CH620654A5

CH620654A5 -

Info

Publication number: CH620654A5
Application number: CH142478A
Authority: CH
Inventors: Dominique Michel Delerue
Original assignee: Delerue D M
Priority date: 1977-02-18
Filing date: 1978-02-08
Publication date: 1980-12-15
Also published as: IT7848079A0; BR7800827A; GB1587701A; FR2380974B1; FR2380974A1; DE2807114A1; US4185790A; ES234441Y; IT1102358B; AR215921A1; BE863822A; MX144948A; JPS53130341A; ES234441U

Description

La présente invention concerne un dévidoir à enroulement différentiel diamétral, cylindrique ou conique, dans lequel les écheveaux se forment sur un guindre tournant, à partir de bobines de fil, celui-ci étant guidé par un guide alternatif ou rainuré rotatif assurant sa répartition sur le guindre pour obtenir des écheveaux les mieux aptes à subir les traitements ultérieurs, un guide-embar-reur étant prévu sur le parcours du fil. Elle concerne aussi les écheveaux obtenus à l'aide du dévidoir.

L'écheveau de fil a constamment présenté des difficultés pour sa manipulation dans les différents traitements que doit subir le fil, tels que la teinture, le séchage et, particulièrement, le rebobinage. En effet, après les deux premières opérations de teinture et de séchage, l'opération de rebobinage présente de graves difficultés du fait que les spires de fil se sont plus ou moins mélangées et ont roulé les unes sur les autres, provoquant ainsi des emmêlements et des casses ou des arrêts dont la fréquence diminue sensiblement les rendements et grève lourdement le prix de revient du fil.

On a déjà tenté de pallier ces inconvénients en imaginant des systèmes d'enroulement de ces écheveaux plus ou moins judicieux.

On a déjà remarqué que le type d'enroulement classique des écheveaux, dit enroulement diamétral, présente un défaut tel que les bords extérieurs de l'écheveau sont plus élevés que le centre, donnant ainsi un aspect concave à la coupe de l'écheveau suivant un plan axial. Cette surépaisseur sur les bords est due à l'inertie du fil dont la vitesse de déplacement axial est plus faible sur les bords de l'écheveau malgré tous les perfectionnements apportés aux guide-fils. Ce défaut se produit d'ailleurs quel que soit le guide-fil employé pour former les spires enroulées sur le support de l'écheveau, que ce soit un guide-fil rotatif à tambour, un guide-fil rainuré ou un guide-fil alternatif.

Cette surcharge de matière sur les bords de l'écheveau le rend peu manipulable, car elle facilite l'emmêlement des spires, et le feutrage du fil, lors des différentes manipulations.

Pour remédier à cet inconvénient, on a imaginé différents autres types d'enroulement d'écheveaux, tels que, par exemple, l'adjonction d'un guide-embarreur placé entre le guide-fil et le support d'enroulement de l'écheveau, le fil passant sur un embar-reur convexe qui facilite un enroulement plus précis des spires de l'écheveau et diminue ainsi sensiblement le défaut qui vient d'être cité. Le brevet français N° 70.46721 décrit un dispositif de ce genre.

Un autre système prévoit aussi de réaliser un écheveau plat par une commande différentielle d'un guide-fil à va-et-vient, de telle façon qu'une légère accélération sur les extrémités de l'écheveau puisse corriger ledit défaut. Un tel dispositif a été notamment décrit dans le brevet français N° 1419288. Ce dispositif n'a pas donné entièrement satisfaction.

Pour augmenter la production, on a été amené à épaissir l'écheveau et le défaut s'accentue dangereusement à mesure que cet épaississement s'accroît. On a alors imaginé un système d'écheveau original dénommé écheveau axial ou écheveau sectionne!, système dans lequel les spires de fil, au lieu d'être superposées sur une même largeur fixe par rapport à l'écheveau pour que celui-ci grossisse uniquement dans un sens radial, se superposent sur une même largeur qui se déplace petit à petit dans un sens parallèle à l'axe de l'écheveau. Cela a fait l'objet du brevet français N° 70.17038. On obtient alors un écheveau dont les deux bords sont biseautés et la partie centrale est cylindrique. En d'autres termes, la section de l'écheveau, suivant un plan axial, est trapézoïdale. Mais, si cette disposition a l'avantage de permettre la réalisation d'écheveaux lourds sans tomber dans les inconvénients cités ci-dessus, elle a par contre le désavantage d'imposer une grande surface pour obtenir des masses de fil importantes. En d'autres termes, l'écheveau a une grande largeur. En effet, au lieu d'enrouler un gros poids de fil en augmentant l'épaisseur de l'écheveau, on enroule ce poids de fil en augmentant l'écheveau sur sa largeur, ce qui a donc l'inconvénient de prendre beaucoup de place sur le guindre et d'augmenter le temps et les difficultés de manipulations en teinture et dans les autres traitements.

On a également réalisé un écheveau de fil de forme convexe qui est obtenu par un déplacement latéral, constant et alternatif des guide-fils par rapport au tambour d'enroulement de l'écheveau ou guindre. Dans la coupe de l'écheveau, les spires de fil sont déplacées progressivement une fois vers la droite, une fois vers la gauche. Ce type d'écheveau a été décrit dans le brevet français

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N° 839685 déposé le 24 juin 1938, dans lequel l'écheveau, coupé suivant un plan axial, a une section convexe. D'après la coupe de cet écheveau, on peut penser qu'au lieu de donner une meilleure tenue à l'ensemble de l'écheveau, ce principe risque au contraire d'en faciliter la dislocation, même s'il a le mérite d'avoir éliminé le défaut indiqué plus haut en donnant une forme convexe au lieu d'une forme concave. Il est à noter aussi que, dans ce type d'écheveau, la longueur de croisement des spires est constante.

La demande de brevet N° 75.31201 concerne un écheveau à enroulement diamétral ayant la forme d'une couronne de fil tronconique, contrairement aux écheveaux traditionnels à enroulement diamétral dont la forme ressemble à une couronne de fil cylindrique. Cet écheveau conique permet un dévidage du fil à grande vitesse à la défilée après teinture; cependant, s'il y a des surcharges de matière aux extrémités de l'enroulement, les spires de fil ont également tendance à se mélanger, ce qui provoque l'enlevage de paquets de fil lorsque l'on dévide le fil à grande vitesse dans le sens de l'axe de l'écheveau.

Or, suivant la distance entre les bâtons supérieur et inférieur des armoires de teinture, servant à supporter et retenir les écheveaux, le périmètre des écheveaux doit varier. Par conséquent, lorsque l'on enroule un écheveau sur un petit périmètre de tambour ou guindre, la distance entre celui-ci et le guide-fil ou le guide-embarreur est plus grande que lorsqu'on enroule un écheveau de grand périmètre sur le même tambour ou guindre,

puisque le diamètre du tambour a diminué. On sait aussi qu'il est courant, maintenant, de pouvoir faire varier facilement, sur les dévidoirs, le diamètre ou périmètre de ces tambours ou guindres.

Egalement, si les bras du guindre sur lesquels s'enroule l'écheveau sont lisses, le fil peut glisser au moment de la pose du fil sur les bras-supports de l'écheveau et, de ce fait, le croisement du fil donné par le va-et-vient du guide-fil a également tendance à refléter de façon moins précise ce mouvement donné par le guide-fil. Cette imprécision persiste également quand il y a un guide-embarreur supplémentaire.

L'invention permet d'obvier aux inconvénients cités ci-dessus.

Suivant l'invention, le dévidoir est caractérisé par le fait qu'il comporte un guide-embarreur à profil actif variable au cours du dévidage.

Suivant une forme d'exécution, le dévidoir comporte des moyens pour régler la position du support du guide-fil et du guide-embarreur par rapport à l'axe du guindre, pour donner à la distance entre le guide-embarreur et la périphérie du guindre la valeur optimale constante, quel que soit le périmètre du guindre.

En général, le guide-embarreur à profil actif variable est situé entre le guide-fil et le guindre et il est actionné en synchronisme avec ceux-ci. Commodément, le guide-embarreur à profil variable est rotatif et il est constitué par des barres de profil voulu disposées autour d'un noyau tournant d'axe parallèle aux bras du guindre et à l'axe du guide-fil, un réducteur actionnant le guide-embarreur à partir du mouvement du guindre et du guide-fil.

Pour réaliser des écheveaux de périmètres variables, le guide-fil et le guide-embarreur sont montés sur un support mobile par rapport au guindre permettant de régler la distance par rapport à celui-ci, des moyens étant prévus pour assurer le mouvement du guide-fil et du guide-embarreur, quelle que soit la position du support par rapport au guindre. Commodément, le support mobile oscille autour d'un axe horizontal placé longitudinalement en bas du dévidoir.

Le dévidoir est prévu pour réaliser des écheveaux diamétraux, cylindriques ou coniques, c'est-à-dire dont les spires de fil sont enroulées successivement les unes sur les autres dans un sens perpendiculaire aux barres du cylindre sur lesquelles s'enroule l'écheveau, que ces barres soient parallèles ou inclinées par rapport à l'axe du guindre suivant un cône.

Avec ce dévidoir, on obtient un écheveau dont les extrémités sont légèrement plus minces que le centre, ce qui est un nouvel avantage car, lorsqu'on place les écheveaux sur les barres de teinture, afin d'éviter des passages préférentiels du liquide tincto-riel, on a tendance à faire chevaucher légèrement les écheveaux les uns sur les autres en les serrant plus ou moins les uns contre les autres. Aussi ce léger amincissement des extrémités évite-t-il une surcharge de fil à l'endroit de contact des écheveaux dans l'armoire de teinture et facilite ainsi leur homogénéité et l'unisson de teinture.

De plus, cette forme légèrement trapézoïdale de l'écheveau, vu en coupe axiale, présente l'avantage d'éviter au maximum, en teinture, un feutrage éventuel des spires de fil disposées aux deux extrémités de l'écheveau, ce qui facilite le rebobinage soit à la défilée, c'est-à-dire un dévidage de l'écheveau dans un sens parallèle à son axe, soit à la déroulée, c'est-à-dire en faisant tourner l'écheveau et son support dans le sens du déroulement du fil.

La description ci-après se rapporte, à titre d'exemples, à deux modes de réalisation du dévidoir de l'invention qui sont illustrés par les dessins joints dans lesquels:

la fig. 1 est une vue en perspective schématique d'un dévidoir selon un premier mode de réalisation, pour enroulement d'écheveaux diamétraux cylindriques ;

la fig. 2 est une coupe d'un écheveau diamétral, cylindrique ou conique, réalisé sur ce dévidoir, suivant un plan axial ;

les fig. 3 et 4 sont deux vues en perspectives schématiques partielles d'une variante du dévidoir de la fig. 1, dans deux positions extrêmes relatives à des écheveaux de périmètres différents ;

la fig. 5 est une vue en perspective schématique d'un dévidoir selon un deuxième mode de réalisation, pour enroulement d'écheveaux diamétraux coniques, et les fig. 6 et 7 sont deux vues en coupe transversale du guindre tel qu'il se présente à l'enroulement de l'écheveau et au démontage de l'écheveau conique ou cylindrique, la fig. 6 correspondant au moment de l'enroulement de l'écheveau et la fig. 7 au moment du démontage de l'écheveau, que les écheveaux soient coniques ou cylindriques.

Dans le dévidoir, le fil 27 provenant d'un cône 28 posé sur un support 29 fixé à une barre 11 passe dans une queue de cochon 30, dans un guide-fil 31 (fig. 3, 4) ou un tambour 32 (fig. 1) calé sur un arbre 1 pour s'enrouler sur le guindre ou tambour-support d'écheveaux 3 tournant avec son arbre 16. En fait, le fil 27 passe dans la rainure 33 (fig. 4) du guide-fil 31 ou dans la rainure 34 du tambour 32 avant de passer sur un guide-embarreur 35 disposé entre l'arbre 1 et le guindre 3. Le guide-embarreur 35 présente un profil actif variable. Il est composé de deux flasques 36, 37 fixés sur l'arbre 2 et portant des tiges dont on a représenté en 4 un guide-embarreur à forte convexité et en 5 un guide-embarreur concave. L'arbre 1 tourne sur des paliers 8, tandis que l'arbre 2 tourne sur des paliers 9, lesdits paliers étant fixés sur un support 10 pouvant basculer autour de l'axe 11 qui est fixé dans les bâtis 23 et qui maintient les supports 29. Le support 10 comporte une coulisse 12 en forme de boutonnière concentrique à l'axe 11 de manière à pouvoir régler la position angulaire dudit support 10 et à le bloquer grâce à un écrou 38.

Le tambour-support d'écheveaux ou guindre 3 tourne avec son arbre 16 et est constitué de barres-supports 14 qui peuvent se déplacer dans un sens perpendiculaire à l'axe 16, suivant le périmètre d'écheveau que l'on veut choisir. L'arbre 16 est entraîné par un pignon 17 qui est calé sur lui et par une chaîne 15 qui est reliée à un pignon 18 solidaire de l'arbre 1. Comme, suivant le réglage du support 10, l'arbre 1 peut s'éloigner ou se rapprocher de l'arbre 16, on prévoit un dispositif de tensiçn de la chaîne 15 qui est constitué par un tendeur 22 sous la forme d'un bras oscillant présentant à son extrémité un pignon 21 qui pousse la chaîne en une boucle entre deux pignons 19 et 20 d'axe fixe. Le bras ou support 22 est sollicité élastiquement à former constamment la boucle et à tendre la chaîne 15. L'arbre 2 est entraîné à partir de l'arbre 1 pour entraîner une roue 25 qui, elle-même, actionne l'arbre 2 par l'intermédiaire d'un couple conique 26.

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Lors du fonctionnement, lorsque le fil 27 passe du guide-fil 31 ou du tambour 32 sur un guide-embarreur convexe 4, la largeur de croisement des spires de fil sera allongée sur le guindre 3. Par contre, lorsque le fil 27 passera sur un guide-embarreur concave 5, la largeur du croisement des spires de fil sera réduite. Par un choix judicieux du nombre et du profil des guides-embarreurs 4, 5 placés sur les flasques 36, 37, on arrivera à l'irrégularité appropriée des couches de fils de l'écheveau, par exemple telle qu'elle est représentée à la fig. 2. Dans l'exemple de réalisation de la fig. 1, on prévoit deux guides-embarreurs convexes 4 en V et un guide-embarreur concave 5, également en V ; les guides 4 sont espacés angulairement d'environ 60° et le guide 5 est diamétralement opposé à l'un des guides 4.

L'efficacité des guides-embarreurs 4, 5 sera maintenue, malgré les variations de diamètre du guindre 3, en réglant la position angulaire des supports 10 autour de l'axe 11.

Ce dispositif a l'avantage de donner un écheveau parfaitement lié qui facilite les manipulations qu'il devra subir et dont la coupe axiale présente un aspect plus ou moins trapézoïdal, comme indiqué à la fig. 2. Sur cette fig. 2, on a évidemment exagéré la forme des extrémités dans un but de clarté.

Toutefois, si l'on veut enrouler des écheveaux coniques sur un guindre, il est nécessaire que les bras-supports de l'écheveau soient inclinés par rapport à l'axe du guindre tout en convergeant vers cet axe (fig. 5).

Par ailleurs, pour avoir la possibilité d'enrouler en même temps plusieurs écheveaux sur un même guindre, il faut nécessairement que ses bras-supports soient garnis de pièces trapézoïdales 40 qui peuvent être fixées le long de chaque bras 14, de telle façon que les grandes bases du trapèze soient accotées, de même que les petites bases.

Mais, dans ce cas, si les guide-fils et les guides-embarreurs ont leur axe parallèle à celui du guindre, la distance entre la partie de grand périmètre de l'écheveau conique et le guide-embarreur serait plus petite que la distance entre la partie de plus petit diamètre de l'écheveau conique et le guide-embarreur. On peut facilement obvier à cet inconvénient en inclinant les guides-

embarreurs et les guide-fils suivant deux lignes brisées parallèles, de telle façon que leur axe soit parallèle à la surface de l'écheveau ainsi réalisé, c'est-à-dire au support d'aspect tronconique formé par les bras. Pour cela, il suffit que les bâtis oscillants 10 portent 5 des coussinets 41-52 rigides, servant de paliers aux arbres 53-62 qui portent à leur extrémité des cardans 63 sur lesquels sont fixés les axes 65, 66 de chaque paire de guide-fils et de guides-embar-reurs.

Les bâtis des coussinets 47-52 sont fixés sur une barre trans-io versale 67 qui est elle-même fixée sur les bâtis d'extrémité pivotants 10.

Ainsi, lorsque l'on fait pivoter les bâtis 10, les guide-fils et guides-embarreurs pivotent tous en même temps et se rapprochent du guindre tout en gardant une distance égale entre chaque guide-15 embarreur et la périphérie de l'écheveau conique.

Pour éviter que les spires de fil ne glissent au moment où elles sont déposées sur les bras du guindre, que l'écheveau soit cylindrique ou, surtout, conique, on peut être amené à pratiquer des stries transversales sur le sommet des bras 14,40 du guindre, dans 20 un sens perpendiculaire à l'axe desdits bras du guindre.

Toutefois, ces stries peuvent gêner lorsque l'on voudra dégager les écheveaux finis en les faisant glisser sur les bras striés du guindre.

C'est pourquoi on a imaginé d'adjoindre, entre chaque paire 25 de bras réglables du guindre, un autre bras lisse fixe ou réglable (fig. 6 et 7) parallèle à l'axe du guindre.

Ces bras lisses rectilignes 68 sont disposés de telle manière que, lorsque l'écheveau est en formation, ils sont situés radiale-ment en retrait des bras 14 et à une distance suffisante de la masse 30 de l'écheveau pour qu'ils ne perturbent pas l'enroulement dudit écheveau sur le guindre (fig. 6), et pour que l'écheveau repose sur eux lorsque les bras d'enroulement 14 du guindre seront rentrés, par des moyens connus représentés en 69 sur la fig. 5, pour permettre l'extraction des écheveaux (fig. 7).

35 Ainsi, les écheveaux glisseront normalement sur ces bras lisses intermédiaires sans que les stries des bras-supports d'enroulement puissent gêner leur extraction.

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4 feuilles dessins

Claims

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1. Dévidoir à enroulement différentiel diamétral dans lequel les écheveaux, cylindriques ou coniques, se forment sur un guindre tournant, à partir de bobines de fil, celui-ci étant guidé par un guide rotatif ou alternatif assurant sa répartition sur le guindre, un guide-embarreur étant prévu sur le parcours du fil, caractérisé par le fait que le guide-embarreur est à profil actif variable au cours du dévidage.

2. Dévidoir selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le guide-embarreur est situé entre le guide-fil et le guindre.

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REVENDICATIONS

3. Dévidoir selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé par le fait que le guide-embarreur est actionné en synchronisme avec le guindre et le guide-fil.

4. Dévidoir selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé par le fait que le guide-embarreur est rotatif autour d'un axe parallèle à celui du guide-fil et à la surface extérieure de l'éche-veau en formation, c'est-à-dire à la surface extérieure des bras-supports d'enroulement de l'écheveau.

5. Dévidoir selon la revendication 4, caractérisé par le fait qu'un réducteur actionne le guide-embarreur à partir du mouvement du guindre.

6. Dévidoir selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé par le fait qu'il comporte des moyens pour régler la position du support du guide-fil et du guide-embarreur par rapport à l'axe du guindre, pour donner à la distance entre le guide-embarreur et la périphérie du guindre la valeur optimale constante, quel que soit le périmètre du guindre.

7. Dévidoir selon la revendication 6, caractérisé par le fait que le support du guide-fil et du guide-embarreur est mobile et oscille autour d'un axe horizontal placé longitudinalement en bas du dévidoir.

8. Dévidoir selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé par le fait qu'il est conçu pour réaliser les écheveaux diamétraux ayant l'aspect de couronne de fil cylindrique ou tronconique.

9. Dévidoir selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé par le fait que, pour réaliser des écheveaux tronconiques à enroulement diamétral, deux lignes brisées parallèles de guide-fils et de guides-embarreurs sont agencées pour que les axes desdits guide-fils et guides-embarreurs successifs soient sensiblement parallèles à la surface extérieure de l'écheveau correspondant en formation.

10. Dévidoir selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé par le fait que, notamment dans le cas où les bras-supports d'enroulement du guindre présentent des stries transversales de retenue du fil, il comporte des bras, fixes ou extensibles, à surface lisse et rectiligne, parallèles à l'axe du guindre, disposés radiale-ment en retrait entre les bras-supports d'enroulement de l'écheveau de telle façon qu'ils sont situés au-dessous de la nappe intérieure de l'écheveau en formation, et qu'ils supportent la masse dudit écheveau lorsque les bras-supports d'enroulement sont rappelés vers le centre du guindre.

11. Utilisation d'un dévidoir selon la revendication 1 pour la fabrication d'un écheveau cylindrique ou conique, composé de spires superposées dans un sens radial et dans lequel la longueur de croisement des spires est irrégulière.