CH715317B1 - Pièce d'horlogerie comportant un dispositif de friction réglable. - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne une pièce d'horlogerie (1) comportant un bâti (2) et au moins un mobile monté en rotation autour d'un axe sur ledit bâti, et comportant en outre un dispositif de friction (4) comportant une lame élastique (41) munie à une première extrémité d'un organe d'ancrage sur ledit bâti et à une seconde extrémité d'un organe de friction (43) sur au moins une portion dudit mobile de manière à lui appliquer une force de frottement. Selon l'invention, le dispositif de friction (4) comporte un organe de mobilisation (44) de la lame élastique (41) agencé en liaison cinématique sur le bâti (2) avec un organe d'entrainement (45) de telle sorte que ledit organe de mobilisation est mobile sur le bâti (2) entre au moins une position de repos dans laquelle ledit organe de mobilisation (44) n'applique aucun effort sur ladite lame élastique (41) et une position active dans laquelle ledit organe de mobilisation (44) applique sur ladite lame (41) une contrainte réglable au moyen de l'organe d'entrainement (45) pour ajuster ladite force de frottement appliquée car l'organe de friction sur le mobile.

Description

Domaine technique

[0001] La présente invention se rapporte au domaine de l'horlogerie. Elle concerne, plus particulièrement, une pièce d'horlogerie comportant un dispositif de friction réglable adapté pour procurer une friction réglable sur un mobile d'horlogerie.

Etat de la technique

[0002] On connaît dans le domaine de l'horlogerie de nombreux mécanismes et dispositifs de friction adaptés pour appliquer à l'axe ou la serge d'un mobile rotatif de mouvement horloger, souvent une roue de seconde ou de chronographe notamment, une force de friction destinée notamment à réduire les saccades de rotation du mobile et le chevrotement d'une aiguille agencée en liaison cinématique avec ce dernier. De tels dispositifs de friction sont entre autres décrits dans les documents CH 216726 A, CH 226488 A, CH 242662 A ou encore CH 506824 A.

[0003] Le problème de chevrotement intervient notamment avec certains mouvements de chronographes ou des mécanismes de seconde indirecte, dans lesquels l'aiguille des secondes est portée par un mobile ne faisant pas partie du rouage du mouvement en liaison avec la source motrice de celui-ci. Ce chevrotement, qui correspond à des sauts irréguliers de l'aiguille visibles à l'oeil nu, relève des ébats d'engrenages du ou des mobiles d'accouplement de l'aiguille au rouage de finissage du mouvement.

[0004] Une difficulté rencontrée avec les dispositifs de friction connus réside dans le réglage de la force de friction appliquée au mobile d'horlogerie à freiner, non seulement lors du montage initial du mouvement horloger, mais également au cours de la vie de celui-ci. En effet, avec la marche du mouvement et l'usure éventuelle des pièces et leur lubrification la force de friction est amenée à varier dans le temps. Or la force de friction ne doit pas être trop importante, sinon le mouvement perd trop d'amplitude. Il est donc nécessaire de pouvoir régler et corriger simplement la force de friction appliquée pour optimiser le chevrotement d'une aiguille de seconde indirecte (portée par un mobile de chronographe ou autre) selon les tolérances de fabrication des composants de ce dernier et/ou l'utilisation souhaitée du mouvement horloger.

[0005] Des mécanismes de friction réglables ont également été proposés dans l'art antérieur comme par exemple dans le brevet chinois CN104914704. La force de friction est appliquée à la serge ou disque d'un mobile horloger à freiner par une lame ressort mobile radialement sur la platine du mouvement horloger de manière à bander le ressort par ajustement de la profondeur d'enfoncement de son talon sur niveaux échelonnés dans la platine. Un tel dispositif présente cependant l'inconvénient de requérir non seulement une structuration particulière et délicate de la platine mais également un démontage complet du mouvement pour procéder au réglage de friction, ce qui est mal pratique pour l'horloger et coûteux pour l'utilisateur. En outre, la finesse de réglage de la force de friction est limitée par le nombre de positions particulières que le ressort lame peut adopter.

[0006] La présente invention a pour but de proposer une pièce d'horlogerie muni d'un dispositif de friction réglable qui soit simple et précis et ne souffre pas des inconvénients précédemment évoqués des dispositifs connus de l'art antérieur.

Divulguation de l'invention

[0007] De façon plus précise, l'invention concerne une pièce d'horlogerie comportant un bâti et au moins un mobile monté en rotation autour d'un axe sur ledit bâti, et comportant en outre un dispositif de friction comportant une lame élastique s'étendant selon un axe longitudinal et munie à une première extrémité d'un organe d'ancrage sur ledit bâti et à une seconde extrémité d'un organe de friction sur au moins une portion dudit mobile de manière à lui appliquer une force de frottement. Conformément à l'invention, le dispositif de friction comporte en outre un organe de mobilisation de la lame élastique agencé en liaison cinématique sur le bâti avec un organe d'entrainement de telle sorte que ledit organe de mobilisation est mobile sur le bâti entre au moins une position de repos, dans laquelle ledit organe de mobilisation n'applique aucun effort sur ladite lame élastique, et une position active, dans laquelle ledit organe de mobilisation applique sur ladite lame (41) une contrainte réglable au moyen de l'organe d'entrainement (45) pour ajuster ladite force de frottement appliqué, de manière directe ou indirecte, par l'organe de friction sur le mobile.

[0008] La pièce d'horlogerie de l'invention présente l'avantage de procurer un dispositif de friction réglable extrêmement simple dans sa structure et dans sa mise en oeuvre, ne nécessitant que l'addition de deux éléments de réglage en la forme de l'organe de mobilisation et son organe d'entrainement, qui permettent d'appliquer une contrainte variable sur la lame élastique, et donc de faire varier simplement la force de frottement appliquée par l'organe de friction. Ces deux éléments de réglage sont simples à loger sur le bâti de la pièce d'horlogerie, notamment sur une platine ou un pont de mouvement horloger, sans avoir à modifier substantiellement la construction globale du mouvement et des fonctions de celui-ci. On peut en outre les disposer avantageusement de manière à pouvoir y accéder, à tout le moins pour ce qui concerne l'organe d'entrainement, directement sans avoir à démonter tout le mouvement, notamment au travers d'orifices de réglage.

[0009] L'invention procure ainsi avantageusement un dispositif de friction réglable permettant de compenser des variations dimensionnelles des composants d'un mouvement horloger inhérentes aux tolérances de fabrication industrielles de ces derniers causant des ébats d'engrenages responsables du chevrotement. On offre ainsi également une flexibilité d'habillage et d'utilisation à l'utilisateur final d'un mouvement horloger qui peut notamment compenser des variations d'inerties d'aiguilles de seconde en fonction de leur design et des performances chronométriques attendues.

[0010] Dans un mode de réalisation, l'organe de mobilisation comporte une languette agencée au moins partiellement sous ladite lame élastique et en contact permanent avec celle-ci entre ses dites première et seconde extrémités.

[0011] Dans un mode de réalisation particulier, la lame élastique comporte selon son dit axe longitudinal au moins une première et une deuxième sections non coplanaires chacune solidaire d'une dite première et seconde extrémité et reliées entre elle par une section intermédiaire tel que la lame élastique présente dans un plan médian passant par ledit axe longitudinal une forme sensiblement en „Z“.

[0012] Selon ce mode de réalisation, la languette de l'organe de mobilisation s'étend sous la première section de la lame élastique jusqu'à ladite section intermédiaire et au contact de cette dernière.

[0013] De manière avantageuse, l'organe de mobilisation comporte un bras de liaison à ladite languette, ledit bras de liaison présentant un coude de liaison en L.

[0014] Selon une forme de réalisation de l'invention ledit organe d'entrainement comporte une came agencée mobile en rotation sur le bâti au travers d'une ouverture formée dans l'organe de mobilisation de telle sorte qu'une rotation de ladite came entraine un mouvement de translation dudit organe de mobilisation sur le bâti suivant une direction parallèle au dit axe longitudinal de la lame élastique.

[0015] Dans un mode particulier de réalisation, l'organe d'entrainement est notamment constitué d'un excentrique. Un tel organe d'entrainement est particulièrement commun et facile à mettre en oeuvre, et peut facilement être actionné par un tournevis ou analogue sans avoir à démonter un mouvement. Il est ainsi possible lors du réglage de la friction pour réduire le chevrotement d'une aiguille de chronographe ou seconde au centre de visualiser directement l'effet du réglage sur la marche de l'aiguille sans stopper le mouvement.

[0016] De préférence, l'organe d'entrainement est mobile en rotation dans une ouverture formée dans le bras de liaison de l'organe de mobilisation.

[0017] Dans un mode de réalisation, une rotation de l'organe d'entrainement entraine un mouvement de translation dudit organe de mobilisation et un glissement de ladite languette contre la section intermédiaire de la lame élastique apte à provoquer un déplacement suivant une direction verticale de l'organe de friction.

[0018] Enfin, selon diverses formes de réalisation, l'organe de friction à la seconde extrémité de la lame élastique comporte le cas échéant une fourchette et/ou un ressort de friction additionnel agencé pour coopérer avec la lame élastique au niveau de sa dite seconde extrémité, notamment par exemple en coopération avec une dite fourchette à cette dite seconde extrémité.

Brève description des dessins

[0019] D'autres détails de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui suit, faite en référence aux dessins annexés dans lequel : La figure 1 représente une vue d'ensemble d'une pièce d'horlogerie dotée d'un dispositif de friction réglable selon l'invention dans une position de repos dudit dispositif de friction réglable ; La figure 2 représente une vue d'ensemble d'une pièce d'horlogerie dotée d'un dispositif de friction réglable selon l'invention dans une position active dudit dispositif de friction réglable ; Les figures 3A et 3B sont respectivement des vues de côté et en perspective du dispositif de friction réglable de la pièce d'horlogerie de l'invention dans la position de repos de la figure 1, épuré de la platine de mouvement les supportant ; Les figures 3C et 3D sont respectivement des vues de côté et en perspective du dispositif de friction réglable de la pièce d'horlogerie de l'invention dans la position active de la figure 2, épuré de la platine de mouvement les supportant.

Mode de réalisation de l'invention

[0020] On a représenté sur les figures 1 à 3D un mode de réalisation préféré d'une pièce d'horlogerie et son dispositif de friction réglable selon l'invention. Sur ces figures, seules les pièces essentielles à la compréhension de l'invention et de son fonctionnement sont représentées par souci de clarté et de concision.

[0021] Dans l'exemple présenté, la pièce d'horlogerie 1 est un mouvement horloger doté d'une fonction chronographe et d'un dispositif de friction réglable 4 agencé pour ajuster la force de friction appliquée à une roue de chronographe 3 (représentée schématiquement sur les figures 3A et 3C) dans le but de réduire le chevrotement de l'aiguille de chronographe portée par ce mobile. Toutefois, un tel exemple de mise en oeuvre n'est aucunement limitatif de la portée de l'invention, qui pourra s'appliquer au freinage par friction de tout type de mobile horloger.

[0022] En référence tout d'abord aux figures 1 et 2, la pièce d'horlogerie 1 comporte un bâti 2 formé d'une platine usinée pour recevoir, de façon bien connue, différents composants et mobiles horlogers constitutifs d'un mouvement. Sensiblement au centre de la platine est formé un lamage destiné à recevoir un mobile 3 (représenté sur les figures 3A, 3C) tel qu'une roue de chronographe, monté en rotation autour d'un axe propre 31 (également représenté sur les figures 3A, 3C) sur un palier 5 lui-même logé sur un ressort de friction 432, de manière classique en soit.

[0023] Comme il est bien connu de l'Homme de l'art dans le domaine de l'horlogerie un tel ressort de friction 432 n'est pas entièrement satisfaisant pour procurer un freinage adéquat du mobile de chronographe 3 évitant le chevrotement de l'aiguille de chronographe qu'il porte sans consommer trop d'énergie motrice du mouvement. L'invention propose aussi un dispositif de friction 4 réglable permettant, dans l'exemple représenté, de compléter le ressort de friction 432 classique agissant sur le mobile 3, en procurant un ressort de friction formé d'une lame élastique 41 agencée pour exercer une force de frottement réglable sur le ressort de friction 432, pour faire varier la force de frottement de ce dernier sur le mobile 3. Dans un mode de réalisation non représenté sur les figures, le dispositif de friction 4 peut également remplacer le ressort de friction 432 en étant configuré pour agir directement par frottement sur ledit mobile 3 ou son axe 31.

[0024] Le dispositif de friction 4 comporte une lame élastique 41 s'étendant selon un axe longitudinal L entre une première extrémité formée d'un organe d'ancrage 42, par exemple un crochet ou anneau par lequel ladite lame élastique 41 est fixée sur le bâti 2 au moyen d'une vis 6 ou analogue, et une seconde extrémité dotée d'un organe de friction 43, en l'espèce formé d'une fourchette 431, adaptée dans l'exemple représenté pour se glisser sous le ressort de friction 432 autour de l'axe 31 du mobile 3 à freiner. L'organe de friction 43 pourra également prendre toute autre forme adaptée à exercer une force de frottement variable sur le ressort de friction 432 ou, comme précédemment évoqué, pour exercer une force de frottement directe sur le mobile 3 ou son axe en cas d'absence de ressort de friction 432.

[0025] La lame élastique 41 présente avantageusement, mais de façon non essentielle dans le cadre de l'invention, une forme non planaire suivant son axe longitudinal L. En particulier, la lame élastique 41 se compose selon son dit axe longitudinal L d'au moins une première section 411 plane partant de l'organe d'ancrage 42 et s'étendant par exemple sur une longueur de l'ordre de 50% à 60% environ de la longueur totale de la lame élastique 41. Cette première section 411 et solidaire d'une deuxième section 413 non coplanaire de la première mais sensiblement parallèle à celle-ci et se terminant par l'organe de friction 43 par une section intermédiaire 412 inclinée par rapport aux première et deuxième sections 411, 413. La lame élastique 41 comporte ainsi un décrochage longitudinal de la seconde section 413 par rapport à la première section 411, conférant une forme en „Z“ à la lame élastique 41 vue de côté et dans son plan longitudinal médian M, comme cela ressort de la figure 3A. Ce décrochage permet d'une part le positionnement de l'organe de friction 43 autour de l'axe 31 du mobile 3 à freiner, sous la friction 432 existante, et d'autre part, comme il sera décrit par la suite, de procurer au niveau de la section intermédiaire 412 une rampe de levée dont la longueur et l'inclinaison déterminent la déformation en flexion de la lame élastique autour de son point d'ancrage 42, et donc le déplacement de l'organe de friction relativement à l'axe 31 du mobile pour faire la force de friction appliquée à celui-ci.

[0026] Le dispositif de friction 4 comporte aussi à cette fin selon l'invention un organe de mobilisation 44 de la lame élastique 41 agencé sur le bâti 2 en liaison cinématique avec un organe d'entrainement 45.

[0027] Comme il ressort plus particulièrement des figures 3B et 3D, l'organe de mobilisation 44 consiste en un bras d'actionnement logé dans un retrait usiné à cet effet sur la platine 2 le long de la lame élastique 41. Le bras d'actionnement est agencé mobile et guidé en translation dans son retrait selon une direction parallèle à l'axe longitudinal L de la lame élastique 41. Le bras d'actionnement formant l'organe de mobilisation 44 comporte une languette 441 agencée sous la première section de ladite lame élastique 41 et en contact permanent avec celle-ci ainsi qu'avec ladite section intermédiaire 412 par une extrémité distale de la languette 441 par rapport à l'organe d'ancrage 42. Un bras de liaison 442 présentant un coude 443 de liaison en L à la languette 441 forme le corps de l'organe de mobilisation 44, dans lequel est formée une ouverture sensiblement rectangulaire ou oblongue 444 dans laquelle est glissé un organe d'entrainement 45 de l'organe de mobilisation 44, formé d'un excentrique dans l'exemple représenté, mobile en rotation sur un axe propre dans ladite ouverture 444. Ainsi, l'organe de mobilisation est mobile sur le bâti 2 entre au moins une position de repos P1, représentée aux figures 1, 3A et 3B, dans laquelle ledit organe de mobilisation 44 n'applique par sa languette 441 aucun effort de poussée sur la section intermédiaire 412 de ladite lame élastique 41 et une position active P2, représentée aux figures 2, 3C et 3D, dans laquelle la languette 441 applique contre la section intermédiaire 412 un effort de poussée induisant un glissement de ladite section intermédiaire 412 sur l'extrémité distale de la languette 441 et la levée en flexion de la lame 41 apte à faire varier ladite force de frottement appliquée par l'organe de friction 43 au mobile 3 et/ou la friction existante en augmentant sa force de contact avec le mobile 3.

[0028] On comprend bien au regard des figures 3A à 3D que le dispositif de friction réglable proposé par la pièce d"horlogerie de l'invention présente une grande simplicité de constitution et de fonctionnement, ainsi qu'un avantage d'usage pour l'horloger monteur et/ou régleur car l'excentrique 45 de réglage peut être agencé sur la platine 2 pour être accessible même après le montage d'un cadran et des aiguilles sur le mouvement horloger le comportant. Il est ainsi possible d'ajuster la friction au mobile 3 tel qu'un mobile de seconde indirecte (de chronographe ou de seconde au centre par exemple) tout en surveillant le chevrotement et/ou l'amplitude de mouvement de l'aiguille y associée. Un autre avantage de l'invention réside dans la simplicité de configuration de la marge de réglage de la force de friction appliquée par la lame élastique 41. En effet, il suffit de jouer sur la longueur et l'inclinaison de la section intermédiaire pour procurer une gamme de réglage plus ou moins importante de la force de friction pour un même entraxe entre le point d'ancrage de la lame élastique 41 et l'axe du mobile 3 à freiner et une même configuration d'organe de mobilisation 44 et excentrique 45.

[0029] On obtient ainsi une pièce d'horlogerie équipée d'une friction réglage simple à mettre en oeuvre et à régler, qui peut le cas échéant également être facilement montée en reprise sur des mouvements ou modules existants afin de procurer une friction de mobile ajustable.

[0030] Bien entendu, le mode de réalisation particulier décrit et représenté sur les figures 1 à 4 n'est pas limitatif de la portée de la présente invention telle que définie dans les revendications. L'Homme du métier pourra notamment aisément remplacer l'excentrique 45 par une came de forme idoine en fonction du déplacement à impartir à l'organe de mobilisation. Il pourra également utiliser une languette 441 munie d'un bossage ou indentation logée dans une gorge de forme complémentaire dans une lame élastique 41 plane pour déplacer ladite lame en flexion et faire varier la force de friction appliquée par l'organe de friction 43 au mobile à freiner. Les matériaux constitutifs de la lame élastique 41, ainsi que de l'organe de mobilisation 44 et de l'organe d'entrainement 45 pourront enfin être choisis selon les besoins de l'Homme du métier et les performances mécaniques attendues sans affecter la structure particulière et le fonctionnement du dispositif de friction proposé par l'invention.

Claims (10)

1. Pièce d'horlogerie (1) comportant un bâti (2) et au moins un mobile (3) monté en rotation autour d'un axe (31) sur ledit bâti, et comportant en outre un dispositif de friction (4) comportant une lame élastique (41) s'étendant selon un axe longitudinal (L) et munie à une première extrémité d'un organe d'ancrage (42) sur ledit bâti et à une seconde extrémité d'un organe de friction (43) sur au moins une portion dudit mobile (3) de manière à lui appliquer une force de frottement, caractérisé en ce que le dispositif de friction (4) comporte en outre un organe de mobilisation (44) de la lame élastique (41) agencé en liaison cinématique sur le bâti (2) avec un organe d'entrainement (45) de telle sorte que ledit organe de mobilisation est mobile sur le bâti (2) entre au moins une position de repos (P1) dans laquelle ledit organe de mobilisation (44) n'applique aucun effort sur ladite lame élastique (41) et une position active (P2) dans laquelle ledit organe de mobilisation (44) applique sur ladite lame (41) une contrainte réglable au moyen de l'organe d'entrainement (45) pour ajuster ladite force de frottement appliquée, de manière directe ou indirecte, par l'organe de friction (43) sur le mobile.

2. Pièce d'horlogerie selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'organe de mobilisation (44) comporte une languette (441) agencée au moins partiellement sous ladite lame élastique (41) et en contact permanent avec celle-ci entre ses dites première et seconde extrémités.

3. Pièce d'horlogerie selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que la lame élastique (41) comporte selon son dit axe longitudinal (L) au moins une première et une deuxième sections non coplanaires (411, 413) chacune solidaire d'une dite première (41a) et seconde extrémité (41b) et reliées entre elle par une section intermédiaire (412) tel que la lame élastique (41) présente dans un plan médian (M) passant par ledit axe longitudinal (L) une forme sensiblement en „Z“.

4. Pièce d'horlogerie selon les revendications 2 et 3, caractérisée en ce que la languette (441) s'étend sous la première section (411) de la lame élastique (41) jusqu'à ladite section intermédiaire (412) et au contact de cette dernière.

5. Pièce d'horlogerie selon la revendication 2, caractérisée en ce que l'organe de mobilisation (44) comporte un bras de liaison (442) à ladite languette (441), ledit bras de liaison (442) présentant un coude (443) de liaison en L.

6. Pièce d'horlogerie selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que ledit organe d'entrainement (45) comporte une came agencée mobile en rotation sur le bâti au travers d'une ouverture (444) formée dans l'organe de mobilisation (44) de telle sorte qu'une rotation de ladite came entraine un mouvement de translation dudit organe de mobilisation sur le bâti suivant une direction parallèle au dit axe longitudinal de la lame élastique (41).

7. Pièce d'horlogerie selon les revendications 5 et 6, caractérisée en ce que l'organe d'entrainement (45) est mobile en rotation dans l'ouverture (444) formée dans le bras de liaison (442) de l'organe de mobilisation (44).

8. Pièce d'horlogerie selon la revendication 6 ou 7, caractérisée en ce que l'organe d'entrainement est un excentrique.

9. Pièce d'horlogerie selon la revendication 4 ou 5 et l'une des revendications 6 à 8, caractérisée en ce qu'une rotation de l'organe d'entrainement (45) entraine un mouvement de translation dudit organe de mobilisation (44) et un glissement de ladite languette (441) contre la section intermédiaire (412) de la lame élastique (41) apte à provoquer un déplacement suivant une direction verticale de l'organe de friction (43).

10. Pièce d'horlogerie selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisée en ce que l'organe de friction (43) comporte une fourchette (431) et/ou un ressort de friction (432) additionnel agencé pour coopérer avec la lame élastique (41) au niveau de sa dite seconde extrémité.