EP0530055B1

EP0530055B1 - Etui de conditionnement de lentille de contact, notamment lentille jetable, utilisable à tous les stades de la commercialisation

Info

Publication number: EP0530055B1
Application number: EP92400786A
Authority: EP
Inventors: Michael J. Sealey; Claude Bourset
Original assignee: Essilor International Compagnie Generale dOptique SA
Current assignee: EssilorLuxottica SA
Priority date: 1991-08-28
Filing date: 1992-03-24
Publication date: 1995-01-25
Anticipated expiration: 2012-03-24
Also published as: NO921234L; ES2070597T3; DK0530055T3; NO921234D0; IE921333A1; DE69201287D1; GR3015882T3; DE69201287T2; FR2680648A1; EP0530055A1; FR2680648B1; ATE117517T1

Description

L'invention se rapporte à un étui de conditionnement selon le préambule de la revendication 1. Un tel étui est connu par le document EP-A-0413164.
D'une façon très générale, la commercialisation des lentilles de contact s'opère en deux stades ; le premier stade comporte la livraison à un opticien de lots de lentilles de contact avec des paramètres correspondant à ceux qui sont requis pour la clientèle de l'opticien ; le second stade comporte la sélection, par l'opticien, d'une paire de lentilles de contact adaptées à la correction d'amétropie nécessaire à chaque oeil d'un client déterminé, et la fourniture au client de la paire de lentilles sélectionnées, dans un étui de conditionnement à deux compartiments pour les lentilles droite et gauche.
Les lentilles, après l'achèvement de leur fabrication, comportant une stérilisation, doivent être conservées dans un liquide dont la composition se rapproche de celle des larmes, capable de maintenir l'asepsie des lentilles, de les protéger contre des chocs en les maintenant sensiblement en équilibre flottant, de maintenir, lorsqu'il s'agit de lentilles souples, leur état d'hydratation approprié, et de se marier avec les larmes lors de la pose sur le globe oculaire.
Actuellement, en règle générale, les lentilles de contact sont livrées par le fabricant en emballages individuels, souvent flacons de verre, portant des indications relatives aux paramètres techniques de la lentille.
L'opticien, pour préparer la livraison à un client, va sélectionner les flacons correspondant aux lentilles nécessitées par chacun des yeux d'un client, et transférer chacune des lentilles dans un compartiment de l'étui destiné au client.
Mais les flacons de livraison à l'opticien sont pratiquement perdus, les frais correspondant à leur retour vides au fabricant, au tri des flacons réutilisables, et à leur nettoyage dépassant les frais de première utilisation de flacons en y incluant leur prix d'achat.
Mais, néanmoins, le poste conditionnement pour livraison aux opticiens pèse sur le prix de revient du fabricant. Tant que les lentilles de contact sont restées dans la catégorie des produits de luxe, adoptées pour s'affranchir du port, tenu pour inesthétique, de lunettes, la contribution du conditionnement au prix de revient pouvait être négligée. Les progrès en matière de lentilles de contact, tant sous l'aspect de la tolérance physiologique que sous l'aspect prix de revient, ont conduit à un élargissement considérable du marché, avec un alourdissement relatif significatif des frais de conditionnement. L'apparition relativement récente de lentilles de contact, dites jetables, qui sont remplacées après une durée d'usage limitée, et dont le prix est nécessairement réduit en conséquence tandis que la production est multipliée, vient accroître l'incidence du conditionnement sur le prix de revient, ce dernier décroissant tandis que les frais de conditionnement de chaque lentille restent pratiquement fixes.
D'autre part, il était commercialement inacceptable que les lentilles de contact soient fournies aux clients dans le conditionnement du fabricant, non personnalisé, ne serait-ce que parce que, actuellement, les lentilles de contact leur sont fournies en étuis personnalisés, avec une recherche d'esthétique et une identification aisée de l'oeil à appareiller.
Pour permettre de fournir à la clientèle des étuis de conditionnement de lentilles de contact qui reprennent le conditionnement du fabricant tout en gardant les aspects attractifs des étuis courants tels que livrés à la clientèle des opticiens, l'invention propose un étui de conditionnement d'une lentille de contact, notamment lentille jetable, en immersion dans un liquide, comportant un corps cylindrique avec une cavité interne obturée par un bouchon, caractérisé en ce que le corps comporte une jupe tubulaire qui s'étend entre deux sections droites, avec une première section, qui reçoit le bouchon, fermée par une paroi, en continuité avec la jupe, et conformée en calotte concave définissant la cavité interne, tandis que la seconde section droite est munie d'organes de couplage, aptes à coopérer avec de tels organes de couplage d'un second étui de structure identique à celle du premier, pour assembler les deux étuis avec leurs jupes alignées.
L'étui individuel peut être produit à un prix compétitif au regard du flaconnage actuel, par mise en forme d'une matière plastique convenablement choisie pour sa neutralité vis-à-vis du liquide dans lequel sont immergées les lentilles, par exemple un homopolymère tel que le polypropylène. La paire couplée d'étuis, telle qu'elle sera fournie au client porteur de lentilles de contact sera produite également à un prix compétitif vis-à-vis des étuis à deux compartiments actuels, d'autant que les séries envisageables et la simplicité de forme sont nettement en faveur de la paire d'étuis couplés. La recherche d'esthétique jouera essentiellement sur des détails d'aspect et d'états de surface d'incidence économique pratiquement nulle sur l'étui réalisé. Enfin, les manipulations qu'aura à effectuer l'opticien pour passer du conditionnement du fabricant au conditionnement de l'opticien seront grandement réduites.
En effet, tout étui selon l'invention peut se coupler avec chacun des autres étuis, de sorte que la paire d'étuis contenant la paire de lentilles adaptées à chacun des yeux d'un client, peut être couplée sans autre manipulation, même si la vérification des lentilles proprement dite, et l'identification de la destination aux yeux reste nécessaire.
Il est curieux de constater que le document de brevet US-A-3 211 281, déposé le 27 septembre 1960 pour des dispositifs de stockage de lentilles de contact, celles-ci étant, à l'époque, exclusivement des lentilles rigides, avait proposé, d'une part des étuis à deux compartiments où les lentilles étaient maintenues en immersion dans un liquide, insérées dans des cadres solidaires des bouchons, et d'autre part des emballages, pour livraison aux opticiens, où une pluralité de lentilles, insérées dans des cadres solidaires de bouchons, étaient maintenues en immersion dans un réservoir de liquide commun. Dans les étuis pour porteurs de lentilles, les compartiments pouvaient avoir la forme de corps cylindriques avec une cavité interne obturée par un bouchon, et pouvaient être fixés dans un boîtier commun par insertion d'une cavité circulaire avec une gorge autour d'une rondelle en métal ou plastique munie d'un cordon en saillie périphérique qui s'insérait dans la gorge. Le couplage en alignement de deux compartiments de ce type pouvait être effectué en utilisant une rondelle avec un cordon périphérique à chacune de ses tranches.
Il est remarquable que ce brevet s'intéresse essentiellement à ce qui faisait question à l'époque, c'est-à-dire le stockage des lentilles rigides sans risque de rayures et de craquelures malgré des manipulations fréquentes, et ne recherche, ni à réduire le coût du dispositif de stockage, ni à prévoir le cumul des fonctions de conditionnement de lentilles aux opticiens, où les lentilles livrées par quantités importantes se distinguent par leurs paramètres techniques, et de conditionnement pour les porteurs de lentilles, où celles-ci se distinguent par leur oeil de destination. Il semble significatif que le couplage de deux compartiments en alignement soit présenté sous l'aspect d'une concession aux goûts de certains clients. Il semble donc, qu'en plus de 30 ans, personne n'ait envisagé, partant de cet état de la technique, d'utiliser les mêmes étuis pour la livraison aux opticiens, et la fourniture à la clientèle des porteurs de lentilles.
En disposition préférée la jupe, à sa première section droite est conformée en collet en retrait de la surface périphérique de la jupe avec un filetage extérieur sur lequel se visse le bouchon. Cette disposition permet de constituer le bouchon avec une jupe filetée intérieurement qui vient en alignement avec la surface périphérique de la jupe du corps, tandis que le joint, qui porte sur le collet, est maintenu à l'intérieur de la jupe de bouchon.
Selon une première forme de réalisation, les organes de couplage sont constitués par une couronne coaxiale de la jupe en retrait de la surface extérieure de celle-ci, constituant des dents en trapèze régulièrement espacées angulairement, séparées par des logements complémentaires des dents.
Le couplage se fait alors par insertion des dents d'un étui dans les logements de l'autre étui. Le frottement des dents contre la paroi résiduelle de jupe à hauteur des logements assure un certain maintien, qui peut être renforcé par collage, ou ceinturage des jupes à leur raccordement par une bande adhésive.
Selon une variante de réalisation, les organes de couplage comportent au moins deux empreintes régulièrement réparties angulairement comprenant chacune, en succession périphérique, une première zone d'alésage cylindrique interne sur une profondeur axiale donnée, une deuxième zone d'alésage tronconique s'évasant vers le haut sur la profondeur axiale donnée, le rayon de la grande base du tronc de cône étant égal à celui de l'alésage de la première zone, et une troisième zone, en saillie au-delà de la seconde section droite, avec un profil complémentaire de celui de la deuxième zone.
De préférence alors, les empreintes sont au nombre de trois, avec les première et deuxième zones s'étendant périphériquement sur 35° environ tandis que la troisième zone s'étend sur environ 30°.
On conçoit que le couplage des deux étuis s'obtient par engagement axial des saillies des troisièmes zones de chacune des empreintes de l'un et l'autre des étuis dans l'alésage cylindrique de l'autre ou l'un des étuis qui se trouve en correspondance, puis rotation relative des deux étuis en sorte que les saillies de troisièmes zones s'engagent contre les alésages tronconiques des deuxièmes zones de l'empreinte en correspondance, de profil complémentaire, formant ainsi couplage de retenue axiale.
Des caractéristiques secondaires, portant notamment sur des variantes d'exécution de l'invention, et des avantages procurés par celle-ci ressortiront d'ailleurs de la description qui va suivre, à titre d'exemple, en référence aux dessins annexés dans lesquels :

la figure 1 représente, en perspective éclatée, deux étuis selon l'invention, appariables grâce à un premier mode d'exécution d'organes de couplage ;
la figure 2 représente un deuxième mode d'exécution d'organes de couplage pour l'appariage d'étuis représentés schématiquement ;
les figures 3 à 6 représentent respectivement des troisième à sixième modes d'exécution des organes de couplage pour l'appariage d'étuis représentés schématiquement.

Selon le mode de réalisation choisi et représenté figure 1, un étui de conditionnement pour lentille de contact, représenté ici en double exemplaire, de structure identique, pour loger chacun une lentille affectée à un oeil d'un sujet, comme il sera commenté plus loin, comporte un corps cylindrique 10, 20, composé d'une jupe tubulaire 11, 21 qui se prolonge vers une extrémité par un collet 13, 23 à filetage extérieur pour recevoir un bouchon 30, 40 ; le collet 13, 23 est en retrait de la surface périphérique de la jupe 11, 21. Cette jupe 11, 21, prolongée par son collet 13, 23 qui en fait partie intégrante s'étend jusqu'à une section droite d'extrémité qui reçoit le bouchon 30, 40, et sera dite première. Cette première section droite est fermée par une paroi 12, 22, en continuité avec la jupe, et conformée en calotte concave, qui constitue cavité interne, obturable par le bouchon 30, 40, et destinée à recevoir un liquide pour la conservation en immersion d'une lentille de contact, selon la pratique quasi universelle.
Pour l'obturation de la cavité interne définie par la paroi en calotte 12, 22, le bouchon 30, 40 est constitué un fond circulaire 31, 41, dont le diamètre est sensiblement celui de la jupe 10, 20, bordé par une jupe 32, 42 portant un filetage intérieur 33, 43 complémentaire du filetage du collet 13, 23. On notera que le filetage 33 est invisible, en raison des contraintes de représentation. Il en sera de même pour d'autres éléments d'étui ou de bouchon, qui ne sont visibles que sur la représentation d'un des étuis. Un joint 35, 45, logé dans le bouchon au raccordement du fond 31, 41 et de la jupe 32, 42 viendra porter sur la tranche d'extrémité 13a, 23a du collet 13, 23, dans le plan de la première section droite de jupe 10, 20.
La seconde section droite de jupe 10, 20 est définie par une tranche d'extrémité 11a, 21a plane et occupant sensiblement la moitié extérieure de l'épaisseur de la jupe. Dans la moitié intérieure de l'épaisseur de jupe est formée une couronne de couplage, composée de dents trapézoïdales 14, 14′, 14˝, 14‴, 24, 24′, 24˝, 24‴, séparées par des logements complémentaires 15, 25. Là encore les exigences de dessin ne permettent de montrer clairement qu'un logement 25, tandis que l'on devine les emplacements des autres logements 15 et 25, dont la forme est identique.
On comprend qu'en rapprochant les deux étuis, les dents 14 et 24 viennent respectivement s'introduire dans les logements 25 et 15, pour former une paire d'étuis.
Comme il a été expliqué ci-avant, les lentilles de contact seront livrées par le fabricant aux opticiens, chacune dans un étui propre, en immersion dans un liquide de conservation approprié contenu dans la cavité interne définie par la paroi en calotte concave 12, 22, et obturée par son bouchon 30, 40. On remarquera toutefois que la distinction entre corps 10 et 20 n'existera pas, à ce stade, où chaque étui ne sera distingué que par la référence aux paramètres de la lentille de contact qu'il renferme. La livraison se fera par quantités, selon les commandes des opticiens.
Il reviendra à ceux-ci de choisir, pour chaque client, une lentille dont les paramètres correspondent à ce que requiert l'amétropie de l'oeil droit, et une lentille pour celle de l'oeil gauche, éventuellement de vérifier que les lentilles correspondent bien aux paramètres portés par les étuis, et d'assembler ceux-ci par paires portant un repère d'oeil, droit ou gauche.
Ainsi, grâce à l'invention, on supprime la perte des flacons utilisés actuellement pour la livraison du fabricant aux opticiens, et l'on réduit les manipulations nécessaires pour matérialiser la destination des lentilles en correspondance avec chacun des yeux de chacun des porteurs.
Et l'on conçoit que les avantages apportés par l'invention seront d'autant plus marquants que se généralisera l'usage de lentilles dites jetables, prévues pour être périodiquement jetées et remplacées par des lentilles neuves, afin de permettre l'usage pour constituer les lentilles, de matières moins onéreuses ou mieux supportées physiologiquement, mais plus sensibles aux rayures et autres altérations des surfaces optiques. En effet, d'une part, les volumes de fabrication doivent croître considérablement, et d'autre part, l'abaissement du coût des lentilles rend plus sensible l'incidence du coût du conditionnement.
En se reportant à la figure 2, on voit une variante des organes de couplage, qui assure un verrouillage longitudinal positif des deux corps 50 et 60. Ceux-ci sont d'ailleurs, à l'exception des organes de couplage 52, 62, identiques aux corps 10, 20 de la figure 1 ; les jupes 51, 61 sont représentées sans détails correspondant aux bouchons et aux collets filetés.
Les organes de couplage 52, 62, disposés à l'extrémité que l'on a appelé par convention de seconde section droite, pour chaque corps 50, 60, trois empreintes qui se répètent à 120° sur la périphérie. Chaque empreinte comprend trois zones : une première zone 52a, 62a s'étend sur un arc de périphérie de 35° environ, et est constituée d'un alésage cylindrique, d'une profondeur selon l'axe du corps déterminé et d'un rayon tel que la paroi soit amincie au tiers de son épaisseur normale environ ; une deuxième zone 52b, 62b s'étend également périphériquement sur environ 35°, et est constituée d'un alésage tronconique qui s'évase vers le haut (entendu lorsque le corps est disposé avec son bouchon vers le haut pour l'ouverture de l'étui), en s'étendant en direction axiale sur la même profondeur que la première zone 52a, 62a ; le rayon de la grande base du tronc de cône est égal au rayon d'alésage cylindrique de première zone ; le rayon de la petite base du tronc de cône est tel qu'il pénètre dans la paroi de jupe 51, 61, dans la seconde section droite, du tiers environ de l'épaisseur de cette paroi. Enfin la troisième zone 52c, 62c est en saillie au-delà de la seconde section droite, sur une longueur égale à la profondeur des alésages de première 52a, 62a, et deuxième zones 52b, 62b, sur une étendue périphérique d'environ 30°, et présente un profil complémentaire de la deuxième zone 52b, 62b.
Pour accoupler les deux corps ou étuis 50, 60, on les présente, comme représenté, en alignement axial avec les secondes sections droites affrontées, la saillie de troisième zone 52c, 62c, en face de l'alésage cylindrique de l'autre étui 62a, 52a. On engage les saillies de troisième zone 52c, 62c dans les premières zones 62a, 52a à fond, puis on fait pivoter les deux corps l'un 50 par rapport à l'autre 60, ici dans le sens des aiguilles d'une montre pour l'étui vu du côté du bouchon, de façon que la troisième zone en saillie 52c, 62c s'engage dans l'alésage tronconique de seconde zone 62b, 52b, complémentaire.
La disposition selon la figure 3 est dérivée de celle de la figure 1, avec une couronne de couplage 102, 112 ménagée dans la moitié inférieure d'épaisseur de jupe 101, 111 du côté de la seconde section droite de l'étui 100, 110. Des dents 102b, 112b viennent s'engager dans des logements trapézoïdaux 112a, 102a. Toutefois les dents 102b, 112b comportent en extrémité des mortaises circulaires ouvertes, capables de s'encliqueter sur des tenons circulaires saillant du fond des logements trapézoïdaux 112a, 102a, l'encliquetage se produisant par déformation élastique tangentielle des dents 102b, 112b de part et d'autre des mortaises. On obtient ainsi un couplage en paire des étuis, qui exclut une séparation accidentelle.
La disposition selon la figure 4 comporte également des couronnes de couplage 152, 162, en prolongement des jupes 151, 161 des étuis 150, 160. Les couronnes de couplage comprennent des dents saillantes rectangulaires 152b, 162b, et des logements complémentaires 162a, 152a. Toutefois les faces en regard des logements 152a, 162a et dents 152b, 162b présentent un profil épousant un tore, le profil des dents 152b, 162b étant convexe tandis que celui des logements est concave. On obtient ainsi un encliquetage par déformation élastique radiale des dents 152b, 162b.
La disposition représentée figure 5 comporte, sur chacune des secondes sections droites 202, 212 des étuis 200, 210, une succession à espacement angulaire régulier alternativement de pions en tonnelets 202b, 212b, et de logements complémentaires 212a, 202a. Le couplage en paire est obtenu en enfonçant les pions 202b, 212b, dans les logements 212a, 202a. Un encliquetage se produit, par déformation élastique radiale des logements, à partir de leurs axes, au cours de la mise en place.
La disposition selon la figure 6 se rapproche de celle de la figure 2, en ce sens que le couplage des étuis 250, 260, en paire est obtenu par rapprochement suivant l'axe, et rotation autour de l'axe. Mais ces deux mouvements sont simultanés et résultent d'un vissage avec des filets interrompus. Des couronnes de couplage 252, 262 comportent d'une part des dents saillantes 252c, 262c munies extérieurement d'une fraction de filet saillant, et d'autre part des cavités avec une entrée 252a, 262a épousant un cylindre, juxtaposée périphériquement à un pan à filetage intérieur 252b, 262b, complémentaire du filetage des dents 252c, 262c, ce filetage étant prévu pour que l'engagement des filets saillants des dents 252c, 262c dans les filets en creux des pans 262b, 252b étant complet, les sections droites d'extrémité 252, 262 viennent en contact. En outre l'extrémité des filets de dents 252c, 262c la plus proche de la section droite respective 252, 262 présente un grain saillant 252e, 262e, apte à venir se loger dans un évidement complémentaire dans le filetage intérieur des pans 262b, 252b, à fond de vissage des étuis 250, 260 l'un sur l'autre. L'encliquetage ainsi réalisé interdit une séparation accidentelle.
On a décrit ici ces organes de couplage à trois zones sous la forme de trois empreintes. On comprendra que le nombre d'empreintes peut être quelconque, mais au moins de deux pour avoir une symétrie des efforts.
Un étui aura, de façon appropriée, les mesures suivantes : diamètre extérieur 26 mm, hauteur de jupe 12 mm, dont 5 mm de collet, épaisseur de paroi de jupe 3 mm, profondeur axiale des moyens de couplage 2,5 mm (en seconde version), longueur totale d'une paire d'étuis appariés et munis des bouchons 27 mm. La cavité interne est en forme de calotte sphérique, avec un rayon de 11 mm, et s'étend sur un arc de 120°.
On comprendra que ces étuis peuvent être obtenus par moulage d'une matière plastique inerte vis-à-vis du liquide de conservation des lentilles pour un prix peu élevé dans des séries très importantes, en raison de la simplicité des formes.
Par ailleurs, au-delà du caractère fonctionnel des étuis, le moulage peut comporter des détails qui apportent une touche esthétique, qui n'est pas à négliger puisque les étuis sont utilisés par les sujets porteurs de lentilles de contact, jusqu'à ce que ces lentilles soient hors d'usage.

Claims

Etui de conditionnement d'une lentille de contact, notamment lentille jetable, en immersion dans un liquide, comportant un corps cylindrique (10, 20) avec une cavité interne obturée par un bouchon (30, 40), le corps comportant une jupe tubulaire (11, 21) avec une première section droite, qui reçoit le bouchon (30, 40), fermée par une paroi (12, 22), en continuité avec la jupe (11, 21), et conformée en calotte concave définissant la cavité interne, caractérisé en ce que le corps comporte une seconde section droite, la jupe tubulaire s'étendant entre ces deux sections droites et en ce que la seconde section droite est munie d'organes de couplage (14, 15), aptes à coopérer directement avec de tels organes de couplage (24, 25) d'un second étui de structure identique à celle du premier, pour assembler les deux étuis (10, 20) avec leurs jupes (11, 21) alignées.
Etui selon la revendication 1, caractérisé en ce que la jupe, à sa première section droite, est conformée en collet (13, 23) en retrait de la surface périphérique de la jupe (11, 21), avec un filetage extérieur sur lequel se visse le bouchon (30, 40).
Etui selon l'une des deux revendications 1 et 2, caractérisé en ce que les organes de couplage sont constitués d'une couronne coaxiale à la jupe (11, 21) et en retrait de la surface extérieure de celle-ci, constituant des dents (14, 14', 14'', 14''' ; 24, 24', 24'', 24''') en trapèze régulièrement espacées angulairement, et séparées par des logements (15, 25) complémentaires des dents (14, 24).
Etui selon 1 une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que les organes de couplage (52, 62) comportent au moins deux empreintes régulièrement réparties angulairement comprenant chacune, en succession périphérique, une première zone (52a, 62a) d'alésage cylindrique interne sur une profondeur axiale donnée, une deuxième zone (52b, 62b) d'alésage tronconique s'évasant depuis la seconde section droite sur la profondeur axiale donnée, le rayon de grande base du tronc de cône étant égal à celui de l'alésage de première zone (52a, 62a), et une troisième zone (52c, 62c), en saillie au-delà de la seconde section droite, avec un profil complémentaire de celui de la deuxième zone (62b, 52b).
Etui selon la revendication 4, caractérisé en ce que les empreintes sont au nombre de trois, avec les première (52a, 62a) et deuxième (52b, 62b) zones s'étendant périphériquement respectivement sur 35° environ, tandis que la troisième zone (52c, 62c) s'étend sur environ 30°.
Etui selon la revendication 3, caractérisé en ce que les dents (102b, 112b ; 152b; 162b), et les logements (102a, 112a ; 152a, 162a) présentent des tenons et mortaises complémentaires, aptes à former encliquetage par rapprochement suivant l'axe d'une paire d'étuis (100, 110 ; 150, 160).
Etui selon la revendication 6, caractérisé en ce que les mortaises sont constituées par des évidements circulaires en extrémité des dents (102b, 112b) tandis que les tenons, circulaires, font saillie du fond des logements (102a, 112a).
Etui selon la revendication 6, caractérisé en ce que les tenons sont constitués dans les dents (152b, 162b) sous forme d'une face latérale convexe épousant un tore, tandis que les mortaises sont constituées dans les logements (152a, 162a) par une face latérale concave épousant un tore complémentaire de celui des tenons.
Etui selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que les organes de couplage sont constitués par une alternance, à espacement angulaire régulier, sur les secondes sections droites (202, 212), de pions en tonnelets (202b, 212b) et de logements complémentaires (212a, 202a), l'engagement des pions (202b, 212b) dans les logements (212a, 202a) formant encliquetage élastique.
Etui selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que les organes de couplage sont constitués par des dents (252c, 262c) portant un filet saillant extérieur, et par des cavités avec une entrée (252a, 262a) à paroi en segment de cylindre et, juxtaposé, un pan (252b, 262b) portant un filet intérieur complémentaire du filet des dents (252c, 262c), ces derniers comportant, à leur extrémité proche de la seconde section droite (252, 262), un grain apte à se loger élastiquement dans un évidement du filet intérieur à fond de vissage, en sorte d'interdire un dévissage accidentel.