EP0920957A1

EP0920957A1 - Tête tangentielle pour le polissage et le lustrage du granit et du grès emaillè

Info

Publication number: EP0920957A1
Application number: EP98121669A
Authority: EP
Inventors: Francesco Gnoatto
Original assignee: Synergy Sarda SNC
Current assignee: Synergy Sarda SNC
Priority date: 1997-12-04
Filing date: 1998-11-13
Publication date: 1999-06-09
Also published as: ITVI970214A1; IT1297515B1; ITVI970214A0

Abstract

Dans une tête tangentielle pour lustrer le granit ou le grès émaillé, on prévoit un nouveau type de mécanisme utilisé pour imprimer un mouvement pendulaire à l'abrasif, caractérisé par la présence d'une série d'engrenages satellites (12) mis en mouvement par un engrenage central (11), satellites qui présentent un trou excentrique avec, à l'intérieur, un joint à croisillon qui imprime le mouvement pendulaire à un tourillon (15), lequel à son tour, le transmet au bras (17) et par conséquent à l'abrasif (18). <IMAGE>

Description

La présente invention a pour but de réaliser une tête du type tangentiel, apte à effectuer le lustrage du granit ou du grès émaillé.

Il est connu d'utiliser des têtes tangentielles pour lustrer le granit et le grès émaillé. Une caractéristique particulière de ces têtes réside dans le fait que l'abrasif accroché sous les bras porte-abrasif est non seulement animé d'un mouvement rotatif imprimé par la rotation de la tête, mais présente aussi un mouvement pendulaire imprimé par le mouvement alternatif du bras.

Ce mouvement ne permet à l'abrasif de travailler sur la matière que selon une ligne de contact qualifiée de tangentielle.

Différents types de têtes sont actuellement connus dans les machines pour le lustrage du granit et du grès émaillé.

En particulier, il est prévu un mécanisme à came sur lequel circule un galet qui entraíne un levier de manière à imprimer le mouvement pendulaire au bras qui effectue le lustrage de la matière.

Dans une deuxième forme de réalisation possible, il est prévu qu'un mécanisme à plateau incliné basculant entraíne un levier qui, à son tour, imprime le mouvement pendulaire au bras.

Dans une troisième forme de réalisation connue, il est prévu un mécanisme à plateau qui se déplace excentriquement par rapport à l'axe de la tête et imprime le mouvement pendulaire à un tourillon qui, à son tour, communique le mouvement au bras oscillant.

Tous ces types de têtes tangentielles mobiles exigent des mouvements très compliqués et des vitesses qui impliquent de grands frais d'usinage et des grandes contraintes dans les parties constitutives de la machine.

L'invention se propose de réaliser une tête trangentielle de polissage permettant de pallier ces différents inconvénients. Ceci est résolu conformément aux caractéristiques de la partie caractérisante de la revendication 1.

Le mécanisme utilisé pour imprimer le mouvement pendulaire à l'abrasif présente une série d'engrenages satellites mis en mouvement par un engrenage central, engrenages qui présentent un trou excentrique à l'intérieur duquel est prévu un joint à croisillon qui imprime au tourillon le mouvement pendulaire qui, à son tour, se transmet au bras et par conséquent à l'abrasif.

Ceci permet d'effectuer un travail nettement meilleur que dans l'art antérieur sur la matière à polir et à une vitesse nettement inférieure, puisqu'il n'y a pas de masses qui se déplacent avec une rotation excentrique et qui déséquilibreraient la tête, sans que celle-ci ne soit animée de mouvements verticaux.

Les caractéristiques de l'invention seront mieux décrites à l'aide des planches de dessins annexées sur lesquelles :

la Fig. 1 (planche I) représente la partie terminale du mandrin et la coupe verticale axiale de la tête selon l'invention ;

la Fig. 2 représente la vue schématique en coupe du mécanisme de la tête tangentielle selon l'invention ;

la Fig. 3 représente le même mécanisme, déplacé angulairement ;

la Fig. 4 représente par une vue avant le bras porte-abrasif en position déplacée angulairement ;

la Fig. 5 (planche II) représente schématiquement un groupe de six bras d'une tête tangentielle, tous avec leur axe orienté verticalement ;

la Fig. 6 représente le même groupe de bras déplacés en mouvement séquentiel ;

la Fig. 7 représente le même groupe de bras par paires, la première droite, la deuxième déplacée partiellement et la troisième totalement par rapport à la position de repos.

Comme on peut le voir sur la Fig. 1, on remarquera que la carcasse 1 du mandrin porte l'arbre rotatif 2 de ce dernier.

Le tourillon 3, solidaire de la carcasse 1, maintient la partie fixe de la tête, tandis que l'arbre 4 est relié à la partie rotative de celle-ci.

Un couple d'engrenages, respectivement à denture extérieure 5 et à denture intérieure 6, forment un mécanisme de type épicycloïdal.

L'engrenage à denture extérieure 5 tourne fou sur l'axe 9 de l'excentrique 7, solidaire de la partie fixe de la tête, et il est relié à son tour à l'engrenage à denture intérieure 6, solidaire de la partie de la tête qui tourne autour de son propre axe vertical 10.

Au nombre de tours de la tête, qui correspond au nombre de tours de l'engrenage à denture intérieure 6, correspond un plus grand nombre de tours de l'engrenage à denture extérieure 5.

Par l'intermédiaire d'un doigt 8, l'engrenage 5 qui tourne en position excentrique 9 par rapport à l'axe 10 de la tête entraíne l'engrenage 11, aligné sur l'axe 10 de la tête.

Sur les Fig. 2 et 3, on peut voir le mécanisme d'oscillation pendulaire de l'arbre porte-bras 16.

Avec l'engrenage 11 (Fig. 1) qui fait office d'engrenage central, il y a une série d'engrenages satellites 12 qui présentent un trou excentrique, voir axes 19 et 20 (Fig. 3). Sur le trou excentrique, est inséré un cylindre 13 à trou transversal et à axe vertical dans lequel est logé un deuxième cylindre 14 de plus petit diamètre, possédant une cavité à axe horizontal pour entraíner le tourillon 15 à axe vertical en formant de cette façon un joint à croisillon.

Ce mécanisme permet deux degrés de liberté au mouvement pour déplacer le tourillon 15 en mouvement alternatif d'un côté à l'autre.

De cette façon, avec un mouvement rotatif de l'engrenage 12, on obtient un mouvement pendulaire alternatif du tourillon 15.

Comme ceci est plus visible sur la Fig. 4, on remarquera le mouvement pendulaire de l'abrasif 18, solidaire du tourillon 15 à axe vertical, qui est mieux visible sur la Fig. 1 ; un arbre 16 à axe horizontal, mieux visible sur la Fig. 4, transmet le mouvement alternatif au bras porte-abrasif 17 qui, pendant qu'il tourne solidairement avec la partie rotative de la tête, se déplace en mouvement alternatif tout d'abord sur un côté puis sur le côté opposé.

Grâce à ce mouvement, l'abrasif 18 prend la forme d'un secteur circulaire, de sorte que l'abrasif 18 est toujours en contact avec la matière, selon une ligne tangentielle.

Chaque bras individuel 17 est mis en mouvement par un engrenage satellite 12 (Fig. 2 et 3), de sorte qu'il est possible d'obtenir le mouvement des bras dans un mode simultané, séquentiel ou alterné, selon la position d'engrènement des engrenages satellites 12 par rapport à l'engrenage central 11. Sur les Fig. 5, 6 et 7, on peut voir de façon schématique la position que les bras prennent avec le mouvement de travail.

En particulier, sur la Fig. 5, les bras de 21 à 26 se trouvent tous dans la même position, en se déplaçant simultanément, tout d'abord dans un sens, puis dans le sens opposé.

Sur la Fig. 6, les bras de 21 à 26 sont animés d'un mouvement séquentiel qu'on obtient, par exemple, lorsque le bras suivant est positionné par rapport au bras précédent de telle manière qu'il se forme un cycle complet entre le premier bras et le dernier.

Sur la Fig. 7, on a représenté des paires dans des positions symétriques, par exemple, la paire de bras 21 et 22 est en position radiale tandis que la deuxième paire 23 et 24 présente des déplacements angulaires intermédiaires et que les bras 25 et 26 sont représentés avec des déplacements angulaires dans la position extrême.

Le tout est indiqué à simple titre d'exemple non limitatif.

On prévoit par ailleurs que, dans d'autres formes de réalisation de la machine, les bras puissent être en un nombre différent de six, par exemple au nombre de quatre ou de huit, sans pour cela sortir du domaine de l'invention.

Il est par ailleurs visible que les détails de construction des différents éléments de la tête ont été décrits et représentés sur les planches de dessins annexées dans une forme de construction de détail qui n'est pas obligatoire, et qu'ils peuvent prendre des formes et des aspects différents, tout en conservant les caractéristiques de construction qui sont essentielles pour l'invention sans pour cela sortir du domaine du brevet.

Claims

Tête tangentielle pour le polissage et le lustrage du granit et du grès émaillé, comprenant au moins un bras porte-abrasif (17) pourvu d'un abrasif (18), ladite tête étant propre à se déplacer selon un mouvement de rotation, alors que le bras est propre à se déplacer selon un mouvement alternatif pour pouvoir entrer en contact avec la matière à travailler le long d'une ligne de contact tangentielle, caractérisée en ce que la tête comprend un engrenage central (11) entraínant au moins un engrenage satellite (12) percé d'un trou excentrique, dans lequel sont placés des moyens (13, 14) de réception d'un tourillon (15) propre à se mouvoir par rapport auxdits moyens de réception (13, 14), de manière à transformer le mouvement de rotation de l'engrenage (12) en un mouvement alternatif du bras (17).
Tête tangentielle selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comprend plusieurs engrenages satellites (12) à trou excentrique, pour transformer le mouvement de rotation de chaque engrenage satellite (12) en un mouvement alternatif du bras (17).
Tête tangentielle selon les revendications 1 et 2, caractérisée en ce que les moyens de réception du tourillon (15) comprennent un grand (13) et un petit (14) cylindres à axes orthogonaux, ledit petit cylindre étant pourvu d'une cavité d'entraínement du tourillon, ces cylindres étant propres à donner plusieurs degrés de liberté au mouvement du tourillon (15), en ce sens que le grand cylindre (13) ne tourne ni n'entraíne le tourillon (15), tandis que le cylindre de plus petit diamètre (14), logé dans le corps du grand cylindre (13), tourne en s'adaptant à la position du tourillon (15), en permettant ainsi au tourillon (15) de tourner dans ladite cavité d'entraínement.