CH707400A2 - Procédé et dispositif d'assemblage d'un mouvement à un boîtier de montre. - Google Patents

Abstract

L’invention concerne un procédé pour la fixation d’un mouvement d’horlogerie (2) à un boîtier (1), le mouvement (2) comprenant une pluralité de languettes de fixation (21) et le boîtier (1) comprenant une pluralité de rainures (11), caractérisé en ce qu’il comprend une première étape (A) d’introduction dudit mouvement (2) dans ledit boîtier (1) selon l’axe (A–A) des aiguilles dudit mouvement (2) jusqu’à ce que lesdites languettes de fixation (21) viennent en butée sur une surface d’appui (14) dudit boîtier (1), et une deuxième étape (B) d’assemblage durant laquelle lesdites languettes de fixation (21) dudit mouvement sont engagées en rotation dans lesdites rainures (11) dudit boîtier (1).

Description

[0001] La présente invention concerne une méthode et un dispositif de fixation d’un mouvement à un boîtier de montre.

[0002] En horlogerie classique, la fixation du mouvement à la carrure s’effectue souvent au moyen de brides et de vis qui sont introduites dans des filetages et plaquent un filet du mouvement contre un épaulement de la carrure. Si ce type de fixation présente l’avantage d’être fiable et réversible, il présente toutefois l’inconvénient d’être relativement complexe à mettre en œuvre en raison des différentes manipulations requises pour les vis et les brides, ce qui affecte sérieusement la productivité et n’est ainsi pas adapté pour la fabrication de montres destinées à être produites à grande échelle.

[0003] Pour la fixation du mouvement au boîtier, on connaît par ailleurs des pièces intermédiaires chassées telles que des cercles d’emboîtage, qui permettent du reste d’ajuster des mouvements de petite taille donnée et calibrée dans des boîtiers plus grands. Cette méthode présente toutefois toujours l’inconvénient de nécessiter plusieurs étapes de montage et des pièces additionnelles pour la fixation. Ce type de méthode de fixation permet ainsi une plus grande flexibilité, mais pas d’économies significatives de coûts.

[0004] Il existe par conséquent un besoin pour une méthode et un dispositif de montage d’un mouvement à un boîtier exempt de ces limitations.

[0005] Un but de la présente invention est de proposer une méthode et un dispositif de fixation d’un mouvement à un boîtier alternatifs aux solutions connues et ne requérant ni vis, ni bride, ni cercle d’emboîtage.

[0006] Un autre but de la présente invention est de proposer une méthode et un dispositif de fixation d’un mouvement à un boîtier simplifiés et qui permettent des gains de temps significatifs pour un montage en série.

[0007] Ces buts sont atteints grâce à un dispositif pour la fixation d’un mouvement d’horlogerie à un boîtier, caractérisé en ce que le mouvement comprend une pluralité de languettes de fixation et que le boîtier comprend une pluralité de rainures, les languettes de fixation du mouvement étant agencées pour s’engager dans les rainures du boîtier pour former un système d’assemblage à baïonnette.

[0008] Ces buts sont également atteints par un mouvement et un boîtier pris séparément l’un de l’autre et comportant respectivement des languettes et des rainures, formant la partie mâle et la partie femelle du système d’assemblage à baïonnette.

[0009] Ces buts sont également atteints grâce à une méthode pour la fixation d’un mouvement d’horlogerie à un boîtier, le mouvement comprenant une pluralité de languettes de fixation et le boîtier comprenant des rainures, caractérisé en ce qu’elle comprend une première étape d’introduction du mouvement dans le boîtier selon l’axe des aiguilles du mouvement jusqu’à ce que les languettes de fixation viennent en butée sur une surface d’appui du boîtier, et une deuxième étape d’assemblage durant laquelle les languettes de fixation du mouvement sont engagées en rotation dans les rainures du boîtier.

[0010] Un avantage de la solution proposée est de ne plus requérir aucune pièce de fixation additionnelle, tous les éléments de fixation étant directement intégrés au mouvement et au boîtier.

[0011] Un autre avantage de la solution proposée est que le nombre d’opérations de montage est très réduit et l’aisance de manipulation des pièces de fixation est parallèlement améliorée grâce au système à baïonnette qui peut être très facilement assemblé sans nécessiter d’opération de chassage fastidieuse requérant l’application d’une force de grande intensité. Selon l’invention au contraire, seule l’application d’un couple de valeur restreinte suffit.

[0012] D’autres avantages ressortiront des exemples de mise en œuvre de l’invention indiqués dans la description détaillée et illustrés par les figures annexées dans lesquelles: <tb>La fig. 1<SEP>illustre une vue en perspective des éléments de fixation d’un boîtier selon un mode de réalisation préférentiel de l’invention; <tb>La fig. 2<SEP>illustre une vue en coupe du système de fixation à baïonnette formée par les languettes du mouvement engagés dans les rainures du boîtier selon le mode de réalisation préférentiel de l’invention de la figure 1 ; <tb>La fig. 3A<SEP>illustre une vue en perspective du mouvement par rapport au boîtier après une première opération de montage pour l’obtention du système à baïonnette selon le mode de réalisation préférentiel de l’invention illustré par la fig. 2 ; <tb>La fig. 3B<SEP>montre une vue en perspective du mouvement assemblé au boîtier après une deuxième opération d’assemblage pour l’obtention du système à baïonnette selon le mode de réalisation préférentiel de l’invention illustré à la fig. 2 ; <tb>La fig. 3C<SEP>montre une vue en perspective du mouvement et du boîtier en position assemblée lors d’une étape de fixation définitive du mouvement au boîtier selon un mode de réalisation préférentiel de l’invention; <tb>La fig. 3D<SEP>montre une vue en perspective du mouvement et du boîtier en position assemblée lors d’une étape de montage ultérieure d’une tige de commande selon un mode de réalisation préférentiel de l’invention.

[0013] La fig. 1 illustre un boîtier 1 d’horlogerie selon un mode de réalisation préférentiel de l’invention, qui comprend des rainures 11 agencées pour former un système d’assemblage à baïonnette pour fixer le mouvement 2. Les rainures 11 sont formées ici entre une surface d’appui 14 et une surface de retenue 13. La surface d’appui 14 est formée ici par un épaulement circulaire s’étendant sur un pourtour intérieur du boîtier 1, et sur lequel sont posées des languettes 21 de fixation du mouvement, visibles sur les fig. 2 et 3A suivantes, lors du montage. L’usinage de cette surface d’appui est ainsi particulièrement simple, par exemple à l’aide d’un moulage par injection lorsque le boîtier et réalisé en plastique. Selon une variante, on pourrait toutefois agencer une pluralité de surfaces d’appui 14 dont le nombre serait égal à celui des languettes de fixation du mouvement. Les rainures 11 sont agencées ici dans un plan parallèle à celui des aiguilles, soit un plan perpendiculaire à leur axe de rotation A–A illustré sur les fig. 3A – 3D suivantes, de telle sorte que la longueur des languettes 21 de fixation et la surface de contact mutuelle avec le boîtier puissent 1 être maximisées pour obtenir une force de verrouillage supérieure grâce aux frottements.

[0014] Comme on peut le constater sur la fig. 1 , les surfaces de retenue 13 font face à la surface d’appui 14 et sont agencées sur des protubérances profilées au-dessus de l’épaulement du boîtier 1, avec une largeur maximale au niveau de l’extrémité d’insertion pour la languette de fixation 21 du mouvement, pour faciliter leur introduction dans la rainure, et une largeur minimale au niveau d’une butée angulaire 12 jusqu’à laquelle la languette peut être amenée en rotation après avoir été introduite dans la rainure 11. Ces butées angulaires 12 permettent un positionnement très précis du mouvement selon une orientation angulaire particulière, qui permet par exemple de faire correspondre des orifices du boîtier 1 et du mouvement 2. Leur usinage sera par conséquent effectué avec des tolérances les plus faibles possibles. On comprendra que l’espacement entre la surface de retenue 13 et la surface d’appui va décroissant depuis la gauche de la fig. 1 jusqu’aux butées angulaires 12 sur la droite de la fig. 1 , afin de garantir un pincement des languettes de fixation 21 et faciliter leur verrouillage angulaire, qui pourra être rendu définitif et irréversible par exemple après une étape supplémentaire de fixation, par exemple par thermosoudage. Des zones de thermosoudage 15 sont prévues à cet effet et disposées au niveau de l’extrémité gauche des protubérances sur la face inférieure desquelles sont agencées les surfaces de retenue 13. Afin de faciliter la déformation élastique des languettes de fixation 21, ces dernières pourront être réalisées dans une matière plastique. Alternativement ou à titre complémentaire, les parties de fixation du boîtier, c’est-à-dire la surface d’appui 14 et la surface de retenue 13 au niveau des rainures 11, pourront également être réalisées en matière plastique au lieu de métal.

[0015] La fig. 2 montre une vue en coupe du système à baïonnette formé par le mouvement 2 et le boîtier 1, sans autre élément de fixation, en position assemblée où une partie périphérique du mouvement 2 est en appui sur la surface d’appui 14 et une languette de fixation 21 du mouvement 2 est engagée dans la rainure 11 et retenue selon l’axe vertical par la surface de retenue 13 agencée directement sur le boîtier 1. Sur cette figure, on peut constater que les languettes 21 de fixation formant la partie du mouvement 2 du système à baïonnette, ont une forme similaire à un filet de mouvement formant habituellement un bourrelet sur l’intégralité de la périphérie externe pour des mouvements standards, également dans un plan parallèle à celui des aiguilles, soit un plan perpendiculaire à leur axe de rotation A–A illustré sur les fig. 3A – 3D suivantes. La différence entre un mouvement standard et le mouvement 2 selon l’invention comprenant des languettes de fixation 21 agencées pour former un système d’assemblage à baïonnette et que les languettes de fixation 21 ne s’étendent que sur des secteurs angulaires bien précis, qui dépend entre autres de leur nombre.

[0016] Comme on peut le constater sur la fig. 3A , qui montre une première étape d’assemblage du mouvement 2 au boîtier 1 selon un mode de réalisation préférentiel, les languettes de fixation 21 sont au nombre de 4 et elles s’étendent sur un secteur angulaire de 45 degrés; elles sont alternées avec d’autres secteurs angulaires de 45 degrés dépourvus de languettes. Lors d’une première étape d’assemblage (A), le mouvement est introduit côté cadran, c’est-à-dire par le haut de la fig. 3A , selon l’axe A–A du canon des aiguilles 20, jusqu’à ce que les languettes de fixation 21 reposent sur la surface d’appui 14. L’avantage d’un tel emboîtage côté cadran est de simplifier le processus de montage général de la montre, car au niveau de la ligne d’assemblage, il n’est alors pas nécessaire de retourner le boîtier 1 comme dans le cadre d’un emboîtage classique côté fond après avoir monté le cadran et les aiguilles. Une fois que les languettes du mouvement 2 reposent sur les surfaces d’appui 14, les languettes de fixation 11 ne sont toutefois pas encore introduites dans les rainures 11 (non représentées sur cette figure pour des raisons de lisibilité, mais seulement sur la figure suivante 3B) et l’orientation angulaire du mouvement 2 est déterminée par la position des deux trous agencés aux extrémités opposées d’un diamètre et qui servent de moyens d’entraînement en rotation 22. Comme on peut le constater sur la fig. 3A , un premier trou est disposé environ à une heure et l’autre à sept heures, respectivement au niveau de deux des 4 zones de thermosoudage 15 agencées sur le boîtier 1, les autres étant décalées de 90 degrés. 4 butées angulaires 12, similairement décalées les unes par rapport aux autres de 90 degrés, sont visibles à l’extrémité gauche de chacune des languettes de fixation 21.

[0017] La fig. 3B montre une vue en perspective du mouvement 2 assemblé au boîtier après une deuxième étape d’assemblage (B) qui d’obtenir le système à baïonnette illustré à la fig. 2 . La différence entre la fig. 3A et la fig. 3B consiste en le fait que les trous agencés dans la platine du mouvement ont été tournés d’environ 45 degrés dans le sens des aiguilles d’une montre, de telle sorte que les extrémités droites de chacune des languettes de fixation 21 sont amenées en rotation dans les rainures 11 jusqu’à venir en contact sur leurs butées angulaires 12 respectives. Afin de faciliter l’application d’un couple en torsion lors de cette deuxième étape d’assemblage (B), un outil pourra être engagé dans les moyens d’entraînement 22 qui sont formés ici par des trous et par conséquent situés au maximum à la périphérie du mouvement pour maximiser le couple appliqué. Les trous peuvent être traversants selon l’axe A–A du canon des aiguilles 20 pour améliorer la tenue du mouvement 2 lors de cette opération de montage, mais on pourra noter que les moyens d’entraînement en rotation 22 pourraient également prendre une forme de type mâle (par exemple un ergot) et coopérer avec un outil de type femelle (par exemple une clef à pipe). Toutes les autres références de la fig. 3B sont identiques à celle de la fig. 3A , seul le positionnement angulaire des languettes de fixation 21 du mouvement 2 étant changé puisque ces dernières sont désormais introduites dans les rainures 11 jusqu’à venir en butée sur les butées angulaires 12.

[0018] Selon un mode de réalisation préférentiel, la deuxième étape d’assemblage (B) illustrée à la fig. 3B est suivie d’une troisième étape (C) illustrée à la fig. 3C de verrouillage irréversible du système à baïonnette qui a été assemblé lors de la deuxième étape d’assemblage (B). Sur la fig. 3C , qui reprend toutes les références de la fig. 3B ainsi que le même positionnement angulaire des languettes de fixation 21 du mouvement, on effectue désormais une étape additionnelle de thermosoudage au niveau des zones de thermosoudage 15 prévues à cet effet, de telle sorte que le positionnement angulaire soit définitivement figé. Alors que l’introduction d’un système à baïonnette n’est déjà pas naturelle pour un homme du métier du domaine de l’horlogerie pour le montage d’un mouvement 2, en raison notamment de la précision requise pour le positionnement angulaire des éléments de fixation et leur manipulation, cette étape de verrouillage irréversible va de plus à rencontre d’un des principaux buts poursuivis par un système à baïonnette classique, dont la vocation est certes de fournir d’une part un montage simple, mais surtout d’autre part de procurer un montage réversible afin de faciliter le changement de pièces (par exemple pour des ampoules électriques). Une telle étape de verrouillage irréversible est toutefois souhaitable, dans le cadre de l’invention, pour la mise en œuvre d’une quatrième étape (D) de montage ultérieure d’une tige de commande 3 à travers un trou traversant 16 du boîtier 1 dans un orifice 23 du mouvement, comme illustré à la fig. 3D (l’orifice 23 du mouvement étant caché derrière la paroi du boîtier 1). En effet, dans les mécanismes horlogers usuels les tiges ainsi que le mécanisme de tige correspondant à la partie réceptrice de la tige à l’intérieur du mouvement 2 (incluant non seulement l’orifice 23 du mouvement 2 mais également par exemple la tirette etc.) sont d’ordinaire réalisées en métal et par conséquent peu sujet à être endommagés, voire même cassés si la position angulaire du mouvement devait être amenée à être légèrement modifiée, même involontairement, lors du montage de la tige 3. Par conséquent si on souhaite se munir d’une tige de commande 3 en métal ou en plastique, mais surtout d’un mécanisme de tige en plastique, plus fragile mais moins coûteux qu’un mécanisme en métal, il est indispensable de garantir que la position angulaire des languettes de fixation 21, et donc du mouvement sera figée, ce qui est précisément la vocation de la troisième étape (C) de verrouillage angulaire irréversible, qui permet de garantir que les languettes de fixation 21 ne pourront plus être tournées dans le sens inverse des aiguilles d’une montre après qu’elles auront été amenées jusqu’en contact avec les butées angulaires 21. Ainsi lorsque l’étape de montage ultérieure de la tige de commande 3 sera effectuée, plus aucun degré de liberté ne sera disponible pour le mouvement 2 qui sera bloqué selon l’axe A–A, vertical sur les fig. 3A à 3D , du canon des aiguilles 20 entre la surface d’appui 14 et les surfaces de butée 13 axiales, et en rotation entre les zones de thermosoudage 15 et les butées angulaires 12.

[0019] On comprendra que le thermosoudage est utilisé, dans le cadre du mode de réalisation préférentiel décrit, uniquement à titre d’exemple mais que d’autres moyens ou techniques de fixation pourront être utilisées pour obtenir un résultat identique, comme par exemple un collage ou un soudage par ultrasons lorsque les éléments constituant le système d’assemblage à baïonnette sont réalisés en matériau plastique. On comprendra également que le nombre de languettes de fixation 21 et de rainures 11 correspondantes est également donné à titre d’exemple non limitatif pour l’invention. Toutefois, on pourra privilégier un nombre restreint de languettes de fixation 21 s’étendant sur un secteur angulaire le plus grand possible pour maximiser les forces de frottement et éviter de requérir un positionnement précis d’un trop grand nombre de butées angulaires 12, dont le positionnement d’une seule est suffisant pour déterminer le verrouillage angulaire du mouvement permettant le montage d’une tige de commande. Ce positionnement doit être dans ce cas extrêmement précis et les tolérances extrêmement fines.

Claims (14)

1. Dispositif pour la fixation d’un mouvement d’horlogerie (2) à un boîtier (1), caractérisé en ce que ledit mouvement (2) comprend une pluralité de languettes de fixation (21) et que ledit boîtier (1) comprend une pluralité de rainures (11), lesdites languettes de fixation (21) dudit mouvement étant agencées pour s’engager dans lesdites rainures (11) dudit boîtier (1) pour former un système d’assemblage à baïonnette.

2. Dispositif pour la fixation d’un mouvement d’horlogerie (2) à un boîtier (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit boîtier (1) comprend une surface d’appui (14) formée par un épaulement dudit boîtier (1) et que lesdites rainures (11) sont formées entre ledit épaulement et une pluralité de surfaces de retenue (13) selon l’axe (A–A) du canon des aiguilles dudit mouvement.

3. Dispositif pour la fixation d’un mouvement d’horlogerie (2) à un boîtier (1) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit boîtier (1) et/ou lesdites languettes de fixation (21) dudit mouvement (2) sont réalisées en matière plastique.

4. Dispositif pour la fixation d’un mouvement d’horlogerie (2) à un boîtier (1) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit mouvement (2) comprend des moyens d’entraînement en rotation (22).

5. Dispositif pour la fixation d’un mouvement d’horlogerie (2) à un boîtier (1) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit boîtier (1) comprend des butées angulaires (12).

6. Méthode pour la fixation d’un mouvement d’horlogerie (2) à un boîtier (1), ledit mouvement (2) comprenant une pluralité de languettes de fixation (21) et ledit boîtier (1) comprenant une pluralité de rainures (11), caractérisé en ce qu’elle comprend une première étape (A) d’introduction dudit mouvement (2) dans ledit boîtier (1) selon l’axe (A-A) des aiguilles dudit mouvement (2) jusqu’à ce que lesdites languettes de fixation (21) viennent en butée sur une surface d’appui (14) dudit boîtier (1), et une deuxième étape (B) d’assemblage durant laquelle lesdites languettes de fixation (21) dudit mouvement sont engagées en rotation dans lesdites rainures (11 ) dudit boîtier (1 ).

7. Méthode pour la fixation d’un mouvement d’horlogerie (2) à un boîtier (1) selon la revendication 6, ledit mouvement (2) étant introduit côté cadran durant ladite première étape (A), et maintenus axialement selon ledit axe (A-A) des aiguilles dudit mouvement (2) lors de ladite deuxième étape (B) d’assemblage par une pluralité de surfaces de retenue (13) agencées au-dessus de ladite surface d’appui (14).

8. Méthode pour la fixation d’un mouvement d’horlogerie (2) à un boîtier (1) selon l’une des revendications 6 ou 7, lesdites languettes de fixation (21) étant engagées en rotation dans lesdites rainures (11) jusqu’à venir en contact avec des butées angulaires (12) lors de ladite deuxième étape (B) à l’aide d’un outil engagé dans des moyens d’entraînement en rotation (22) dudit mouvement (2).

9. Méthode pour la fixation d’un mouvement d’horlogerie (2) à un boîtier (1) selon l’une des revendications 6 à 8, caractérisée en ce qu’elle comprend une troisième étape (C) de verrouillage angulaire irréversible.

10. Méthode pour la fixation d’un mouvement d’horlogerie (2) à un boîtier (1) selon la revendication 9, caractérisée en ce que ladite troisième étape (C) de verrouillage angulaire irréversible dudit mouvement est suivie d’une quatrième étape (D) de montage d’une tige de commande (3) à travers un trou traversant (16) dudit boîtier dans un mécanisme de tige en plastique dudit mouvement (2).

11. Mouvement d’horlogerie (2) comprenant une pluralité de languettes de fixation (21) agencées pour former un système d’assemblage à baïonnette.

12. Mouvement d’horlogerie (2) selon la revendication 11, lesdites languettes de fixation (21) étant agencées dans un plan perpendiculaire à l’axe (A–A) des aiguilles.

13. Boîtier (1) d’horlogerie comprenant des rainures (11) agencées pour former un système d’assemblage à baïonnette.

14. Boîtier d’horlogerie (1) selon la revendication 13, lesdites rainures (11) étant agencées selon un plan perpendiculaire à l’axe (A–A) des aiguilles.