage par vissage.
Selon un autre aspect de l'invention, le dispositif comprend un
embout de protection. Les moyens pour monter et/ou démonter
comprennent alors un insert de la noix qui coopère avec une pièce de liaison
solidaire de l'embout de protection pour réaliser un montage par vissage.
Selon un autre aspect de l'invention, le dispositif comprend une
poignée amovible. Les moyens pour monter et/ou démonter comprennent
alors un insert de la poignée amovible qui coopère avec une pièce de liaison
solidaire du mât pour réaliser un montage par vissage.
Selon un autre aspect de l'invention, on utilise un faisceau de brins à
élasticité radiale.
Selon un autre aspect de l'invention, la couverture est réalisée d'une
seule pièce. On entend par « réalisée d'une seule pièce » une couverture qui
ne résulte pas de l'assemblage de pointes de textile ou du matériau
constitutif utilisé pour la couverture, par couture ou procédé de jonction
analogue. La couverture est donc sensiblement plane et ne présente pas de
lignes transverses d'interruption.
Un avantage de l'invention réside dans le fait que le dispositif est
facile et rapide à monter, ce qui abaisse les coûts de fabrication, car il n'est
plus nécessaire de procéder à l'assemblage de pointes par couture, ni
d'utiliser un outillage spécial d'assemblage définitif de pièces.
Un autre avantage de l'invention réside dans le fait que le dispositif
est aisément démontable. On peut alors envisager de changer une pièce
endommagée au lieu de mettre au rebut le dispositif entier. On peut
également envisager de proposer à la vente le dispositif en pièces
détachées, plusieurs couvertures étant livrées avec une même structure
rigide. Le montage est alors assuré par l'utilisateur, qui peut choisir de monter
une couverture ou une autre pour assortir son dispositif à une circonstance ou
à une tenue particulière.
Un autre avantage de l'invention réside dans le fait que la couverture
est réalisée d'une seule pièce. Il est alors possible d'imprimer un motif sur la
totalité de la couverture, ce qui n'était possible avec coutures de l'art antérieur
qu'à un coût élevé. Parmi la palette des motifs qui sont désormais
accessibles, on peut prévoir des motifs personnalisés et/ou des motifs
publicitaires.
Un autre avantage de l'invention réside dans le fait qu'il n'y a pas de
points d'arrêt sur les brins du faisceau. Le maintien de la couverture est alors
assuré par l'auto-positionnement des brins dans les aiguillettes et par la
tension de la couverture.
L'invention sera mieux comprise grâce à la description détaillée qui
va suivre d'un mode de réalisation préféré mais non limitatif du dispositif de
l'invention. Aux dessins annexés :
- la figure 1 représente un schéma de principe du dispositif, selon
un mode de réalisation comprenant un embout de protection et une poignée
amovible, en coupe longitudinale ;
- la figure 2 illustre un premier insert solidaire de la noix, en coupe
longitudinale ;
- la figure 3 illustre un deuxième insert solidaire de la noix, en coupe
longitudinale ;
- la figure 4 illustre un insert double solidaire de la noix, en coupe
longitudinale ;
- la figure 5 illustre une variante du premier insert solidaire de la noix,
en coupe longitudinale ;
- la figure 6 illustre un embout de protection, en vue latérale ;
- la figure 7 illustre une variante d'embout de protection, en vue
latérale ;
- la figure 8 illustre une pièce de liaison solidaire d'une extrémité du
mât, en vue latérale ;
- la figure 9 illustre un faisceau de brins, en vue latérale ;
- la figure 10 illustre une couverture montée sur un faisceau de brins,
en vue de dessous.
Comme illustré aux figures, le dispositif 1 est formé de modules
distincts, comprenant un mât 3, une couverture 5, un embout de protection 7,
une poignée 9, et un faisceau 11.
Le faisceau 11 est illustré schématiquement à la figure 1, et un mode
de réalisation préféré est représenté à la figure 9. Il comprend une noix 13,
une pièce de coulissement 15, des brins principaux 17, des brins
secondaires 19 et des brins tertiaires 21. Il est de préférence métallique, mais
pourrait être réalisé en tout autre matériau présentant des propriétés de
rigidité et d'élasticité comparables.
Le faisceau 11 comprend au moins trois brins principaux 17, mais
ceux-ci peuvent aussi être au nombre de quatre, cinq, six, huit, dix, ou douze.
Ils peuvent, selon des variantes moins préférées, être présents en un
nombre multiple de 3, 4, 5, 6, 8, 10, 12. Le faisceau 11 comprend des brins
secondaires 19 et des brins tertiaires 19 en nombres égaux à celui des brins
principaux 17.
Les brins principaux 17 sont répartis de façon annulaire sur la
périphérie de la noix 13. Les brins secondaires 19 sont répartis de façon
annulaire sur la périphérie de la pièce de coulissement 15. Les brins tertiaires
21 sont répartis de façon annulaire sur la périphérie de la pièce de
coulissement 15, et se trouvent en service au-dessous des brins
secondaires 19. Les brins principaux 17, les brins secondaires 19 et les brins
tertiaires 21 définissent ainsi des plans radiaux par rapport à un axe
imaginaire 45 reliant la noix 13 et la pièce de coulissement 15.
Une des extrémités de chaque brin principal 17 est articulée à la noix
13 par une liaison 61 lui permettant de pivoter dans le plan radial associé,
son autre extrémité restant libre.
Une des extrémités de chaque brin secondaire 19 est articulée à la
pièce de coulissement 15, par une liaison 63 lui permettant de pivoter dans
le plan radial associé. Son autre extrémité est articulée sur la face intérieure du
brin principal 17 correspondant, par une liaison 65 lui permettant de pivoter
dans le plan radial associé.
Une des extrémités de chaque brin tertiaire 21 est articulée à la pièce
de coulissement 15, par une liaison 67 lui permettant de pivoter dans le plan
radial associé. Son autre extrémité est fixée rigidement à une extrémité d'un
ressort à spires 23 qui le prolonge axialement. L'autre extrémité du ressort à
spires 23 est articulée sur la face intérieure du brin principal 17 correspondant,
par une liaison 69 lui permettant de pivoter dans le plan radial associé, à
proximité de l'articulation pivot 65 du brin secondaire 19 correspondant sur le
brin principal 17 correspondant, du côté de l'extrémité libre de ce dernier.
Ainsi, au cours de l'ouverture ou de la fermeture du faisceau 11, le
brin principal 17, le brin secondaire 19 et le brin tertiaire d'un même plan radial
définissent avec la pièce de coulissement 15 un quadrilatère ayant pour
sommets les liaisons 63, 65, 69, 67, qui se déforme dans ledit plan radial
associé.
Lors de l'ouverture du faisceau 11, la pièce de coulissement 15 se
déplace en direction de la noix 13, jusqu'à venir en butée contre elle. La
distance matérialisée par la flèche 50 à la figure 9 est alors nulle. Lors de la
fermeture du faisceau 11, la pièce de coulissement 15 se déplace en
s'éloignant de la noix 13. La distance matérialisée par la flèche 50 à la figure 9
est alors maximale.
L'avantage de ce faisceau 11 réside dans le fait qu'il peut être ouvert
et/ou fermé même en l'absence de mât 3, ce qui n'est pas possible dans le
cas d'un faisceau 11 classique. On peut alors prévoir pour le dispositif de
protection 1 de l'invention un mât 3 qui ne serait pas muni de lame(s)
escamotable(s) ou d'un autre système de butée axiale jouant un rôle
analogue de blocage de la pièce de coulissement 15 le long du mât 3.
Ce faisceau 11 est un faisceau 11 à élasticité radiale.
La noix 13 est une pièce sensiblement cylindrique. Elle peut être
réalisée en matière plastique ou en métal, ou même en bois ou en tout autre
matériau présentant des propriété analogues de solidité, de rigidité.
La noix 13 comprend un premier insert 25, illustré aux figures 1 et 2,
disposé en service axialement vers le bas, comprenant un trou fileté et
destiné à être vissé avec une pièce de liaison 33 du mât. De préférence, le
filetage est un filetage trapézoïdal. Le premier insert 25 est fixé rigidement à
la noix 13, par exemple par collage ou par emmanchement à force.
Lorsque le dispositif de protection 1 comprend un embout de
protection 7, la noix 13 comprend un deuxième insert 27, illustré aux figures
1 et 3, disposé axialement vers le haut en service, comprenant un trou fileté
et destiné à être vissé avec une pièce de liaison 35 de l'embout de
protection 7. De préférence, le deuxième insert 27 est muni d'une partie
couvrante 91 ayant sensiblement une forme de couvercle circulaire
légèrement bombé. Le deuxième insert 27 est fixé rigidement à la noix 13,
par exemple par collage ou par emmanchement à force.
Selon une variante préférée représentée à la figure 4, la noix centrale
13 comprend un insert double 29, destiné à être vissé d'un côté avec une
pièce de liaison 33 du mât 3, et de l'autre côté avec une pièce de liaison 35
de l'embout de protection 7. De préférence, l'insert double 29 est muni d'une
partie couvrante 91.
Lorsque le dispositif de protection 1 ne comprend pas d'embout de
protection 7, la noix 13 peut comprendre une variante 30 de premier insert
solidaire, qui est muni d'une partie couvrante 91, comme illustré à la figure 5.
De manière préférée, la noix 13 est réalisée monobloc avec le
premier insert 25, 30 et/ou avec le deuxième insert 27, ou avec l'insert
double 29, par injection plastique.
La poignée amovible 9, schématiquement illustrée à la figure 1, est
optionnelle. Elle présente un corps (non représenté), ayant par exemple une
forme de crochet. Elle peut être réalisée en bois, en matière plastique ou en
métal.
La poignée amovible 9 comprend un troisième insert 31, illustré à la
figure 2, disposé en service axialement vers le haut, comprenant un trou fileté
et destiné à être vissé avec une pièce de liaison 37 du mât. De préférence,
le filetage est un filetage trapézoïdal. Le troisième insert 31 est fixé
rigidement à la poignée amovible 9, par exemple par collage ou par
emmanchement à force. Selon une variante, la poignée amovible 9 est
réalisée monobloc avec le troisième insert 31, par injection plastique.
Le mât 3 est un tube plein ou creux, réalisé en tout matériau
suffisamment rigide pour supporter sans ployer le poids du faisceau 11 et de
la couverture 5. II peut être réalisé en métal, en bois, ou en matière plastique,
avantageusement en polycarbonate.
Une première pièce de liaison 33 est fixée rigidement à l'une des
extrémités du mât 3, et une troisième pièce de liaison 37 est fixée rigidement
à l'autre de ses extrémités. Lesdites pièces de liaison 33, 37 sont illustrées à
la figure 8. Elles sont de préférence identiques, mais pourraient présenter
des formes et/ou des dimensions différentes.
Chaque pièce de liaison 33, 37 comprend une portion
d'emboítement 81 et une portion filetée 83.
La portion d'emboítement 81 est de préférence collée ou
emmanchée à force dans l'extrémité correspondante du mât, qui peut être
alésée à cet effet. Si le mât 3 est tubulaire, on dimensionne son diamètre
interne et la portion d'emboítement 81 de manière à éviter toute opération
ultérieure d'ajustement.
La portion filetée 83 de la première pièce de liaison 33,
respectivement de la troisième pièce de liaison 37, est destinée à être
vissée dans un premier insert 25, 30 ou un insert double 29 de la noix
centrale 13, respectivement dans un troisième insert 31 de la poignée
amovible 9. De préférence le filetage de la portion filetée 83 est trapézoïdal.
Les pièces de liaisons 33, 37 sont réalisées en métal, ou en tout
autre matériau capable d'être fileté.
L'embout de protection 7, schématiquement illustré à la figure 1 et
représenté aux figures 6 et 7, est optionnel. Il présente un corps 85 et une
deuxième pièce de liaison 35 est fixée rigidement au corps 85, par tout
moyen approprié. La deuxième pièce de liaison 35 est destinée à être
vissée dans un deuxième insert 27 (voir figures 1 et 3) ou un insert double
29 (voir figure 4) de la noix 13.
La deuxième pièce de liaison 35 présente une extrémité
sensiblement pointue pour perforer sans l'endommager la couverture 5 avant
de se visser dans le trou fileté du deuxième insert 27 ou de l'insert double 29
de la noix 13.
De préférence la deuxième pièce de liaison 35 est réalisée
monobloc avec le corps 85. L'embout 7 peut être métallique ou en matière
plastique. L'embout de protection 7 monobloc peut être obtenu par un
procédé de moulage ou d'injection plastique.
Le corps 85 de l'embout de protection 7 peut présenter
classiquement une forme longitudinale, comme représenté à la figure 7.
Selon une variante préférée illustrée à la figure 6, le corps 85 présente
sensiblement une forme de dôme.
Selon une variante non représentée aux figures, l'embout de
protection 7 et la poignée amovible 9 sont tous deux équipés d'un piton
pour la fixation d'une bandoulière.
La couverture 5 est réalisée en matériau textile ou non tissé ou
plastique ou plastifiée, ou analogue, en fonction des utilisations souhaitées.
Elle est réalisée d'une seule pièce, c'est à dire qu'elle ne constitue pas le
résultat de la juxtaposition de pointes assemblées entre elles par une
couture. Elle peut être réalisée en une seule toile.
Elle peut également être réalisée en deux toiles de dimensions
égales, qui sont cousues entre elles à leur périphérie. Dans ce cas, deux
toiles de nature différente peuvent être utilisées: par exemple une toile
supérieure imperméable et une toile inférieure non imperméable. Si les deux
toiles portent des impressions de motifs différents, l'utilisateur peut les
inverser à sa convenance pour les assortir à une tenue ou à une circonstance.
Une ganse de stabilisation 39 peut optionnellement être rapportée
sur la périphérie de la couverture 5, que celle-ci soit réalisée en une seule
toile ou en deux toiles.
La géométrie de la couverture 5 est adaptée au nombre de brins
principaux 17 du faisceau 11. Selon le mode de réalisation illustré à la figure
10, la couverture 5 est carrée et le faisceau 11 comprend huit brins principaux
17, qui sont réunis deux par deux. La couverture est équipée à chaque angle
d'une aiguillette double 37 qui reçoit l'extrémité libre de deux brins 17
adjacents.
Selon d'autres modes de réalisations conformes à l'invention, non
représentés aux figures:
- la couverture est carrée et le faisceau 11 comprend quatre brins
principaux 17, dont les extrémités libres sont insérées dans quatre
aiguillettes simples 37 disposées aux quatre coins de la couverture ;
- la couverture 5 est rectangulaire au lieu d'être carrée ;
- la couverture 5 est triangulaire et le faisceau 11 comprend six brins
principaux 17, qui sont réunis deux par deux, et dont les extrémités libres
sont insérées dans trois aiguillettes doubles 37 disposées aux trois coins de
la couverture 5 ;
- la couverture 5 est triangulaire et le faisceau 11 comprend trois brins
principaux 17, dont les extrémités libres sont insérées dans trois aiguillettes
simples 37 disposées aux trois coins de la couverture 5 ;
- la couverture présente sensiblement la forme d'un disque et N
aiguillettes doubles 37 sont réparties vers la périphérie de la couverture 5, et
le faisceau 11 comprend 2N brins principaux 17, N étant égale à 3 ;
- la couverture présente sensiblement la forme d'un disque et N
aiguillettes simples 37 sont réparties vers la périphérie de la couverture 5, et
le faisceau 11 comprend N brins principaux 17, N étant égal à 3 ou 4.
L'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui viennent
d'être décrits.
Le faisceau 11 qui a été décrit ci-dessus peut aisément être trouvé
dans le commerce. On peut avantageusement utiliser toute autre structure de
baleines qui serait d'un fonctionnement équivalent.
On pourrait envisager une couverture ayant la forme géométrique
d'un polygone régulier à N angles, chaque angle étant équipé d'une aiguillette
simple, le faisceau comprenant N brins principaux, et N étant égal à 5, 6, 8,
10, 12, 16, 20, sous réserve que les brins principaux s'auto-équilibrent
contre la couverture.
On pourrait envisager une couverture ayant la forme géométrique
d'un polygone régulier à N angles, chaque angle étant équipé d'une aiguillette
simple, le faisceau comprenant 2N brins principaux, et N étant égal à 5, 6, 8,
10, sous réserve que les brins principaux s'auto-équilibrent contre la
couverture.
On pourrait envisager une couverture ayant sensiblement la forme
géométrique d'un disque, et N aiguillettes doubles réparties vers sa
périphérie, le faisceau comprenant N brins principaux, et N étant égal à 5, 6,
8, 10, 12, 16, 20, sous réserve que les brins principaux s'auto-équilibrent
contre la couverture.
On pourrait envisager une couverture ayant sensiblement la forme
géométrique d'un disque, et N aiguillettes simples réparties vers sa
périphérie, le faisceau comprenant 2N brins principaux, et N étant égal à 5, 6,
8, 10, sous réserve que les brins principaux s'auto-équilibrent contre la
couverture.
On pourrait envisager que la poignée ne soit pas amovible, mais
soit formée à l'une des extrémités du mât, par exemple par moulage pour un
mât en matière plastique ou par usinage pour un mât en bois.