EP0480823A1

EP0480823A1 - Dispositif de serrure à combinaison

Info

Publication number: EP0480823A1
Application number: EP91402688A
Authority: EP
Inventors: Laurent Lebatteux; Alain Lafourcade
Original assignee: CONSTRUCTIONS INDUSTRIELLES DE MEUBLES METALLIQUES CIMM
Current assignee: CONSTRUCTIONS INDUSTRIELLES DE MEUBLES METALLIQUES CIMM
Priority date: 1990-10-09
Filing date: 1991-10-08
Publication date: 1992-04-15
Also published as: FR2667644A1; FR2667644B1

Abstract

La serrure à combinaison comporte un boîtier 10 fixé à une porte. Le côté 10a du boîtier est disposé à l'intérieur de la porte et comporte des boutons 45 pour établir une combinaison de données. Après quoi, des boutons extérieurs 36 font saillie de la face avant 10b du boîtier et sont destinés à rétablir la combinaison de données faite initialement par les boutons intérieurs 45 pour permettre l'enfoncement d'un poussoir 61 pouvant seul déplacer un pêne permettant l'ouverture de la porte. <IMAGE>

Description

La présente invention est relative aux serrures à combinaison c'est-à-dire aux serrures dans lesquelles un groupe de chiffres ou de lettres est entré au moyen de boutons d'affichage pour disposer des mécanismes dans une position déterminée faisant qu'après fermeture de la serrure il est indispensable de rétablir la combinaison initiale pour permettre l'ouverture.
Dans les dispositifs connus, la combinaison de chiffres ou d'autres données est réalisée par des boutons se trouvant à l'extérieur d'une porte ou d'un volet qui comporte la serrure ; c'est le cas le plus fréquent pour les serrures qui sont utilisées en combinaison avec des portes de vestiaires, d'armoires ou de coffres divers.
La disposition ci-dessus fait que les boutons peuvent toujours être manoeuvrés, ce qui amène divers inconvévients.
A titre d'exemple, lorsqu'une serrure à combinaison est utilisée dans des portes de vestiaires publics, il est habituel que la serrure doive se trouver en position ouverte bien que la porte soit fermée, c'est-à-dire inscrite dans son dormant lorsque le vestiaire est disponible. La combinaison ne doit être réalisée qu'après qu'un usager a pris possession d'un vestiaire.
Un même inconvenient peut se produire pour des portes de consignes automatiques, des portes de coffres dans des hôtels ou des banques, etc...
L'invention crée une nouvelle serrure à combinaison qui élimine les inconvénients ci-dessus tout en créant un ensemble d'une grande simplicité, facile à réaliser industriellement par des techniques modernes de production de masses, la serrure pouvant en outre, si on le souhaite, être associée fonctionnellement à un monnayeur.
Conformément à l'invention, le dispositif de serrure à combinaison dans lequel une suite de données formant une combinaison est entrée au moyen de boutons tournants avant l'actionnement d'un pêne dans le sens pour lequel ledit pêne est verrouillé avec une gâche, ladite combinaison devant être reproduite pour assurer le déverrouillage du pêne, est caractérisé en ce que des boutons intérieurs pour l'entrée des données sont portés par le côté arrière d'un boîtier contenant une plaque supportant des boutons extérieurs complémentaires aux boutons intérieurs, ladite plaque étant portée par un bouton de déverrouillage guidé dans le côté avant du boîtier et dans une douille contenant elle-même un poussoir pour l'actionnement d'au moins un coulisseau traversant ledit bouton de déverrouillage et ladite douille et prenant appui contre le pêne de sorte que ledit poussoir provoque le déplacement du coulisseau, du pêne et de la plaque portant les boutons extérieurs complémentaires aux boutons intérieurs d'entrée de données en amenant cette plaque dans une position pour laquelle des organes de mise en corrélation des données entrées par les boutons intérieurs et de données à entrer par les boutons extérieurs sont écartés les uns des autres, ledit bouton de déverrouillage portant la plaque de support des boutons extérieurs étant à son tour rendu manoeuvrant, pour déplacer ladite plaque dans le sens provoquant un nouveau déplacement du pêne, lorsque les boutons extérieurs qu'elle porte sont amenés dans des positions pour lesquelles des données entrées par leur manoeuvre réalisent une corrélation avec la combinaison initiale de données des boutons intérieurs portés par le côté arrière du boîtier.
Diverses autres caractéristiques de l'invention ressortent d'ailleurs de la description détaillée qui suit.
Des formes de réalisation de l'objet de l'invention sont représentées, à titre d'exemples non limitatifs, aux dessins annexés.
La fig. 1 est une vue en plan schématique d'un élément de construction comprenant le dispositif de serrure de l'invention.
La fig. 2 est une élévation vue de face du côté extérieur de la serrure à combinaison apparente à la fig. 1.
La fig. 3 est une coupe vue suivant la ligne III-III de la fig. 2.
La fig. 4 est une coupe vue suivant la ligne IV-IV de la fig. 3.
La fig. 5 est une coupe schématique vue sensiblement suivant la ligne V-V de la fig. 3.
Les fig. 6, 7, 8 et 9 sont des coupes élévations partielles analogues à la fig. 4 illustrant des positions de fonctionnement particulières de la serrure.
Les fig. 10, 11 et 12 à 15 sont des élévations illustrant différentes positions caractéristiques d'un monnayeur apparaissant à la fig. 2 et constituant un développement de l'invention.
la fig. 1 illustre de manière schématique une porte 1 articulée dans un dormant 2 et comportant une serrure 3 dont le pêne 4 est destiné à coopérer avec une gâche 5 disposée dans le dormant.
A titre d'exemple, la gâche 5 est dite du type à ressort c'est-à-dire qu'elle comporte un corps de retenue 6 poussé par un élément élastique 7 destiné à être comprimé par le corps 6 lorsque celui-ci est repoussé par le pêne 4 de la serrure 3. De préférence, aussi, le pêne 4 est associé à une platine protectrice 8 à laquelle il est relié rigidement et qui est destiné, notamment, à protéger ledit pêne lorsque celui-ci est engagé dans la gâche 5.
Il est évident que la gâche 5 pourrait être fixe et que le pêne 4 pourrait, dans ce cas, être d'un type élastique c'est-à-dire qu'il pourrait être déplaçable contre l'action d'un ressort équivalent à l'élément élastique 7 lorsque la porte 1 est pivotée dans le sens de la fermeture.
La fig. 4 montre que le pêne 4 et la platine protectrice 8 sont guidés dans une plaque 9 constituant l'un des côtés d'un boîtier de serrure 10 en forme générale de parallélépipède.
Le pêne 4 comporte une tête 11 qui porte la platine protectrice 8 et contre laquelle prend appui un ressort 12 de compression prenant par ailleurs appui contre la plaque 9. Le ressort 12 a pour effet de maintenir la tête 11 du pêne 4 en appui contre un coulisseau 13 guidé dans un alésage d'une douille épaulée 14 guidée dans un trou 15 du côté arrière 10a du boîtier de serrure 10.
La douille épaulée 14 supporte à son extrémité un anneau 16 qui y est fixé rigidement et qui est guidé dans un carter 17 lui-même rapporté audit côté arrière 10a. La douille épaulée 14 est empêchée de tourner, par exemple au moyen d'un ergot 18 (fig. 3) guidé dans une lumière 19 du carter 17.
Un ressort de compression 20 est interposé entre le côté arrière 10a du boîtier de serrure et l'anneau 16 pour tendre toujours à rapprocher l'épaulement 14a de la douille 14 de la face interne du côté arrière 10a.
La douille épaulée 14 est enfilée à frottement doux pour pouvoir coulisser sur une partie décolleté 21a d'un bouton 21 de déverrouillage qui fait saillie du côté avant 10b du boîtier de serrure 10 en passant par un trou 22.
De préférence, comme le montre la fig. 3, le bouton 21 est empêché de tourner par un ergot 23 porté par le côté avant 10b et engagé dans une rainure 24 de ce bouton. Le bouton 21 présente, à partir de son côté opposé à celui faisant saillie par le trou 22, un alésage 25 dans lequel est engagée une tige 26a d'un poussoir 26 guidé dans le carter 17 et accesible par une lumière 27 de ce carter.
Un ressort de compression 28 est interposé entre le poussoir 26 et l'extrémité de la partie décolletée 21a du bouton 21, ce ressort étant choisi pour présenter une raideur supérieure à celle du ressort de compression 20 décrit dans ce qui précède.
La partie décolletée 21a du bouton 21 présente des trous 29 et 30 bien visibles aux fig. 8 et 9 dont un côté forme une rampe 29a, respectivement, 30a. Le trou 29 est aligné axialement avec le coulisseau 13 et le trou 30 est aligné avec un coulisseau 30 dont la fonction est exposée dans ce qui suit.
Il est avantageux que l'extrémité des coulisseaux 13 et 31 soit conique, ou oblique selon leur forme en section, pour faciliter leur coopération avec les rampes 29a et 30a. De même, l'extrémité de la tige 26a est conique ou oblique comme illustré en 26₁ pour constituer des rampes devant coopérer avec les coulisseaux 13 et 31 guidés dans l'épaulement 14a de la douille épaulée 14.
La partie décolleté 21a du bouton 21 délimite, sur ce dernier, un épaulement 21b contre lequel est fixée une plaque 32 qui s'étend sur la majeure partie de la hauteur du boîtier de serrure 10 à l'intérieur de celui-ci comme le montre en particulier la fig. 3.
Les moyens, décrits dans ce qui précède, constituent un dispositif de confirmation et de déverrouillage destiné à fonctionner en corrélation avec des ensembles à combinaison 33 portés par le boîtier 10 et la plaque 32. Les ensembles à combinaison 33 sont identiques entre eux et leur nombre peut varier suivant le nombre de données que l'on désire devoir prendre en considération pour permettre le déverrouillage de la serrure. Dans l'exemple représenté, quatre ensembles à combinaison sont illustrés pour que l'ensemble des données corresponde à un nombre de quatre chiffres.
Chaque ensemble à combinaison comporte une bague 34 reliée rigidement à la plaque 32 pour le support d'un noyau 35 formé à partie d'un bouton extérieur 36. Le noyau 35 et, par conséquent le bouton 36, sont maintenus en place, d'une part, au moyen d'une collerette 37 et, d'autre part, au moyen d'un jonc 38 prenant respectivement appui sur l'une et l'autre faces de la plaque 32. La face libre de la collerette 37 comporte des repères par exemple des chiffres ou des lettres ou d'autres données caractéristiques dont le nombre correspond à celui d'encoches 39 (fig. 5) prévues dans la bague 34 et dans lesquelles peut entrer une bille ou verrou 40 poussé par un ressort 41 peut entrer.
Les repères de la collerette 37 sont visibles dans leur succession par des lumières 42 prévues dans le côté avant 10b du boîtier 10.
Le dispositif à verrou 40, ressort 41 et encoche 39 peut être remplacé par d'autres moyens d'indexage, par exemple par un dispositif magnétique c'est-à-dire qu'un segment d'arc du noyau 35 peut présenter une polarité déterminée et que des pôles magnétiques successifs peuvent être prévus à la périphérie de la bague 34 pour que le noyau 35 puisse être amené à occuper des positions angulaires bien définies correspondant aux repères de la collerette 37.
Le noyau 35 est prolongé, sur son côté opposé à celui formant le bouton extérieur 36, par un corps décolleté 43 engagé dans un alésage 44 coaxial d'un bouton intérieur 45 faisant saillie au-delà du côté arrière 10a du boîtier de serrure 10. Le bouton 45 est monté de même manière que le noyau 35 décrit dans ce qui précède c'est-à-dire qu'il est engagé dans une bague 34a identique à la bague 34 décrite dans ce qui précède en relation à la fig. 5 et présentant, comme l'illustre la fig. 5, des encoches 40 ou autre moyens d'indexage coopérant avec une bille ou autre verrou 40.
Chaque bouton intérieur 45 comporte une collerette 37a analogue à la collerette 37 des boutons extérieurs 36 et portant comme ces derniers des repères correspondant à ceux de ladite collerette 37 à savoir des chiffres, des lettres ou autres données. Les repères de la collerette 37a peuvent être vus indépendamment les uns des autres par des lumières 42a identiques aux lumières 42 mais pratiquées dans le côté arrière 10a.
Outre ce qui précède, le bouton intérieur 45 présente une encoche 46 destinée à recevoir un doigt 47 (fig. 3) porté par le corps décolleté 43 faisant partie du bouton extérieur 36. L'alésage 44 du bouton intérieur 45 est avantageusement fermé par une pastille 48.
Dans le mode de réalisation représenté aux fig. 2, 4 et 6 à 15, le dispositif de serrure comporte un monnayeur destiné dans son ensemble par la référence 49. La commande du monnayeur est assurée par une pièce de monnaie 50 de caractéristiques précises (poids et dimension) et par une came coulissante 51 aux fig. 2, 4 et 6 à 9, Cette came étant reliée rigidement à une plaque coulissant 52. La came coulissante 51 délimite en regard du coulisseau 31 une plage de butée 53 suivie par une encoche 54, elle-même suivie par une rampe 55 (fig. 4).
Abstraction faite du monnayeur 49, la serrure fonctionne de la façon suivante.
En position d'attente ou d'ouverture, les organes de la serrure occupent la position illustrée aux fig. 3 et 4 c'est-à-dire que les boutons extérieurs 36 sont escamotés dans le boîtier 10 et qu'il en est de même du pêne 4 de sorte que la porte 1 est ouverte bien qu'elle puisse être inscrite dans le dormant 2.
Il est avantageux que la platine protectrice 8 présente des parties colorées par exemple en vert et en rouge, la partie colorée en vert étant apparente par une fenëtre du boîtier lorsque le pêne est rentré pour indiquer que la porte 1 peut être manoeuvrée librement, par exemple pour donner accès à un logement situé derrière ladite porte et la partie colorée en rouge apparente lorsque le pêne 4 est sorti.
Lorsque l'utilisateur du logement pouvant être fermé par la porte 1 désire verrouiller la porte, il l'ouvre tout d'abord, ce qui donne accès aux boutons intérieurs 45 qui sont les seuls apparents ou au moins les seuls pouvant être manoeuvrés. L'utilisateur forme une combinaison de données en faisant tourner d'une mesure appropriée les boutons intérieurs 45.
Après l'établissement de la combinaison, l'utilisateur valide celle-ci en exerçant une poussée sur le poussoir 26 dont la tige 26a commence à écarter les coulissaux 13 et 31 par l'extrémité conique 26₁. Cela a pour effet, comme l'illustrent les fig. 4 et 6, de déplacer le pêne 4 suivant la flèche f₁ et la came coulissante 51 suivant la flèche f₂.
Lorsque les coulisseaux 13 et 31 occupent la position illustrée à la fig. 6, ils viennent en appui contre les rampes 29a, 30a délimitant l'un des bords des trous 29, 30. L'action sur le poussoir 26 est transmise à la partie décolletée 21a du bouton 21 par le ressort 28 et, par conséquent, ledit bouton 21 est progressivement repoussé à l'extérieur du côté avant 10b du boîtier 10.
Le mouvement du bouton 21, dans le sens de la flèche f₃ (fig. 7 et 8), a pour effet de déplacer simultanément la plaque 32 qui en même temps repousse la came coulissante 51 puisque ladite plaque 32 coulisse le long de la rampe 55.
Le mouvement décrit ci-dessus du poussoir 26 et du coulisseau 13 a eu pour effet de faire sortir complètement le pêne 4 contre l'action du ressort 12 qui est comprimé.
Lorsqu'on cesse d'exercer une poussée sur le poussoir 26, le ressort 28 peut se détendre en ramenant le poussoir à sa position initiale, ce qui est illustré par la fig. 8. Ce dernier mouvement est sans influence sur la position du coulisseau 13 et de même sur la position du coulisseau 31 puisque ces organes reposent alors sur la surface de la partie décolletée 21a du bouton 21.
Les coulisseaux 13 et 31 étant libres sur la surface de la partie décolletée 21a, le ressort 20 de moindre raideur peut se détendre, ce qui a pour effet d'éloigner les coulisseaux 13 et 31 des trous 29, 30.
A la position atteinte par les différents organes, telle qu'illustrée à la fig. 8, le pêne 4 est complètement sorti de sorte que la porte 1 peut être fermée en la claquant, ledit pêne agissant de façon connue sur la gâche élastique 5 qui assure son verrouillage tandis que la platine protectrice 8 empèche qu'un accès à la gâche soit possible, cette plaque montrant en outre le segment de couleur rouge.
Lorsque la porte est fermée, les boutons intérieurs 45 ne sont plus accessibles mais les boutons extérieurs 36 font saillie du côté avant 10b du boîtier de serrure 10 et peuvent, par conséquent, être manoeuvrés de même que le bouton 21 faisant partie du dispositif de confirmation et de déverrouillage.
Il est remarquable de constater, en se référant par exemple à la fig. 3, que les boutons extérieurs 36 peuvent être tournés librement sans que la combinaison établie à partir des boutons intérieurs 45 puisse être détectée puisque, lorsque les boutons extérieurs 36 sont sortis c'est-à-dire lorsque la plaque 32 qui les porte a été amenée au voisinage du côté avant 10a du boîtier de serrure 10, comme l'illustre la fig. 8, les ergots 47 sont très éloignés des encoches 46 des boutons intérieurs.
Le ressort 20 étant détendu, la douille épaulée 14 est en butée par son épaulement 14a contre la paroi interne du côté arrière 10a du boîtier, ce qui est illustré par la fig. 8. Par conséquent, une poussée exercée sur le bouton de déverrouillage 21 ne peut pas amener les trous 29, 30 dans le plan des coulisseaux 13 et 31 car un déplacement de la plaque 32 ferait que l'un au moins des ergots 47 viendrait buter contre la face arrière des boutons intérieurs 45 sans produire aucun autre effet que la compression partielle du ressort 28 qui ramènerait par conséquent ensuite ledit bouton 21 à sa position initiale.
En revanche, si l'utilisateur reproduit avec les boutons extérieurs 36 la combinaison initialement faite avec les boutons intérieurs 45 alors les ergots 47 sont amenés en alignement avec les encoches 46. De cette manière, une poussée exercée sur le bouton 21 de déverrouillage permet de déplacer la plaque 32 d'une mesure suffisante pour que tous les ergots 47 entrent dans l'encoche 46 qui leur correspond. Le déplacement du bouton 21 est alors suffisant pour que les trous 29a et 30a soient amenés dans le plan des coulisseaux 13 et 31 de sorte que le ressort 12 du pêne 4 qui est comprimé repousse le coulisseau 13 qui, de même le coulisseau 31, entre dans les trous 29 et 30 respectivement. Lorsqu'on cesse d'exercer une poussée suivant la flèche f₃ sur le bouton 21, le ressort 28 pousse la partie décolletée 21 et la bague épaulée 14 pour que cette bague vienne réoccuper la position illustrée aux fig. 3 et 4. Le ressort 28, qui est de plus grande raideur que le ressort 20, fait à nouveau comprimer celui-ci. Le déplacement dans le sens contraire de la flèche f₃ du bouton 21 et donc la laque 32 a pour effet de faire sortir les ergots 47 des encoches 46 de sorte que les boutons intérieurs 45 sont de nouveau disponibles pour permettre la création d'une nouvelle combinaison.
Si l'usager perd la combinaison permettant de faire ouvrir la serrure. celle-ci peut alors être ouverte par une autorité compétente disposant d'une clé appropriée qui est illustrée en 56 de façon schématique à la fig. 3.
La serrure est munie dans le côté arrière 10a d'une douille 57 immobilisée par une bille de verrouillage 58 ou autre organe analogue réalisé en une matière magnétique. La douille 57 est munie d'un canon à combinaison 59 pouvant être très complexe qui correspond à la combinaison d'une clé 56 qui est, par ailleurs, munie d'un embout magnétique 56a. De plus, la douille 57 comporte une came 60 disposée en regard d'une rampe 61 de la douille épaulée 14. En introduisant la clé 56 dans des trous 62, 63 du côté avant 10b et de la plaque 32 respectivement, l'embout magnétique 65a permet de soulever la bille de verrouillage 58 pour rendre possible la rotation de la douille 57 par la clé 56. La came 60 a ainsi pour effet de faire coulisser la douille épaulée 14 vers le côté avant du boîtier 10 et en appuyant sur le bouton 21 les coulisseaux 13 et 31 peuvent venir réoccuper la position illustrée à la fig. 4 pour laquelle la serrure est ouverte.
Comme exposé dans ce qui précède, le dispositif de serrure à combinaison décrit peut comporter en combinaison un ensemble monnayeur. Cet ensemble comporte un bâti 64 fixé rigidement au boîtier 10 et sur lequel sont montées des glissières 65 pour la plaque 52 décrite dans ce qui précède qui est ainsi guidée axialement de même que la came coulissante 51. La bâti 64 supporte par exemple comme représenté deux ergots fixes 66 et 67 engagés dans des boutonnières 68 et 69 de la plaque 52, ces deux lumières étant de longueur sensiblement égale.
De son côté, la plaque 52 porte un doigt 70 destiné à coulisser dans une première rainure 71 du boîtier 64 qui présente une seconde rainure 72 dans laquelle est engagée l'extrémité d'un pion 73 également engagé dans une lumière oblongue 74 de la plaque 52. Le pion 73 est maintenu par un ressort 75 exerçant une action élastique tendant à le faire coulisser dans le sens de la flèche f₄ c'est-à-dire vers l'ergot 66. La longueur des boutonnières 68, 69 et des première et seconde rainures 71, 72 est la même alors que la longueur de la lumière oblongue 74 est plus petite pour un motif qui ressort de la description qui suit.
Le dessin montre que la plaque 52 est constamment poussée par un ressort 76 d'un type quelconque destiné à maintenir la came coulissante 51 contre le coulisseau 31. Outre ce qui précède, la plaque 52 délimite une encoche 77 présentant un front 78 et une rampe 79. Un bonhomme à ressort 80 ou verrou analogue est porté par le bâti 64 pour coopérer avec le dessus de la plaque 52 qui délimite l'encoche 77.
La fig. 4 montre que le bâti 64 délimite un couloir 81 pour le guidage de la pièce de monnaie 50 dont les caractéristiques de dimension sont choisies pour que cette pièce 50 soit retenue par l'ergot fixe 66 et le pion 73 se trouvant dans le fond de la lumière oblongue 74 (fig. 10) lorsque la plaque 52 et, par conséquent, la came coulissante 51 sont poussées contre le coulisseau 31 alors que le dispositif de serrure est en position ouverte et que ses organes se trouvent placés de la manière illustrée par la fig. 4.
Lors du début de la fermeture de la serrure, c'est-à-dire lorsque le poussoir 26 commence à faire écarter les coulisseaux 13 et 31, la plaque 52 est déplacée dans le sens de la flèche f₅ (fig. 11) contre l'action du ressort 76. La boutonnière 68 est, par conséquent, déplacée par rapport à l'ergot fixe 66 et il en est de même de la lumière oblongue 74. Le pion 73 est par suite amené dans le fond de la lumière oblongue 74 et commence à être déplacé dans le sens de la flèche f₅. Si la pièce 50 correspond au point de vue diamètre à la seule pièce pouvant être utilisée, elle intercepte alors le fond de l'encoche 77 et le front 78 en formant ainsi une rampe pour le bonhomme à ressort 80 qui est soulevé en suivant le bord périphérique de la pièce pendant que la plaque 52 continue son mouvement suivant la flèche f₅.
Si la pièce 50 ne présentait pas une dimension excessive ou bien elle tombait en passant entre l'ergot 66 et le pion 73, dans ce cas le bonhomme à ressort 80 viendrait buter contre le front 78 ou bien c'est la pièce elle-même qui constituerait une butée pour le bonhomme à ressort 80. Dans l'un et l'autre cas la came coulissante 51 serait immobilisée, ce qui empêcherait tout coulissement du coulisseau 31 et par conséquent bloquerait la serrure en position ouverte.
Lorsque la plaque 52 a été déplacée d'une mesure suffisante suivant la flèche f₅, le pion 73 est déplacé d'une mesure faisant que la pièce 50 peut tomber entre ces deux derniers organes, ce qui est illustré par la fig. 12 qui fait apparaître aussi que la pièce 50 illustrée en trait plein vient alors en appui sur le doigt 70 et l'ergot fixe 67.
En fin de fermeture de la serrure c'est-à-dire lorsque le pêne 4 et la came coulissante 51 se trouvent dans la position illustrée par la fig. 8, la pièce 50 est maintenue sur l'ergot fixe 67 et le doigt 70 porté par la plaque 52. Dans cette position, l'ergot fixe 67 se trouve dans le fond de la boutonnière 69, tandis que le doigt 70 se trouve dans le fond opposé de la première rainure 71, le bonhomme à ressort 80 reposant alors sur le côté supérieur de la plaque 52.
Lorsque la serrure est de nouveau en cours d'ouverture après exécution de la combinaison à partir des boutons extérieurs 36 faisant saillie du côté avant 10b du boîtier, la plaque 52 est poussée par le ressort 76 dans le sens de la flèche f₆ (fig. 14) de sorte que le bonhomme à ressort 80 tombe à nouveau dans l'encoche 77 (fig. 14) puis ce bonhomme à ressort est progressivement rétracté lorsqu'il suit la rampe 79 (fig. 15).
En fin de course de retour suivant la flèche f₆ de la plaque 52, le doigt 70 porté par la plaque est suffisamment écarté de l'ergot fixe 67 porté par le bâti 64 pour que la pièce 50 puisse tomber en dessous de ladite plaque 52 et être récupérée soit dans un boîtier de réserve, soit directement par l'utilisateur du logement fermé par la porte 1.
Il va de soi que les différentes parties constitutives de la serrure peuvent être réalisées en différentes matières en particulier dans des réalisations économiques, par exemple lorsque la serrure est mise en oeuvre pour la fermeture de vestiaires ou analogues, les ensembles à combinaison constitués par les boutons intérieurs 45 et extérieurs 36 ainsi que les bouton 21, douille épaulée 14 et autres du dispositif de confirmation et de déverrouillage peuvent être fabriqués en matière synthétique injectée pour rendre possible une fabrication de grande série particulièrement économique bien que la sécurité apportée par la serrure demeure très satisfaisante puisque les manoeuvres réalisables à partir du côté avant 10b du boîtier ne permettent pas de déterminer la combinaison réalisée à partir des boutons intérieurs et que les boutons extérieurs sont escamotés tant que la serrure n'est pas fermée.
L'invention n'est as limitée aux exemples de réalisation représentés et décrits en détail, car diverses modifications peuvent y être apportées sans sortir de son cadre. En particulier la serrure peut être mise en oeuvre sans le monnayeur et, dans ce cas, le coulisseau 31, la came coulissante 51 et les moyens décrits ci-dessus, propres au monnayeur, peuvent être supprimés. De même, le côté avant du boîtier 10 peut être prolongé par un flasque 10₁ (fig. 2) venant recouvrir la feuillure du dormant 2 pour empècher tout accès au pêne 4 et à la gâche 5.

Claims

Dispositif de serrure à combinaison dans lequel une suite de données formant une combinaison est entrée au moyen de boutons tournants (45) avant l'actionnement d'un pêne dans le sens pour lequel ledit pêne est verrouillé avec gâche, ladite combinaison devant être reproduite pour assurer le déverrouillage du pêne, caractérisé en ce que des boutons intérieurs (45) pour l'entrée des données sont portés par le côté arrière (10a) d'un boîtier (10) contenant une plaque (32) supportant des boutons extérieurs (36) complémentaires aux boutons intérieurs (45), ladite plaque (32) étant portée par un bouton de déverrouillage (21) guidé dans le côté avant (10b) du boîtier (10) et dans une douille (14) contenant elle-même un poussoir (26, 26a, 26₁) pour l'actionnement d'au moins un coulisseau (13, 31) traversant ledit bouton de déverrouillage (21) et ladite douille (14) et prenant appui contre le pêne (4, 11), de sorte que ledit poussoir (26) provoque le déplacement du coulisseau (13, 31), du pêne (4) et de la plaque (32) portant les boutons extérieurs (36) complémentaires aux boutons intérieurs d'entrée de données (45) en amenant cette plaque dans une position pour laquelle des organes (46, 47) de mise en corrélation des données entrées par les boutons intérieurs (45) et de données à entrer par les boutons extérieurs (36) sont écartés les uns des autres, ledit bouton de déverrouillage !21) portant la plaque de support (32) des boutons extérieurs (36) étant à son tour rendu manoeuvrant pour déplacer ladite plaque (32) dans le sens provoquant un nouveau déplacement du pêne (4) lorsque les boutons extérieurs (36) qu'elle porte sont amenés dans des positions pour lesquelles des données entrées par leur manoeuvre réalisent une corrélation avec la combinaison initiale de données des boutons intérieurs (45) portés par le côté arrière (10a) du boîtier (10).
Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les organes de mise en corrélation des données entrées à partir des boutons intérieurs portés par le côté arrière (10a) du boîtier (10) et des données à entrer par les boutons extérieurs (36) pour rendre possible le déverrouillage de la serrure comportent respectivement des encoches (46) et doigts (47) formés à partir de la paroi interne des boutons intérieurs (45) et par un corps décolleté (43) prolongeant les boutons extérieurs (36) portés par la plaque (32) supportée par le bouton de verrouillage (21).
Dispositif selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que tant les boutons intérieurs (45) que les boutons extérieurs (36) portés par la plaque (32) sont munis de bagues comprenant des moyens complémentaires d'indexage du genre encoche (39) et bille à ressort (40), pôles magnétiques et analogues.
Dispositif selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que les boutons intérieurs (45) de même que les boutons extérieurs (36) comprennent respectivement des collerettes (37a) pour des repères figuratifs des données entrées et à entrer et indentifiables par des lumières (42, 42a) prévues dans les côtés avant (10b) et arrière (10a) du boîtier (10).
Dispositif selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que la plaque (32) de support des boutons extérieurs (36) est maintenue par le bouton de déverrouillage (21) qui la porte dans une position pour laquelle lesdits boutons extérieurs (36) sont au moins en partie escamotés à l'intérieur du boïtier (10) tant que le poussoir (26) d'actionnement du coulisseau (13) manoeuvrant le pêne (4) n'a pas été actionné.
Dispositif selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que le poussoir (26) est relié au bouton de déverrouillage (21) par un ressort de compression (28), et étant muni dune tige de poussée (26a) à extrémité conique (26₁) disposée en regard du coulisseau (13, 31) passé dans un trou (29, 30) du bouton de déverrouillage (21) et dans la douille (14) guidant ledit bouton de déverrouillage (21) lorsque celui-ci y est déplacé par le ressort (28) qui le pousse aprés déplacement du coulisseau (13, 31) par l'extrémité conique (26₁).
Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que le trou (29, 30) pour le passage du coulisseau (13, 31) présente une rampe (29a, 30a) pour l'éjection de l'extrémité du coulisseau (13, 31) dans une phase d'éjection secondaire par le poussoir (26) et le ressort (28) et suivant celle provoquée initialement par l'extrémité conique (26₁) du même poussoir (26).
Dispositif selon l'une des revendications 6 ou 7, caractérisé par un ressort (20) interposé entre le boîtier (10) et un anneau (16) prolongeant la douille (14) de guidage du bouton de déverrouillage (21), ledit ressort (20) étant de raideur plus faible que la raideur du ressort (28) interposé entre le poussoir (26) et ledit bouton de déverrouillage (21) de façon que ledit ressort (20) de raideur plus faible déplace la douille (14) pour amener un épaulement (14a) de celle-ci contre le côté arrière (10a) du boîtier (10) aprés éjection du coulisseau (12, 31) du trou de passage (29, 30) à rampe (29a, 30a) dudit bouton de déverrouillage (21), de sorte que le coulisseau (13, 31) est amené à une position pour laquelle le trou (29, 30) à rampe (29a, 30a) ne peut plus être amené dans le plan qu'il occupe tant que le bouton (21) de déverrouillage ne peut pas être déplacé d'une mesure suffisante pour que la plaque (32) qu'il porte amène les doigt (47) et encoches (46) en coïncidence c'est-à-dire aprés entrée de la combinaison de données à partir des boutons extérieurs (36) portés par ladite plaque (32).
Dispositif selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que la douille épaulée (14) assurant le guidage du bouton de déverrouillage (21) est muni d'un second coulisseau (31) également commandé par l'extrémité conique (26₁) du poussoir (26) et disposé en regard d'une came coulissante (51) faisant partie d'un dispositif monnayeur (49).
Dispositif selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que le pêne (4) est poussé par un ressort (12) contre le coulisseau (13) de sorte que ledit pêne est rétracté tant que le coulisseau (13) et le coulisseau (31) du monnayeur ne sont pas repoussés par le poussoir (26, 26a, 26₁), la came coulissante (51) du monnayeur formant bloqueur pour le coulisseau (31) qui l'actionne en cas d'usage d'une pièce (50) inappropriée dans ledit monnayeur.
Dispositif selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que le pêne (4) de la serrure coopère avec une gâche (5) du type à ressort.
Dispositif selon l'une des revendications 1 à 11, caractérisé en ce qu'il est muni d'au moins une platine protectrice (8, 10₁) du pêne (4).
Dispositif selon l'une des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que le monnayeur comporte un bâti (64) porté par le boîtier (10), ledit bâti étant muni de guides (65) pour une plaque (52) reliée rigidement à la came coulissante (51), ladite plaque (52) présentant une première boutonnière (68) alignée avec une lumière oblongue (74), ladite boutonnière (68) contenant un ergot fixe porté par le bâti (64) et la lumière oblongue (74) contenant un pion (73) porté par un ressort (75), de sorte qu'une pièce (50) engagée entre le bâti (64) et la plaque (52) prend appui tout d'abord contre ledit ergot (66) et ledit pion (73) pendant une première course de déplacement de la plaque (52) provoquée par la came coulissante (51) sous l'action du coulisseau (31), ladite pièce (50) formant, par sa périphérie, une came pour le soulèvement d'un bonhomme à ressort (41) amené dans une encoche (77) de ladite plaque (52) et maintenu dans celle-ci en l'absence de la pièce (50) qui forme came pour franchissement d'un front (78) bordant l'encoche (77) de sorte que la dimension de la pièce est vérifiée avant éjection complète du coulisseau (31) actionné par le poussoir (26) de la serrure.
Dispositif selon l'un des revendications 1 à 13, caractérisé en ce que le monnayeur délimite dans la plaque (52) déplacée par la came coulissante (51) une lumière pour une extrémité du pion (73) porté élastiquement de sorte que ledit pion est écarté par le fond de ladite lumière de l'ergot fixe (66) pour permettre le déplacement de la pièce (50) après une seconde partie de course de la plaque (52) du monnayeur.
Dispositif selon l'une des revendications 1 à 14, caractérisé en ce que le monnayeur comporte un ergot fixe (67) et un doigt (70) disposés pour recevoir la pièce (50) tant que la plaque (52) déplacée par la came coulissante (51) n'est pas ramenée à sa position initiale par l'actionnement du bouton de déverrouillage (21) provoquant la rentrée des coulisseaux (13, 31) après la mise en coïncidence des organes de corrélation des données entrées et à entrer.
Dispositif de serrure à combinaison sensiblement tel que décrit et représenté aux dessins annexés.