CH682201B5 - Mouvement de chronographe automatique à rattrapante. - Google Patents

Description

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Description

La présente invention concerne un mouvement de chronographe à rattrapante, notamment pour montre bracelet. Elle concerne plus particulièrement un mouvement mécanique analogique à balancier-spiral indiquant l'heure et l'intervalle de temps mesuré au moyen d'aiguilles, et comportant un dispositif de remontage automatique par masse oscillante.

Un mouvement de ce type est utilisé dans la montre chronographe automatique à rattrapante commercialisée par la maison Blancpain (Le Brassus, Suisse), l'aiguille du chronographe, l'aiguille rattrapante et les aiguilles de l'affichage de l'heure pivotant dans cette pièce autour d'un même axe de révolution central. Le mouvement de ce chronographe comprend schématiquement trois parties constitutives, chacune remplissant une fonction spécifique. Ces parties, superposées les unes sur les autres et divisant le mouvement approximativement en trois tranches parallèles, sont disposées perpendiculairement à l'axe de révolution central. La première partie, la plus importante, comprend le mouvement d'horlogerie avec le barillet, le mécanisme du chronographe, les rouages d'entraînement des différentes aiguilles, et les dispositifs de mise à l'heure de la montre et de commande du chronographe. La deuxième partie, disposée entre les deux autres parties, comporte le mécanisme de rattrapage, celui-ci agissant sur l'aiguille rattrapante du chronographe. Enfin la troisième partie contient le mécanisme de remontage automatique, et elle supporte la masse oscillante. Cette construction, si elle permet d'obtenir un mouvement de hauteur réduite, présente par contre de grandes difficultés de réalisation car la rotation de la masse oscillante doit être transmise au barillet à travers le mécanisme de rattrapage. Pour cette raison la réalisation d'un tel mouvement est complexe et coûteuse, ce qui le destine à des montres se situant dans une gamme de prix élevés.

La présente invention a pour but de présenter un mouvement de chronographe automatique à rattrapante qui soit plus simple à réaliser et moins cher à produire.

Pour atteindre cet objectif, le mouvement selon l'invention, comprenant deux faces principales sensiblement planes et parallèles, une des faces supportant le cadran de la montre, un mécanisme d'horlogerie entraînant en rotation autour d'un axe de révolution, disposé perpendiculairement aux faces principales et passant par le centre du mouvement, un mobile apte à indiquer l'heure, un dispositif d'affichage analogique de l'heure par des aiguilles, des moyens de mise à l'heure agissant sur le mécanisme d'horlogerie, un mécanisme de chronographe pour la mesure d'un intervalle de temps entraînant une aiguille de chronographe et une aiguille rattrapante autour de l'axe de révolution pour indiquer et mémoriser la durée de l'intervalle de temps, des moyens de commande du mécanisme de chronographe, un mécanisme de rattrapage agissant sur l'aiguille rattrapante en réponse à une action sur un organe des moyens de commande, et un mécanisme de remontage automatique par masse oscillante disposé sur l'autre face principale, est principalement remarquable en ce qu'il comporte en outre un mécanisme de renvoi disposé sur la face principale du mouvement supportant le cadran pour entraîner les aiguilles de l'affichage de l'heure à partir du mobile du mécanisme d'horlogerie autour d'un arbre décentré oriente parallèlement à l'axe de révolution, et en ce que le mécanisme de ratrappage est implanté sur la même face principale que le mécanisme de renvoi.

Un avantage de l'invention résulte du fait que le mécanisme de rattrapage n'interfère plus avec le mécanisme de remontage automatique, ceci facilitant la construction du mouvement.

Un autre avantage de l'invention est que la construction décrite peut être utilisée pour transformer facilement et à peu de frais un mouvement de chronographe à remontage automatique existant, sans rattrapante mais bon marché, en un mouvement de chronographe automatique avec rattrapante.

D'autres caractéristiques et avantages du mouvement selon la présente invention ressortiront de la description qui va suivre, faite en regard du dessin annexé et donnant, à titre explicatif mais nullement limitatif, un exemple de réalisation d'un tel mouvement. Sur ce dessin, où les mêmes références se rapportent à des éléments analogues:

- la fig. 1 représente une montre munie d'un mouvement de chronographe automatique conventionnel sans aiguille rattrapante;

- la fig. 2 représente une montre munie d'un mouvement de chronographe automatique à rattrapante selon l'invention;

- la fig. 3 est une vue en plan, depuis la face supportant le cadran, du mouvement de chronographe selon l'invention; et

- la fig. 4 est une vue partielle en coupe du mouvement de la fig. 3 montrant le mécanisme de renvoi, et partiellement celui de rattrapage.

Le mouvement selon la présente invention pourrait, bien entendu, être décrit comme une réalisation entièrement nouvelle. Il est cependant préférable de la présenter comme le résultat d'une transformation effectuée sur un mouvement conventionnel existant. Ceci mettra en évidence l'intérêt d'une invention permettant, grâce à une transformation peu coûteuse effectuée sur un mouvement de grande diffusion et bon marché, d'obtenir un mouvement ayant les caractéristiques de mouvements beaucoup plus chers.

La pièce sur laquelle sera décrite la transformation, est le mouvement de chronographe automatique Valjoux 7750, produit par Eta S.A. à Granges (Suisse). Ce mouvement, de forme circulaire, est délimité par deux faces principales sensiblement planes et parallèles. L'une des faces supporte un cadran, et l'autre face la masse oscillante d'un dispositif de remontage automatique. Bien entendu tout autre mouvement similaire pourrait aussi convenir.

La fig. 1 représente une montre chronographe munie d'un tel mouvement Valjoux. Autour d'un axe de révolution xx', visible sur la fig. 4, passant par le centre du mouvement perpendiculairement aux faces principales, pivotent une aiguille des heures 1,

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une aiguille des minutes 2, et une aiguille de chronographe 3. Une aiguille plus courte 4, disposée à 9 heures, indique la seconde courante, tandis qu'un calendrier à guichet 5 placé à 3 heures affiche le jour et le quantième. Le dispositif chronographe comprend encore une aiguille 6 totalisant les minutes, et une aiguille 7 totalisant les heures, ces aiguilles se trouvant respectivement à 12 et 6 heures. Un dispositif de mise à l'heure permet de déplacer, au moyen d'une couronne 8, les aiguilles 1 et 2, et de modifier les indications du calendrier, alors que des poussoirs 9 et 10, en agissant sur un dispositif de commande du chronographe, permettent de faire partir, d'arrêter, ou de remettre à zéro l'aiguille 3.

Sur la fig. 2 est représentée une montre comportant un mouvement selon l'invention. Sur cette montre se retrouvent les organes références 3, 4, 6, 7, 8, 9 et 10, précédemment décrits et qui remplissent les mêmes fonctions dans les deux cas. A la place du calendrier 5 se trouvent par contre des aiguilles 1' et 2' indiquant respectivement les heures et les minutes, tandis que concentriquement à l'aiguille 3 pivote une aiguille rattrapante 11, cette dernière aiguille étant commandée par un poussoir 12.

Le mouvement de la montre représente sur la fig. 2 peut être obtenu au moyen d'une modification effectuée sur le mouvement Valjoux déjà cité. Cette modification, qui sera décrite en détail à l'aide des fig. 3 et 4, consiste essentiellement, d'abord, à supprimer tes aiguilles 1 et 2 affichant l'heure ainsi que les organes du calendrier 5. Elle consiste, ensuite, à implanter sur ce mouvement les aiguilles 1' et 2' avec un mécanisme de renvoi destiné à les entraîner, puis l'aiguille rattrapante 11 et le poussoir 12, enfin un mécanisme de rattrapage commandant l'aiguille 11 en réponse à une action sur le poussoir 12.

Sur les fig. 3 et 4 la référence 20 désigne la platine du mouvement Valjoux 7750, et la référence 21 la face principale de ce mouvement qui se trouve en regard du cadran 22, ce cadran étant celui de la montre représentée sur la fig. 2. Dans la platine 20 est chassé un arbre creux 23 ayant l'axe xx' comme axe de symétrie. Sur l'arbre 23 pivote librement un pignon 24. Ce pignon, qui supportait initialement le canon sur lequel était fixée l'aiguille 2, est entraîné en rotation à la vitesse de 1 tour par heure par une roue dentée 25 du mécanisme d'horlogerie non représenté faisant partie du mouvement. Les aiguilles 1' et 2' sont supportées, de leur côte, par un nouveau pont de minuterie 26, ce pont étant fixé par des moyens non représentés sur la face 21 de la platine. Dans ce pont est chassé un arbre 27 sur lequel pivote un canon 28 supportant l'aiguille des minutes 2'. Le canon 28 comporte un pignon 29 qui engrène avec une roue dentée de minuterie 30. La roue 30 pivote sur un arbre 31 solidaire du pont 26, et elle engrène avec le pignon 24 de manière à entraîner en rotation le canon 28 à raison de 1 tour par heure. Sur le canon 28 pivote un canon 32 qui supporte l'aiguille des heures 1'. Le canon 32 est solidaire d'une roue dentée 33. La roue 33, de son côte, engrène avec un pignon 34 pivotant sur l'arbre 31 et sur lequel est fixée la roue 30, pour entraîner en rotation le canon 32 à raison de 1 tour en 12 ou 24 heures.

Les mobiles 28, 29, 30, 32, 33 et 34 constituent le mécanisme de renvoi, disposé sous le cadran 22, qui a pour fonction d'entraîner les aiguilles 1 ' et 2' à partir du pignon 24, pignon qui supportait le canon de l'aiguille des minutes 2 avant la transformation du mouvement.

Bien entendu le mécanisme de mise à l'heure non représente du mouvement, permet de commander les aiguilles 1' et 2' au moyen de la couronne 8 de la même manière qu'il commandait les aiguilles 1 et 2.

En ce qui concerne la fonction chronographe, l'aiguille de chronographe 3 est fixée sur un arbre 40 tournant à la vitesse de 1 tour par minute. Cet arbre, qui fait partie du mécanisme chronographe non représenté du mouvement, pivote autour de l'axe xx' à l'intérieur de l'arbre creux 23. Sur l'arbre 40 est encore fixée, du côte du cadran 22 et en contact du pignon 24, une came 41 en forme de cœur. Au dessus de cette came pivote librement sur l'arbre 40 un canon 42, ce canon supportant à une extrémité l'aiguille rattrapante 11, et à l'autre extrémité une roue de rattrapante 43. Sur cette dernière roue est fixé un levier 44 au moyen d'une vis 45 qui permet au levier de pivoter dans un plan perpendiculaire à l'axe xx'. L'extrémité libre du levier 44 est enfin mise en appui contre la came 41 grâce à un ressort 46 disposé entre le levier et la roue 43.

Dans ces conditions, la force exercée par le levier 44 sur la came 41 fait pivoter la roue 43 avec le canon 42 sur l'arbre 40 de manière que l'extrémité du levier se déplace jusqu'à la plus faible distance de l'axe xx' permise par la came. Le dispositif de commande du chronographe permet toujours, de son côté, au moyen des poussoirs 9 et 10, d'agir sur le mécanisme de chronographe pour mesurer un intervalle de temps. A présent cet intervalle est indique par les deux aiguilles 3 et 11, disposées exactement en regard l'une de l'autre et se déplaçant en synchronisme.

Pour que l'aiguille 11 puisse remplir sa fonction de rattrapante, un mécanisme de rattrapage est encore implante sur la face principale 21 du mouvement. Ce mécanisme est commandé par le poussoir 12 et il permet, en réponse à une pression sur celui-ci, de bloquer l'aiguille 11, et en réponse à la pression suivante, de libérer cette aiguille pour qu'elle reprenne sa place en regard de l'aiguille 3 grâce à l'action du levier 44 sur la came 41.

Le blocage de l'aiguille 11 est obtenu au moyen d'une pince comportant deux branches, référencées respectivement 50 et 51, dont les extrémités libres viennent enserrer avec une certaine pression la roue 43 pour l'immobiliser. Cette pression est donnée par un ressort 52 prenant appui sur les deux branches. La force produite par le ressort 46 est choisie, de son côte, de manière que, lorsque l'aiguille 11 est bloquée alors que l'aiguille 3 tourne, le couple exercé par l'arbre 40 soit suffisant pour qu'il puisse vaincre celui produit par l'action du levier 44 sur la came 41.

Entre les branches 50 et 51 de la pince est disposée une roue dentée 53 comportant 2N dents radiales 54, et N dents axiales 55. Les dents 54 se trou5

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vent dans le plan de la roue, alors que les dents 55 sont constituées par des colonnes orientées perpendiculairement à ce plan. Un sautoir 56, prenant appui sur les dents 54, positionne angulairement la roue 53.

La branche 50 présente, en regard des dents 55 de la roue 53, un plan incliné 57, et la branche 51 un plan incliné 58 similaire. Dans une position de la roue 53, correspondant à celle représentée sur la fig. 3, les plans inclinés 57 et 58 se trouvent chacun entre deux dents adjacentes 55. Les extrémités des branches 50 et 51 sont alors, grâce à l'action du ressort 52, en contact de la roue 43 avec une pression suffisante pour immobiliser par friction cette roue et l'aiguille 11, permettant la lecture d'un intervalle de temps chronométré intermédiaire pendant que l'aiguille 3 continue de tourner.

La roue 53, en passant dans la position suivante, amène une dent 55 en contact du plan incliné 57, et une autre dent en contact du plan incliné 58. Ces dents, en glissant sur les plans inclinés correspondants, écartent les branches 50 et 51 de la roue 43 pour libérer cette roue et l'aiguille 11, celle-ci venant alors se placer, grâce à l'action du levier 44 sur la came 41, en regard de l'aiguille 3 toujours en rotation.

La rotation de la roue 53 par pas successifs, permettant de chronométrer une suite de temps intermédiaires, est obtenue au moyen d'une coulisse 59 se déplaçant radialement sur la face principale 21 du mouvement. Une extrémité de la coulisse est solidaire du poussoir 12, alors que l'autre extrémité vient buter contre une dent 54 de la roue 53. Une pression sur le poussoir 12, en déplaçant la coulisse 59 d'une position de repos dans une position de travail, permet de faire tourner la roue 53 d'un pas de une dent. Le poussoir 12 une fois relâché, la coulisse revient dans la position de repos grâce à un ressort de rappel 60, et à un jeu latéral 61 dans le dispositif de guidage permettant à son extrémité, pendant le recul, de passer sur une dent 54.

Le mouvement Valjoux ainsi transformé présente bien entendu une hauteur sur cadran plus grande que celle du mouvement original. Par contre, la hauteur totale mesurée sur l'axe xx' est la même dans les deux cas, car, au lieu d'avoir au centre les trois aiguilles 1, 2 et 3, le mouvement modifié ne comporte plus que les deux aiguilles 3 et 11.

Il est bien entendu que le mouvement de chronomètre qui vient d'être décrit peut subir différentes modifications et se présenter sous d'autres variantes, évidentes à l'homme du métier, sans sortir du cadre de la présente invention.

Claims (6)

Revendications

1. Mouvement mécanique analogique à balancier-spiral de chronographe automatique à rattrapante pour montre, comprenant deux faces principales sensiblement planes et parallèles, une des faces (21 ) supportant le cadran (22) de la montre, un mécanisme d'horlogerie entraînant en rotation autour d'un axe de révolution (xx'), disposé perpendiculairement auxdites faces et passant par le centre du mouvement, un mobile (24) apte à indiquer l'heure, un dispositif d'affichage analogique de l'heure par des aiguilles (1', 2'), des moyens de mise à l'heure (8) agissant sur ledit mécanisme d'horlogerie, un mécanisme de chronographe pour la mesure d'un intervalle de temps entraînant une aiguille de chronographe (3) et une aiguille rattrapante (11) autour dudit axe de révolution (xx') pour indiquer et mémoriser la durée dudit intervalle de temps, des moyens de commande (9,10,12) dudit mécanisme de chronographe, un mécanisme de rattrapage (41, 43, 44, 50, 51, 53, 57, 58, 59) agissant sur ladite aiguille rattrapante (11) en réponse à une action sur un organe (12) desdits moyens de commande, et un mécanisme de remontage automatique par masse oscillante disposée sur l'autre face principale, caractérisé en ce qu'il comporte en outre un mécanisme de renvoi (28, 29, 30, 32, 33, 34), disposé sur ladite face principale (21) du mouvement qui supporte ledit cadran (22), pour entraîner lesdites aiguilles (1', 2') dudit affichage à partir dudit mobile (24) autour d'un arbre décentré (27) orienté parallèlement audit axe de révolution (xx'), et en ce que ledit mécanisme de rattrapage (41, 43, 44, 50, 51, 53, 57, 58, 59) est implanté sur la même face principale (21) que ledit mécanisme de renvoi.

2. Mouvement selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit mobile est constitué par un pignon (24) faisant partie dudit mécanisme d'horlogerie et qui effectue une révolution complète par heure.

3. Mouvement selon la revendication 1 ou 2, caractérisé ce que ledit arbre décentré (27) est disposé à 3 heures du côte de ladite face principale (21).

4. Mouvement selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit mécanisme de renvoi comporte:

- une roue dentée de minuterie (30) pivotant sur un arbre de minuterie (31 ) et engrenant avec ledit mobile (24) dudit mécanisme d'horlogerie;

- un pignon des minutes (29) pivotant sur ledit arbre décentré (27) et engrenant avec ladite roue de minuterie (30);

- un canon des minutes (28) solidaire du pignon des minutes (29) et supportant l'aiguille (2') dudit affichage de l'heure qui indique les minutes;

- un pignon (34) solidaire de la roue de minuterie (30);

- une roue dentée des heures (33) pivotant sur le canon des minutes (28) et qui engrène avec le pignon (34) solidaire de la roue de minuterie (30); et

- un canon des heures (32) solidaire de la roue des heures (33) et supportant l'aiguille (1') dudit affichage de l'heure qui indique les heures,

le nombre des dents des différents mobiles étant choisis de manière que le canon des minutes (28) fasse 1 tour par heure, et le canon des heures (32) 1 tour en 12 ou 24 heures.

5. Mouvement selon la revendication 4, caractérisé en ce que l'arbre de minuterie (31) et l'arbre décentré (27) sont fixés sur un pont de minuterie (26) disposé sur ladite face principale (21).

6. Mouvement selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit mécanisme de rattrapage comprend:

- une came (41) en forme de cœur fixée sur un arbre

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central (40) dudit mécanisme de chronographe, ledit arbre supportant l'aiguille de chronographe (3);

- une roue de rattrapante (43) pivotant librement sur ledit arbre central et qui comporte un levier (44) venant appuyer élastiquement avec une force don- 5 née sur ladite came (41 );

- une pince comportant deux branches (50, 51) et un plan incliné (57, 58) sur chaque branche disposé en regard de l'autre branche, les extrémités libres des branches venant enserrer la roue rattrapante (43) 10 pour l'immobiliser par effet de friction;

- une roue dentée (53) comportant 2N dents radiales (54) et N dents axiales (55) et pouvant occuper 2N positions déterminées par un sautoir (56) agissant sur les dents radiales, dans une desdites posi- 15 tions de la roue les plans inclinés (57, 58) se trouvent entre deux dents axiales (55) adjacentes, et dans la position suivante une dent axiale pénétrer sur chaque plan incliné pour écarter les branches l'une de l'autre et libérer la roue de rattrapante (43); 20 et

- une coulisse (59) mobile radialement sur le mouvement, une extrémité de la coulisse comportant un poussoir (12) faisant partie desdits moyens de commande, et l'autre extrémité venant en appui contre 25 une dent radiale (54) pour faire passer ladite roue dentée (53) d'une position à la position suivante en réponse à chaque pression sur le poussoir (12).

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