CH716684A2 - Mécanisme de chronographe à rattrapante pour mouvement horloger. - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un mécanisme de chronographecomportant un mobile de comptage destiné à assurer l'entrainement d'un organe d'affichage d'une première unité de temps, un dispositif de remise à zéro comportant un marteau (40) agencé pour exercer une pression sur une came (6) de remise à zéro du mobile de comptage, un mobile de rattrapante destiné à assurer l'entrainement d'un organe d'affichage supplémentaire de la première unité de temps, et comprenant un dispositif de rattrapage agencé de telle manière que les organes d'affichage puissent être entraînés en synchronisme et en étant superposés l'un à l'autre, le dispositif de rattrapage comprenant un palpeur (28) agencé pour coopérer avec une came d'indexation portée par le mobile de comptage, la came de remise à zéro (6) et la came d'indexation étant réalisées sous la forme d'une seule et même came centrale portée par un arbre (4) du mobile de comptage.

Description

Domaine technique

[0001] La présente invention concerne un mécanisme de chronographe pour mouvement horloger, comportant un mobile de comptage, associé à une première unité d'un temps mesuré et destiné à assurer l'entrainement d'un organe d'affichage de la première unité de temps, un dispositif de commande susceptible de permettre l'entrainement à la demande du mobile de comptage, un dispositif de remise à zéro agencé pour agir à la demande sur le mobile de comptage et le positionner suivant une orientation angulaire de repos prédéfinie, le dispositif de remise à zéro comportant un marteau agencé pour exercer une pression sur une came de remise à zéro du mobile de comptage, un mobile de rattrapante destiné à assurer l'entrainement d'un organe d'affichage supplémentaire de la première unité de temps, et comprenant un dispositif de rattrapage agencé de telle manière que les organes d'affichage de la première unité de temps puissent être entraînés en synchronisme et en étant superposés l'un à l'autre, le dispositif de rattrapage comprenant un palpeur agencé pour coopérer avec une came d'indexation portée par le mobile de comptage.

[0002] La présente invention concerne également un mouvement horloger comprenant un tel mécanisme horloger ainsi qu'une pièce d'horlogerie comportant un tel mouvement horloger.

Etat de la technique

[0003] De tels mécanismes d'affichage sont déjà connus de l'état de la technique, notamment lorsque la première unité de temps est la seconde.

[0004] A titre d'exemple, l'ouvrage intitulé „Théorie d'horlogerie“, de C.-A. Reymondin et al., édité par la Fédération des Ecoles Techniques (Suisse), ISBN 2-940025-10-X, décrit et illustre une construction de mécanisme de chronographe à rattrapante répondant aux caractéristiques ci-dessus, aux pages 249 à 251. Typiquement, le mécanisme de chronographe est situé du côté ponts du mouvement horloger et le mécanisme de rattrapante est ajouté par-dessus, pour être finalement le mécanisme situé le plus proche du fond de la boite de la montre correspondante. Partant d'un mécanisme de chronographe standard, un mobile de rattrapante peut être ajouté au mouvement horloger tandis que l'arbre du mobile des secondes de chronographe est remplacé par un tube traversé par l'arbre du mobile de rattrapante, destiné à porter l'aiguille d'affichage correspondante. Un dispositif de rattrapage est également mis en oeuvre, celui-ci comportant généralement une came spécifique de rattrapante ajoutée à l'extrémité de l'arbre du mobile des secondes de chronographe, tandis que le mobile de rattrapante comprend un bras portant un palpeur maintenu en appui contre la came de rattrapante sous l'effet de l'action d'un organe élastique. Ainsi, lorsque le mobile de rattrapante est libre de tourner, il occupe une position relative prédéfinie en référence au mobile des secondes de chronographe, généralement telle que les deux aiguilles correspondantes soient superposées. Par ailleurs, le mécanisme comporte un dispositif de verrouillage du mobile de rattrapante agencé pour pouvoir verrouiller ce dernier à la demande et immobiliser l'aiguille d'affichage correspondante, pour lire un temps intermédiaire. Lorsque le mobile de rattrapante est libéré, l'aiguille de rattrapante rattrape l'aiguille des secondes de chronographe, sous l'effet de l'action du dispositif de rattrapage, de telle manière que les deux aiguilles soient à nouveau superposées.

[0005] Les mécanismes de chronographe à fonction rattrapante sont assez peu répandus du fait de leur complexité, notamment en termes d'assemblage et d'ajustements. Ainsi, ces mécanismes n'ont fait l'objet que d'un nombre limité de modifications et évolutions au cours du temps.

[0006] La demande de brevet CH 682201G A3 décrit une construction alternative à celle décrite ci-dessus, permettant d'ajouter une fonction rattrapante à un mouvement horloger standard comprenant déjà un mécanisme de chronographe. A cet effet, l'ensemble des composants relatifs au mécanisme de rattrapante est implanté sur le mouvement de base de son côté cadran plutôt que du côté ponts comme cela est généralement le cas.

[0007] Globalement, toutes les constructions connues sont relativement complexes et le besoin existe toujours de mettre au point des solutions permettant de les simplifier.

Divulgation de l'invention

[0008] Un but principal de la présente invention est de proposer une construction alternative aux constructions déjà connues pour réaliser un mécanisme de chronographe intégrant un mobile de rattrapante, permettant d'en simplifier la réalisation en référence aux constructions connues.

[0009] A cet effet, la présente invention concerne plus particulièrement un mécanisme de chronographe du type mentionné plus haut, caractérisé par le fait que la came de remise à zéro et la came d'indexation sont réalisées sous la forme d'une seule et même came centrale portée par un arbre du mobile de comptage.

[0010] Grâce à ces caractéristiques, la construction est simplifiée puisqu'elle comprend moins de composants que les constructions antérieures, et en outre elle présente une épaisseur moindre du fait de l'utilisation d'un coeur unique au lieu des deux coeurs conventionnels.

[0011] De manière préférée, on peut prévoir que le dispositif de rattrapage comporte une planche sur laquelle un bras portant le palpeur est monté rotatif, ainsi qu'un organe élastique exerçant une force sur le bras tendant à positionner le palpeur en appui contre la came centrale.

[0012] Dans ce cas, le bras peut avantageusement porter un organe de guidage agencé pour coopérer avec la planche du dispositif de rattrapage et assurer un guidage du palpeur suivant une direction de guidage sensiblement parallèle à la direction de l'arbre du mobile de comptage. En particulier, on peut prévoir que l'organe de guidage comprenne des premier et deuxième doigts de guidage respectivement agencés de part et d'autre de la planche suivant la direction de guidage.

[0013] De manière avantageuse, on peut prévoir que le mobile de rattrapante soit agencé, en référence au mobile de comptage, de telle manière que sa planche soit adjacente à la came centrale suivant la direction de l'arbre du mobile de comptage. Ainsi, le dispositif de rattrapage permettant d'assurer l'indexation entre les mobiles de comptage et de rattrapante peut être réalisé de manière relativement compacte.

[0014] Selon une première variante de réalisation, on peut prévoir que la planche soit située côté cadran en référence à la came centrale, le mobile de rattrapante comprenant un tube, destiné à porter une aiguille de rattrapante de la première unité de temps et, au travers duquel est agencé l'arbre du mobile de comptage, celui-ci étant destiné à porter une aiguille d'affichage de la première unité de temps.

[0015] Selon une variante de réalisation alternative, on peut prévoir que la planche soit située côté ponts en référence à la came centrale, l'arbre du mobile de comptage présentant la forme d'un tube, destiné à porter une aiguille d'affichage de la première unité de temps et, au travers duquel est agencé un arbre du mobile de rattrapante, celui-ci étant destiné à porter une aiguille de rattrapante de la première unité de temps.

[0016] De manière générale, on peut prévoir que la première unité de temps soit la seconde.

[0017] Par ailleurs, on peut également prévoir, de manière générale, que le mécanisme de chronographe selon l'invention présente la forme d'un module indépendant susceptible d'être assemblé à un calibre horloger de base, préférablement à une platine de ce dernier, de telle manière qu'une liaison cinématique soit établie pour assurer le fonctionnement du dispositif de commande.

[0018] La présente invention concerne également un mouvement horloger comportant un mécanisme de chronographe répondant aux caractéristiques qui viennent d'être énoncées.

[0019] On peut prévoir que la came centrale soit agencée du côté cadran de la platine du mouvement horloger, ou du côté ponts, quand bien même l'agencement côté cadran peut présenter un attrait supérieur pour le porteur de la montre correspondante si cette dernière ne comporte pas de cadran ou un cadran transparent permettant de visualiser le mécanisme.

[0020] De manière générale, la présente invention concerne également une pièce d'horlogerie comportant un mouvement horloger répondant aux caractéristiques énoncées ci-dessus.

Brève description des dessins

[0021] D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description détaillée d'un mode de réalisation préféré qui suit, faite en référence aux dessins annexés donnés à titre d'exemple non limitatif et dans lesquels: les figures 1, 2 et 3 représentent des vues simplifiées, respectivement en perspective, de dessus et de côté, d'une partie d'un mécanisme de chronographe selon un mode de réalisation préféré de la présente invention, et la figure 4 représente une vue en coupe transversale simplifiée d'une partie du mécanisme de chronographe selon le mode de réalisation préféré des figures 1 à 3.

Mode(s) de réalisation de l'invention

[0022] Les figures 1, 2 et 3 représentent une partie d'un même mécanisme de chronographe 1 selon un mode de réalisation préféré de la présente invention, suivant trois vues respectives différentes, plus précisément en perspective, en vue de dessus et en vue de côté.

[0023] Le mécanisme de chronographe 1 selon la présente invention peut être directement intégré dans un mouvement horloger ou il peut être assemblé à un mouvement horloger de base sous la forme d'un module additionnel sans sortir du cadre de l'invention.

[0024] Le mécanisme de chronographe 1 comporte notamment un compteur des secondes de temps mesurés, ou mobile de comptage des secondes, comprenant une roue des secondes 2 de chronographe. La roue des secondes 2 peut être entraînée de toute manière connue et adaptée, et l'homme du métier ne rencontrera pas de difficulté particulière pour mettre en oeuvre un mécanisme d'entrainement permettant d'en assurer l'entrainement en fonction de ses propres besoins et contraintes.

[0025] Ainsi, les détails de construction du mouvement horloger de base et du mécanisme d'entrainement de la roue des secondes 2 ne seront pas abordés ici, dans un souci de concision et de simplification, étant donné que la mise en oeuvre de la présente invention n'en dépend pas directement.

[0026] Les principales caractéristiques du mécanisme de chronographe 1 vont maintenant être présentées à l'aide des figures 1 à 3 qui en illustrent un mode de réalisation préféré dans trois vues différentes permettant de mieux visualiser tous les aspects qui vont être traités.

[0027] De manière conventionnelle, outre la roue des secondes 2, le mobile de comptage des secondes comporte un arbre 4, solidaire de la roue des secondes 2, une came de remise à zéro 6, solidaire de l'arbre 4, ainsi qu'un doigt 8 d'entrainement d'un compteur des minutes des temps mesurés non illustré.

[0028] L'arbre 4 est typiquement destiné à porter une aiguille d'affichage des secondes de chronographe (non illustrée).

[0029] Le doigt 8 est réalisé ici, à titre illustratif non limitatif, sous la forme d'un doigt élastique fabriqué d'une pièce avec une roue de transmission 10 solidaire de l'arbre 4. De manière connue, le doigt 8 est destiné à coopérer à chaque tour du compteur des secondes avec un compteur des minutes pour le faire avancer d'un pas. L'entrainement du compteur des minutes est typiquement possible dans un seul sens, le doigt 8 s'escamotant de manière élastique dans le sens opposé.

[0030] On notera que la roue de transmission 10 présente un trou 12 destiné à en faciliter la préhension lors de l'indexation du doigt 8 en référence à l'arbre 4 et donc, plus précisément, à la came de remise à zéro 6 qui définit la position de l'arbre 4 associée à un temps mesuré nul, soit également la position correspondante de l'aiguille d'affichage des secondes de chronographe.

[0031] Bien entendu, le mécanisme de chronographe 1 est destiné à être associé à un dispositif de commande permettant d'assurer un entraînement et un arrêt à la demande du mobile de comptage, notamment de la roue des secondes 2, ainsi qu'à un dispositif de remise à zéro destiné à agir à la demande sur le ou les mobiles de comptage et le ou les positionner suivant des orientations angulaires respectives de repos prédéfinies.

[0032] Conformément à la présente invention, le mécanisme de chronographe 1 comporte également un mobile de rattrapante 20 destiné à assurer l'entrainement d'un organe d'affichage des secondes de temps mesurés supplémentaire (non illustré), typiquement une aiguille de rattrapante des secondes, et comprenant un dispositif de rattrapage agencé de telle manière que les aiguilles d'affichage des secondes de chronographe et de rattrapante puissent être entraînées en synchronisme et en étant superposées l'une à l'autre.

[0033] Le mobile de rattrapante 20 comporte une planche de rattrapante 22 solidaire d'un arbre de rattrapante 26 destiné à porter l'aiguille de rattrapante.

[0034] Le dispositif de rattrapage comprend un palpeur 28 agencé pour coopérer avec une came d'indexation portée par le mobile de comptage des secondes des temps mesurés. A cet effet, le palpeur 28 est porté par un bras 30 monté rotatif sur la planche de rattrapante 22, en étant soumis à l'action permanente d'un ressort 32 porté par la planche de rattrapante 22 tendant à repousser le bras 30 en direction du centre du mobile de comptage des secondes. Le ressort 32 est ici réalisé d'une pièce avec la planche de rattrapante 22 à titre non limitatif.

[0035] Il apparait plus clairement de la figure 3 que la came d'indexation avec laquelle coopère le palpeur 28 est ici la came de remise à zéro 6 du mobile de comptage des secondes, conformément au principe de base de la présente invention. Ainsi, au lieu de mettre en oeuvre deux cames différentes et espacées l'une de l'autre sur le mobile des secondes de chronographe, comme c'est habituellement le cas, la présente invention propose de n'utiliser qu'une seule et même came pour assurer les deux fonctions concernées soit, d'une part, la remise à zéro du compteur des secondes de chronographe, et, d'autre part, l'indexation du mobile de rattrapante sur le compteur des secondes de chronographe.

[0036] Grâce à cette caractéristique, non seulement l'épaisseur du mécanisme est réduite en référence aux mécanismes antérieurs, mais en outre le nombre de composants est également réduit et l'assemblage du mécanisme est simplifié.

[0037] On notera que le palpeur 28 est réalisé ici sous une forme particulière, c'est-à-dire sous la forme d'un galet cylindrique monté rotatif sur un tenon 34 assemblé au bras 30.

[0038] Par ailleurs, on notera également que selon le mode de réalisation préféré illustré sur les figures, à titre illustratif non limitatif, le mobile de rattrapante est situé du côté cadran du mobile des secondes de chronographe. Ainsi, l'arbre de rattrapante 26 est creux pour définir un passage pour l'arbre 4 du compteur des secondes de chronographe. Dans une telle configuration, l'aiguille des secondes de chronographe sera située au-dessus de l'aiguille de rattrapante alors que l'on trouve plus généralement une configuration inverse.

[0039] Bien entendu, la configuration inverse est également envisageable sans sortir du cadre de la présente invention, c'est-à-dire que le mobile de rattrapante peut être agencé du côté ponts du mobile des secondes de chronographe. Dans ce cas, c'est l'arbre du mobile des secondes de chronographe qui devrait être creux pour définir un passage pour l'arbre de rattrapante, tandis que l'aiguille de rattrapante serait située au-dessus de l'aiguille des secondes de chronographe.

[0040] Les caractéristiques de construction selon la présente invention peuvent donner lieu à des contraintes spécifiques à prendre en compte, notamment en fonction de l'épaisseur de la came de remise à zéro 6. En effet, plus cette came est mince et plus l'espace disponible entre la roue des secondes 2 et la planche 22 du mobile de rattrapante est limité. Or, cet espace doit rester suffisant pour permettre les passages simultanés du palpeur 28 et d'un marteau 40 de remise à zéro du compteur des secondes de temps mesurés, comme illustré sur la figure 4.

[0041] La figure 4 illustre une partie du mécanisme de chronographe 1 dans une vue en coupe transversale passant par les arbres 4 et 26 ainsi que par le palpeur 28.

[0042] Il apparait que des pinces de rattrapante 42 sont en outre agencées au moins partiellement dans le même plan que la planche de rattrapante 22, pour coopérer avec cette dernière à la demande de l'utilisateur, lorsqu'il souhaite lire un temps intermédiaire en bloquant l'aiguille de rattrapante.

[0043] Le mécanisme de chronographe 1 représenté sur la figure 4 est de type modulaire, de manière non limitative, en étant assemblé entre une platine 44 de module additionnel et des ponts, dont un pont de chronographe 46 visible au centre. Un tube 48 est assemblé au pont de chronographe 46 pour assurer un guidage non seulement de l'arbre de rattrapante 26 mais également, à l'extérieur, d'une chaussée et d'une roue des heures (non visibles) pour l'affichage de l'heure courante.

[0044] La figure 4 illustre plus particulièrement une configuration parmi d'autres possibles, dans laquelle le palpeur 28 et le marteau 40 sont superposés, ce qui permet d'illustrer l'impact de l'épaisseur de la came de remise à zéro 6 sur la construction du mécanisme en termes d'ébats verticaux (suivant une direction parallèle à la direction des arbres 4 et 26), notamment justement entre le palpeur 28 et le marteau 40.

[0045] La Demanderesse a mis au point des moyens permettant d'assurer une sécurisation de la construction, notamment en cas de chocs, plus clairement visibles sur les figures 1 à 3.

[0046] Ces moyens de sécurisation comportent un organe de guidage comprenant des premier et deuxième doigts de guidage 50, 52 agencés pour coopérer avec la planche de rattrapante 22 et assurer un guidage du palpeur 28 suivant une direction de guidage sensiblement parallèle à la direction des arbres 4 et 26. A cet effet, les doigts de guidage 50, 52 sont agencés de part et d'autre de la planche de rattrapante 22, en regard d'une portion 54 de la planche présentant une périphérie interne de forme légèrement modifiée pour pouvoir coopérer avec les doigts de guidage 50, 52 quelle que soit la position du palpeur 28.

[0047] Ainsi, en cas de choc par exemple, les doigts 50, 52 sont susceptibles de définir des butées, en relation avec la portion 54 de la planche 22, pour limiter l'amplitude des déplacements du bras 30 suivant la direction de l'épaisseur du mécanisme.

[0048] La description qui précède s'attache à décrire un mode de réalisation particulier à titre d'illustration non limitative et, l'invention n'est pas limitée à la mise en oeuvre de certaines caractéristiques particulières qui viennent d'être décrites, comme par exemple la nature de la grandeur affichée par les organes d'affichage sont destinés à afficher ou encore la forme et la manière dont sont réalisés certains composants dès lors qu'elles peuvent être modifiées sans impact sur la mise en oeuvre de la présente invention, comme par exemple la forme du palpeur 28, du bras 30, du ressort 32 ou du doigt 8 d'entraînement du compteur des minutes lorsque le mobile de comptage principal est destiné à compter les secondes de temps mesurés. Il est également envisageable de réaliser un mouvement qui comporterait deux rattrapantes selon l'invention, notamment une pour les secondes et une pour les minutes, sans sortir du cadre de l'invention.

[0049] L'exemple de réalisation qui a été décrit permet à l'homme du métier de réaliser un mécanisme de comptage d'encombrement limité, en particulier suivant la direction de l'épaisseur du mécanisme, comprenant un organe d'affichage principal ainsi qu'un organe de rattrapante associé, susceptible de présenter quelques adaptations en fonction de ses propres besoins sans pour autant sortir du cadre de la présente invention.

Claims (11)

1. Mécanisme de chronographe (1) pour mouvement horloger, comportant un mobile de comptage, associé à une première unité d'un temps mesuré et destiné à assurer l'entrainement d'un organe d'affichage de ladite première unité de temps, un dispositif de commande susceptible de permettre l'entrainement à la demande dudit mobile de comptage, un dispositif de remise à zéro agencé pour agir à la demande sur ledit mobile de comptage et le positionner suivant une orientation angulaire de repos prédéfinie, ledit dispositif de remise à zéro comportant un marteau (40) agencé pour exercer une pression sur une came (6) de remise à zéro dudit mobile de comptage, un mobile de rattrapante (20) destiné à assurer l'entrainement d'un organe d'affichage supplémentaire de ladite première unité de temps, et comprenant un dispositif de rattrapage agencé de telle manière que lesdits organes d'affichage de ladite première unité de temps puissent être entrainés en synchronisme et en étant superposés l'un à l'autre, ledit dispositif de rattrapage comprenant un palpeur (28) agencé pour coopérer avec une came d'indexation portée par ledit mobile de comptage, caractérisé en ce que ladite came de remise à zéro (6) et ladite came d'indexation sont réalisées sous la forme d'une seule et même came centrale portée par un arbre (4) dudit mobile de comptage.

2. Mécanisme (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit dispositif de rattrapage comporte une planche (22) sur laquelle un bras (30) portant ledit palpeur (28) est monté rotatif, ainsi qu'un organe élastique (32) exerçant une force sur ledit bras (30) tendant à positionner ledit palpeur (28) en appui contre ladite came centrale.

3. Mécanisme (1) selon la revendication 2, caractérisé en ce que ledit bras (30) porte un organe de guidage agencé pour coopérer avec ladite planche (22) et assurer un guidage dudit palpeur (28) suivant une direction de guidage sensiblement parallèle à la direction dudit arbre (4) dudit mobile de comptage.

4. Mécanisme (1) selon la revendication 3, caractérisé en ce que ledit organe de guidage comprend des premier et deuxième doigts (50, 52) de guidage respectivement agencés de part et d'autre de ladite planche (22) suivant ladite direction de guidage.

5. Mécanisme (1) selon l'une des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que ledit mobile de rattrapante (20) est agencé, en référence audit mobile de comptage, de telle manière que ladite planche (22) soit adjacente à ladite came centrale suivant la direction de l'arbre (4) dudit mobile de comptage.

6. Mécanisme selon la revendication 5, caractérisé en ce que ladite planche (22) est située côté cadran en référence à ladite came centrale, ledit mobile de rattrapante (20) comprenant un arbre creux (26) destiné à porter une aiguille de rattrapante de ladite première unité de temps et au travers duquel est agencé ledit arbre (4) dudit mobile de comptage, celui-ci étant destiné à porter une aiguille d'affichage de ladite première unité de temps.

7. Mécanisme (1) selon la revendication 5, caractérisé en ce que ladite planche est située côté ponts en référence à ladite came centrale, ledit arbre dudit mobile de comptage présentant la forme d'un tube destiné à porter une aiguille d'affichage de ladite première unité de temps et au travers duquel est agencé un arbre dudit mobile de rattrapante, celui-ci étant destiné à porter une aiguille de rattrapante de ladite première unité de temps.

8. Mécanisme (1) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite première unité de temps est la seconde.

9. Mécanisme (1) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il présente la forme d'un module indépendant susceptible d'être assemblé à un calibre horloger de base, préférablement à une platine de ce dernier, de telle manière qu'une liaison cinématique soit établie pour assurer le fonctionnement dudit dispositif de commande.

10. Mouvement horloger comportant un mécanisme de chronographe (1) selon l'une des revendications 1 à 9.

11. Pièce d'horlogerie comportant un mouvement horloger selon la revendication 10.