EP0583180B1

EP0583180B1 - Dispositif de refroidissement de la porte d'un four de cuisson domestique

Info

Publication number: EP0583180B1
Application number: EP93401740A
Authority: EP
Inventors: Sylvain Bickel
Original assignee: Merloni Electromenager SA
Current assignee: Merloni Electromenager SA
Priority date: 1992-07-07
Filing date: 1993-07-05
Publication date: 1996-09-25
Anticipated expiration: 2013-07-05
Also published as: ES2048698T3; FR2693538A1; DE69305030T2; DE583180T1; EP0583180A1; DK0583180T3; FR2693538B1; DE69305030D1; ATE143471T1; ES2048698T1; GR940300014T1

Description

La présente invention est relative à un four de cuisson domestique et concerne plus particulièrement, quoique de façon non exclusive, un four de ce genre comportant, outre des moyens de chauffage traditionnels tels notamment que des résistances électriques, voire en complément de ces dernières, un émetteur de micro-ondes permettant de porter à la température de cuisson des aliments introduits dans la cavité interne du moufle de ce four, lui-même logé à l'intérieur d'une enceinte externe munie d'une porte pivotante d'accès à cette cavité, comprenant avantageusement une ou plusieurs plaques de verre parallèles et ménageant entre elles des espaces intercalaires, un dispositif de commande de ces résistances, apte à provoquer une élévation de température momentanée, notablement supérieure, pour consumer les graisses ou autres résidus qui se sont déposés sur les parois internes du moufle, afin de nettoyer ces dernières. Un tel agencement d'un four de ce genre est bien connu sous le nom de dispositif de pyrolise.
Mais dans les réalisations de ce genre, la température très élevée à laquelle peut être portée l'atmosphère interne du moufle, risque de faire croître simultanément celle des parois de l'enceinte externe, en particulier de la porte vitrée pivotante, disposée en face avant du four.
Notamment, si aucune précaution n'est prise, la température de la surface extérieure de la porte peut dépasser le niveau au-delà duquel l'utilisateur qui applique sa main ou ses doigts contre cette porte par inadvertance, risque de subir accidentellement une brûlure au contact de cette surface.
Pour pallier cet inconvénient, on a déjà prévu divers moyens mis en oeuvre dans la construction de tels fours, qui consistent à utiliser des matériaux isolants, notamment mis en place autour du moufle afin de réduire au mieux les pertes calorifiques vers l'extérieur de celui-ci et par suite les échauffements par conduction des parties de l'enceinte correspondantes. De même, on a cherché à limiter les pertes calorifiques par rayonnement par l'emploi de matériaux réfléchissants du genre de l'aluminium ou de l'acier inoxydable poli, en particulier dans la face de la porte en regard du moufle. Enfin, on vise fréquemment à réduire la convection, en créant une circulation d'air au voisinage de la surface interne de la porte, afin d'évacuer les calories qui échauffent celle-ci, en particulier dans les espaces intercalaires ménagés entre les plaques de verre transparentes montées dans l'encadrement de la porte.
A titre d'exemples, on peut faire référence pour illustrer ces solutions connues, au brevet allemand DE-A-3 014 908, au brevet américain US-A-3 893 442 ou encore aux brevets français FR-A-2 416 627 et 2 653 861. Toutefois, dans ces solutions, la circulation d'air, naturelle ou forcée, au contact de la face interne de la porte pour refroidir en partie celle-ci, se révèle peu efficace, en ne permettant pas d'atteindre les débits élevés et constants qui seraient nécessaires pour aboutir à une réduction significative de la température de la porte pivotante.
De façon encore plus précise, on peut faire référence à la demande de brevet français FR-A-2 655 132 qui combine un ventilateur fournissant un débit d'air dans un conduit prévu au-dessus du moufle à l'intérieur de l'enceinte du four, la porte vitrée comportant deux espaces intercalaires, séparés mais superposés dans l'épaisseur de la porte. Le flux d'air produit par le ventilateur se subdivise en deux parties, l'une s'écoulant du haut vers le bas dans le premier espace, situé dans la porte du côté de celle-ci dirigé vers l'intérieur du moufle en provenant directement du conduit, tandis que l'autre, à l'extrémité de ce conduit, traverse la porte par un passage d'évacuation où aboutit la partie supérieure du second espace. Dans cette zone, est ainsi créée une dépression propre à aspirer à l'intérieur de ce second espace de l'air frais extérieur à l'enceinte, qui y pénètre par des orifices prévus à la partie inférieure de la porte, l'air ainsi recueilli dans cet espace circulant alors du bas vers le haut, donc en sens inverse du flux dans le premier espace. Mais, là encore, on constate que la dépression créée, qui est en fait réalisée en avant de la porte et au-dessus de celle-ci, est généralement très faible et pratiquement inefficace, de telle sorte que la lame d'air dans le second espace situé dans la porte du côté de celle-ci dirigé vers l'extérieur, est sensiblement stagnante, ce qui ne permet pas d'abaisser autant que nécessaire la température de cette porte. En outre, dans cette solution, les deux espaces intercalaires prévus dans la porte elle-même communiquent avec l'extérieur de la face avant de cette dernière par des orifices le cas échéant superposés qui gênent, voire empêchent, la mise en place en cet endroit de la poignée permettant de faire pivoter la porte. Enfin, en raison des différences de température, s'établit dans le premier espace un phénomène de convection naturelle notable, avec déplacement de l'air de bas en haut, qui s'oppose au flux d'air soufflé par le ventilateur circulant en sens inverse, d'où une efficacité réduite du refroidissement obtenu.
On connaît par ailleurs la disposition qui consiste à ménager au-dessus du moufle du four, entre la face supérieure de ce moufle, revêtue d'une couche appropriée d'un matériau isolant thermique et une paroi généralement parallèle ou profilée prévue en regard et appartenant à l'enceinte externe, un conduit plat d'évacuation des fumées ou vapeurs créées à l'intérieur du moufle en fonctionnement, ce conduit plat étant mis en communication à cet effet par une cheminée ou autre organe de liaison avec l'intérieur du moufle. Pour la mise en oeuvre de cette solution, on prévoit également dans la partie arrière de l'enceinte, un ventilateur d'extraction, qui débite dans le conduit plat précité et entraîne dans ce conduit les fumées provenant de la cheminée de liaison avec l'intérieur du moufle, pour les éliminer vers la face avant de l'enceinte au-dessus de la porte pivotante, à travers des ouies ou passages analogues, prévus dans cette face avant.
Notamment, on a plus spécialement envisagé une disposition de ce genre dans la demande de brevet français FR-A-2 673 268, publiée le 28.08.92 au nom de la Société demanderesse, dans laquelle le conduit plat où se recueillent les fumées, présente au droit de la cheminée de liaison une réduction de hauteur, ce conduit plat agissant à la manière d'un Venturi de telle sorte que, du fait de la dépression créée dans celui-ci, les fumées présentes à l'intérieur du moufle soient aspirées dans le conduit et chassées vers les ouïes d'échappement en face avant sous l'effet du débit d'air fourni par le ventilateur.
La présente invention concerne un four de cuisson domestique du genre mentionné. ci-dessus, notamment du genre four à pyrolise, dans lequel est donc aménagé, au-dessus du moufle, un conduit plat de ventilation dans lequel est réalisé au moyen d'un ventilateur-extracteur logé dans l'enceinte du four à l'arrière de ce conduit, une circulation forcée d'air en direction de la face avant de cette enceinte, l'échappement de l'air vers l'extérieur s'effectuant à travers des ouïes ou ouvertures analogues prévues dans cette face au-dessus du bord supérieur de la porte pivotante qui autorise l'accès à l'intérieur de ce moufle.
A cet effet, dans un four de cuisson de ce type, dans lequel la porte pivotante vitrée comporte dans son épaisseur au moins deux passages intercalaires continus mais séparés, parallèles l'un à l'autre, pour l'écoulement de deux flux d'air distincts, ces passages étant en communication d'une part avec un ou plusieurs orifices d'accès prévus à la partie inférieure de la porte et d'autre part avec un ou plusieurs orifices de sortie dans sa partie supérieure, se caractérise en ce que les orifices de sortie desdits passages sont prévus au voisinage immédiat du conduit plat de ventilation dans la partie arrière de la porte, le profil de cette dernière vers l'intérieur du moufle étant aménagé pour que la circulation d'air dans le conduit plat crée une dépression dans un espace ménagé derrière la porte, entre celle-ci et le moufle, lorsqu'elle est appliquée contre celui-ci.
La circulation d'air dans le conduit plat de ventilation crée ainsi au voisinage des orifices de sortie de la porte, une dépression notable mais précisément localisée, telle que l'air présent dans les passages intercalaires continus ménagés dans la porte soit en permanence aspiré et évacué hors de ceux-ci avec l'air de ventilation qui circule dans le conduit plat, à travers les ouies de la face avant. Il en résulte une circulation forcée et particulièrement efficace d'air à l'intérieur de la porte, du bas vers le haut de celle-ci, dans les passages qu'elle comporte, qui assure un refroidissement énergique de ses structures et en particulier de la surface des plaques de verre et de l'encadrement métallique disposé à l'avant de cette porte.
Avantageusement, la porte pivotante comporte une cloison postérieure dirigée vers l'intérieur du moufle du four dans lequel elle pénètre partiellement et conformée pour présenter, à l'extérieur du moufle sous le conduit de ventilation, un profil en retrait de façon à délimiter derrière la porte, une zone de tranquillisation du débit d'air avant extraction sous l'effet de la dépression.
Dans un mode de réalisation préféré, les orifices de sortie des passages intercalaires sont ménagés dans la cloison postérieure de la porte, au droit de la zone de tranquillisation. En variante, les orifices de sortie sont disposés à la périphérie de la porte dans son bord supérieur, les passages étant respectivement limités par un profil périphérique, notamment fuyant en direction de l'intérieur de l'enceinte, dans lequel sont réalisés ces orifices de sortie. Selon le cas, ces orifices peuvent être disposés en arrière ou sur le dessus du profil périphérique, en étant décalés vers le bas ou situés à la même hauteur que le bord extérieur de la porte.
D'autres caractéristiques d'un four de cuisson établi conformément à l'invention, apparaîtront encore à travers la description qui suit de plusieurs exemples de réalisation, donnés à titre indicatif et non limitatif, en référence aux dessins annexés sur lesquels :

La Figure 1 est une schématique, en perspective avec arrachement partiel, d'un four de cuisson dont l'enceinte et la porte pivotante disposée en face avant de celle-ci, sont aménagées conformément à l'invention.
La Figure 2 est une vue en coupe transversale d'une partie du four selon la Figure 1, au droit du conduit plat de ventilation qu'il comporte.
Les Figures 3 à 6 sont des schémas, illustrant diverses variantes de réalisation de la partie périphérique de la porte pivotante du four des Figures 1 et 2.

Dans la vue schématique de la Figure 1, la référence 1 désigne schématiquement un four de cuisson domestique d'un type en lui-même connu dans la technique, comportant un moufle intérieur 2 et une enceinte externe 3, notamment formée de deux parois parallèles, respectivement 4 et 5, l'espace délimité entre ces dernières permettant à de l'air provenant de l'atmosphère extérieure au four et pénétrant dans cet espace par des ouvertures (non représentées), d'être repris par un ventilateur 6, logé dans l'enceinte et vers la partie arrière de celle-ci, au-dessus du moufle 2.
Entre la surface du moufle 2, délimitant la cavité interne 7 du four et la paroi 4 est avantageusement prévue une épaisseur appropriée d'un matériau isolant thermique 8. Le ventilateur 6 comporte un boîtier de distribution 9 qui communique avec l'intérieur d'un conduit plat 10, délimité entre la tôle 11 qui forme la partie supérieure de la paroi 4 de l'enceinte et une seconde tôle 12 disposée au-dessus de la première, l'espace délimité entre cette tôle 12 et la face supérieure 13 de l'enceinte 3, étant également rempli par un matériau isolant thermique 14.
De préférence, le profil du conduit plat 10 dans lequel débite le ventilateur 6, est aménagé de manière à présenter une section dont la hauteur diminue depuis le ventilateur jusqu'à la face avant 15 du four, dans laquelle sont aménagées des ouies telles que 16 pour l'évacuation de la circulation forcée d'air ainsi produite .Le cas échéant, le conduit 10 peut être aménagé pour comporter les dipositions déjà mentionnées faisant l'objet de la demande de brevet FR-A-2 673 268, celles-ci n'étant pas reprises ici pour ne pas surcharger le dessin.
La face avant 15 du four est par ailleurs susceptible d'être fermée par une porte pivotante 17, articulée à sa partie inférieure sur l'enceinte 3 autour d'un axe horizontal (non représenté), cette porte comportant une poignée de manoeuvre 18 prévue à sa partie supérieure.
La porte 17 est aménagée d'une manière en elle-même classique et comporte notamment une cloison postérieure 19, dirigée vers la cavité 7 du moufle 2 en position fermée de la porte, une cloison antérieure 20 en face avant de l'enceinte 3 et une cloison intermédiaire 21, séparant l'espace entre les cloisons 19 et 20 en deux passages ou espaces intercalaires, respectivement 22 et 23, ces passages étant ainsi distincts l'un de l'autre et s'étendant de façon continue sur toute la hauteur de la porte 17. Ces passages peuvent présenter des volumes et des dimensions tranversales en profondeur et en largeur identiques ou différentes, selon la structure et la géomémtrie de la porte elle-même. Cette dernière comporte à son extrémité inférieure des orifices tels que 24, communiquant avec et l'autre des deux passages 22 et 23, afin que de l'air puisse être prélevé dans l'atmosphère extérieure à l'enceinte 3 et circuler en parallèle mais séparément dans l'un et l'autre de ces passages.
Les cloisons 19, 20 et 21 de la porte 17 sont réalisées de façon classique, notamment en comportant une partie centrale vitrée, éventuellement en verre armé, entourée par un encadrement métallique, les dimensions de la porte étant telles que le bord de la cloison postérieure 19 viennent s'appliquer contre l'encadrement du moufle, avantageusement avec interposition d'un joint métallique d'étanchéité (non représenté), le bord de la cloison antérieure 20 venant lui-même se disposer sous le retour 25 de la face supérieure 13 de l'enceinte 3, sous les ouïes d'évacuation 16.
Conformément à l'invention, le bord supérieur 26 de la porte 17 et le cas échéant sa face arrière dans la cloison 19 au voisinage de ce bord supérieur, sont aménagés de manière à permettre, en combinaison avec le profil du conduit plat 10 de circulation de l'air provenant du ventilateur 6, de créér derrière la porte 17 en position fermée une dépression significative et permanente telle que les deux flux d'air qui circulent selon le sens des flèches dans les espaces intercalaires 22 et 23, depuis la partie inférieure de la porte en pénétrant dans celle-ci par les orifices d'entrée 24, soient en permanence en mouvement et assurent un refroidissement efficace de la porte.
A cet effet et selon l'invention, on aménage la cloison arrière 19 de la porte 17 de telle sorte que la dépression précitée soit créée au-dessus et de préférence vers l'arrière de la porte 17, les deux flux d'air séparés circulant dans les passages parallèles 22 et 23 étant directement acheminés au plus près de la zone où est réalisée cette dépression. En outre, on conforme le bord supérieur 26 de la porte pour délimiter derrière celle-ci dans la partie supérieure de la cloison 19 un espace de tranquillisation 27, améliorant l'extraction des deux flux et leur évacuation finale hors de l'enceinte.
Dans ce but et comme on peut le voir sur les variantes des Figures 3 à 6, la cloison 19 est repliée deux fois à angle droit, d'abord par une première partie 28 en direction de la cloison antérieure 20, puis par une seconde partie 29 qui s'étend parallèlement à celle-ci, en délimitant ainsi dans tous les cas l'espace 27.
Dans le cas de la Figure 3, la partie 29 de la cloison 19 est percée d'orifices superposés 30 et 31, communiquant respectivement avec chacun des passages 22 et 23, les flux d'air étant directement acheminés dans l'espace 27, puis au-delà de celui-ci, dans le conduit 10 où, du fait de la dépression créée par le flux fourni par le ventilateur 6 au droit de la porte 17, ils sont aspirés avec l'air circulant dans le conduit 10. Dans cette variante, la partie supérieure de l'espace 23 est fermée par un bord plat 32.
Dans la variante selon la Figure 4, les orifices de sortie 30 et 31 sont prévus non pas directement dans la partie 29 de la cloison 19, mais dans le bord supérieur 33 commun aux deux passages intercalaires 22 et 23, ce bord présentant dans ce cas un profil fuyant de l'intérieur vers l'extérieur de l'enceinte et de préférence un profil à double ondulation, les orifices de sortie étant décalés en hauteur d'un passage à l'autre.
Dans une autre variante selon la Figure 5, les orifices 30 et 31 de sortie des passages 22 et 23 sont prévus côte à côte dans le bord supérieur 36 qui est à nouveau commun à ces deux passages, mais qui s'étend perpendiculairement à la cloison 20. Enfin, dans la variante selon la Figure 6, le bord supérieur 37 comporte un décrochement 38 de telle sorte que les orifices 30 soient disposés dans le même plan que les orifices 31, mais à un niveau légèrement inférieur à celui du bord d'extrémité de la cloison antérieure 20.
On réalise ainsi un dispositif de refroidissement d'une porte pivotante pour four de cuisson domestique, de conception très simple, qui permet d'assurer derrière et au-dessus de l'extrémité supérieure de cette porte une dépression significative et permanente, permettant une extraction efficace continue des flux d'air créés dans les passages prévus dans celle-ci, en évitant le phénomène de lame d'air stagnante que l'on rencontre très généralement dans l'état de la technique.
Bien entendu, il va de soi que l'invention ne se limite pas aux exemples de réalisation décrits ci-dessus et représentés sur les Figures 3 à 6. En particulier, la section transversale des passages 22 et 23 peut être quelconque et non pas seulement à surface constante comme représenté sur les figures. De même, les cloisons 19, 20 et 21 ne sont pas nécessairement planes et parallèles en tous points. Notamment, on peut prévoir que le second passage 23 soit délimité entre une cloison centrale ou intermédiaire 21, plane, et une cloison antérieure 20, de forme légèrement arrondie ou bombée en face avant du four. Le cas échéant, cette cloison antérieure peut présenter des décrochements ou être bombée ou courbée seulement sur une partie de sa surface.

Claims

Dispositif de refroidissement et porte d'un four de cuisson domestique, notamment d'un four à pyrolise, dans lequel est aménagé, au-dessus du moufle (2) de ce four, un conduit plat de ventilation (10) dans lequel est réalisé au moyen d'un ventilateur-extracteur (6) logé dans l'enceinte (3) dudit four à l'arrière de ce conduit, une circulation forcée d'air en direction de la face avant (15) de cette enceinte, l'échappement de l'air vers l'extérieur s'effectuant à travers des ouïes (16) ou ouvertures analogues prévues dans cette face au-dessus du bord supérieur (26) de la porte pivotante (17) qui autorise l'accès à l'intérieur de ce moufle, cette porte pivotante, de préférence vitrée, comportant dans son épaisseur au moins deux passages intercalaires (22, 23) continus mais séparés, parallèles l'un à l'autre, pour l'écoulement de deux flux d'air distincts, ces passages étant en communication d'une part avec un ou plusieurs orifices d'accès (24) prévus à la partie inférieure de la porte et d'autre part avec un ou plusieurs orifices de sortie (30, 31) dans sa partie supérieure, caractérisé en ce que les orifices de sortie (30, 31) desdits passages (22, 23) sont prévus au voisinage immédiat du conduit plat de ventilation (10) dans la partie arrière de la porte, le profil de cette dernière vers l'intérieur du moufle étant aménagé pour que la circulation d'air dans le conduit plat crée une dépression dans un espace (27) ménagé derrière la porte (17), entre celle-ci et le moufle (2), lorsqu'elle est appliquée contre celui-ci.
Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la porte pivotante (17) comporte une cloison postérieure (19) dirigée vers l'intérieur (7) du moufle (2) dans lequel elle pénètre partiellement et conformée pour présenter, à l'extérieur du moufle sous le conduit de ventilation (10), un profil en retrait de façon à délimiter derrière la porte, une zone de tranquillisation (27) du débit d'air avant extraction sous l'effet de la dépression.
Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que les orifices de sortie (30, 31) des passages intercalaires (22, 23) sont ménagés dans la cloison postérieure (19) de la porte (17), au droit de la zone de tranquillisation (27).
Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que les orifices de sortie (30, 31) des passages intercalaires (22, 23) sont disposés à la périphérie de la porte (17) dans son bord supérieur (26), ces passages étant respectivement limités par un profil périphérique (33, 36, 37) fuyant, dans lequel sont réalisés ces orifices de sortie.
Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que le profil périphérique (33, 37) est fuyant en direction de l'intérieur de l'enceinte (3) de l'avant vers l'arrière de la porte (17).
Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que les sections transversales des passages intercalaires (22, 23) sont identiques ou non, le passage (23) prévu dans la porte du côté de l'extérieur de l'enceinte (3) étant délimité par une cloison antérieure (20), présentant un profil droit ou bombé, en tout ou partie de sa surface.
Dispositif selpn la revendication 4, caractérisé en ce que les orifices de sortie (30, 31) sont disposés en arrière ou au-dessus du profil périphérique, en étant décalés vers le bas ou situés à la même hauteur que le bord extérieur de la porte.