CH666368A5 - Condensateur de haute tension a haute densite d'energie. - Google Patents

Condensateur de haute tension a haute densite d'energie. Download PDF

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CH666368A5
CH666368A5 CH4234/85A CH423485A CH666368A5 CH 666368 A5 CH666368 A5 CH 666368A5 CH 4234/85 A CH4234/85 A CH 4234/85A CH 423485 A CH423485 A CH 423485A CH 666368 A5 CH666368 A5 CH 666368A5
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capacitor
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capacitor according
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CH4234/85A
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Michel Boussange
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Atesys
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Description

La présente invention est l'extension du champ d'applications d'un procédé initialement déposé dans la demande de brevet allemand N° 3.312.076. Cette demande décrit un type de condensateur 30 ayant une densité d'énergie supérieure à 0,5 J/cm3 et pouvant atteindre 1,2 J/cm3, alors que, d'après l'état de la technique précédant ce brevet, une densité d'énergie de 1 J/cm3 n'avait jamais été atteinte.
Le domaine entre 0,5 et 0,8 J/cm3 avait certes été atteint, mais exclusivement par des condensateurs utilisant un diélectrique parti-35 culier (fluorure de polyvinylidène, ayant le nom de marque «K-Film»). Or, ces condensateurs au «K-Film» n'atteignent cette densité d'énergie qu'au prix de pertes diélectriques tellement élevées que ces condensateurs sont totalement exclus pour des applications où le condensateur doit travailler de façon soutenue et à une certaine 40 fréquence. Ils sont donc restreints à des applications ayant une fréquence de fonctionnement très réduite, telles que le défibrillateur cardiaque. Ces condensateurs ont, d'autre part, en raison de ce diélectrique spécial, un prix au joule 3 à 4 fois plus élevé que les condensateurs ayant un diélectrique courant. Le type de condensateur 45 faisant l'objet de ce brevet allemand n'ayant pas les inconvénients du «K-Film», il est donc seul à pouvoir être considéré pour une densité d'énergie supérieure à 0,5 J/cm3 dans la plupart des cas autres que le défibrillateur cardiaque.
C'est ce fait qui a motivé la titulaire à étendre le champ d'appli-50 cations de cette invention initiale et à la perfectionner. En effet, le brevet antérieur était limité à un champ d'applications identique à ou proche de celui du défibrillateur cardiaque, et la titulaire a maintenant adapté l'application de son condensateur aux autres domaines que le défibrillateur cardiaque dans lesquels une densité d'éner-55 gie de 0,5 à 1,2 J/cm3 n'était pas connue jusqu'à ce jour. Une autre motivation de la titulaire était le fait que les densités d'énergie de 0,5 à 1,2 J/cm3 qui avaient été obtenues précédemment n'avaient été atteintes que sur quelques prototypes, et il était par la suite impossible d'obtenir les mêmes valeurs sur de nouvelles séries. L'objet de la prê-60 sente invention consiste donc également à définir les principes de base qui sont à l'origine de ces densités d'énergie, de manière à pouvoir les reproduire de façon fiable et même de les dépasser, pour atteindre des valeurs supérieures à 2 J/cm3. En ce qui concerne les nouveaux domaines visés, ce sont ceux d'un condensateur élémen-65 taire de haute tension et de haute densité d'énergie ayant de très nombreuses applications telles que stockage d'énergie, décharge, commutation et filtrage; il est du type général comportant deux armatures conductrices séparées par au moins une feuille de diélectri
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que, et ce condensateur élémentaire est caractérisé, selon la présente invention, par le fait qu'à chaque armature est associée au moins une feuille d'un premier diélectrique, que chaque armature est constituée d'une couche de métallisation ayant une résistance par unité de surface de 2 à 30 ohms, déposée sur un deuxième diélectrique consistant en un support de structure fibreuse, favorisant la régénération, de telle manière que le condensateur soit autocicatrisant, que le condensateur est imprégné d'un diélectrique liquide et que la nature et l'épaisseur de chacun des diélectriques ainsi que le diélectrique liquide sont choisis de telle manière que, au moment où le condensateur est soumis à sa tension nominale, le rapport entre le champ électrique moyen dans le diélectrique et la rigidité diélectrique intrinsèque soit sensiblement égal pour chacun des diélectriques. Cette caractérisation décrit les moyens de base mis en œuvre dans l'invention. Les performances qui peuvent être obtenues grâce à ces moyens sont le mieux résumées par deux grandeurs: le champ électrique moyen régnant dans le diélectrique du condensateur quand celui-ci travaille à sa tension nominale, ce champ étant d'environ 200 V/|im à plus de 400 V/jim, et la densité d'énergie volumique du condensateur à cette même tension, qui est de 0,5 J/cm3 à plus de 2 J/cm3. Nous montrerons d'ailleurs plus loin que ces deux performances, qui sont les plus marquantes d'un condensateur du type général visé plus haut, sont liées.
Ce champ électrique élevé et cette haute densité d'énergie sont atteints grâce à deux facteurs prépondérants; ces deux facteurs, qui se potentialisent mutuellement pour l'obtention des résultats donnés, sont les suivants:
1. la faculté d'autocicatrisation;
2. l'exploitation presque totale de la rigidité diélectrique de chacun des diélectriques grâce à une répartition des champs électriques proportionnellement à la rigidité de chacun des diélectriques.
Définition: Dans tout le texte nous entendons par «tension nominale» («rated voltage») la tension d'utilisation maximale du condensateur. Elle correspond à une utilisation normale, c'est-à-dire avec une marge de sécurité suffisante, mais dans des applications où certaines contraintes, autres que la tension elle-même, sont faibles ou moyennes. Ces contraintes sont, par exemple, la fréquence de répétition si le condensateur est utilisé en décharge, la température ou d'autres paramètres. Si certains de ces paramètres sont élevés, le condensateur pourra travailler en «derating», à une tension d'utilisation particulière, inférieure à la tension «nominale».
1. Faculté d'autocicatrisation
L'autocicatrisation est la faculté de «guérir» un défaut d'isolement quand il survient, par volatilisation de la métallisation dans la région du claquage. On peut ainsi exploiter l'ensemble du diélectrique placé entre les deux armatures jusqu'à un degré très élevé, puisque les défauts qui apparaissent sont éliminés.
Cette faculté permet donc de se rapprocher de la limite d'isolement de l'ensemble des diélectriques, quel que soit le niveau où cette limite est située. C'est le rôle du second diélectrique et des caractéristiques de métallisation d'assurer cette fonction d'autocicatrisation.
En fait, le procédé d'autocicatrisation est connu depuis plusieurs décennies, mais n'a jamais été utilisé dans les conditions stipulées par la présente invention, et n'a donc jamais conduit aux mêmes résultats. Ce procédé n'a en particulier jamais été utilisé à la fois à des niveaux de tension, d'énergie et de champ électrique où l'invention le permet car, à certains de ces niveaux, le phénomène ne pouvait plus être contrôlé et entraînait la destruction du condensateur.
Ce problème est parfaitement posé dans le brevet français N° 7908375 dont nous citons ci-après les termes :
«Il est connu que, lors des contrôles en fin de fabrication ou de l'utilisation de tels condensateurs, les défauts du diélectrique donnent lieu à des décharges locales en forme d'arcs, oxydant ou vo-latisant localement l'armature métallisée. Ces décharges sont utiles car elles restaurent ainsi l'isolement normal. Ce processus est appelé «cicatrisation».
« Cependant, pour des condensateurs d'une certaine capacité, et des tensions supérieures à quelques centaines de volts, l'énergie disponible pour une de ces décharges locales est telle que le condensateur peut être au moins localement détruit. Ce risque est d'autant plus grand que l'énergie stockée dans un condensateur est proportionnelle au carré de la tension, ce qui aggrave le danger de destruction dans le cas des condensateurs à haute tension.»
La solution à ce problème, proposée par le brevet N° 7908375, est de cloisonner l'armature métallisée en de nombreuses parties par des lignes non conductrices, obtenues par faisceau laser, de manière à limiter l'énergie appelée au moment d'une cicatrisation.
Les valeurs de tension, de champ et d'énergie que permet d'atteindre cette dernière solution sont 1500 V, 187 V/nm (1500 V/ 8 um), et 112 J.
Mais la solution qui est proposée dans ce brevet a les inconvénients suivants : complexité pour la démétallis.ation par faisceau laser, perte de capacité due à cette démétallisation, perte de capacité en fonctionnement au moment où l'un des créneaux métallisés est séparé.
D'autre part, les valeurs de tension, de champ et d'énergie obtenues dans ce brevet sont bien inférieures à celles de la présente invention, dont les valeurs sont respectivement de 600 V à au moins 8000 V, 200 V/(im à plus de 400 V/^m et jusqu'à 500 J ou plus, pour un condensateur élémentaire.
La solution donnée dans le présent brevet conduit donc à des résultats beaucoup plus intéressants, tout en utilisant des moyens plus simples, qui sont une métallisation ayant une résistance par unité de surface de 2 à 30 ohms déposée sur le second diélectrique consistant en un support ayant une structure fibreuse imprégnée. En d'autres termes, cette caractérisation, associée aux autres éléments de la présente invention, est à la base d'une «maîtrise» parfaite du phénomène de cicatrisation, et cela même pour les valeurs extrêmes de tension, de champ et d'énergie données plus haut. Cette maîtrise peut être mise en évidence par les constatations suivantes:
— Quand un condensateur conforme à l'invention est sujet à une cicatrisation soit à cause d'une certaine durée de fonctionnement, soit parce que sa tension nominale est dépassée, l'énergie dissipée au moment de cette cicatrisation est toujours une très faible proportion de l'énergie totale du condensateur, par exemple 1 %. Ainsi, un condensateur selon l'invention, chargé à 5000 V, va par exemple voir baisser sa tension à environ 4980 V par suite d'une cicatrisation. La faiblesse de la chute de tension et d'énergie au moment de la cicatrisation est due au fait que le courant qui circule vers l'endroit qui cicatrise est limité par la résistance par unité de surface relativement élevée de la couche métallisée. L'épaisseur de métal étant d'autre part très réduite, la masse de métal à volatiliser sera faible. Une cicatrisation remarquable du condensateur selon l'invention est que la tension du condensateur n'a pas besoin de chuter pour arrêter le courant de cicatrisation; il s'arrête de lui-même en raison de la résistance de surface et de la finesse de la couche.
— Une démonstration de l'excellente maîtrise de la cicatrisation dans un condensateur conforme à l'invention est l'expérience suivante: on prend un bobinage de condensateur conforme à l'invention, et on perce plusieurs couches de diélectrique en enfonçant dans le bobinage une aiguille sur une profondeur d'environ 1 mm, perpendiculairement à son axe, puis on la retire. Par après, on charge le condensateur. A la première charge, il y aura quelques très faibles crépitements (si le bobinage est à l'air), puis l'isolement sera à nouveau définitivement rétabli.
2. Exploitation des deux diélectriques dans la même proportion
Cette deuxième partie de la caractérisation principale se poten-tialise avec la faculté de cicatrisation car, alors que cette dernière permet d'aller jusqu'à la limite de l'isolement, la deuxième partie permet d'élever cette limite à des valeurs jamais atteintes.
En effet, le fait de choisir les différents paramètres des diélectriques de telle manière que le champ électrique dans chacun soit dans un rapport constant par rapport à sa rigidité diélectrique permet
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d'exploiter les deux diélectriques à un même degré, par exemple 80%. Grâce à ce procédé, l'ensemble du diélectrique sera mieux exploité, et on peut atteindre un champ électrique moyen d'un niveau sans précédent.
Les valeurs du champ électrique moyen obtenues dans nos différentes réalisations vont de 200 V/|im à plus de 400 V/|im. Or, on démontre facilement que, pour un condensateur bobiné, la densité d'énergie volumique d est:
d = ^E2
avec s0 = permittivité absolue du vide er = permittivité relative du diélectrique E = champ électrique dans le diélectrique d étant proportionnel à E2, il est clair que, puisque l'invention permet un champ électrique plus que double par rapport à l'état de la technique (300 à 400 Vj\im par rapport à 150 V/(im), il en résulte une densité d'énergie pour les condensateurs plus de 4 fois supérieure.
Un procédé préférentiel pour l'exploitation égale des deux films de diélectrique consiste dans le fait de choisir les types de ces deux diélectriques ainsi que le diélectrique liquide qui les imprègne de telle manière que, pour chacun des diélectriques, le rapport entre la rigidité diélectrique et le champ électrique moyen dans le diélectrique soit sensiblement égal, la constance de ce rapport devant en particulier être vérifiée au niveau élevé de champ électrique tel que le prévoit l'invention. Il est bien entendu que les conditions d'imprégnation (température, degré du vide, durée du traitement) permettent d'agir sur ces différents paramètres. Un tel procédé pour agir sur la répartition favorable des champs électriques dans un diélectrique mixte n'est pas du tout connu et est même en contradiction avec les lois électriques habituellement admises. En effet, dans le cas d'un diélectrique mixte, le champ électrique dans chacun des deux diélectriques dépend de plusieurs paramètres de ces diélectriques. Considérons la figure la.
Les deux diélectriques (1) et (2) ont la même surface, des épaisseurs e, et e2, des constantes diélectriques relatives Sj et e2, des résis-tivités r! et r2 et, si on charge le condensateur à une tension U, il s'établit dans chacun des diélectriques des champs Ej et E2, et il apparaît sur chacun des diélectriques une tension Ut = Elel et U2 — E2e2.
L'état de la technique admet universellement que, dans le cas d'un tel diélectrique mixte, les champs Ej, E2 et par conséquent les tensions U,, U2 sont fonction des constantes diélectriques Sj et e2. On démontre que
U2 = s,e2
Uj 82ej
Or, cette relation n'est vraie que pour un condensateur théorique qui n'a pas de résistance de fuite. De telles résistances de fuite Rj et R2 sont représentées sur la figure lb en parallèle sur des condensateurs C, et C2 qui symbolisent les deux diélectriques 1 et 2. Dans la plupart des applications pratiques, la relation (1) est vraie, car Rj et R2 peuvent être considérées comme infinis. Si on considère les condensateurs C, et C2 en série et sans résistances de fuite, on a:
U, Ç,_
U, c2
L'hypothèse R! et R2 infinis est justifiée dans pratiquement toutes les applications de l'état de la technique, car tous les condensateurs connus travaillent à champ électrique «faible» (inférieur à 200 V/|im). Dans ces conditions, la résistivité du diélectrique, que l'on peut exprimer de façon conventionnelle en £2-m, mais aussi en MQ • |iF, représente pour un diélectrique comme le polytéréphtalate d'éthylène une valeur de 50 000 MQ • (O.F. Cette valeur, qui est donnée dans la littérature pour un champ de quelques volts/p.m seulement, correspond à une constante de temps de 50 000 secondes, c'est-à-dire de 14 heures. Comme le temps de charge d'un condensateur est toujours nettement inférieur à ce temps, la résistance d'isolement n'aura pas le temps de modifier la répartition de tension telle qu'exprimée par les relations (1) et (2).
Dans les conditions de l'invention par contre, qui consistent en particulier à se rapprocher le plus possible du champ limite permis par les diélectriques, c'est-à-dire de leur rigidité intrinsèque, les résis-tivités des diélectriques ne sont plus qu'une fraction de celles données dans la littérature, et alors les résistances d'isolement R! et R2 ainsi que les constantes de temps Rj Cj et R2 C2 deviennent suffisamment faibles pour provoquer la répartition des tensions selon la relation :
15 c'est-à-dire:
(D
ÜL = Rj.
Ui Ra
U1 = U2 Ri R2
Si on se place dans le cas où Uj et U2 ont atteint leur valeur 20 maximale, très proche du claquage, on a:
Ul ma:
Ri
U2
R2
(3)
(4)
(5)
Soit, en faisant intervenir le champ maximum de chacun des dié-25 lectriques Ej max et E2 max (rigidités diélectriques) ainsi que leurs résistivités respectives rx et r2 et les épaisseurs des diélectriques, on obtient:
Et max et _ E2 max e2
soit:
ri e! r2 e2
E! max _ E2 max r, ~ r.
(6)
(7)
(2)
relation qui traduit en principe un procédé préférentiel de choix des 35 diélectriques et des conditions d'imprégnation prévu par l'invention.
Mais il faut cependant remarquer que la relation (7) n'est valable que sur un plan purement théorique. En effet, en pratique, il vaut mieux se limiter à l'utilisation des relations (3) ou (4) faisant intervenir la résistance d'isolement totale d'une épaisseur de couche donnée 40 plutôt que sa résistivité. Car, pour établir les relations (6) et (7), on a posé les hypothèses R, = r^ et R2 = r2e2, alors que notre expérience a montré que ces hypothèses ne sont pas vérifiées pour des films de diélectriques minces et soumis à des champs élevés. Nous avons constaté que, pour de tels films, R n'est pas une fonction li-45 néaire de l'épaisseur, c'est-à-dire que la résistivité n'est pas une constante. Par exemple pour des films de polyester de 3 à 5 um, la résistivité est bien plus faible que pour une épaisseur de 8 à 12 (im. Ces résistivités étant bien entendu toujours mesurées à champ élevé, le choix des diélectriques doit donc se faire selon la relation (4) et doit 50 tenir compte des épaisseurs de diélectrique particulières.
Considérons (fig. la) un ensemble constitué de deux diélectriques dont l'un (1) est solide et constitué d'une matière plastique homogène et l'autre (2) est poreux et fibreux, le tout étant imprégné d'une huile isolante.
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Si on étudie ces diélectriques sur le plan de leur résistivité, on peut admettre en première approximation que le diélectrique 2 se comporte comme un réservoir d'huile et possède une grande partie des caractéristiques de cette dernière, alors que le diélectrique 1, qui 60 est solide, a essentiellement les caractéristiques du matériau qui le constitue.
Selon les connaissances de l'état de la technique, quand un tel diélectrique solide est utilisé seul ou en combinaison avec un autre et s'il est imprégné d'huile, on admet que cette dernière ne sert qu'à 65 renforcer les points faibles du diélectrique et à améliorer la rigidité diélectrique à ces endroits. On compte aussi sur une diminution des effets corona en particulier au niveau des bords et des arêtes. En ce qui concerne la résistivité d'un diélectrique solide, on admettait tou
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jours que c'était une caractéristique uniquement propre au matériau lui-même.
Dans le cadre des résultats de la présente invention par contre, et en tout cas pour les champs élevés qui y sont prévus, le diélectrique 1 a une résistivité qui n'est pas constante, mais qui est d'abord proportionnelle à l'épaisseur de film qui a été choisie, et ensuite, pour une épaisseur donnée, cette résistivité (ou la résistance dans le cas de cette épaisseur particulière) est une fonction décroissante du champ électrique. Enfin, cette résistivité n'est plus exclusivement liée au matériau, mais est fortement fonction de l'huile qui l'imprègne.
Cette découverte a été faite par hasard: nous avons réalisé un premier condensateur selon l'invention, qui avait une densité d'énergie de 1,3 J/cm3 obtenue d'une façon parfaitement fiable et reproductible. Ce condensateur était imprégné d'huile silicone. Par la suite, nous avons fabriqué un deuxième condensateur exactement identique au premier, mais imprégné d'huile de ricin.
La tension de charge de ce deuxième condensateur ne pouvait plus atteindre que 75% de la tension du condensateur précédent et sa densité d'énergie était donc réduite à 56% de celle du premier condensateur. Or, les caractéristiques d'isolement de l'huile de ricin sont pratiquement aussi bonnes que celles de l'huile de silicone. En calculant l'énergie contenue dans chacun des diélectriques du premier condensateur, on a constaté que l'énergie contenue dans le diélectrique 1 représentait environ 85% de son énergie totale. Le déficit d'énergie du deuxième condensateur devait donc provenir, au moins pour une grande part, du diélectrique 1, puisque ce condensateur avait perdu 44% de son énergie totale. Ce déficit d'énergie du deuxième condensateur ne pouvait donc pas provenir uniquement du diélectrique 2, que ce soit pour des raisons de résistance ou pour des raisons de rigidité de ce diélectrique et de son huile. Comme la rigidité diélectrique de l'huile du deuxième condensateur était aussi bonne que celle du premier, le déficit d'énergie du diélectrique 1 ne pouvait avoir pour cause une question de rigidité diélectrique, mais uniquement une modification de résistance et une mauvaise répartition des tensions par rapport aux rigidités, comme l'enseigne l'invention.
Il fallait donc que l'huile joue un rôle dans la résistance et la résistivité du diélectrique 1, ce qui à notre connaissance n'est pas admis couramment pour un diélectrique solide. La preuve étant là, nous avons émis l'explication suivante: la raison probable est que les films de matière plastique minces ont un certain nombre de microtrous. Le nombre de ces trous par unité de surface est inversement proportionne! à l'épaisseur. Au-dessus d'une certaine épaisseur, les films sont probablement «étanches». Ces microtrous sont assez fins pour ne pas entraîner un claquage du diélectrique. Ils sont distincts, d'une part, des «cratères» du film qui sont des crevasses sur une profondeur partielle du diélectrique, mais qui sont plus larges et provoquent le claquage à une certaine tension et, d'autre part, des «microcavités» qui sont des cavités microscopiques, remplies d'air ou d'huile, mais ne communiquant pas forcément entre elles. Les microtrous quant à eux, plus ou moins remplis d'huile d'imprégnation, sont assez nombreux pour un film mince pour que, sous champ élevé, leur présence en parallèle conduise à un courant à travers l'huile dont ils sont remplis. Ce courant est dû à des phénomènes d'ionisation, ou à des impuretés ou à l'humidité résiduelle de l'huile. U se traduit par un abaissement virtuel de la résistance d'isolement du film. Ce phénomène s'ajoute aux courants de polarisation et d'ionisation du matériau lui-même, et risque d'être confondu avec ces derniers. Mais, dans nos conditions, l'existence d'un courant par microtrous est obligée. C'est en faisant varier les types d'huile et leurs conditions d'imprégnation et en mesurant les résistances de fuite (à champ élevé) des condensateurs réalisés que nous avons trouvé des variations de résistance telles qu'elles ne pouvaient provenir que d'une conduction à travers des passages mécaniques du diélectrique 1 remplis d'huile. Si le film plastique avait été étanche, l'huile n'aurait pu avoir une telle influence.
Dans l'exemple du deuxième condensateur décrit ci-dessus, le déficit d'énergie était donc dû à un abaissement de la résistance Rj
(fig. lb) tel que le champ dans le diélectrique 1 a été très réduit par suite de l'influence de la relation (3). Le champ dans le diélectrique 2 s'est trouvé d'autant plus élevé et avait atteint sa limite pour une tension très inférieure de ce condensateur par rapport au premier. L'abaissement excessif de Rj dans ce deuxième condensateur a été confirmé par des mesures d'autodécharge. Ces mesures traduisent la résistance de fuite totale du condensateur, dans laquelle Rt est comprise pour une part importante. On peut aussi vérifier que l'autodé-charge concerne une part d'énergie qui ne peut provenir que du diélectrique 1. L'expérience décrite montre que la densité d'énergie du premier condensateur repose sur les relations de résistances prévues par l'invention qui, dans le deuxième condensateur, ont été détériorées en changeant l'imprégnant. Il est d'ailleurs possible qu'une huile de ricin de nature différente, ou ayant subi un autre traitement, puisse répondre aux conditions de l'invention. D'autres types d'huiles, minérales ou organiques, sont également envisageables.
Un effet remarquable dans les condensateurs selon l'invention est le fait que le processus de répartition des tensions des deux diélectriques en fonction des résistances d'isolement (ou de fuites) ne débute qu'à partir d'un champ élevé, où précisément cette bonne répartition est importante.
Lorsque la résistance d'isolement baisse pour l'un ou l'autre des deux diélectriques au fur et à mesure que le champ électrique se rapproche notablement (par exemple 70 ou 80%) du champ maximal, il n'est pas certain que cette réduction de résistance d'isolement se fasse dans les mêmes proportions pour chacun des diélectriques. Dans certaines applications de l'invention, la rigidité diélectrique ou champ électrique limite de chacun des diélectriques est exploitée à environ 80%. Le fait que, dans ce diélectrique, il n'apparaît que peu de claquages montre que les résistances d'isolement à ce champ électrique élevé se réduisent dans des proportions qui sont en tout cas favorables à la bonne répartition des champs électriques sur les deux diélectriques. La réduction de résistance d'isolement à champ électrique élevé s'effectue déjà au cours de la charge du condensateur. Lorsque le champ électrique dans l'un des diélectriques se rapproche du champ limite, alors la résistance d'isolement de ce diélectrique décroît automatiquement, son champ électrique augmente moins vite, alors que le champ de l'autre diélectrique va croître plus vite. On comprend ce phénomène si on considère le schéma équivalent décrit plus haut. Ainsi, au cours d'une charge, la variation de résistance d'isolement en fonction du champ a pour conséquence que, dans chacun des diélectriques, le rapport entre le champ électrique effectif et le champ électrique limite reste sensiblement le même, et assure ainsi les conditions qui font l'objet de l'invention. Plus le champ électrique se rapproche du champ limite, plus la résistance d'isolement devient faible.
Cette autorégulation ne fonctionne bien entendu que dans une certaine plage. Si, pour un diélectrique donné, son champ limite est atteint alors que le condensateur n'est qu'à une fraction de sa tension maximale escomptée, alors le condensateur ne pourra pas atteindre cette tension. Le remède consistera, dans ce cas, à mieux choisir les résistances d'isolement Rj et R2.
La diminution de résistance d'isolement à champ électrique élevé a été mise en évidence à l'aide du dispositif de mesure suivant: on a réalisé un condensateur conforme à l'invention, constitué d'une couche de papier métallisé et de deux couches de polyester (pour chaque armature) et d'un diélectrique liquide consistant en huile de silicone. Ce condensateur avait une capacité d'environ 20 (iF. Entre les bornes de ce condensateur fut branchée une résistance extérieure de 1 gigaohm (Gfl). Le condensateur a été chargé à une tension continue de 4280 V, et la décroissance de la tension dans le temps a été enregistrée. La courbe de décharge ne montrait que de petites déviations par rapport à la courbe théorique de décharge d'un condensateur parfait (sans pertes) sur une résistance de 1 G fi. On en déduit que la résistance interne du condensateur à la tension de 4280 V est très supérieure à 1 Gf2, de l'ordre de 100 GÎ2. Dans une même expérience, le même condensateur a été chargé à 6000 V, ce qui est sa tension nominale: après 38 minutes déjà, la tension était tombée à
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5000 V. Si on considère cette chute de tension comme étant le résultat d'une résistance d'isolement constante, en parallèle sur la résistance de 1 GC2, mais à l'intérieur du condensateur (Rt + R2), elle a une valeur de 1,55 G fi. En analysant la pente de la courbe de décharge dans le voisinage immédiat de l'instant où la charge complète était atteinte, on a trouvé une pente extrêmement inférieure à celle qu'aurait une exponentielle naturelle et on a pu en déduire une constante de temps instantanée inférieure à une seconde à cet instant particulier de la courbe. Cette constante de temps affaiblie exerce déjà son influence à la fin de l'opération de charge et modifie déjà favorablement les intensités de champ dans les diélectriques avant que la charge ne soit terminée. A partir du début de la courbe de décharge, la constante de temps, qui est alors très faible, commence à croître pour atteindre après un certain temps la valeur qu'elle a à la fin de la courbe, qui est une exponentielle naturelle, cette croissance est tellement rapide que le condensateur atteint très vite une résistance d'isolement élevée. Dès que l'équilibrage des tensions Ux et U2 selon l'invention est terminé, les fuites deviennent très faibles.
La résistance d'isolement ou la constante de temps, qui sont fortement diminuées au début de la courbe de décharge, indiquent la diminution d'au moins une des deux résistances d'isolement des diélectriques mis en série (Rj, R2).
La forte diminution de la résistance d'isolement à l'approche de la valeur du champ limite a encore l'effet suivant, qui est favorable pour la durée de vie du condensateur: si l'on suppose que le condensateur décrit est chargé pour la première fois à une tension de 6000 V, chaque élément de condensateur C^ C2 correspondant à chaque diélectrique 1 et 2 de la fig. lb devrait accumuler la même charge Q s'il n'y avait pas d'autodécharge par les résistances d'isolement. L'autodécharge, qui en général n'est pas la même pour les deux diélectriques, fait que l'un des deux éléments de condensateur Ci ou C2 contiendra, après un certain temps, une charge plus petite que l'autre. Si maintenant on décharge tout le condensateur à l'extérieur de façon à mesurer 0 V à ses bornes, les éléments de condensateur Cj et C2 ne seront pas complètement déchargés à cause de leur charge différente avant la décharge: celui qui n'a pas eu de pertes internes de charge restera partiellement chargé avec la polarité initiale et l'autre sera chargé avec une polarité inverse. Les tensions qui restent aux bornes de ces éléments de condensateur sont suffisamment petites pour que la résistance d'isolement puisse être considérée comme infinie. Les éléments Q et C2 peuvent donc garder leur charge sur une longue période, par exemple plusieurs semaines ou mois.
Si l'on recharge le condensateur, le courant de charge doit d'abord décharger complètement l'élément de condensateur dont la polarité a été inversée, et ensuite le charger dans le sens du courant de charge; si l'on amène une certaine charge au condensateur, cet élément de condensateur prendra une charge plus petite que l'autre et par conséquent une tension plus faible, et sera donc moins sollicité au cours des charges suivantes.
Cet effet, qui est théorique et ne peut pas être saisi par des techniques de mesure, a été mis en évidence par des expérimentations non pas avec les diélectriques isolés qui forment le condensateur (parce qu'on ne peut pas appliquer les intensités de champ en question aux diélectriques isolés avec une surface assez grande sans avoir des claquages permanents), mais avec deux condensateurs entiers (bobinages de condensateur) de capacités différentes. Deux condensateurs, mis en série, se sont comportés de la même façon que les diélectriques individuels d'un seul condensateur, comme indiqué plus haut; bien entendu, cela se passe seulement si l'on applique une tension assez élevée pour que l'un des deux condensateurs atteigne sa valeur de champ limite et présente beaucoup de pertes ou d'auto-cicatrisations. Après une décharge et un court-circuit permanent du montage en série, il a été mesuré que les deux condensateurs restaient chargés avec des polarités inverses représentant environ 10% de la tension atteinte lors de la charge. Cet effet, qui a été observé sur un condensateur réel, se montre avantageux lorsqu'on branche de tels condensateurs en série, parce qu'il faut s'attendre à une répartition inégale de la tension à cause des capacités inégales. Une différence momentanée entre les tensions peut aussi apparaître lors de la charge.
De tels défauts par une mauvaise répartition de la tension n'entraînent pas de défaut pour la mise en série de condensateurs selon l'invention, d'abord parce que le condensateur n'est pas détruit grâce à l'autocicatrisation lorsqu'on atteint la valeur limite du champ moyen (ou le champ limite d'un des diélectriques), et ensuite parce que, après la décharge, on est en présence d'une charge à polarité inverse qui protège un condensateur contre une surcharge lors d'une autre charge.
Le condensateur élémentaire selon l'invention est donc particulièrement apte à la mise en série d'un grand nombre d'éléments, et cette mise en série constitue une application préférentielle sur laquelle nous reviendrons.
Les principes qui viennent d'être décrits ont été vérifiés systématiquement pour des condensateurs élémentaires ayant des tensions entre 2 kV et 20 kV, en prenant comme premier diélectrique du po-lytéréphtalate d'êthylène et comme second diélectrique du papier (métallisé). On s'est rendu compte que la densité d'énergie pouvant être obtenue sur toute cette plage de tensions n'était pas uniforme. La densité d'énergie donnée pour des conditions d'utilisation d'une sévérité moyenne avait une valeur supérieure à 1 J/cm3 pour une tension d'environ 5 à 8 kV (exemple: condensateur de 7 kV obtenu avec du papier d'épaisseur 7 jim avec une métallisation de 5 à 10 £2 par unité de surface et du polytéréphtalate d'êthylène d'épaisseur 14 (tm, en deux couches de 7 |im, le tout imprégné d'huile silicone, le champ électrique moyen étant de 333 V/jim); densité d'énergie 1,6 J/cm3.
Pour les condensateurs élémentaires entre environ 5 kV et 2 kV comme entre environ 8 kV et 20 kV, la densité d'énergie pouvant être obtenue décroissait progressivement de 1 J/cm3 jusqu'à des valeurs inférieures ou égales à 0,5 J/cm3. Les causes de cette décroissance étaient de natures totalement différentes et nous ont conduits à d'autres perfectionnements ou dispositions.
Entre 5 kV et 2 kV :
La réduction de la densité d'énergie était due à une limitation technologique pour l'un des diélectriques utilisés.
Prenons le cas d'un condensateur devant avoir une tension nominale de 3 kV. Pour avoir une densité d'énergie de l'ordre de 1 J/cm3, il faudrait travailler à un champ électrique de 300 V/(im (résultat expérimental découlant de travaux précédents). L'épaisseur de diélectrique devrait donc être de 3000/300 = 10 jam.
Or, il est intuitif que, pour tenir le même champ moyen, il faut à peu près la même répartition d'épaisseurs en prenant les mêmes diélectriques. Dans le cas du condensateur de 7 kV décrit plus haut, la proportion de l'épaisseur de papier par rapport à l'épaisseur totale du diélectrique était de 6/20, soit 30%. En appliquant cette règle au condensateur 3 kV prévu, il faudrait donc des épaisseurs respectives de papier et de polytéréphtalate d'êthylène de 3 jj.m et de 7 |im.
Or, il n'existe pas de papier commercialement disponible ayant une épaisseur inférieure à 6 |im. Nous avons donc été contraints de prendre ce papier existant de 6 |tm. La répartition défavorable des diélectriques a fait que le condensateur obtenu, au lieu de tenir une tension de 3 kV, n'a tenu en réalité que 2 kV et n'a atteint qu'une densité d'énergie de 0,43 J/cm3. Cette densité d'énergie était encore tout à fait acceptable par rapport à l'état de la technique mais, pour tendre vers les valeurs prévues par l'invention, la titulaire a développé un papier d'épaisseur inférieure à 6 um.
Une première technique pour fabriquer du papier d'épaisseur inférieure à 6 )im consiste à partir du papier existant de 6 |im, et à réduire son épaisseur par pressage ou calandrage. L'épaisseur que l'on peut ainsi obtenir est d'environ 4 |xm, ce qui permet déjà d'améliorer fortement la densité d'énergie de condensateurs ayant un diélectrique d'épaisseur totale de 8 à 12 |im (proportion du papier: ]/3 à Vi).
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Selon une technique préférentielle de l'invention, on effectue le pressage en exposant le papier à une humidité relative de 20% à 40% et à une température de 60° C à 120° C. Il est avantageux d'effectuer le pressage par des rouleaux entre lesquels passe le papier existant comme matière de départ. Au lieu d'humecter le papier par de l'eau, plus spécialement par de la vapeur d'eau, on peut aussi l'humecter avec un vernis qui fixe la structure du papier après le pressage ou avec un produit chimique, en particulier un produit qui ramollit les fibres. On peut aussi utiliser plusieurs de ces procédés à la fois.
A cause du jeu non négligeable des roulements des rouleaux, il est difficile d'ajuster avec précision une fente extrêmement mince (par exemple 4 (im) entre deux rouleaux, comme il serait nécessaire de le faire pour obtenir l'épaisseur voulue. Pour résoudre ce problème, l'invention vise un dispositif qui comprend au moins deux rouleaux cylindriques qui sont en contact étroit, dont l'un est entraîné, et qui tournent en sens contraires. La circonférence de l'un des rouleaux a une découpe rectangulaire dont la largeur est au moins égale à la largeur du papier et la profondeur est inférieure à l'épaisseur du papier utilisé comme matière de départ. Cela permet un contact étroitdes deux rouleaux en dehors de la découpe, et l'épaisseur nécessaire de la fente est garantie à l'endroit de la découpe. Le procédé de pressage ou de laminage doit durer un certain temps pour que la forme des fibres de cellulose naturelle qui constituent le papier puisse se modifier par une sorte de fluage.
Une variante de l'invention, fondée sur le même principe, consiste à humecter au moins une face de papier de condensateur du commerce, qui a une épaisseur de 6 |im par exemple, avec un solvant ou un plastificateur de cellulose et à presser le papier ensuite; On emploie une quantité de solvant telle qu'au moins une partie de la structure fibreuse du papier de condensateur reste intacte. Comme plastificateur, on peut utiliser du sulfure de carbone (CS2).
Avec certaines de ces techniques, il est même envisageable d'obtenir un papier inférieur à 4 um, et de pouvoir donc réaliser des condensateurs selon l'invention avec une épaisseur totale de diélectrique de 5 à 8 |im.
Une autre technique d'obtention de papier de très faible épaisseur selon l'invention repose sur le fait que, en détruisant la membrane des fibres naturelles de cellulose, on peut obtenir les fibrilles de cellulose qui sont à la fois plus minces et plus denses que les fibres qu'elles constituent. La pâte à papier servant à la fabrication habituelle du papier contient déjà 10% à 20% de telles fibrilles de cellulose. Ces fibrilles peuvent être extraites de la pâte à papier, éventuellement diluée avec de l'eau, par dépôt sous l'action de la force naturelle de gravitation ou par centrifugation. Les fibres de cellulose plus épaisses se déposent plus facilement que les fibrilles qui sont plus fines.
Si on fabrique du papier de condensateur à partir de ces fibrilles, comme prévu dans une forme de réalisation, ce papier peut être fabriqué avec une épaisseur inférieure à l'épaisseur du papier traditionnel, parce que les fibrilles de cellulose sont beaucoup plus minces que les fibres et parce qu'il en résulte une couche extrêmement fine, et cela malgré une réticulation mécanique encore suffisante entre les fibrilles qui se présente à la façon d'un tissu. Au surplus, ces fibrilles aplaties bénéficient d'un accroissement de densité de 50% et d'une diminution correspondante de porosité, ce qui est à l'origine de la possibilité d'accroissement du champ électrique.
Les fibres de cellulose de conifère ont un diamètre entre 3 et 6 um et une longueur d'environ 200 |im, alors que les fibrilles correspondantes ont un diamètre d'environ 0,2 à 0,4 |im et une longueur d'environ 3 à 4 (im. Par contre, les microfibrilles, sans intérêt, ont un diamètre beaucoup plus petit, d'environ 0,06 um à 0,08 (im.
Il est possible aussi d'obtenir de plus grandes quantités de fibrilles de cellulose en traitant les fibres de cellulose avec des ultrasons. La fréquence des ultrasons devra se situer préférentiellement entre 400 kHz et 600 kHz.
La membrane des fibres de cellulose peut aussi être détruite par des produits chimiques pour obtenir les fibrilles. Cela peut être effectué par une solution d'hypochlorite dont le chlore, en se dégageant, détruit la membrane.
Indépendamment de la motivation primaire de la titulaire qui était d'avoir une épaisseur de papier réduite permettant de respecter une proportion optimale d'épaisseur par rapport au diélectrique associé (polytéréphtalate d'êthylène), cette opération s'accompagne d'autres effets favorables: les papiers de condensateur décrits plus haut sont beaucoup moins épais que les papiers du commerce. Comme ils sont obtenus à partir d'une épaisseur plus grande ou de fibres plus petites, ils ont donc une densité plus élevée et ont par conséquent l'avantage de présenter moins de microcavités que le papier normal; il en résulte une rigidité diélectrique plus grande que celle des papiers classiques.
L'utilisation de tels papiers selon l'invention rend le condensateur plus petit, parce que le papier occupe moins de volume, ce qui fait que la capacité volumique augmente, d'une part, et, d'autre part, le papier peut être exposé à des intensités de champ plus élevées que ne peuvent l'être les papiers traditionnels, ce qui permet d'augmenter la tension du condensateur et, en conséquence, l'énergie emmagasinée par rapport aux condensateurs traditionnels.
Un autre avantage présenté par ce nouveau papier est son aptitude à une métallisation optimale. La métallisation des papiers traditionnels présente souvent des pointes de métal qui pénètrent profondément dans les porosités du papier malgré un dépôt de vernis. Ces pointes de métal sont à l'origine de claquages. Le nouveau papier, ayant moins de porosités, sera moins sujet à cette pénétration. En ce qui concerne le procédé de métallisation, il a également été perfectionné. Le procédé traditionnel consiste à évaporer du métal, par exemple du zinc, essentiellement sous un angle droit sur un ruban de papier. Un procédé nouveau de métallisation du papier de condensateur, proposé dans le cadre de la présente invention, prévoit de déposer le métal sous un angle aigu de moins de 75°, de préférence sous un angle entre 10° et 45°, un angle entre 25° et 45° étant encore préféré. Il est préférable que la trajectoire des particules métalliques ait une composante dans la direction de la trajectoire du papier, mais d'autres orientations de la trajectoire des particules métalliques sont possibles. La forme de réalisation mentionnée présente l'avantage que les particules ne peuvent pas pénétrer profondément dans d'éventuelles porosités du ruban de papier parce qu'elles rencontrent le papier sous une direction oblique. Ce n'est essentiellement que sur les parties surélevées du papier que le métal est déposé. Il en résulte une augmentation de la rigidité diélectrique du papier et, par conséquent, une utilisation du condensateur à une tension encore plus élevée.
Un dispositif pour effectuer la métallisation du papier de condensateur décrit plus haut est caractérisé par le fait que la trajectoire des particules métalliques à déposer sur le papier est telle que l'angle d'incidence des particules est aigu.
Grâce à ce nouveau papier ayant une épaisseur de 2,5 à 6 (tm, on pourra donc réaliser avantageusement selon l'invention des condensateurs entre 2 et 5 kV. Avec la version la plus mince du papier ou avec des conditions d'imprégnation particulières, on peut même envisager des modèles entre 600 V et 2 kV.
Entre 8 kV et 20 kV
La baisse progressive de densité d'énergie constatée sur les modèles entre 8 kV et 20 kV avait une autre cause, que l'on appelle communément l'effet d'arête. Des auteurs ont montré que le bord de la couche métallique constituant l'armature crée à cet endroit dans le diélectrique un champ électrique plus élevé que dans le reste de la couche, ce qui entraîne à-cet endroit des claquements à des tensions bien plus basses que dans les autres régions. Dans notre cas, ces claquements ne sont pas destructifs puisqu'ils se traduisent par des cicatrisations, mais ils limitent tout de même fortement la tension d'utilisation du condensateur. Différents travaux ont montré que le rapport entre le champ de l'arête et le champ homogène du diélectrique est une fonction de la racine carrée de l'épaisseur du diélectrique. Cette relation a été également vérifiée expérimentalement.
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Ce fait entraîne que les condensateurs conformes à la présente invention ont par principe un effet d'arête qui apparaît à une tension beaucoup plus élevée que dans les condensateurs connus puisque, pour une tension donnée, nous travaillons à un champ plus que double, donc avec une épaisseur de moitié. Ces condensateurs selon l'invention permettent donc, par leur principe même, de monter à des tensions doubles de celles des condensateurs connus avant d'atteindre le niveau où apparaît cet effet d'arête.
Grâce à ce fait, et en prévision de la constitution de batteries de condensateurs en série, nous avons fixé la tension optimale de nos condensateurs élémentaires à une valeur d'environ 5 à 8 kV pour bénéficier de notre densité d'énergie maximale pour la batterie totale. Il est bien entendu que nous n'excluons pas de faire des condensateurs élémentaires de 8 à 20 kV, fondés sur le principe de l'invention, soit avec une densité d'énergie inférieure à 1 J/cm3, soit avec une densité d'énergie supérieure si nous associons à l'invention un perfectionnement supplémentaire.
Un tel perfectionnement consiste en particulier, dans le cas où le diélectrique 2 est constitué de plusieurs couches, à intercaler entre deux telles couches une couche de diélectrique 1, mais non métallisée. On pourra donc avoir par exemple pour chaque armature la structure : diélectrique 2 (métallisé) — diélectrique 1 — diélectrique 2 (non métallisé) — diélectrique 1. La répartition des champs électriques en fonction des rigidités diélectriques se fera de la même manière pour un diélectrique 2 métallisé ou non, et quelle que soit la disposition des différentes couches.
On peut aussi remarquer que le principe d'exploitation maximale d'un diélectrique mixte conforme à la présente invention peut également être appliqué dans le cas d'un condensateur non cicatrisant, comportant des armatures épaisses (par exemple feuilles d'aluminium), au lieu des armatures métallisées.
Une application avantageuse du condensateur selon l'invention est la constitution de batteries série et/ou série-parallèle. Comme indiqué plus haut, de tels condensateurs élémentaires auront par exemple une tension de 5 à 8 kV si on recherche un maximum de densité d'énergie. Le diamètre des bobinages élémentaires peut varier entre 10 et 100 mm et la hauteur entre 20 et 100 mm. Une forme très utilisée est, par exemple, un bobinage de diamètre 50 mm et d'une hauteur de 80 mm. Cependant, pour une grande partie des applications visées, le condensateur doit fournir à la décharge des courants très importants. Or, d'après certaines littératures (par exemple la revue Electronique de Puissance N° 1, supplément au N° 724 du 9 septembre 1983, p. 69), les condensateurs à armature métallisée sont en principe exclus pour les courants très forts (500 A à 50 000 A pour un condensateur élémentaire). Dans le cadre de la présente invention, par contre, nous avons été surpris de constater que, dans certains cas, il était possible de délivrer de façon répétée et sans dommage des courants de l'ordre de 10 000 A avec les condensateurs selon l'invention. Cela est très étonnant si l'on considère la résistance par unité de surface élevée (par exemple 7,5 Cl) des armatures. Pour expliquer cela, nous avons fait la remarque suivante: un condensateur est constitué de bandes ayant une longueur déroulée L et une largeur h (qui correspond à la hauteur du bobinage). On peut donc considérer le condensateur déroulé comme constitué d'un nombre L/h de carrés branchés l'un derrière l'autre, mais connectés en parallèle au niveau du schoopage (métallisation des tranches latérales du bobinage) lorsque le condensateur est enroulé. La résistance interne du condensateur est donc inversement proportionnelle à ce rapport L/h pour une résistance de film donnée. Or, comme dans les condensateurs selon l'invention l'épaisseur du diélectrique est très faible pour une tension donnée par rapport aux condensateurs connus (facteur inférieur à Vi), la longueur L sera donc plus du double, pour une section de bobinage donnée, par rapport aux condensateurs connus. C'est pour cette raison que, dans les condensateurs selon l'invention, les rapports L/h sont particulièrement élevés dans le domaine de tension visé (500 V à 10 000 V) et qu'ils permettent des courants de crête de 5000 A à 100 000 A pour un condensateur élémentaire et présentent des inductances très basses. Les rapports L/h les plus élevés et par conséquent les courants les plus forts sont obtenus pour une forme de condensateur plate, avec des diamètres de bobinage importants (par exemple 70 mm) par rapport à la hauteur (par exemple 25 mm).
5 Ces forts courants sont d'autant plus exceptionnels que la métallisation utilisée est très fine, par exemple 7,5 Q par unité de surface. Ce résultat repose sur le principe même des condensateurs et sur leur géométrie. Cependant, pour reculer encore le courant limite (ou augmenter la durée de vie), on peut renforcer d'un facteur 2 à 5 (par io exemple 1 à 3 fi par unité de surface) la zone de bord de la métallisation, à l'endroit du schoopage, dans la partie non active du condensateur (marge de l'autre armature). Car c'est dans cette région que la densité de courant est la plus forte. Un autre avantage de la forme de bobinage plate évoquée plus haut est la réalisation de condensais teurs haute tension par empilement de tels éléments en série, dans un tube.
Pour mieux faire comprendre l'objet de l'invention, nous allons en décrire maintenant, à titre d'exemple purement illustratif et non limitatif, un mode de réalisation représenté sur les figures annexées: 20 — La figure la est une représentation schématique d'un condensateur à diélectrique mixte.
— La figure lb donne le schéma équivalent, conforme à l'invention, du condensateur précédent.
— La figure 2 est un exemple de constitution des films du con-25 densateur selon l'invention.
— Les figures 3a et 3b donnent des formes de bobinage selon l'invention.
— La figure 4 est la représentation schématique d'un dispositif pour la métallisation de papier.
30 — La figure 5 est un dispositif pour presser le papier pour condensateur, représenté selon une vue de côté.
— La figure 6 est une coupe longitudinale selon la ligne VI-VI de la figure 5.
La figure la donne la représentation schématique d'un condensa-35 teur à diélectrique mixte. Les deux diélectriques 1 et 2 ont des épaisseurs respectives e, et e2 et sont compris entre deux armatures 3 et 3' servant à charger le condensateur par exemple avec les polarités respectives + et —, et à le décharger. Les deux diélectriques 1 et 2 ont respectivement des permittivités relatives Sj et e2 et, quand le con-40 densateur est chargé à sa tension nominale U, les champs électriques respectifs sont Ej et E2, et les résistivités à ces champs sont rj et r2. Les tensions qui apparaissent aux bornes des deux diélectriques sont Uj et U2.
La figure lb donne le schéma équivalent du condensateur de la 45 figure la. Ce schéma équivalent n'est nullement conventionnel; il est caractéristique de l'invention et donne une méthode préférentielle d'exploitation des deux diélectriques dans la même proportion, comme prévu par la revendication 1. Cette méthode préférentielle prévue par la revendication 3 consiste à dire que la répartition des 50 tensions Uj et U2 aux bornes des condensateurs C1 et C2, qui symbolisent les diélectriques 1 et 2, répond à la relation:
Uj. _ R2 U, Ra
55 lorsque les conditions de l'invention sont remplies, en particulier à champ électrique élevé. Cette relation est largement développée et justifiée dans le texte qui précède.
La figure 2 donne un exemple de réalisation d'un condensateur selon l'invention. Elle montre deux nappes multicouches A et B qui 60 sont constituées exactement de la même manière. Chaque nappe multicouche est constituée d'un papier 5 (5') qui correspond au diélectrique 2 de la figure la, pourvu d'une couche métallique 4 (4') réalisée en zinc et de feuilles en matière plastique 6 et 7 (polytéréphtalate d'êthylène) ou «MYLAR» qui correspondent au diélectrique 65 1 de la figure la. Le papier 5 (5') avec sa couche métallisée 4 (4') est appelé ici papier métallisé. La métallisation peut être de n'importe quel côté du papier, c'est-à-dire qu'elle peut également être placée entre les couches 5 ( 5') et 6 (6'). Le papier 5 (5') lui-même est du
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papier laqué. La couche de laque est en acétate de cellulose, mais peut aussi être en acétobutyrate de cellulose. La couche de laque assure une surface lisse, son épaisseur est d'environ 0,5 micron. La couche de métallisation 4 ne va pas jusqu'au bord droit du papier 5, mais atteint et dépasse le bord gauche alors que la couche de métallisation 4' ne va pas jusqu'au bord gauche du papier 5', mais atteint et dépasse le bord droit. Les marges ainsi prévues de chaque côté sont de 4 mm. En plus, les deux nappes multicouches avec leurs métalli-sations respectives sont encore un peu décalées latéralement l'une par rapport à l'autre (environ 1 mm). Ce décalage n'est pas représenté par le dessin. Les papiers 5 (5') et les feuilles en plastique 6 (6') et 7 (7') ont la même largeur. Les faces latérales gauche et droite des nappes A et B de la figure 2 obtenues lorsque le condensateur est bobiné sont pourvues d'une couche métallique 8 et 9, obtenue par projection de zinc (schoopage). Pour des courants très forts, on peut, en plus, soit étamer ces schoopages, soit projeter ou appliquer d'autres métaux sur les couches de zinc 8, 9 ou à la place de ces couches.
Ces schoopages établissent le contact avec les métallisations 4 (4') et permettent de souder les fils de connexion. Les couches de métallisation 4 (4') ont une résistance par unité de surface de 7,5 Ci et une épaisseur de 15 nanomètres (nm). Sous cette couche de zinc se trouve une couche d'argent de 0,2 à 0,5 nm d'épaisseur. Le papier sec a une résistance d'isolement spécifique correspondant à environ 10 000 Mfi • nF (mesurée à faible champ électrique). Lorsque ce papier est imprégné d'huile de silicone, il a une résistance d'isolement spécifique correspondant à environ 15 000 Mîî • |iF et une rigidité diélectrique d'environ 200 V/jim. La résistance d'isolement spécifique du polyester est de 500 000 Mfl • nF (valeur également mesurée à faible champ) et sa rigidité diélectrique est d'environ 600 V/|im. Les couches de papier 5 (5') et les deux couches de matière plastique 6 (6') et 7 (7') ont chacune une épaisseur de 7 |im. La largeur des nappes visible sur la figure 2 est de 80 mm pour l'exemple en question. La longueur des nappes, non visible sur la figure 2, est de 100 m. Lorsque l'ensemble de ces nappes est bobiné jusqu'à un diamètre de 74 mm et le condensateur schoopé et imprégné d'huile silicone, la capacité d'un tel bobinage est de 22,5 |iF. Le bobinage terminé (fig. 3a) est fretté à l'aide d'un film de polyester autocollant d'épaisseur environ 70 (im, fortement tendu, destiné à empêcher l'enroulement de se débobiner. Grâce à ce frettage, les spires les plus extérieures seront bien maintenues et ne pourront pas se soulever. Cela est important pour que les énergies des cicatrisations se produisant dans cette région restent aussi faibles qu'à l'intérieur du bobinage. Les films sont bobinés avec une force de tension de 20 à 25 newtons (N). La constante diélectrique du polytéréphtalate d'êthylène est de 3,2, la constante diélectrique du papier imprégné du diélectrique liquide est de 4,8. L'ensemble du diélectrique mixte ainsi constitué prend ainsi une constante diélectrique de 4,2.
Ce condensateur élémentaire a une tension nominale de 7000 Y et, par suite de sa capacité de 22,5 |tF, une énergie de 551 J. Son volume est de 344 cm3 et sa densité d'énergie de 1,6 J/cm3. Lorsqu'il est chargé à 7000 V, le champ diélectrique moyen dans le diélectrique est de 333 V/jim. Il a une valeur L/h de 1250 et supporte des courants de décharge d'environ 20 000 A. Des échantillons de condensateur élémentaire sont régulièrement prélevés de chaque lot de fabrication et sont imprégnés pour subir des essais et vérifications. On mesure à l'oscilloscope et à l'enregistreur leurs courbes de charge jusqu'à la tension nominale de 7000 V et jusqu'à une tension d'essai de 7700 V. S'il y a des cicatrisations, elles doivent être faibles et disparaître aux charges suivantes. Ensuite, on enregistre la courbe d'au-todécharge comme décrit plus haut et on la compare à des courbes de référence d'un condensateur élémentaire étalon. On analyse la courbe de décharge et on calcule les constantes de temps et les résistances d'isolement à divers points prédéterminés de la courbe, ainsi que le taux d'exploitation de chacun des diélectriques. Dans le cas normal, on trouve par exemple 70 à 80% pour chacun d'eux. Ces vérifications permettent de surveiller et éventuellement de corriger la qualité des diélectriques et surtout la qualité de l'huile et les conditions d'imprégnation. En effet, avant de connaître les principes d'exploitation égale des deux diélectriques et l'influence des résistances d'isolement à champ élevé, comme exposé dans la présente invention, il était impossible d'obtenir de façon reproductible et en série des condensateurs atteignant le champ et la densité d'énergie escomptés. Nous avions certes obtenu quelques prototypes uniques atteignant de telles valeurs, mais par pur hasard, et il était impossible de retrouver ces résultats jusqu'au moment de la découverte des principes indiqués ici qui ont permis la maîtrise systématique des paramètres en cause. A titre indicatif, la température d'imprégnation est de 100° C, le vide de 10-2 à 10~3 mmHg et la durée d'imprégnation de 24 h à 48 h. Mais ces conditions sont continuellement réadaptées et peuvent aussi varier d'un modèle à l'autre.
Les condensateurs dont la fabrication vient d'être décrite sont le plus souvent destinés à être placés dans des boîtiers soit individuellement, soit sous forme de batteries. Un exemple de batterie consiste en deux bobinages du type décrit, branchés en parallèle, et placés l'un au-dessus de l'autre dans un boîtier en aluminium de diamètre 75 mm et de hauteur 180 mm. Les bobinages peuvent être imprégnés soit avant, soit après montage dans le boîtier. Une technique préférée consiste à monter dans le boîtier les bobinages, non encore imprégnés mais préséchés, à sertir le couvercle, mais à laisser ouverts les trous de passage des fils au niveau des bornes. Ces trous permettent le traitement. Les bobinages à l'intérieur des boîtiers sont ensuite séchés sous vide pendant environ 48 h, puis imprégnés sous vide pendant environ 24 h. Le boîtier se remplit d'huile par la même occasion. A la fin de l'opération, après avoir cassé le vide, mais sans sortir les condensateurs de leur bain, on peut même effectuer la fermeture du trou de passage par soudure sous l'huile.
Le condensateur obtenu a une capacité de 45 p.F et une tension nominale de 7000 V. Il trouve son utilisation par exemple en décharge dans les lampes à éclats utilisées pour les lasers à solide ou dans des appareils de photocopie. Si la fréquence de répétition des décharges est inférieure ou égale à environ 1 Hz, le condensateur pourra travailler à sa tension nominale ou légèrement en dessous. Si cette fréquence est supérieure, par exemple 20 à 30 Hz, le condensateur pourra être utilisé en «derating» à une tension de 2000 à 3000 V. Ce même condensateur élémentaire peut également servir à la construction de batteries très haute tension et/ou très haute énergie, par montages série et/ou parallèle. Les tensions peuvent atteindre plusieurs centaines de kilovolts, et plusieurs mégajoules. Certains modèles conviennent pour le montage de générateurs de Marx.
Un deuxième exemple consiste en un condensateur élémentaire utilisant les mêmes types et épaisseurs de diélectrique mais, au lieu de réaliser un cylindre allongé comme précédemment (fig. 3a), on réalise un cylindre plat (fig. 3b) en prenant des films de largeur 25 mm. La hauteur du bobinage sera donc de 25 mm, le diamètre de 74 mm, le volume de 107,5 cm3, la capacité de 4,5 |xF, la tension nominale de 7000 V, l'énergie de 110 J, la densité d'énergie de 1 J/cm3 et le champ moyen de 333 V/|tm. La longueur des films est de 100 m et le rapport L/h de 4000. Ce condensateur élémentaire permet de délivrer des courants de 50000 à 100000 A. La densité d'énergie de ce modèle est plus faible que celle du modèle précédent, car la proportion de la marge, qui se retranche deux fois de la largeur de la nappe, est plus importante.
Le grand intérêt de ce modèle est son rapport L/h important, donc son aptitude aux courants élevés, ainsi que sa faible hauteur. En effet, ce condensateur élémentaire est destiné à constituer des batteries par empilement de ces cylindres plats dans un tube de diamètre 75 mm. On aura ainsi un condensateur d'environ 50 kV avec 8 éléments empilés, soit une hauteur de tube d'environ 200 mm. Un tel condensateur est utilisable par exemple dans les lasers à gaz. Des modèles de 100 kV sont également possibles, qui ont, entre autres, une application pour les générateurs de Marx. Mais, comme la densité d'énergie avec une hauteur de bobinage de 25 mm est plus faible à cause de la proportion de la marge, nous avons aussi prévu des modèles de condensateurs élémentaires avec des hauteurs entre 25 et 80 mm.
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Un troisième exemple d'application consiste en un condensateur élémentaire fait de la même façon que le premier (fig. 2 et 3a), mais avec des épaisseurs de 6 |xm pour les couches de papier 5 et 5' et de 5 (xm pour des couches 6, 6' et 7, 7'. Le diamètre du bobinage est de 49 mm, le volume de 150 cm3, la capacité de 15 JJ.F, la tension nominale de 5000 V, l'énergie de 187 J, la densité d'énergie de 1,25 J/cm3 et le champ moyen de 312,5 V/pm. La longueur des films est de 53 m et le rapport L/h est de 662. Ce condensateur élémentaire permet de délivrer des courants de 10 000 A. U peut être monté en batterie comme le premier modèle, dans un boîtier de diamètre 50 mm et de hauteur 180 mm. Le condensateur obtenu de 30 pF et 5000 V est utilisé à sa tension nominale, par exemple comme condensateur de défibrillateur cardiaque.
Pour d'autres applications telles que certains lasers à solide ou des appareils de photocopie, il pourra travailler soit à sa tension nominale, soit à une tension inférieure selon les conditions de fonctionnement. Les condensateurs élémentaires décrits peuvent aussi être utilisés pour des batteries de très hautes tensions et énergies.
Un quatrième modèle utilise le nouveau papier métallisé de 4 |im (4, 5,4', 5') et un seul film de polytéréphtalate d'êthylène à la place des films 6, 7, 6', 7', d'épaisseur 4 jam. Les nappes, d'une largeur de 80 mm, sont enroulées sur un mandrin de 3 mm en deux pièces, qui est retiré après bobinage. Le diamètre est de 20 mm, le volume de 25 cm3, la capacité de 12 pF, la tension de 3 kV et l'énergie de 54 J. Le champ moyen est de 375 V/pm et la densité d'énergie de 2,15 J/cm3. C'est un condensateur pour défibrillateur implantable, par exemple. Etant donné que, dans un tel appareil, le condensateur est très peu utilisé et ne reste chargé que pour un temps très bref, le diélectrique peut être exploité au-delà de la limite que l'on adopte pour les applications industrielles. On arrive ainsi à utiliser les diélectriques à plus de 90% de leur rigidité. Ainsi, ce modèle, dans ces conditions, peut même dépasser le champ et la densité d'énergie indiqués.
Un cinquième et dernier exemple utilise le même diélectrique que le quatrième, mais est bobiné jusqu'à un diamètre de 74 mm. Il a une capacité de 172 |xF et une tension nominale de 2,5 kV. Sa tension d'utilisation peut varier entre 2 kV et 3 kV selon les conditions d'utilisation, ce qui lui donne une densité d'énergie entre 1 et 2,25 J/cm3. Les applications sont diverses (laser, défibrillation, aérospatial, etc.). Dans le quatrième exemple, on peut aussi remplacer le papier de 4 nm par du papier à fibrilles de 2,5 pm et prendre des films de polytéréphtalate d'êthylène de 2,5 pm à 4 pm. Avec des largeurs de films de 40 à 80 mm et des diamètres de bobinage de 15 à 20 mm, on peut réaliser d'autres modèles pour défibrillateur implantable avec des capacités de 10 à 30 pF et des densités d'énergie entre 2 et 3 J/cm3.
En résumé, les mêmes ensembles de diélectriques peuvent être utilisés à différents champs et densités d'énergies, selon les conditions de fonctionnement et/ou la durée de vie recherchées :
— 150 à 300 V/pm et 0,4 à 1,2 J/cm3 pour des applications de filtrage de commutation et de décharge, dans lesquelles la puissance moyenne de fonctionnement ou les exigences de durée de vie sont élevées. Ces modèles sont également utilisables en dessous de leur niveau (derating) pour des conditions très sévères;
— 300 à 400 V/pm et 1,2 à 2 J/cm3 pour des applications de filtrage de commutation ou de décharge dans lesquelles les conditions sont moins sévères (exemple: défibrillateurs externes ou lasers à faible fréquence de répétition);
— 400 à 500 V/pm et 2 à 3 J/cm3 pour des applications à très faibles taux d'utilisation (exemple: défibrillateur implantable, 500 chocs au maximum et décharge presque immédiate après la charge).
D'autres matériaux sont utilisables sans modifier les principes de l'invention:
— d'autres métaux ou éléments sont possibles pour la métallisation: aluminium, argent, or, palladium ou carbone amorphe pur;
— d'autres diélectriques sont possibles à la place du diélectrique 1 : polypropylène, polycarbonate, polysulfone, polystyrène, etc. ;
— d'autres structures fibreuses sont possibles à la place du diélectrique 2;
— d'autres huiles d'imprégnation répondant aux critères de l'invention sont possibles.
La figure 4 qui décrit le dispositif de métallisation du papier est une représentation, qui n'est pas à l'échelle, d'une enceinte à vide 100 dans laquelle se trouvent une bobine de départ 102 de papier de condensateur et une bobine 104 sur laquelle le papier de condensateur 106 sera rembobiné. Le papier de condensateur 106 passe sur des poulies de déviation 108 et, dans la partie supérieure de l'enceinte à vide 100, il passe devant un diaphragme 110,112. Un raccord 101 part vers une pompe à vide. Dans l'enceinte à vide 100 se trouve un creuset 116, dans lequel du zinc est chauffé jusqu'à l'évaporation.
Les électrodes 120 et 122, qui sont raccordées à une tension négative, empêchent un dépôt de vapeur sur les rouleaux 102 et 104. La trajectoire vers les rouleaux 102 et 104, que pourrait emprunter la vapeur métallique sans les électrodes 120 et 122, est représentée par des traits pointillés. Le logement d'une autre électrode 124, qui se trouve à un potentiel positif, est prévu derrière le papier 106 à l'endroit d'un évidement 126 dans le diaphragme 110,112. L'évide-ment 126 est déplacé latéralement par rapport au creuset 116 de telle façon que la vapeur métallique partant du creuset 116 ait un angle d'incidence de 45° sur le papier 106 à travers l'évidement 126. Si cela est nécessaire, cet angle peut être choisi autrement.
Dans l'exemple, la distance entre le creuset 116, qui est réalisé en tantale, et le papier 106 à l'endroit de l'incidence de la vapeur métallique derrière l'évidement 126 est de 30 cm. Suivant l'application, cette distance peut se situer entre 15 cm et 30 cm. La température du métal se situe entre 400° C et 800° C. La vitesse linéraire du papier se situe entre 2 m/min et 4 m/min. La différence de potentiel entre le potentiel U0 du creuset et le potentiel U+ de l'électrode 124, qui est positif par rapport à U0, est de 400 V à 800 V. Les électrodes 120 et 122 se trouvent à un potentiel qui est négatif de —100 V à —200 V par rapport au creuset. La pression dans l'enceinte à vide 100 est d'environ 10~2 torr à 10-5 torr. L'épaisseur du dépôt métallique sur le papier dépend de la température du métal, de l'angle d'incidence sur le papier, de la vitesse du papier, des tensions, de la pression dans l'enceinte 100 et de la distance entre le creuset et le papier.
Les fig. 5 et 6 montrent un dessin schématique d'un dispositif qui comprend trois rouleaux métalliques 200, 202, 204 dont les axes se trouvent dans Je même plan. Le rouleau du milieu 200 est entraîné et transmet par friction le mouvement de rotation aux autres rouleaux. La circonférence du rouleau du milieu 200 a une encoche 206 à 85 mm de large et de 4 pm de profondeur. Un ruban 208 de papier de condensateur du commerce épais de 6 nm part d'abord du rouleau de départ 210 et passe sous une buse de vapeur 212, qui sert à humecter le papier.
Ensuite, il passe entre le rouleau supérieur 202 et le rouleau du milieu 200 et, ensuite, entre le rouleau du milieu 200 et le rouleau inférieur 204. Le ruban de papier passe uniquement dans l'encoche 206. Le papier pressé est rembobiné sur le rouleau 214. A l'endroit du rouleau du milieu 200, une deuxième buse 216 est prévue pour déposer sur le papier de la vapeur d'eau, du vernis ou un autre produit, suivant l'opération à effectuer. La buse 212 imprègne le papier d'une humidité relative entre 25% et 35%. Les rouleaux 200 et 204 sont portés à une température entre 80° C et 110° C par des lampes à quartz à émission infrarouge incorporées dans ces rouleaux. Mais d'autres techniques de chauffage sont possibles. Les rouleaux 200 et 204 ont le même diamètre de 30 cm. Le rouleau du milieu 200 tourne autour d'un axe qui est solidaire d'un bâti 222, tandis que le rouleau supérieur 202 et le rouleau inférieur 204 peuvent être déplacés dans le sens de la hauteur et sont pressés contre le rouleau 200 par des dispositifs hydrauliques de pistons-cylindres 224. Les dispositifs 224 de pistons-cylindres sont alimentés par une pompe hydraulique 226. Des dispositifs de réglage permettent d'ajuster la pression, donc de déterminer la force avec laquelle les rouleaux sont pressés l'un contre l'autre. Dans l'exemple de réali5
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sation, cette pression s'élève à environ 1000 dN/cm2 jusqu'à 1500 dN/cm2. Le papier est entraîné à une vitesse de 8 m/min à 10 m/min. Le papier, qui sort du dispositif de pressage, a une épaisseur de 4 (rm à 4,2 |im. Un laminage sans humidification, par les seules température et pression des rouleaux, est également possible.
Le papier ainsi fabriqué a une densité de 1,4 g/cm3 à 1,5 g/cm3 environ. Du papier, qui est fabriqué en employant exclusivement des fibrilles, a la même densité. La rigidité diélectrique du papier s'élève jusqu'à 400 V/|xm (si le papier a été imbibé d'huile silicone). Ce papier se prête particulièrement bien à la métallisation. Il est d'ailleurs envisageable d'augmenter la résistance par unité de surface prévue par la présente invention au-delà de 30 fi soit en métallisant du papier existant, soit en utilisant le nouveau papier et/ou les nouvelles méthodes de métallisation décrites ci-dessus.
5 Notons enfin que les densités d'énergies volumiques données dans ce texte en J/cm3 peuvent aussi être exprimées en densités d'énergies pondérales. Les valeurs obtenues par les condensateurs selon l'invention sont alors de 0,5 à 1 J/g, alors que les meilleures valeurs trouvées dans l'état de la technique pour le domaine visé io sont de 0,1 à 0,2 J/g.
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3 feuilles dessins

Claims (17)

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    REVENDICATIONS
    1. Condensateur élémentaire de haute tension et de haute densité d'énergie pour application de stockage d'énergie, de décharge, de commutation ou de filtrage, constitué de deux armatures conductrices séparées par au moins une feuille de diélectrique, caractérisé en ce qu'à chaque armature est associée au moins une feuille d'un premier diélectrique (1), que chaque armature est constituée d'une couche de métallisation ayant une résistance par unité de surface de 2 à 30 ohms, couche déposée sur un deuxième diélectrique (2) consistant en un support de structure fibreuse, favorisant la régénération, de telle manière que le condensateur soit autocicatrisant, que le condensateur est imprégné d'un diélectrique liquide et que la nature et l'épaisseur de chacun des diélectriques (1 et 2) ainsi que celles du diélectrique liquide sont choisies de telle manière que, au moment où le condensateur est soumis à sa tension nominale, le rapport entre le champ électrique moyen dans le diélectrique et la rigidité diélectrique soit sensiblement égal pour chaque diélectrique.
  2. 2. Condensateur selon la revendication 1, caractérisé en ce que, lorsque le condensateur est chargé à sa tension nominale, le champ électrique moyen régnant dans le diélectrique est compris entre 200 V/|im et 400 V/|im et que sa densité d'énergie volumique est comprise entre 0,5 J/cm3 et 2 J/cm3.
  3. 3. Condensateur selon les revendications 1 et 2, caractérisé en ce que la nature et l'épaisseur des deux couches diélectriques correspondant au premier et au deuxième diélectrique (1 et 2) ainsi que le diélectrique liquide sont choisis de telle manière que, pour chacun des diélectriques imprégnés, le rapport entre sa résistance et sa rigidité diélectrique est sensiblement le même dans un intervalle de tension correspondant à une variation de + ou — 10% autour de la tension nominale du condensateur.
  4. 4. Condensateur selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu'il est obtenu par enroulement de deux nappes multicouches (A et B) constituées chacune d'au moins un film de plastique, de préférence polyester, de préférence polytéréphtalate d'éthylène (6, 7, 6', 7) correspondant au premier diélectrique (1), et d'un papier métallisé (4, 5, 4', 5') correspondant au deuxième diélectrique (2), que les deux faces latérales (8 et 9) de l'enroulement sont revêtues d'un dépôt conducteur assurant la connexion des armatures de toutes les spires de l'enroulement et qu'il est imprégné avec un diélectrique liquide.
  5. 5. Condensateur selon la revendication 4, caractérisé en ce qu'il utilise du papier (5 et 5') d'épaisseur supérieure ou égale à 6 um, que la proportion de cette épaisseur par rapport à l'épaisseur totale du diélectrique (5 + 6 + 7) est de 30 à 45% et que la densité d'énergie à la tension nominale est supérieure ou égale à 1 J/cm3.
  6. 6. Condensateur selon la revendication 4, caractérisé en ce que la proportion de l'épaisseur du papier (5 et 5') par rapport à l'épaisseur totale du diélectrique (5 + 6 + 7) est de 45 à 60%, et que la densité d'énergie à la tension nominale est supérieure ou égale à 0,8 J/cm3.
  7. 7. Condensateur selon la revendication 4, caractérisé en ce qu'il utilise du papier (5 et 5') d'épaisseur inférieure à 6 p.m, que la proportion de cette épaisseur par rapport à l'épaisseur totale du diélectrique (5 + 6 + 7) est de 10 à 50%, et que la densité d'énergie à la tension nominale est supérieure ou égale à 1 J/cm3.
  8. 8. Condensateur selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le deuxième diélectrique (2) est à base de cellulose ou d'un composé cellulosique.
  9. 9. Condensateur selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le deuxième diélectrique (2) a une épaisseur inférieure à 6 um.
  10. 10. Condensateur selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le diélectrique liquide est une huile silicone.
  11. 11. Condensateur selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la résistance de surface de la métallisation est de 5 à ion.
  12. 12. Condensateur selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la métallisation présente une zone renforcée plus épaisse dans la zone non active servant à la connexion.
  13. 13. Condensateur selon l'une des revendications précédentes, ca-
    5 ractérisé en ce que l'énergie consommée par une cicatrisation est inférieure à 10%, et de préférence inférieure à 1% de l'énergie emmagasinée dans le condensateur.
  14. 14. Condensateur selon la revendication 4 et l'une des revendications de 5 à 13, caractérisé en ce que le rapport entre la longueur des io nappes multicolores (A et B) et leur largeur est compris entre 500 et 1000 et que le courant de crête pouvant être délivré par ce condensateur est compris entre 500 et 20 000 A.
  15. 15. Condensateur selon la revendication 4 et l'une des revendications de 5 à 13, caractérisé en ce que le rapport entre la longueur des
    15 nappes multicolores (A et B) et leur largeur est compris entre 1000 et 5000 et en ce que le courant de crête pouvant être délivré par ce condensateur est compris entre 5000 A et 100 000 A.
  16. 16. Condensateur selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les diélectriques sont en papier d'une épaisseur
    20 inférieure à 6 jim.
  17. 17. Condensateur selon la revendication 16, caractérisé en ce que le diélectrique présente une épaisseur comprise entre 2,5 et 5 |im.
    25 DESCRIPTION
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