EP0811402B1

EP0811402B1 - Dispositif de retenue d'une chaussure sur une planche de glisse

Info

Publication number: EP0811402B1
Application number: EP97107849A
Authority: EP
Inventors: Jean-François Paris
Original assignee: Salomon SAS
Current assignee: Salomon SAS
Priority date: 1996-06-04
Filing date: 1997-05-14
Publication date: 2003-01-29
Anticipated expiration: 2017-05-14
Also published as: DE69718703T2; ATE231735T1; EP0811402A1; FR2749181B1; US5899483A; FR2749181A1; DE69718703D1

Description

L'invention se rapporte au domaine des dispositifs de retenue d'une chaussure sur une planche de glisse destinée à la pratique du surf sur neige. L'invention concerne plus particulièrement des moyens de retenue d'une chaussure qui comprennent un élément d'appui arrière de bas de jambe.
Dans la pratique du surf, un utilisateur est amené à chausser et à déchausser de nombreuses fois, par exemple lors de l'utilisation de divers moyens de remontées mécaniques, ou encore après une chute. Par conséquent, il est important que chaque dispositif de retenue d'une chaussure sur la planche permette des chaussages et des déchaussages rapides et aisés. Bien entendu, le chaussage doit être considéré comme l'opération consistant à solidariser la chaussure à la planche, le déchaussage étant l'opération inverse.
L'art antérieur a proposé de nombreux dispositifs de retenue qui permettent des chaussages et des déchaussages rapides et aisés (voir par exemple WO 95/33534 et EP 0 705 625). De tels dispositifs étaient au départ utilisés avec des chaussures à tige relativement rigide, faites par exemple avec des coques en matière plastique. Généralement, ces dispositifs comprennent des moyens de solidarisation de la chaussure à la planche qui agissent sensiblement au niveau de la semelle, la tige servant au maintien du pied et au passage d'informations sensorielles au niveau du pied et du bas de jambe. Le chaussage se fait généralement soit par action manuelle, soit par la seule action du pied, ce qui évite dans ce cas à l'utilisateur d'avoir à se baisser pour intervenir avec les mains.
Une évolution plus récente des matériels consiste à associer des dispositifs de retenue à utilisation rapide avec des chaussures à tige relativement souple, afin que l'utilisateur puisse faire avec les jambes des mouvements suffisamment amples pour conduire la planche. Dans ce cas, un élément d'appui du bas de jambe est associé au dispositif de façon que l'utilisateur puisse facilement prendre appui sur la neige avec la carre arrière de son surf.
Cependant, il est apparu que ces dispositifs ne sont pas réellement satisfaisants. En effet, l'élément d'appui du bas de jambe a généralement une forme courbe et ergonomique qui suit le profil de la jambe lorsque l'utilisateur est dans une position orthostatique.
Il s'ensuit que l'utilisateur est gêné par l'élément d'appui pour chausser ou déchausser, perdant ainsi au moins en partie l'avantage procuré par un dispositif de retenue à utilisation rapide.
D'autre part, la présence de l'élément d'appui oblige l'utilisateur à déplacer et à incliner le pied vers l'avant par rapport à l'élément d'appui pour chausser, ce qui empêche un positionnement correct de la chaussure par rapport au dispositif de retenue.
Afin de remédier à ces inconvénients, l'invention propose un dispositif de retenue d'une chaussure sur une planche de glisse, le dispositif comprenant notamment un élément d'appui dorsal pour assurer l'appui arrière du bas de jambe et une embase destinée à recevoir en partie au moins la semelle de la chaussure, l'élément d'appui dorsal étant articulé sur l'embase selon un axe Y-Y' sensiblement transversal du dispositif.
Le dispositif selon l'invention est caractérisé par le fait qu'au moins un moyen de commande engendre un mouvement d'articulation de l'élément d'appui dorsal par rapport à l'embase selon l'axe Y-Y', d'une position d'ouverture vers une position de fermeture dans un sens postéro-antérieur, quand la semelle se déplace vers la planche lors de l'opération de chaussage.
Cette structure permet à l'utilisateur d'amener l'élément d'appui sensiblement au contact du bas de jambe par la seule action du pied au moment du chaussage.
Il suffit qu'un mouvement préalable du pied ait écarté l'élément d'appui dorsal pour que le chaussage soit facile et précis. Par conséquent, l'élément d'appui ne constitue plus une gêne au moment du chaussage.
Le dispositif selon l'invention est de préférence caractérisé par le fait qu'un moyen élastique sollicite l'élément d'appui dorsal par rapport à l'embase selon l'axe Y-Y', selon un mouvement d'articulation dans un sens antéro-postérieur.
Il s'ensuit que l'élément d'appui dorsal est naturellement écarté de la trajectoire de la chaussure au moment du chaussage, rendant ainsi le chaussage encore plus rapide.
Le dispositif selon l'invention est caractérisé encore par le fait qu'un moyen d'arrêt limite le mouvement d'articulation de l'élément d'appui dorsal par rapport à l'embase selon l'axe Y-Y', dans le sens antéro-postérieur.
Par conséquent, un mouvement de la chaussure de faible amplitude suffit à amener l'élément d'appui dorsal dans une position d'utilisation après chaussage, ce qui a l'avantage de faciliter encore le chaussage.
De préférence, le dispositif selon l'invention est caractérisé par le fait que l'élément d'appui dorsal présente une échancrure au niveau du talon de la chaussure.
Cette structure permet à l'utilisateur de transmettre des efforts spécifiques au dispositif de retenue, notamment dans le cas de prise de carre arrière. En effet, l'appui se fait au niveau de bas de jambe, donnant à l'utilisateur plus de force et de précision dans la conduite de la planche. Un avantage supplémentaire est que l'échancrure facilite le passage du talon de la chaussure au moment du chaussage.
Selon un premier mode de réalisation, le dispositif est caractérisé par le fait que le moyen de commande est un pion solidaire de la chaussure, le pion coopérant avec un bras de l'élément d'appui dorsal pour créer un effet de levier par rapport à l'axe. Y-Y'. Le déplacement de l'élément d'appui dorsal est avantageusement corrélé au déplacement de la chaussure au moment du chaussage.
De préférence, le pion de la chaussure coopère avec un moyen de guidage solidaire de l'embase, le moyen de guidage étant une cavité délimitée en partie au moins par une surface de positionnement du pion . Cette structure a l'avantage d'être simple et facile à fabriquer. De plus, elle permet d'amener l'élément d'appui dorsal dans une position précise après le chaussage.
De préférence encore, le dispositif selon ce premier mode de réalisation est caractérisé par le fait qu'un moyen de verrouillage est apte à coopérer avec le pion, de façon que le pion soit simultanément sensiblement en contact avec la surface de positionnement de la cavité et avec le bras de l'élément d'appui dorsal. Le moyen de verrouillage comprend un crochet articulé sur l'embase contre l'action d'un moyen élastique.
Cette structure permet un verrouillage simultané du talon de la chaussure et de l'élément d'appui dorsal. De plus, le verrouillage se fait automatiquement après que le pion a atteint la surface de positionnement. L'avantage est que les efforts de conduite transmis à l'élément d'appui dorsal sont intégralement absorbés par le dispositif de retenue.
Selon un second mode de réalisation, le dispositif selon l'invention est caractérisé par le fait que le moyen de commande est une barre solidaire de l'élément d'appui dorsal. Cette structure permet avantageusement d'utiliser des chaussures conventionnelles.
Selon le second mode de réalisation encore, le dispositif est caractérisé par le fait que la barre relie deux bras de l'élément d'appui dorsal, la barre étant apte à coopérer avec la semelle de la chaussure pour créer un effet de levier par rapport à l'axe Y-Y'. Cette structure est telle que les efforts de conduite transmis à l'élément d'appui dorsal sont intégralement absorbés par la semelle de la chaussure, la semelle étant elle-même solidarisée à l'embase par tout moyen connu. L'avantage est que cette construction est très simple et peu coûteuse à fabriquer.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à l'aide de la description qui va suivre, en regard du dessin annexé illustrant, par des exemples non limitatifs, comment l'invention peut être réalisée, et dans lequel :

la figure 1 est une vue latérale extérieure d'un premier mode de réalisation du dispositif selon l'invention,
la figure 2 est une coupe selon II-II de la figure 1 montrant par l'avant une chaussure coopérant avec le dispositif,
la figure 3 est une coupe partielle selon III-III de la figure 1 montrant des détails du dispositif en vue de dessus,
la figure 4 est une coupe selon IV-IV de la figure 3 montrant des détails du dispositif en vue verticale intérieure,
la figure 5 est une vue latérale extérieure d'un second mode de réalisation du dispositif selon l'invention.

La figure 1 est une vue partielle d'un dispositif de retenue 1 d'une chaussure 2 sur une planche de glisse 3, selon un premier mode de réalisation.
Seule la partie arrière 4 de la chaussure 2 a été représentée, car c'est cette partie qui coopère avec le dispositif 1 à proximité d'un côté arrière R de la planche 3.
La chaussure 2 comprend une tige 5 solidarisée par tout moyen connu à une semelle 6, la tige 5 prenant appui sur un élément d'appui dorsal 7 du dispositif 1, tandis que la semelle 5 est positionnée sur une embase 8 du dispositif 1.
L'élément d'appui dorsal 7 et l'embase 8 sont liés l'un à l'autre par un moyen d'articulation, représenté ici sous la forme d'un rivet 9 d'axe 10, l'axe 10 étant orienté sensiblement dans une direction transversale de la chaussure 2 et du dispositif 1.
De préférence, comme le montre la figure 2, le moyen d'articulation de l'élément d'appui dorsal 7 par rapport à l'embase 8 comprend deux rivets 9 ayant chacun un axe 10, l'un des rivets 9 étant situé d'un côté du dispositif 1, tandis que l'autre est situé du côté opposé, par rapport à une direction longitudinale de la chaussure 2 et du dispositif 1. La direction longitudinale doit être comprise comme étant sensiblement parallèle à la longueur d'un pied, c'est-à-dire orientée des orteils vers le talon ou inversement.
On peut remarquer que la direction longitudinale du dispositif 1 est sensiblement perpendiculaire aux axes 10 des rivets 9, de façon à permettre un mouvement d'articulation de l'élément d'appui dorsal 7 par rapport à l'embase 8, dans un sens antéro-postérieur ou dans un sens postéro-antérieur. Le sens antéro-postérieur correspond à une extension du pied par rapport à la jambe, le sens postéro-antérieur correspondant à un mouvement inverse obtenu par exemple quand un utilisateur fléchit les jambes.
La figure 2 montre également deux pions latéraux 11, 12 qui sont partie intégrante de la chaussure 2. Les pions 11, 12 sont par exemple des cylindres reliés entre eux par une barre 13, les pions 11, 12 et la barre 13 formant un bloc qui peut être en métal tel qu'un acier, le bloc étant de préférence noyé dans la semelle 6 au moment de la fabrication.
Pour une meilleure compréhension de l'invention, la chaussure 2 est représentée de manière symbolique, comme un objet transparent, à l'exception des pions 11, 12 et de la barre 13.
Les pions 11, 12 sont respectivement en appui sur des surfaces de positionnement 14, 15 situées dans des cavités ouvertes 16, 17 de l'embase 8. Les pions 11, 12 sont en contact avec les surfaces 14, 15 parce que la chaussure 2 est dans une position d'utilisation du dispositif 1. On remarque que dans ce cas il existe un espace S entre la semelle 6 et l'embase 8. Cet espace permet à la chaussure 2 de coopérer avec le dispositif 1 dans tous les cas, même en présence de corps étrangers, comme de la neige ou de la glace.
Les pions 11, 12 remplissent simultanément plusieurs fonctions : ils positionnent la chaussure 2 par rapport à l'embase 8 en même temps qu'ils appuient respectivement sur des bras 18, 19 de l'élément d'appui dorsal 7.
La figure 4 montre, par l'intérieur du dispositif 1, le pion 11 à la fois en position sur la surface de positionnement 14 de la cavité 16 et en appui sur le bras 18 de l'élément d'appui dorsal 7. Pour des raisons de commodité, la chaussure 2 n'est pas représentée.
La figure 4 montre également un moyen de verrouillage verrouillant le pion 11 dans la cavité 16 contre l'action d'un moyen élastique. Le moyen de verrouillage est représenté par une extrémité 20 en forme de crochet d'un fil métallique tel qu'un fil d'acier.
Le moyen élastique est représenté par l'autre extrémité en forme de ressort 21 du même fil que celui formant le crochet 20. Par conséquent, le crochet 20 sert à la fois à maintenir le pion 11 en position fixe par rapport à l'embase 8 et à empêcher une rotation de l'élément d'appui dorsal 7 par rapport à l'embase 8 dans un sens antéro-postérieur. L'élément d'appui dorsal 7 est maintenu dans une position de fermeture, représentée en trait fort, par le crochet 20.
Bien entendu, un autre crochet et un autre ressort agissent de façon similaire pour le pion 12 dans la cavité 17 et pour le bras 19 de l'élément d'appui dorsal 7.
Ainsi, lorsque l'utilisateur donne des impulsions avec le bas de jambe vers l'arrière, c'est l'ensemble du dispositif 1 qui tend à accompagner la chaussure 2, permettant par conséquent à l'utilisateur de prendre de bons appuis du côté arrière R de la planche 3.
Les pions 11, 12 de la chaussure 2 se mettent en place dans les cavités 16, 17 quand l'utilisateur approche le pied du dispositif 1. La forme du crochet 20 permet au pion 11 d'écarter le crochet 20 contre l'action du ressort 21 au moment du chaussage.
Le même processus a lieu pour le pion 12 et le crochet associé.
La forme de chaque crochet empêche chaque pion 11, 12 de quitter ensuite la cavité dans laquelle il est maintenu.
Si l'utilisateur veut dégager la partie arrière de la chaussure 2 du dispositif 1, il peut agir sur les crochets.
La figure 3 montre en coupe un exemple de moyen permettant de déverrouiller un pion.
Pour des raisons de commodité, seule une moitié du dispositif 1 est représentée. Cette moitié correspond au côté de la chaussure 2 portant le pion 11, mais une structure similaire existe du côté de la chaussure 2 portant le pion 12.
La figure 3 montre que le fil, constituant à la fois le ressort 21 et le crochet 20, est prolongé du côté du crochet 20 en passant à travers une fente 22 de l'embase 8 pour se loger dans un doigt 23.
Le doigt 23 est situé à l'extérieur du dispositif 1 et permet à l'utilisateur de déplacer l'extrémité du fil dans la fente 22. Il s'ensuit que le crochet 20 peut se déplacer dans un sens de déverrouillage contre l'action du ressort 21.
Quand chaque crochet a libéré le pion avec lequel il est associé, l'utilisateur peut soulever la partie arrière de la chaussure 2 pour déchausser. Bien entendu, l'utilisateur peut aussi être amené à désolidariser toute autre partie de la chaussure 2 qui serait maintenue sur l'embase 8 par tout moyen connu de l'homme de l'art.
Lorsque les pions 11, 12 ne sont plus en place sur le dispositif 1, la chaussure 2 n'est plus en contact avec l'embase 8 et l'élément d'appui dorsal 7 n'est plus en contact avec la tige 5 au niveau du bas de jambe de l'utilisateur.
Dans ce cas, comme le montre par exemple la figure 4 en pointillé, l'élément d'appui dorsal 7 se place dans une position d'ouverture grâce aux actions d'un moyen élastique et d'un moyen d'arrêt. Le moyen élastique est représenté sous la forme d'un ressort hélicoïdal 24 enroulé autour du rivet 9, une extrémité du ressort 24 étant solidarisée à l'embase 8 et l'autre extrémité du ressort 24 étant solidarisée à l'élément d'appui dorsal, par tout moyen connu tel que le passage dans un orifice. Le ressort 24 sollicite l'élément d'appui dorsal 7 dans un sens de rotation antéro-postérieur par rapport à l'embase 8. Le moyen d'arrêt qui limite le déplacement de l'élément d'appui dorsal 7 est représenté sous la forme d'une partie en saillie de l'embase 8, ou butée 25.
Le ressort 24 et la butée 25 permettent à l'élément d'appui dorsal 7 d'être suffisamment écarté de la trajectoire que suit la chaussure 2 pendant le chaussage, pour ne pas gêner le chaussage. Comme il est prévu que le dispositif 1 soit utilisé de préférence avec tout autre moyen de retenue d'une autre partie de la chaussure 2 qui permet la retenue par la seule action du pied, le dispositif offre le double avantage d'un chaussage facile et précis. Bien entendu, l'opération de déchaussage est également facilitée par le dégagement de l'élément d'appui dorsal 7.
La figure 1 montre également en pointillé la position d'ouverture qu'occupe l'élément d'appui dorsal 7 après un déchaussage. Afin de faciliter encore le mouvement de la chaussure 2 par rapport au dispositif, il est prévu une échancrure 26 dans l'élément d'appui dorsal 7.
Comme le montre la figure 2, l'échancrure 26 est en grande partie délimitée par les bras 18, 19 de l'élément d'appui dorsal 7, de façon que le passage du talon de la chaussure 2 soit libre. En fait, l'élément d'appui dorsal 7 vient en contact avec la tige 5 uniquement au niveau du bas de jambe de l'utilisateur. De cette façon, le passage d'informations sensorielles se fait de manière plus perceptible par l'utilisateur.
Il est possible de gérer un mouvement de l'élément d'appui dorsal 7 par rapport à l'embase 8 par d'autres modes de réalisation, comme celui montré à la figure 5.
Pour des raisons de commodité, les mêmes éléments sont désignés par les mêmes références.
Ce second exemple de réalisation se distingue du précédent par les différences ci-après ;

la chaussure 2 ne comprend pas de pions,
l'embase 8 ne comprend pas de moyens de positionnement et de verrouillage de pions,
les bras 18, 19 situés chacun d'un côté du dispositif 1 sont reliés l'un à l'autre à leurs extrémités respectives par une poutre 27.

Les autres parties du dispositif 1 sont semblables à celles du premier mode de réalisation.
Selon le second mode, lorsque l'utilisateur vient chausser la chaussure 2 dans le dispositif 1, la semelle 6 pousse la poutre 27 vers la planche 3 contre l'action du ressort 24. A la fin du chaussage, la semelle 6 maintient la poutre 27 contre la partie de l'embase 8 située sur la planche de glisse 3.
De préférence, les pièces sont dimensionnées de façon qu'il reste un espace S entre la semelle 6 et l'embase 8 pour les mêmes raisons que dans le cas précédent.
A la fin du chaussage encore, l'élément d'appui dorsal 7 est en contact avec la tige 5 au niveau du bas de jambe de l'utilisateur.
Au moment du déchaussage, la semelle 6 s'éloigne de l'embase 8, et le ressort 24 permet à son tour un éloignement de l'élément d'appui dorsal 7 de la tige 5. Là encore, la butée 25 limite l'amplitude du déplacement de l'élément d'appui dorsal 7.
Dans ce second mode de réalisation, il est nécessaire que la semelle 6 soit maintenue plaquée sur la poutre 27 par tout moyen connu et non représenté sur la figure, tel qu'un système de verrouillage automatique de semelle.
Quel que soit le mode de réalisation, les matériaux utilisés seront ceux employés traditionnellement. En particulier, on pourra réaliser l'embase 8 et l'élément d'appui dorsal 7 en matières plastiques armées ou non, ou en alliage métallique.
Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation ainsi décrits, et comprend tous les équivalents techniques pouvant entrer dans la portée des revendications suivantes.
En particulier, on peut prévoir d'insérer une entretoise entre l'embase 8 et la planche 3, l'entretoise pouvant comporter des moyens de réglage de sa position par rapport à la planche 3.
On peut également prévoir un dispositif de verrouillage et de déverrouillage simultané des pions 11, 12 dans le cas du premier mode de réalisation.

Claims

Dispositif de retenue (1) d'une chaussure (2) sur une planche de glisse (3), le dispositif (1) comprenant notamment un élément d'appui dorsal (7) pour assurer l'appui arrière du bas de jambe et une embase (8) destinée à recevoir en partie au moins la semelle (6) de la chaussure (2), l'élément d'appui dorsal (7) étant articulé sur l'embase (8) selon un axe Y-Y' sensiblement transversal du dispositif (1), caractérisé en ce qu'au moins un moyen de commande (11, 12, 27) engendre un mouvement d'articulation de l'élément d'appui dorsal (7) par rapport à l'embase (8) selon l'axe Y-Y', d'une position d'ouverture vers une position de fermeture dans un sens postéro-antérieur, quand la semelle (6) se déplace vers la planche (3) lors de l'opération de chaussage.
Dispositif (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'un moyen élastique (24) sollicite l'élément d'appui dorsal (7) par rapport à l'embase (8) selon l'axe Y-Y', selon un mouvement d'articulation dans un sens antéro-postérieur.
Dispositif (1) selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce qu'un moyen d'arrêt (25) limite le mouvement d'articulation de l'élément d'appui dorsal (7) par rapport à l'embase (8) selon l'axe Y-Y', dans le sens antéro-postérieur.
Dispositif (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que l'élément d'appui dorsal (7) présente une échancrure (26) au niveau du talon de la chaussure (2).
Dispositif (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que le moyen de commande est un pion (11, 12) solidaire de la chaussure (2), le pion (11, 12) coopérant avec un bras (18, 19) de l'élément d'appui dorsal (7) pour créer un effet de levier par rapport à l'axe Y-Y'.
Dispositif (1) selon la revendication 5, caractérisé en ce que le doigt (11, 12) de la chaussure (2) coopère avec un moyen de guidage solidaire de l'embase (8).
Dispositif (1) selon la revendication 6, caractérisé en ce que le moyen de guidage est une cavité (16, 17) délimitée en partie au moins par une surface (14, 15) de positionnement du doigt (11, 12).
Dispositif (1) selon l'une quelconque des revendications 5 à 7, caractérisé en ce qu'un moyen de verrouillage est apte à coopérer avec le pion (11, 12), de façon que le pion (11, 12) soit simultanément sensiblement en contact avec la surface de positionnement (14, 15) de la cavité (16, 17) et avec le bras (18, 19) de l'élément d'appui dorsal (7).
Dispositif (1) selon la revendication 8, caractérisé en ce que le moyen de verrouillage comprend un crochet (20) articulé sur l'embase (8) contre l'action d'un moyen élastique (21).
Dispositif (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que le moyen de commande est une poutre (27) solidaire de l'élément d'appui dorsal (7).
Dispositif (1) selon la revendication 10, caractérisé en ce que la poutre (27) relie deux bras (18, 19) de l'élément d'appui dorsal (7), la poutre (27) étant apte à coopérer avec la semelle (6) de la chaussure (2) pour créer un effet de levier par rapport à l'axe Y-Y'