CH714466A2 - Dispositif de surveillance et de gestion d'une installation technique, méthode mise en œuvre par ce dispositif et système associé. - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un dispositif (20) de surveillance et de gestion d’une installation technique (10), par exemple une piscine. Ce dispositif comprend: une unité d’interfaçage permettant la connexion d’une pluralité de dispositifs périphériques (15), une unité de collection de données (15a) issues d’au moins un desdits dispositifs périphériques (15), une unité d’analyse configurée pour comparer les données collectées (15a) à des valeurs prédéterminées et générer des messages (35a), et une interface de gestion et de communications externes. L’unité d’analyse (30) est en outre configurée pour assigner à chacun desdits messages (35a) une indication logistique (36). L’interface de gestion et de communications externes est configurée pour être connectée à un réseau étendu de communications (40), transmettre lesdits messages (35a) conformément à leur indication logistique (36), et permettre des échanges bidirectionnels avec au moins une des entités réceptrices (50).

Description

DOMAINE TECHNIQUE [0001] La présente invention se rapporte au domaine de la domotique et concerne plus particulièrement la surveillance et la gestion d’une installation technique, telle qu’une piscine, un système de chauffage ou d’éclairage, ou tout autre installation susceptible d’être pilotée ou contrôlée à distance. L’invention concerne principalement les installations techniques nécessitant un entretien régulier, voire constant. Elle porte de préférence sur la surveillance et la gestion d’une piscine au moyen d’un dispositif particulier. Bien que l’installation technique préférée pris en exemple dans la présente description soit une piscine, il convient de noter que ce choix n’est nullement limitatif, mais permet, par son aspect concret, de mieux comprendre les avantages et effets techniques apportés par la présente solution.

ART ANTERIEUR [0002] L’entretien d’une installation technique telle qu’une piscine inclut d’une part des tâches ordinaires, à la portée de toute personne, et d’autre part des tâches plus techniques qui requièrent des compétences spécialisées. Parmi les tâches ordinaires, on citera par exemple le nettoyage du bassin et l’approvisionnement de distributeurs en substances chimiques comme le chlore utile à la désinfection de l’eau. Les tâches dites plus techniques concernent l’entretien de dispositifs périphériques ainsi que le suivi et le dépannage de l’ensemble de l’installation technique. Dans le cas d’une piscine, ces tâches nécessitent une bonne compréhension de l’installation et des systèmes de traitement de l’eau.

[0003] Les dispositifs périphériques d’une piscine fonctionnent généralement durant des intervalles de temps relativement limités, mais suivant des cycles pouvant être répétés fréquemment. Ces périphériques concernent par exemple un dispositif de pompage et/ou de circulation d’eau, typiquement pour le remplissage automatique du bassin, un dispositif de gestion du niveau d’eau, des vannes ou électrovannes d’arrivée ou d’évacuation d’eau, un dispositif de filtration, un dispositif d’injection de produits chimiques, des dispositifs de mesure par sonde, etc.

[0004] Pour le particulier tel qu’un propriétaire, l’entretien technique du bassin et de ses périphériques est souvent une charge qu’il préfère confier à un professionnel de la branche. Cette charge est donc typiquement transférée, par contrat d’entretien, à un piscinier qui assurera un service de dépannage ainsi qu’une révision régulière de l’ensemble de l’installation technique qu’est la piscine et ses périphériques. Cependant, tout propriétaire apprécie néanmoins de pouvoir interagir avec son installation au moyen d’une application lui permettant par exemple de connaître la température et la qualité de l’eau, de pouvoir ouvrir ou fermer une couverture de son bassin ou de pouvoir en programmer l’éclairage. Ainsi, on remarquera que certaines informations ou mesures peuvent intéresser à la fois le particulier et le piscinier, alors que d’autres n’intéressent que l’une au l’autre de ces personnes.

[0005] Les pisciniers installent et entretiennent des piscines privées et semi-publics. Ils gèrent également des parcs de quelques dizaines à quelques centaines de piscines pour les plus importants. Le service d’entretien de ces piscines se compose d’une pluralité d’équipes d’interventions motorisées qui visitent régulièrement les installations des clients et en assurent l’entretien et le dépannage. Cette organisation rencontre plusieurs défis.

[0006] Les interventions chez les clients requièrent des déplacements de durées non-négligeables, souvent tributaires du trafic routier. Les aléas du trafic génèrent des surcoûts qui ne peuvent que difficilement être répercutés sur les factures des clients. Les pannes et autres incidents techniques sur les dispositifs périphériques des piscines sont généralement imprévisibles et souvent rapportés par les clients eux-mêmes après constatation d’une défaillance. Ces pannes engendrent des interventions en urgence qui sont coûteuses et portent atteinte à la confiance que le client possède de son installation.

[0007] Les pannes intermittentes sont certainement celles qui posent le plus de problèmes en raison de leur apparence aléatoire. A cause de leur nature capricieuse, elles induisent des interventions répétées du piscinier, engendrent des diagnostiques approximatifs qui ne peuvent être affinés qu’au fil des semaines voire des mois. Les événements déclencheurs des pannes ne pouvant être contrôlés, des défaillances peuvent survenir en tout temps, y compris le soir, le week-end ou en l’absence du personnel d’entretien. La frustration du client l’amène parfois à vouloir tenter de résoudre ces pannes par lui-même, au risque de péjorer d’avantage la situation.

[0008] Les systèmes actuels de contrôle et de gestion des piscines sont basés sur des mesures de paramètres qui caractérisent l’état de la piscine ou celui de la qualité de l’eau par rapport à des valeurs prédéfinies. Cependant, ces systèmes ne permettent pas de détecter la réelle cause de la panne ni d’identifier la source du dysfonctionnement. A titre d’exemple, les systèmes connus du marché sont capables de mesurer un débit d’eau ou des débits de produits additifs. Dans le cas où un de ces débits serait excessif ou insuffisant, ces systèmes déclenchent une alarme. Cependant, ils restent incapables d’identifier quelles pourraient être les causes possibles d’une telle anomalie et restent par exemple incapables de pouvoir détecter qu’un tel dysfonctionnement pourrait être dû à une vanne grippée qui se serait par exemple bloquée en mode ouvert ou fermé.

[0009] Le déclenchement d’une alarme en fonction de l’état d’un périphérique ou d’une donnée mesurée reste insuffisant pour pouvoir gérer efficacement une installation technique. Comme autre exemple du domaine des piscines, on mentionnera le cas des fuites massives détectées par une durée excessivement longue de l’ouverture d’une électrovanne de remplissage du bassin. Or si cette détection semble a priori appropriée, elle empêche également tout remplissage normal

CH 714 466 A2 du bassin après vidange de ce dernier. En outre, un tel système de détection ne permet pas de déceler des fuites légères, causées typiquement par des fissures au sein du bassin.

[0010] Comme troisième exemple, on mentionnera que les systèmes de traitement de l’eau actuellement connus sont configurés pour pouvoir générer une alarme lorsque des valeurs clés de mesure de la qualité de l’eau vont au-delà de tolérances prédéfinies. Cependant, ils sont incapables de comprendre ni de distinguer la source d’une telle anomalie qui peut être une fuite d’eau ou à une panne dans le système d’injection de produits chimiques.

[0011] Aussi, même en fonctionnement usuel, un gaspillage des ressources, telles que l’eau ou les produits chimiques, est souvent constaté. Ce gaspillage provient généralement soit d’une gestion manuelle de ces ressources, soit d’une gestion automatisée basée sur des plages temporelles prédéfinies telles que des cycles préprogrammés de lavage des filtres.

[0012] Par ailleurs, les systèmes actuels ont l’inconvénient d’être dépendants de réseaux de communication propriétaires pour pouvoir échanger de données, typiquement transmettre des informations et recevoir des commandes. Ces systèmes sont donc limités en termes d’indépendance et de fiabilité. De plus, les appareils de communication de ces systèmes nécessitent des niveaux de compétences techniques que le piscinier ne possède pas.

[0013] Par conséquent, il existe un réel besoin d’améliorer l’efficience de la gestion et de la surveillance d’installations techniques, telles que des piscines, parcs de piscines ou autre installation du domaine de la domotique, de façon à obvier au moins partiellement aux problèmes précités.

BREVE DESCRIPTION DE L’INVENTION [0014] A cet effet, l’objet de la présente invention vise tout d’abord à proposer un dispositif de surveillance et de gestion d’une installation technique, telle que de préférence une piscine. Ce dispositif comprend:

- une unité d’interfaçage permettant la connexion d’une pluralité de dispositifs périphériques,

- une unité de collection de données issues d’au moins un des dispositifs périphériques précités,

- une unité d’analyse configurée pour comparer les données collectées à des valeurs prédéterminées et générer des messages, de type alerte ou information; ces messages étant basés au moins en partie sur les données collectées et/ou sur des données dérivées, et

- une interface de gestion et de communications externes.

[0015] Selon l’invention, l’unité d’analyse est en outre configurée pour assigner à chacun des messages une indication logistique identifiant au moins une entité réceptrice, sélectionnée parmi une pluralité d’entités réceptrices telles que par exemple piscinier et utilisateurs(s). Cette indication logistique vise également à définir un instant approprié pour la transmission du message.

[0016] En outre, l’interface de gestion et de communications externes est configurée pour:

- être connectée à un réseau étendu de communications sans passer préalablement par un réseau local,

- transmettre les messages conformément à leur indication logistique, et

- permettre des échanges bidirectionnels de communications avec au moins une des entités réceptrices.

[0017] Grâce à un dispositif rationnel qui autorise l’interconnexion de nombreux voire de tous les dispositifs périphériques d’une même installation technique, la présente solution permet de renseigner à la fois les professionnels de la branche (typiquement les pisciniers) et les particuliers (typiquement les clients propriétaires) en tenant compte des intérêts de chacune de ces entités réceptrices et de la priorité des messages à envoyer. Ainsi, cette solution permet d’une part de centraliser la collecte d’informations issues des dispositifs périphériques et de générer le cas échéant des informations dérivées. D’autre part, elle permet de scinder la transmission de ces informations en fonction des activités, ordinaires ou spécialisées, associées aux entités réceptrices destinées à être connectées à ce dispositif.

[0018] De plus, cette solution permet de s’affranchir des réseaux de communications propriétaires, tels que les réseaux locaux (Wi-Fi) des particuliers, pour pouvoir assurer des échanges fiables de données.

[0019] Dans un mode de réalisation préféré, le dispositif selon l’invention est en outre configuré pour comparer entre elles les données collectées et/ou dérivées afin d’obtenir, par effet de synergie, des informations supplémentaires qui ne peuvent pas être obtenues en considérant séparément de telles données.

[0020] La présente invention concerne également un système de surveillance et de gestion d’une installation technique comprenant:

- un dispositif de surveillance et de gestion précité selon l’un quelconque de ses modes de réalisation,

- un centre de gestion d’un parc d’installations techniques, considéré comme entité réceptrice principal du dispositif précité, et

- au moins un terminal client, considéré comme entité réceptrice secondaire de ce même dispositif.

[0021] Enfin, l’objet de la présente invention concerne également une méthode de surveillance et de gestion d’une installation technique mise en oeuvre par un dispositif selon l’un quelconque des modes de réalisation de ce dispositif. Une telle méthode vise à:

- collecter des données issues d’au moins un dispositif périphérique propre à l’installation technique,

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- analyser des données collectées en les comparants à des valeurs prédéterminées,

- générer des messages, de type alerte ou information, basés au moins en partie sur les données collectées et/ou des données dérivées, et

- transmettre au moins une partie des messages générés à au moins une entité réceptrice.

[0022] Selon l’invention, cette méthode vise en outre à:

- assigner à chacun des messages précités une indication logistique identifiant au moins une entité réceptrice, sélectionnée parmi une pluralité d’entités réceptrices, et définissant un instant de transmission de ce message,

- utiliser un réseau étendu de communication pour transmettre les messages conformément à leur indication logistique sans passer préalablement par un réseau de communication local, et échanger d’autres communications avec au moins une entité réceptrice.

[0023] D’autres avantages et modes de réalisation seront également présentés dans la description détaillée qui va suivre.

BREVE DESCRIPTION DES FIGURES [0024] L’invention sera mieux comprise grâce aux dessins schématiques annexés, donnés à titre d’exemples nullement limitatifs, dans lesquels:

La fig. 1 est une représentation de l’architecture du système dans lequel le dispositif de la présente solution est destiné à être intégré.

La fig. 2 est une représentation schématique du dispositif de gestion et de surveillance qui constitue l’un des objets de la présente invention.

EXPOSE DE L’INVENTION

Architecture générale [0025] En référence à la fig. 1, celle-ci présente l’architecture d’un système de surveillance et de gestion d’une installation technique 10, telle qu’une piscine par exemple. Ce système comprend en son cœur un dispositif 20 de surveillance et de gestion auquel sont reliés des dispositifs périphériques 15 propres au fonctionnement de l’installation technique 10. Le dispositif 20 de surveillance et de gestion est configuré pour pouvoir être connecté à une pluralité d’entités réceptrices 50 par l’intermédiaire d’un réseau étendu de communication 40.

[0026] Dans le présent cas de figure, où l’installation technique 10 est constituée d’un bassin artificiel tel qu’une piscine, les dispositifs périphériques 15 peuvent typiquement être constitués au moins en partie d’un dispositif de pompage et/ou de circulation d’eau (remplissage automatique), d’un dispositif de gestion du niveau d’eau de la piscine, de vannes ou électrovannes d’arrivée ou d’évacuation, d’un dispositif de filtration, d’un dispositif d’injection de produits chimiques, d’un dispositif de mesure par sonde, d’un dispositif de chauffage, d’un dispositif de couverture de la piscine, d’un dispositif d’éclairage ou d’un dispositif de diffusion audio. D’autres types de dispositifs pourraient encore faire partie de cette liste non exhaustive. Sur la fig. 1, les dispositifs périphériques sont symbolisés par des points de connexion noirs et blancs. Comme illustré dans cette figure, les dispositifs périphériques peuvent aussi bien se trouver à l’extérieur de l’équipement technique principal (piscine représentée par un grand rectangle sur la fig. 1) ou à l’intérieur de ce dernier.

[0027] Le dispositif 20 de surveillance et de gestion est typiquement constitué d’un boîtier, de préférence un boîtier étanche qui sera détaillé en référence à la fig. 2.

[0028] Le réseau étendu de communication 40 est de préférence un réseau sans fil, tel que le réseau de téléphonie mobile d’un opérateur téléphonique ou un réseau LoRaWan qui est l’acronyme de Long Range Wide-area network. LoRaWan est un réseau étendu basé sur un protocole qui, par radio, permet la communication à bas débit d’objets connectés à internet via des passerelles et communiquant selon la technologie LoRa. Quoi qu’il en soit, le réseau étendu de communication 40 doit être distingué des réseaux locaux tels que le réseau Wi-Fi 4 illustré à la fig. 1 au sein d’une habitation 1 attenante à l’installation technique 10. En effet et comme son nom l’indique, le réseau étendu de communication 40 bénéficie d’une portée étendue contrairement aux réseaux locaux qui ont une portée réduite, souvent limitée à un environnement relativement proche de leur source. Le réseau étendu de communication 40 bénéficie également d’une infrastructure existante autonome, de performances techniques de point et d’une fiabilité inégalée par rapport aux réseaux locaux. Par opposition aux réseaux locaux pouvant être qualifiés de réseaux fermés ou propriétaires, le réseau étendu de communication est universel en ce sens qu’il est indépendant et accessible par toute entité distante quelle que soit sa localisation.

[0029] Les entités 50 sont dites entités réceptrices car elles sont principalement destinées à recevoir des messages 35a, de type alerte ou information, de la part du dispositif 20 de surveillance et de gestion. Cependant, ces entités pourraient également transmettre des messages 35b, tels que des requêtes ou des commandes, à destination du dispositif 20 via le réseau étendu de communication 40. Cela dépend essentiellement de la nature ou des caractéristiques de chaque entité réceptrice 50. De façon générale, on pourra considérer que les messages 35a sortants et les messages 35b entrants sont des communications 35 échangées entre le dispositif 20 et au moins l’une quelconque des unités réceptrices 50.

CH 714 466 A2 [0030] De préférence et comme illustré à la fig. 1, une des entités réceptrices 50 est un centre distant 51, en particulier un centre de gestion d’un parc d’installations techniques 10. Dans le présent cas de figure, il s’agira de préférence d’un centre distant de gestion de parc(s) de piscines. En d’autres termes, un tel centre distant 51 pourrait être assimilé à un piscinier qui, avantageusement est directement connecté au dispositif 20 de surveillance et de gestion par l’intermédiaire du réseau étendu de communication 40.

[0031] Une seconde entité réceptrice 52 pourrait être celle d’un particulier, tel que par exemple le propriétaire de l’installation technique 10. Dans ce cas, cette seconde entité réceptrice 52 sera typiquement constituée d’une tablette informatique, d’un smartphone ou d’un ordinateur.

Dispositif de surveillance et de gestion [0032] En référence à la fig. 2, celle-ci illustre plus en détail le dispositif 20 de surveillance et de gestion de l’installation technique 10. Ce dispositif 20 comprend:

- une unité d’interfaçage 21 permettant la connexion des dispositifs périphériques 15 au dispositif 20 de surveillance et de gestion,

- une unité de collection 22 de données issues d’au moins un desdits dispositifs périphériques 15,

- une unité d’analyse 30 configurée pour comparer les données collectées 15a à des valeurs prédéterminées 16a et générer des messages 35a, de type alerte ou information, basés au moins en partie sur lesdits données collectées 15a et/ou des données dérivées 15b, et

- une interface de gestion et de communications externes 25.

[0033] L’unité d’interfaçage 21 pourra typiquement comprendre un bornier permettant la connexion filaire des dispositifs périphériques 15 et/ou une ou plusieurs interfaces de communication sans fil permettant l’échange ou du moins la collection de données avec un ou plusieurs dispositifs périphériques 15. D’autres composants usuels d’interfaçage peuvent bien entendu faire partir de l’unité d’interfaçage 21.

[0034] Les données collectées 15a sont des données délivrées par les périphériques 15, notamment par des capteurs associés à ces périphériques. Ces données peuvent correspondre à des valeurs mesurées ou des valeurs d’état de ces périphériques. Par exemple, un capteur sur une vanne de remplissage pourra par exemple transmettre un débit d’eau instantané, mais il pourrait également transmettre l’état ouvert ou fermé de la vanne en plus ou à la place du débit mesuré.

[0035] L’unité de collection 22 des données 15a issues du ou des dispositifs périphériques 15 est typiquement constitué d’une mémoire, par exemple une mémoire tampon, qui permet de stocker toutes les données collectées au moins jusqu’au moment où elles sont traitées par l’unité d’analyse 30.

[0036] L’unité d’analyse 30 peut être assimilée comme étant le cœur du dispositif de surveillance et de gestion. Cette unité 30 est typiquement pilotée ou constituée d’un processeur 31 dont l’une des fonctions est de pouvoir effectuer des opérations sur des données, notamment de comparer des données de tout genre. Cette unité 30, ou son processeur 31, vise également à générer des messages 35a et/ou à traiter des informations reçues par le dispositif 20 de surveillance et de gestion, notamment via l’interface de gestion et de communications externes 25. Les données collectées 15a font typiquement partie des données traitées par l’unité d’analyse 30. Elles sont illustrées dans la fig. 1 par des paquets de données en provenance des dispositifs périphériques 15.

[0037] Les données dérivées 15b pourraient être issues des données collectées 15a et/ou issues d’autres données ou informations. Les données collectées 15a et/ou les données dérivées 15b peuvent être comparées à des valeurs prédéterminées 16a. Ces valeurs prédéterminées peuvent être par exemple des valeurs de consigne, des valeurs limites, des valeurs par défaut, des plages de tolérance ou toute autre valeur pouvant être prise typiquement comme donnée de référence. Ces valeurs prédéterminées 16a peuvent être mémorisées dans un registre 16 comme illustré sur la fig. 2. Elles peuvent être chargées dans un tel registre par exemple lors de la fabrication du dispositif 20 ou lors de sa première utilisation. En outre ces valeurs prédéterminées 16 pourraient, en tout temps, faire l’objet de mises à jour de manière à ce qu’elles soient parfaitement adaptées non seulement à l’installation technique 10 en question mais également à ses dispositifs périphériques 15. Le nombre de valeurs prédéterminées 16a mémorisées dans le registre 16 pourrait également varier en fonction des mises à jour. De telles mises à jour peuvent typiquement être obtenues via la réception de messages 35b issus d’une entité réceptrice 50, notamment du centre distant 51.

[0038] Selon l’invention, l’unité d’analyse 30 est en outre configurée pour assigner à chacun des messages 35a une indication logistique 36 identifiant au moins une entité réceptrice 50, sélectionnée parmi une pluralité d’entités réceptrices 51,52. L’indication logistique 36 étant en outre configurée pour définir un instant de transmission du message 35a. Ainsi, l’indication logistique peut être comparée à une étiquette comprenant d’une part une indication de destination et d’autre part une indication temporelle.

[0039] L’indication de destination identifie l’entité réceptrice 50 concernée par le message 35a, par exemple au moyen d’un identifiant, d’une adresse ou de tout moyen ou combinaison de moyens permettant d’acheminer le message 35a au destinataire approprié. A cet effet, toutes les indications de destination et les moyens relatifs nécessaires pourraient être stockés et gérés par une unité de localisation 27, comme illustré à la fig. 2. Bien que les entités réceptrices puissent être

CH 714 466 A2 au moins en partie des entités prédéfinies, les données stockées dans l’unité de localisation 27 peuvent être en tout temps mises à jour, par exemple au moyen des communications 35.

[0040] L’indication temporelle peut être une heure d’envoi du message, un numéro de séquence ou d’ordonnancement, une donnée de périodicité, un degré d’urgence, une donnée d’horodatage, une valeur de comptage/décomptage ou toute autre indication permettant de définir le moment où le message 35a doit être envoyé à son destinataire. Une telle indication temporelle pourrait être gérée par une unité de gestion du temps 28. Les données stockées dans cette unité 28 peuvent également faire l’objet de mises à jour. Ainsi, par le biais de l’indication temporelle, l’indication logistique 36 permet une transmission des messages 35a sur une base temporelle régulière, immédiate ou ponctuelle, à savoir occasionnelle ou isolée.

[0041] L’unité d’analyse 30 permet non seulement la gestion des communications 35 (messages sortants 35a et messages entrants 35b) mais également la gestion des alarmes qui peuvent être directement déduites par cette unité, en particulier à partir des données collectées 15a et/ou dérivées 15b, des données initiales 16a et des données additionnelles déduites par effet de synergie. En variante ou en complément, des alarmes ou plus précisément d’autres alarmes pourraient être générées par le centre 51 (piscinier) à partir des données et informations collectées, dérivées et/ou mémorisées au cours du temps. Ces alarmes pourraient également être générées à partir d’informations additionnelles distinctes provenant par exemple d’une centrale météorologique. Dans ce cas, ces alarmes pourraient déclencher l’envoi, via d’un ou plusieurs messages 35b, de commandes visant à actionner ou moins un périphérique 15. A titre d’exemple, dans le cas où le centre distant 51 serait informé par un de ses propres canaux qu’un orage de grêle se trouve à proximité d’une piscine qui est sous sa surveillance, le dispositif 20 de cette installation technique 10 pourrait recevoir, de la part du centre distant 51, un message 35a visant à ordonner par exemple l’ouverture d’une protection en verre couvrant le bassin de manière à prévenir tout dégât.

[0042] De préférence encore, le dispositif 20 de surveillance et de gestion pourrait être en outre configuré pour horodater lesdites données 15a et/ou communications 35. Un tel horodatage pourrait être réalisé par unité d’interfaçage 21, pour ce qui est des données collectées 35a, et par l’interface de gestion et de communications externes 25, pour ce qui est des communications 35. En variante, un tel horodatage pourrait être réalisé par une autre unité du dispositif 20, par exemple par une unité associée à l’unité de stockage 22'.

[0043] Toujours selon l’invention, l’interface de gestion et de communications externes 25 est en outre configurée pour être connectée à un réseau étendu de communications 40 sans devoir passer préalablement par un réseau local, tel que le réseau Wi-Fi 4 illustré en exemple à la Fig. 1. De préférence, ce réseau étendu est un réseau sans fil qui pourrait être le réseau de communications mobiles d’un opérateur téléphonique.

[0044] L’interface de gestion et de communications externes 25 est en outre configurée pour transmettre les messages 35a conformément à leur indication logistique 36, de manière à ce que chaque message 35a puisse être transmis en temps voulu au bon destinataire.

[0045] Enfin, l’interface de gestion et de communications externes 25 est encore configurée pour permettre des échanges bidirectionnels de communications avec au moins une des entités réceptrices 50. L’établissement d’échanges bidirectionnels permet d’accroître les possibilités d’actions à distance sur l’ensemble de l’installation technique 10. Ainsi, cette interface permet non seulement d’envoyer des messages 35a mais également de recevoir des messages 35b entrants, typiquement sous la forme d’information, de données, de requête ou d’instructions de commande. La réception par l’interface de gestion et de communications externes 25 de communications sous forme de commandes permettrait notamment au dispositif 20 d’actionner au moins un desdits dispositifs périphériques 15 et/ou de requérir la transmission d’au moins une nouvelle donnée 15a. De tels messages 35b entrants pourraient être émis par le centre distant 51, en particulier le centre de gestion d’un parc d’installations techniques 10.

[0046] Cependant, on pourrait également imaginer que la seconde entité réceptrice 52 transmette, au dispositif 20, un message entrant en vue, par exemple, de requérir une ou une pluralité d’informations en retour. Les messages 35b entrants formulés sous forme de requêtes comprennent en outre une indication de destination qui permet précisément d’identifier l’entité 50 vers laquelle la réponse à cette requête doit être transmise. En plus de l’indication de destination, une indication temporelle pourrait être également jointe à la requête afin que le dispositif 20 puisse connaître l’instant où la réponse à cette requête doit être transmise. A défaut d’indication temporelle, la réponse pourrait être transmise sans délai.

Autres modes de réalisation [0047] Selon un mode de réalisation préféré, le dispositif 20 de surveillance et de gestion comprend en outre une unité de stockage 22' configurée pour mémoriser au moins une partie des données collectées 15a, dérivées 15b et/ou des communications 35 échangées avec au moins une des entités réceptrice 50. Dans un mode réalisation, l’unité de collection 22 et l’unité de stockage 22' peuvent former une seule et même entité remplissant les deux fonctions, à savoir la collecte des données en vue d’être traitées et leur stockage à plus long terme. Dans tous les cas, la fonction de l’unité de stockage 22' vise à pouvoir constituer l’historique des données et/ou communications au cours du temps. Avantageusement, un tel historique permet d’effectuer des analyses prédictives sur la base d’informations ou de données passées. Un tel historique permet également d’obtenir des données statistiques et d’en tirer des informations qui peuvent notamment servir dans le

CH 714 466 A2 présent, par exemple en les corrélant avec des données plus récentes telles que les données collectées 15a et/ou des données dérivées 15b.

[0048] Selon un autre mode de réalisation, l’unité d’analyse 30 est en outre configurée pour comparer lesdites données (typiquement les données collectées 15a et/ou dérivées 15b) entre elles et obtenir, par effet de synergie, des informations supplémentaires. Cette caractéristique est une autre grande force de l’objet de la présente solution car elle permet de déduire des informations supplémentaires qui ne peuvent pas être obtenues dans les dispositifs connus à ce jour où les données sont traitées de façon séparée les unes des autres.

[0049] A titre d’exemple, si l’on considère d’une part une information rapportant qu’un volume très important d’eau a été préalablement déchargé au travers d’une vanne de vidange, et d’autre part une information indiquant qu’un débit anormalement élevé d’eau est en train d’être apporté par une vanne de remplissage pour compenser un niveau d’eau trop faible constaté par le dispositif de détection lié au flotteur, alors on pourra en déduire qu’une vidange du bassins a été effectuée est que la situation en cours correspond simplement à un remplissage du bassins après vidange. Ainsi, en combinant des données ou informations collectées à partir de plusieurs dispositifs périphériques 15, on obtient, par effet de synergie, une meilleure compréhension de situations parfois particulières. Avantageusement, cela permet d’éviter des déductions erronées, telles que, selon le présent exemple, une fuite importante au niveau du bassin ou un grippage de la vanne de remplissage.

[0050] Comme illustré de façon schématique à la fig. 2, l’interface de gestion et de communications externes 25 peut être équipée d’un circuit intégré de communication 25a, tel qu’une carte SIM par exemple, permettant d’accéder au réseau étendu de communication 40, en particulier à un réseau étendu de téléphonie sans fil. Ainsi, les communications 35 échangées entre le dispositif 20 et les entités réceptrices 50 pourront être de type SMS (Short Message Service) et/ou IP (Internet Protocol). Quel que soit leur type, les données de ces communications seront de préférence conformes à un format reconnu par un protocole standard de communication de manière à rendre ces communications (et par là même les données qu’elles renferment) le plus universelle possible. De préférence encore, les communications 35 seront avantageusement basées sur une solution de transmission de type «Plug & Play» de manière à offrir une mise en oeuvre rapide et simple des communications échangées avec le dispositif 20. Avantageusement, une telle solution ne nécessite aucune configuration lors de l’installation du dispositif 20.

[0051] Dans une autre variante, le dispositif 20 de surveillance et de gestion pourrait comprendre en outre une alimentation électrique autonome 27 lui procurant une ressource énergétique au moins temporaire. Sur la fig. 2, cette ressource énergétique est schématiquement représentée par un panneau photovoltaïque permettant d’apporter l’énergie électrique nécessaire au fonctionnement du dispositif 20 par l’intermédiaire de batteries et d’un système de régulation conventionnel. D’autres sources d’énergies pourraient bien entendu être combinées ou utilisées en remplacement de panneaux photovoltaïques.

[0052] Par ailleurs, une telle source d’énergie pourrait être dimensionnée de façon à ce qu’elle suffise à alimenter en permanence le dispositif 20. Cependant, elle pourrait également être dimensionnée pour pouvoir apporter qu’une quantité d’énergie temporaire.

[0053] Dans un mode de réalisation possible, le dispositif 20 pourrait être alimenté par une connexion au réseau électrique de puissance (par exemple 220V, 10A). Cependant, pour pallier toute panne électrique pouvant survenir en tout temps sur ce réseau, le dispositif 20 pourrait en outre comprendre une source électrique autonome 27 additionnelle telle qu’une batterie électrique de type lithiumion par exemple. Une telle batterie permettrait d’apporter suffisamment d’énergie au dispositif 20 pour qu’il puisse continuer à fonctionner normalement durant un temps limité, par exemple une ou quelques heures. Lorsque le dispositif 20 est contraint de devoir fonctionner uniquement à partir de sa propre source d’énergie 27, il pourrait automatiquement passer dans un mode d’économie d’énergie, par exemple en limitant l’utilisation de ses ressources énergétiques à des fins essentielles, telles que la signalisation d’alarmes par l’envoi de messages 35a correspondants. Ce passage en mode économique pourrait être activé en fonction d’un seuil minimal de la tension délivrée par la batterie qui constitue sa seule source d’énergie autonome 27.

[0054] En variante, il serait possible de limiter davantage la durée de fonctionnement de la source d’énergie autonome 27 à quelques secondes, par exemple en utilisant un ou plusieurs condensateurs électriques. Dans ce cas, le dispositif 20 pourrait être configuré pour utiliser cette ressource d’énergie essentiellement pour des fonctions critiques, comme envoyer un message 35a d’alerte à une entité réceptrice 50, notamment au centre distant 51. Par ce biais, le gestionnaire de l’installation technique serait automatiquement informé de la défaillance de l’alimentation électrique du dispositif 20 de surveillance et de gestion de cet équipement. Ce dispositif 20 pourrait également être configuré pour envoyer un message 35a à la même entité réceptrice, dès que l’alimentation électrique du dispositif 20 se trouve rétablie.

[0055] La ressource énergétique qui est alimentée par l’alimentation électrique autonome 27 ne doit pas nécessairement être une ressource de type électrique mais pourrait être une ressource thermique comme un chauffage dont la fonction pourrait être de maintenir hors gel le dispositif 20. Bien entendu, cette ressource énergétique pourrait également être de type hybride, typiquement électrique et thermique.

[0056] Dans une autre forme de réalisation, l’unité d’analyse 30 pourrait en outre être configurée pour mesurer des durées de fonctionnement d’au moins une partie des dispositifs périphériques 15, et/ou pour mesurer des intervalles de temps

CH 714 466 A2 entre deux fonctionnements successifs d’au moins une partie de ces dispositifs périphériques. Avantageusement, la prise en compte de telles indications temporelles en combinaison avec les données collectées 15a et/ou dérivées 15b permet également, par effet de synergie, d’obtenir des informations supplémentaires qui concourent à la compréhension de certains fonctionnements anormaux et permettent l’identification des véritables facteurs qui contribuent ou sont à l’origine de ces dysfonctionnements.

[0057] Selon un autre mode de réalisation, au moins une partie des communications 35 sont protégées en lecture par un moyen de chiffrement numérique. Le chiffrement des communications 35 permet de garantir la confidentialité des données et des instructions ou commandes échangées dans les messages 35a, 35b. En outre l’intégrité des communications pourrait également être garantie au moyen de tout mécanisme d’authentification des messages. Ceci pourrait être obtenu par exemple au moyen d’une fonction de hachage générant un condensé ou une signature du message. Ce condensé ou cette signature sont destinés à être transmis avec le message au destinataire qui, dès la réception du message, peut à partir de ce dernier recalculer ce condensé ou cette signature et le/la comparer avec le condensé ou la signature originale jointe au message. S’il y a correspondance, le destinataire peut être assuré que le message est authentique et qu’il n’a donc pas été trafiqué avant sa réception par une personne mal intentionnée. De tels mécanismes de chiffrement et d’authentification pourraient être mis en oeuvre par une unité cryptographique et/ou d’authentification 29 au sein du dispositif 20 de surveillance et de gestion, comme illustré à la fig. 2.

Système de surveillance et de gestion [0058] La présente solution porte également sur un système de surveillance et de gestion d’une installation technique telle que l’une de celles qui ont déjà été mentionnés en référence au dispositif 20 décrit ci-dessus. Illustré à la fig. 1, ce système comprend donc:

- un dispositif 20 selon l’un quelconque de ses modes de réalisation,

- un centre 51 de gestion d’au moins une installation technique 10, ce centre 51 étant considéré comme entité réceptrice distante principal du dispositif 20, et

- au moins un terminal client 52 considéré comme entité réceptrice 50 secondaire du dispositif 20.

[0059] Comme déjà mentionné, le centre 51 est un centre distant par rapport à la localisation du dispositif 20 de surveillance et de gestion. De préférence, ce centre distant est un centre de gestion d’un parc de piscines, lequel peut être assimilé à un piscinier comme illustré schématiquement sur la fig. 1.

[0060] Selon un mode de réalisation, le centre 51 est configuré pour collecter et mémoriser des données 15a, 15b issues de communications 35 échangées avec le dispositif 20. Grâce à la mémorisation des données collectées 15a et/ou dérivées 15b, le centre 51 du présent système peut avantageusement bénéficier d’un effet de synergie après analyse de ces données. En outre le centre 51 pourrait également être configuré pour stocker tout ou partie des communications 35 échangées avec le dispositif 20.

[0061] D’autres caractéristiques, parmi celles mentionnées en référence à la description du dispositif 20, pourraient également faire partie du présent système, en particulier de l’une quelconque de ses entités réceptrices 50.

Méthode de surveillance et de gestion [0062] La présente solution porte encore sur une méthode de surveillance et de gestion d’une installation technique 10 telle que l’une des installations qui ont déjà été mentionnés en référence au dispositif 20 décrit ci-dessus. Cette méthode est mise en oeuvre par un dispositif 20 selon l’un quelconque des modes de réalisation précédemment décrits de ce dispositif. En particulier, cette méthode vise à:

-collecter des données issues d’au moins un dispositif périphérique 15 d’une installation technique 10 telle qu’une piscine par exemple,

- analyser des données collectées 15a et/ou dérivées 15b en les comparant à des valeurs prédéterminées 16a,

- générer des messages 35a, de type alerte ou information, basés au moins en partie sur les données collectées 15a et/ou des données dérivées 15b, et

- transmettre au moins une partie des messages 35a générés à au moins une entité réceptrice 50.

[0063] Selon la présente solution, cette méthode vise en outre à:

- assigner à chacun des messages 35a une indication logistique 36 identifiant au moins une entité réceptrice 51,52 et définissant un instant de transmission du message 35a,

- utiliser un réseau étendu de communication 40 pour transmettre les messages 35a, conformément à leur indication logistique 36, et échanger d’autres communications 35 avec au moins une entité réceptrice 51.

[0064] Par ailleurs, il est à noter que la ou les entités réceptrices 51,52 identifiée par l’indication logistiques 36 assignée à chacun des messages 35 est ou sont sélectionnées parmi une pluralité d’entités réceptrices 50. De plus, la transmission des messages 35a est réalisée sans passer préalablement par un réseau de communication local, tel quel le réseau Wi-Fi 4 illustré à la fig. 1.

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Considérations finales [0065] Quel que soit l’objet de cette invention, on remarquera que la présente solution permet avantageusement une détection rapide et précise des causes qui sont à l’origine des pannes ou des dysfonctionnements, notamment en prenant compte des données fournies par des dispositifs périphériques situés en amont de celui qui signale une anomalie.

[0066] Avantageusement, la présente solution autorise le croisement de tout type de données, ce qui engendre un effet synergique et améliore considérablement l’établissement de diagnostiques, notamment en cas de pannes ou de dysfonctionnement. Ainsi, les fonctions d’entretien de l’installation technique auquel le dispositif 20 est associé s’en trouvent grandement optimisées. Des déplacements urgents et des interventions peu utiles du piscinier peuvent ainsi être évités, tout en épargnant des pertes de temps à ce dernier et d’argent au propriétaire de l’installation technique concerné. Une planification des installation techniques des clients pourra être établie de façon optimale sur la base de critères mesurable et objectifs. La gestion des stocks, notamment de produits chimiques dans le cas des piscines, s’en trouvera également améliorée.

[0067] De plus, l’interconnexion de tous les dispositifs périphériques en un point central, tel que le dispositif 20, permet d’obtenir une vue globale et une compréhension plus détaillée de l’ensemble de l’installation technique. Cette concentration d’informations peut aisément être exportée au centre distant 15 de manière fiable via le réseau étendu de communication 40. A partir de l’ensemble de ces données, le centre distant 15 est avantageusement à même d’établir des statistiques dont les résultats peuvent être exploités, en tout temps, au bénéfice du client mais également au bénéfice d’acteurs divers tels que les fabricants de produits ou de matériel ayant trait à l’installation technique en question ou des acteur publics comme les communes ou autorités en charge d’installations publiques (par exemple, stations d’épuration dans le cas de piscines).

[0068] La présente solution permet également de rationaliser le système de gestion en réunissant d’une part la gestion des activités non spécialisées (activités d’entretien typiquement à la portée du propriétaire) et d’autre part la gestion des activités spécialisées (activités plus techniques nécessitant typiquement l’intervention du piscinier), mais ceci tout en triant et sélectionnant les données, par exemple de sorte à transmettre certaines informations techniques qu’aux professionnel de la branche. Par ce biais, la possibilité de satisfaire le client désireux de pouvoir accéder à certains paramètres de base de son installation technique est avantageusement conservée. Ainsi grâce au même dispositif 20, le piscinier et le client vont chacun pouvoir interagir avec l’installation technique dans des mesures bien délimitées.

[0069] Grâce à son propre circuit intégré de communication 25a, la présente solution devient plus autonome et plus fiable, en particulier en s’affranchissant des réseaux de communications locaux dont la fiabilité n’est pas reconnue. De plus, comme aucune configuration n’est requise pour réaliser l’installation et l’activation de l’interface de gestion et de communications externes 25, la mise en exploitation du dispositif 20 s’en trouve grandement facilitée.

[0070] Par souci de concision, on notera que plusieurs variantes (modes de réalisations) ou caractéristique décrites en référence au dispositif 20 de surveillance et de gestion n’ont volontairement pas été répétées dans la description du système et de la méthode associée. Cependant, on gardera à l’esprit que n’importe quelle variante ou caractéristiques décrites en référence au dispositif 20 pourrait être incluse dans le système et/ou la méthode décrite ci-dessus.

Revendications

Claims (10)

1. Dispositif (20) de surveillance et de gestion d’une installation technique (10) comprenant:

- une unité d’interfaçage (21) permettant la connexion d’une pluralité de dispositifs périphériques (15),

- une unité de collection (22) de données (15a) issues d’au moins un desdits dispositifs périphériques (15),

- une unité d’analyse (30) configurée pour comparer les données collectées (15a) à des valeurs prédéterminées (16a) et générer des messages (35a), de type alerte ou information, basés au moins en partie sur lesdits données collectées (15a) et/ou des données dérivées (15b), et

- une interface de gestion et de communications externes (25), caractérisé en ce que:

l’unité d’analyse (30) est en outre configurée pour assigner à chacun desdits messages (35a) une indication logistique (36) identifiant au moins une entité réceptrice (51,52), sélectionnée parmi une pluralité d’entités réceptrices (50), et définissant un instant de transmission dudit message (35a), et en ce que l’interface de gestion et de communications externes (25) est configurée pour:

- être connectée à un réseau étendu de communications (40) sans passer préalablement par un réseau local (4), -transmettre lesdits messages (35a) conformément à leur indication logistique (36), et

- permettre des échanges bidirectionnels de communications (35) avec au moins une des entités réceptrices (50).

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu’une desdites entités réceptrices (50) est un centre distant (51) de gestion d’un parc d’installations techniques (10).

3. Dispositif selon les revendications 1 ou 2, caractérisé en ce qu’il comprend en outre une unité de stockage (22') configurée pour mémoriser au moins une partie desdites données (15a, 15b) et/ou desdites communications (35).

4. Dispositif selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’unité d’analyse (30) en outre configurée pour comparer lesdites données (15a, 15b) entre elles et obtenir, par effet de synergie, des informations supplémentaires.

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5. Dispositif selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que lesdites communications (35) sont de type SMS et/ou IP.

6. Dispositif selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comprend en outre une alimentation électrique autonome (27) lui procurant une ressource énergétique au moins temporaire.

7. Dispositif selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite indication logistique (36) permet une transmission des messages (35a) sur une base temporelle régulière, immédiate ou ponctuelle.

8. Système de surveillance et de gestion d’une installation technique (10) comprenant:

- un dispositif (20) selon l’une quelconque des revendications précédentes,

- un centre (51) de gestion d’au moins une installation technique (10) considéré comme entité réceptrice (50) principal dudit dispositif (20), et

- au moins un terminal client (52) considéré comme entité réceptrice (50) secondaire dudit dispositif (20).

9. Système selon la revendication 8, caractérisé en ce que ledit centre (51) de gestion est configuré pour collecter et mémoriser des données (15a, 15b) issues de communications (35) échangées avec ledit dispositif (20), afin de pouvoir bénéficier d’un effet synergique après analyse desdites données (15a, 15b).

10. Méthode de surveillance et de gestion d’une installation technique (10) mise en oeuvre par un dispositif (20) selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisée en ce qu’elle vise à:

-collecter des données (15a) issues d’au moins un dispositif périphérique (15) propre à l’installation technique (10),

- analyser les données collectées (15a) en les comparant à des valeurs prédéterminées (16a),

- générer des messages (35a), de type alerte ou information, basés au moins en partie sur lesdits données collectées (15a) et/ou des données dérivées (15b), et

- transmettre au moins une partie desdits messages (35a) générés à au moins une entité réceptrice (50), caractérisée en ce qu’elle vise en outre à:

- assigner à chacun desdits messages (35a) une indication logistique (36) identifiant au moins une entité réceptrice (51, 52), sélectionnée parmi une pluralité d’entités réceptrices (50), et définissant un instant de transmission dudit message (35a),

- utiliser un réseau étendu de communication (40) pour transmettre lesdits messages (35a) conformément à leur indication logistique (36) sans passer au préalable par un réseau de communication local (4), et échanger d’autres communications (35) avec au moins une entité réceptrice (50).