CH651676A5 - Cartouche audio-visuelle et appareil de reproduction audio-visuel. - Google Patents

Description

1

2

La présente invention a pour objet une pièce d'horlogerie électromécanique à calendrier.

Dans les pièces d'horlogerie électromécaniques, le rouage du mouvement peut flotter, ce qui se traduit, en particulier, par un flottement de l'aiguille des secondes, du fait que ce rouage n'est pas soumis à l'action d'un couple antagoniste s'appliquant à une de ses extrémités, comme c'est le cas des rouages des montres mécaniques se terminant par un dispositif d'échappement.

Dans les montres électromécaniques à calendrier, le mécanisme d'entraînement du calendrier, lorsqu'il n'est pas au repos, provoque sur le rouage un couple antagoniste évitant ce flottement indésiré. Or, dans de telles montres, et même dans le cas où l'indicateur du calendrier, par exemple l'indicateur des quantièmes, est à saut instantané, ce qui nécessite l'armage d'un ressort de commande s'efiectuant sur une période de temps s'étendant sur plusieurs heures, il y a toujours une période de quelques heures où le mécanisme d'entraînement de l'indicateur du calendrier est au repos et ne produit donc aucun couple antagoniste sur le rouage du mouvement. Le flottement de ce rouage et, par conséquent, le flottement correspondant de l'aiguille des secondes, seul pratiquement visible, se produit donc pendant cette période.

Le but de la présente invention est d'éviter cet inconvénient.

L'invention s'applique à une pièce d'horlogerie à calendrier dans laquelle le mécanisme d'entraînement d'au moins un organe indicateur du calendrier, par le moteur de la pièce, est générateur d'un couple antagoniste empêchant le flottement du rouage du mouvement, cette pièce d'horlogerie étant caractérisée par le fait qu'elle comprend un dispositif de freinage agissant sur le rouage lorsque le mécanisme d'entraînement de l'organe indicateur est au repos, de façon à créer alors un couple antagoniste qui se substitue au couple antagoniste dû audit mécanisme, ce dispositif de freinage étant commandé par le mécanisme même d'entraînement de l'indicateur du calendrier de façon que son action soit exactement synchronisée avec ce dernier.

Le dessin représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'objet de l'invention.

Les fig. I à 3 sont des vues en plan du mécanisme d'entraînement des indicateurs de quantièmes et des jours de la semaine d'une montre à calendrier, dans trois positions différentes de travail.

La fig. 4 est une coupe suivant la ligne IV-IV de la fig 3, et

La fig. S est une vue en plan de ce mécanisme, analogue à celle des fig. 1 à 3, dans une quatrième position de travail.

Le rouage de la présente montre, dont un seul élément, en l'occurrence la roue des heures 1, faisant un tour par douze heures, a été représentée, entraîne, en vue de la commande d'un indicateur 2 des quantièmes et d'un indicateur 3 des jours de la semaine, partiellement représentés, une roue 4 faisant un tour par vingt-quatre heures.

La roue 4 est montée rotativement sur un tourillon 5 (fig. 4) porté par le bâti du mouvement, représenté schématiquement en 6; elle est coaxiale à une came 7 présentant une saillie 7a, en forme de cheville, traversant une ouverture allongée 8 de la roue. Ce mécanisme, du type dit «à surprise», a pour effet que, lorsque la roue 4 tourne, dans le sens de la flèche 9, la came 7 est entraînée par sa saillie 7a se trouvant à l'extrémité postérieure de l'ouverture allongée 8, tout en pouvant, le cas échéant, prendre de l'avance sur la roue, la saillie 7a parcourant alors l'ouverture.

La saillie 7a de la came 7 est engagée dans une encoche radiale 10 que présente une pièce d'entraînement 11 montée folle sur le tourillon 5, de sorte que la came 7 et la pièce 11 sont solidaires angulairement. La pièce 11 présente trois doigts lia, 1 lb et I le, repliés hors de son plan, dont l'un, en l'occurrence le doigt 11 b, est visible à la fig. 4. Le doigt 1 la coopère, une fois par tour de la pièce 11, avec une denture intérieure 2a que présente l'indicateur 2 des quantièmes, pour l'entraîner, alors que les doigts 11 b et 11c coopèrent, également une fois par tour, avec une denture 3a que présente l'indicateur 3 des jours de la semaine, également pour l'entraîner.

La came 7 agit sur un levier de commande 12, articulé en 13 sur le bâti du mouvement, qui est soumis à l'action d'un ressort 14 tendant à l'appliquer contre la came. Ce levier 12 présente une partie en forme de fourchette dont les deux branches 12a et 12b viennent coiffer, lorsque le mécanisme est au repos, une partie circulaire 7b que présente la came 7. La partie active de celle-ci a la forme d'une oreille qui, une fois par tour, s'engage sur la branche 12a du levier 12 pour soulever ce dernier, à l'encontre de l'action du ressort 14, qui s'arme alors, pour glisser ensuite sur cette branche 12a et passer, avant de l'avoir quittée, sur la branche 12b, et glisser sur elle jusqu'à ce que la partie termi-naie 7c de l'oreille de la came échappe à cette branche 12b. Celle-ci agit alors sur la face latérale, désignée par 15, de l'oreille de la came pour la pousser en avant, en un saut instantané, au cours duquel les doigts de commande lia, 1 lb et 11c actionnent les indicateurs 2 des quantièmes et 3 des jours de la semaine qui avancent alors, eux aussi, en un saut instantané.

Les différentes étapes de ce processus ont été représentées dans les fig. 1 à 5 du dessin :

A la fig. 1, le mécanisme est représenté dans la position qu'il :5 occupe juste avant que la partie 7c de la came 7 franchisse la branche 12b du levier 12. La fig. 2 représente le mécanisme juste après que ce franchissement a eu lieu, le levier 12, sous l'effet du ressort 14, préalablement armé, ayant fait avancer la came 7, comme décrit ci-dessus. La fig. 3 illustre le mécanisme alors que la jo came 7 est immobile, la roue 4 poursuivant son avance. La fig. 5 illustre la position dans laquelle la came est à nouveau entraînée, sa saillie 7a ayant été rejointe par l'extrémité postérieure de l'ouverture allongée 8 de la roue 4, et dans laquelle elle entre en contact avec la branche 12a du levier 12, ce qui signifie le début de 3j l'armage du ressort 4.

Comme on le voit, le levier 12 exerce un couple sur la came 7 sur la plus grande partie de la rotation de la roue 4, sous l'action du ressort 14, empêchant ainsi tout flottement du rouage. Cependant, entre les positions des fig. 2 et 3, la came est immobile de 40 sorte que ce couple disparaît alors.

Afin de maintenir, pendant cet intervalle, un couple sur le rouage, la roue 4 présente, sur sa face contre laquelle est appliquée la came 7, une saillie 4a en forme de segment de couronne, 45 s'étendant sur une partie de la hauteur de la came 7. Le levier 12, qui est agencé pour passer sous cette saillie 4a, présente lui aussi une saillie en forme de segment de couronne, désignée par 12c, qui vient s'appliquer contre la saillie 4a de la roue 4 lorsque la came est immobile et que les branches 12a et 12b du levier 5o coiffent la partie circulaire 7b de celle-ci. La saillie 4a, en glissant sur le patin de freinage que constitue la saillie 12c du levier 12 (fig. 3 et 4), produit une friction qui empêche le flottement du rouage.