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REVENDICATIONS
1. Appareil de brossage des dents comprenant un boîtier formant poignée abritant une source de courant électrique, un moteur et un dispositif de mise en marche et d'arrêt du moteur, et deux brosses rondes enfichables entraînées par le moteur, caractérisé par le fait que les deux brosses rondes sont fixées à l'extrémité de deux supports élastiques enfichables montés parallèlement de telle manière que les brosses soient l'une en face de l'autre, et qu'il est prévu des moyens de commande du moteur réagissant à une sollicitation extérieure sur le boîtier pour assurer l'alimentation du moteur et son entraînement dans un sens ou dans l'autre selon le sens et/ou l'endroit d'application de la sollicitation extérieure.
2. Appareil selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le boîtier est constitué essentiellement de deux parties reliées de manière souple l'une à l'autre de manière à permettre un mouvement de l'une des parties relativement à l'autre, des moyens élastiques assurant le maintien des deux parties en position de repos, dans laquelle le moteur n'est pas alimenté, lesdits moyens de commande du moteur étant constitués par deux interrupteurs actionnés par le déplacement relatif des deux parties du boîtier sous l'effet d'une sollicitation extérieure.
3. Appareil selon la revendication 2, caractérisé par le fait que les deux parties du boîtier sont articulées autour d'un axe, que les moyens élastiques sont constitués par deux ressorts antagonistes et que les moyens de commande du moteur sont constitués par deux interrupteurs bipolaires opposés, disposés de part et d'autre d'un plan axial contenant l'axe d'articulation, sur l'une des parties du boîtier, et actionnés par une partie fixe solidaire de l'autre partie du boîtier.
4. Appareil selon la revendication 2, caractérisé par le fait que les deux parties du boîtier sont articulées autour d'un axe et que les moyens élastiques sont constitués par des ressorts-lames fixés à l'une des parties du boîtier et s'appuyant sur l'autre partie du boîtier pour son maintien en position de repos, ces ressorts-lames constituant simultanément les moyens de commande du moteur et coopérant à cet effet avec des contacts fixés sur la partie du boîtier maintenue par lesdits ressorts-lames.
5. Appareil selon la revendication 4, caractérisé par le fait que la largeur des contacts est telle que, au-delà d'un certain déplacement relatif des deux parties du boîtier, les ressorts-lames quittent les contacts en provoquant l'arrêt du moteur.
6. Appareil selon l'une des revendications 3, 4 ou 5, caractérisé par le fait que le moteur et les interrupteurs, respectivement les contacts, sont dans deux parties différentes du boîtier.
7. Appareil selon l'une des revendications 3, 4 ou 5, caractérisé par le fait que le moteur et les interrupteurs, respectivement les contacts. sont dans la même partie du boîtier.
8. Appareil selon l'une ds revendications 1, 2, 3, 4 ou 5, caractérisé par le fait que les brosses rondes pénètrent l'une dans l'autre et sont entraînées à des vitesses circonférentielles différentes.
9. Appareil selon la revendication 8, caractérisé par le fait que les tiges des brosses sont enfichables sur des axes munis de pignons de diamètres différents engrenant l'un dans l'autre, un de ces pignons étant entraîné par le moteur.
10. Appareil selon la revendication 8, caractérisé par le fait que les brosses sont de diamètres différents.
11. Appareil selon l'une des revendications 1, 2, 3, 4 ou 5, caractérisé par le fait qu'il comprend, à l'extrémité de fixation des supports de brosses, des moyens réagissant à une flexion des supports pour interrompre l'alimentation du moteur.
12. Appareil selon la revendication 11, caractérisé par le fait que les supports de brosses sont enfichables sur des arbres présentant chacun au moins une partie conductrice destinée à coopérer avec deux bornes fixées au boîtier pour court-circuiter ces deux bornes et, par conséquent, fermer le circuit du moteur.
13. Appareil selon l'une des revendications 1, 2, 3, 4 ou 5, caractérisé par le fait que chaque support de brosse est tubulaire et traversé par un arbre souple solidaire de la brosse dont l'axe est monté dans une chape articulée à l'extrémité du support.
14. Appareil selon la revendication 3, caractérisé par le fait que les interrupteurs bipolaires sont du type à bouton-poussoir et présentent une zone de contact dont le dépassement, sous l'effet d'une pression exagérée, entraîne l'interruption du courant et l'arrêt du moteur.
La présente invention a pour objet un appareil de brossge des dents comprenant un boîtier formant poignée abritant une source de courant électrique, un moteur et un dispositif de mise en marche et d'arrêt du moteur et deux brosses rondes enfichables entraînées par le moteur.
On connaît de tels appareils comprenant une brosse semblable aux brosses manuelles, entraînée selon un mouvement oscillant. Ce mouvement oscillant, s'il reproduit le mouvement d'un brossage manuel, est toutefois peu favorable sur le plan de l'efficacité et du rendement. En effet, un brossage judicieux de la dent doit se faire du collet vers l'extrémité. Or, lors du brossage alternatif, seule l'une des alternances du mouvement va dans le sens recommandé. En outre,
L'autre alternance du mouvement a tendance à écarter la gencive de la dent, ce qui rend celle-ci plus vulnérable à la plaque dentaire, et à repousser les impuretés et dépôts dentaires vers la base de la dent entre la gencive et la dent. De plus, le temps de brossage recommandé est réparti entre les deux côtés de l'arcade dentaire, ce qui réduit encore la durée effective de brossage dans le sens positif.
Enfin, rien n'est prévu pour limiter la pression exercée par la brosse sur la dent et surtout sur la gencive, pression déterminée par l'utilisateur et qui, si elle est trop élevée, peut abîmer l'émail de la dent ou déchirer la muqueuse.
La présente invention a pour but de proposer un appareil permettant de brosser simultanément l'avant et l'arrière de l'arcade dentaire, exclusivement dans le sens positif, c'est-à-dire du collet vers l'extrémité de la dent, et cela avec une pression limitée sur la dent et la gencive.
A cet effet, L'appareil selon l'invention est caractérisé par le fait que les deux brosses rondes sont fixées à l'extrémité de deux supports élastiques enfichables montés parallèlement de telle manière que les brosses soient l'une en face de l'autre, et qu'il est prévu des moyens de commande du moteur réagissant à une sollicitation extérieure sur le boîtier pour assurer l'alimentation du moteur et son entraînement dans un sens ou dans l'autre, selon le sens et/ou l'endroit d'application de la sollicitation extérieure.
L'utilisation de brosses rotatives permet d'assurer un brossage exclusivement dans le sens collet-extrémité de la dent. L'utilisation de deux brosses tournant en sens inverses permet de brosser simultanément l'avant et l'arrière de l'arcade dentaire. La sollicitation extérieure sur le boîtier a lieu lorsque l'utilisateur engage les dents entre les deux brosses avec une légère pression, créant ainsi un point d'appui utilisé pour commander la mise en marche du moteur dans le sens adéquat. Sitôt que l'utilisateur dégage les brosses des dents, la sollicitation cesse et le moteur s'arrête. L'utilisateur peut passer sans risque de l'arcade dentaire supérieure à l'arcade inférieure, ou inversement, ou d'un côté à l'autre de la bouche car, à chaque fois, le moteur s'arrête, puis repart dans le sens adéquat.
L'élasticité des supports de brosses est telle que la pression sur la dent et la gencive est limitée. En plus de cette limitation statique, il est possible d'introduire des moyens de limitation dynamiques, soit en utilisant des moyens de commande réagissant à une sollicitation sur le boîtier, soit en prévoyant un dispositif réagissant lors d'une trop grande flexion des supports de brosses. Ces deux mesures peuvent bien entendu être réunies.
En vue de faciliter l'usage de l'appareil, il est possible de munir celui-ci de brosses montées sur des chapes articulées à l'extrémité des supports et entraînées par un arbre souple.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exé
cution de l'invention, ainsi que des variantes de celle-ci.
La fig. 1 représente une vue en coupe axiale selon I-I de la fig. 2 d'un appareil.
La fig. 2 représente une vue en coupe axiale selon II-II de la fig. 1.
La fig. 3 représente une vue en coupe selon III-III de la fig. 4 d'une première variante d'exécution.
La fig. 4 représente une vue en coupe selon IV-IV de la fig. 3 de cette première variante d'exécution.
La fig. 5 représente une troisième variante d'exécution.
La fig. 6 représente une variante d'exécution des interrupteurs de la fig. 2.
La fig. 7 représente une variante d'exécution des brosses.
La forme d'exécution représentée aux fig. 1 et 2 comprend un boîtier de forme générale cylindrique allongée, à l'extrémité duquel sont fixées deux brosses rondes 1 et 2. Le boîtier, en matière synthétique, comprend une première partie cylindrique 3 abritant un moteur électrique associé à un réducteur 5. A l'avant, côté brosse, la partie 3 est fermée par une tête 6 fixée à cran et comportant un logement 7 abritant deux pignons 8 et 9 engrenant l'un dans l'autre, venus d'une pièce avec des arbres en matière synthétique 10 et 11 retenus en arrière par des circlips 12 et traversant une garniture d'étan chéité souple 13. Le pignon 15 engrène avec un pignon 14 solidaire de l'arbre de sortie du réducteur 5. Le moteur 4 est monté dans un flasque 15 retenu par des vis 74 à la partie 3.
Ce flasque est traversé par les connexions 16 et 17 du moteur. Le boîtier comprend une seconde partie cylindrique 18 abritant une batterie 19 retenue par un fond 20 vissé dans la partie 18 et muni d'un ressort de pression 21.
La partie 18 est reliée à la partie 1 d'une part au moyen de deux axes 22 et 23 coaxiaux solidarisant la partie 18 du boîtier de façon rotative à un support 24 en forme de fourche, fixé au moyen de vis au flasque 15 et, d'autre part, par une manchette en caoutchouc 25 fixée au moyen de deux bagues en acier 26 et 27. La partie 18 du boîtier présente une portée 28 sur laquelle vient se fixer un flasque 29 présentant une double saillie axiale 30 contre laquelle viennent s'appuyer deux paires de ressorts antagonistes 31 et 32 travaillant en compression entre ces saillies 30 et les deux bras 33 et 34 de la pièce 24. Ces ressorts ont tendance à maintenir les deux parties 3 et 18 du boîtier alignées. Les bornes + et - de la batterie 19 sont appliquées contre deux conducteurs 35 et 36 traversant le flasque 29.
Sur le boîtier, de part et d'autre des bras 32 et 33, sont fixés deux interrupteurs bipolaires 37 et 38 reliés, d'un côté, aux conducteurs 35 et 36 côté batterie et, de l'autre côté, aux bornes 16 et 17 du moteur. Les connexions de ces interrupteurs sont telles qu'ils alimentent chacun le moteur selon une polarité différente.
Les brosses 1 et 2 sont munies de tiges 39 et 40 de section conique, en matière synthétique et leur élasticité est calculée de manière à obtenir une pression déterminée lorsque les brosses 1 et 2, qui s'interpénètrent légèrement, sont écartées par des dents. Les tiges 39 et 40 sont enfichables sur les arbres 10 et 11. Un tel enfichage est connu en soi et n'a pas été représenté en détail. Les pignons 8 et 9 des brosses sont de diamètre légèrement différent. Cette différence a été exgérée sur le dessin dans un but explicatif. Les brosses 1 et 2 sont dès lors entraînées à des vitesses circonférentielles légèrement différentes, ce qui permet d'obtenir un autonettoyage des brosses l'une par l'autre.
Il ressort de la fig. 2 que, lorsque l'appareil est au repos, ni l'un ni l'autre des interrupteurs 37 et 38 n'est actionné, de sorte que le moteur est arrêté. Lorsque l'utilisateur introduit par exemple les deux brosses I et 2 de chaque côté de la partie gauche de l'arcade dentaire supérieure, il doit exercer une légère pression pour écarter les deux brosses. La réaction à cette pression est une pression P de la paume de la main sur la partie 18 du boîtier (fig. 2). Cette pression a pour effet de faire pivoter la partie 18 du boîtier autour de l'axe 2223 dans le sens F,, en comprimant le ressort 31.
Lorsque l'interrupteur 37 rencontre le bras fixe 33, il est actionné et le moteur est ali menté avec une polarité telle qu'il entraîne les brosses en rotation dans le sens indiqué par les flèches F2, F3 (fig. 1). Dès que l'utilisateur retire les brosses des dents, le couple de torsion cesse et la partie 18 du boîtier reprend sa position initiale sous l'effet des ressorts 31 et 32, l'interrupteur 37 n'est plus actionné et le moteur s'arrête.
Si l'utilisateur passe de l'arcade dentaire supérieure à l'arcade dentaire inférieure ou s'il retourne son appareil, la partie 18 du boîtier pivote dans l'autre sens et actionne l'interrupteur 38 en entraînant automatiquement le moteur en sens inverse. Dans tous les cas, les brosses sont entraînées automatiquement dans le sens adéquat, c'est-à-dire de manière à brosser les dents du collet à l'extrémité.
Dans la forme d'exécution représentée aux fig. 3 et 4, les ressorts 31 et 32 sont remplacés par deux paires de ressorts-lames 41, 42 et 43, 44 fixés sur le support 45, correspondant au support 24 de la première forme d'exécution et sur lequel est pivotée, au moyen des axes 22 et 23, la partie 18 du boîtier. Les ressorts 41 à 44, également antagonistes, viennent s'appuyer sur la paroi intérieure du boîtier sur laquelle ils sont guidés latéralement par des nervures 46 et 47. Les ressorts-lames 41 à 44 constituent simultanément l'un des éléments des interrupteurs assurant la mise en marche du moteur 4 et coopèrent à cet effet avec deux paires de contacts 48, 49 et 50, 51 noyés dans des supports isolants 52 et 53 présentant une bonne surface de glissement pour les ressorts.
Chaque ressort présente en outre une partie bombée 54 de telle sorte que, lorsque son extrémité dépasse le contact fixe 48, le contact est supprimé. Un tel dépassement peut se faire lorsque l'utilisateur exerce une trop grande pression sur les dents, qui se traduit par une torsion exagérée de la partie 18 du boîtier relativement à la partie 3. Sitôt que la torsion diminue, le contact est rétabli. On réalise ainsi un dispositif limitateur de pression.
La fig. 5 illustre un autre moyen de contrôler le moteur en fonction de la pression sur les brosses. Dans la tête 6, de chaque côté de la garniture d'étanchéité élastique 13 traversée par les supports de brosses, est monté un micro-interrupteur 55 muni d'un pas de vis permettant de le visser dans un trou prévu à cet effet, trou fermé par un bouchon vissé 56. Lorsque les supports de brosses sont soumis à une flexion trop élevée, ils repoussent la garniture 13 contre l'interrupteur 55 dont la fermeture court-circuite le moteur. Un interrupteur identique est monté de l'autre côté de la garniture.
En lieu et place de l'interrupteur 55 ou en combinaison avec celui-ci, on peut équiper l'appareil selon la première forme d'exécution d'interrupteurs 37 et 38 tels que représentés en coupe à la fig. 6. Cet interrupteur 55 comprend un poussoir isolant muni d'une bague conductrice 57 établissant un contact entre deux bornes 58 et 59.
Lorsque la pression sur l'interrupteur dépasse une certaine valeur, la bague 57 dépasse les bornes et le circuit est coupé.
L'appareil selon l'invention est susceptible d'innombrables variantes et de perfectionnements plus ou moins sophistiqués. L'un de ces perfectionnements est représenté à la fig. 7, qui montre, en coupe axiale, un support de brosse tubulaire 60 muni d'un filetage 61 permettant son vissage dans un embout 62 de la tête 6. A l'extrémité du support 60 est articulée une chape 63 autour d'un axe 64, chape dans laquelle est montée une brosse rotative 65. Cette brosse 65 est soudée à l'extrémité d'un arbre flexible 70 en matière synthétique traversant l'axe 64 par un trou 67 et muni à son autre extrémité d'une tête 68 munie d'un trou carré 69 venant en prise avec un carré 70 d'un arbre d'entraînement de l'appareil. La tête 68 est munie d'une collerette 71 s'engageant librement dans une rainure 72 du support 60 dans le fond de laquelle est montée une rondelle compressible autolubrifiante 73.
Ce support de brosse permet à la brosse 65 de pivoter légèrement et de s'écarter ainsi de l'axe de l'appareil pour prendre automatiquement une position plus ou moins parallèle à l'arcade dentaire. L'élasticité de l'arbre 66 et de la rondelle 73 assure le rappel de la brosse dans la position alignée telle que représentée au dessin. Si nécessaire, on peut exécuter le support 60 en deux parties et prévoir entre elles un écrou moleté permettant d'ajuster la tension sur l'arbre flexible 66.
Selon une autre variante d'exécution, non représentée, les extrémités des brosses sont pivotées sur deux supports flexibles fixés à une barrette commune traversée par les deux tiges de brosses.