CH616853A5 - - Google Patents

Description

La présente invention est relative aux talonnières destinées à assurer l'immobilisation du talon d'une chaussure sur un ski ou sur une plaque de fixation.

Plus précisément, elle concerne les talonnières du type dans lequel l'organe de retenue du talon est porté par deux bras latéraux, montés librement pivotants autour de deux axes horizontaux. Une talonnière de ce genre fait l'objet du brevet suisse N° 397500. Dans cette talonnière, l'organe de retenue du talon est monté rotatif autour d'un axe horizontal s'étendant transversalement au-dessus du ski, derrière l'emplacement de la chaussure, un mécanisme élastique tendant à maintenir cet organe dans la position qui assure l'immobilisation du talon sur le ski.

Cependant, grâce à l'agencement prévu, le talon de la chaussure peut se soulever momentanément lors de la pratique normale du ski. Dans un tel cas, les bras latéraux de la talonnière pivotent légèrement vers le haut, mais le mécanisme élastique agissant sur l'organe de retenue assure ensuite le retour de l'ensemble dans sa position initiale. Mais, dans le cas d'un effort d'extension important, dû par exemple à une chute du skieur en avant, le mouvement de pivotement des bras latéraux se poursuit jusqu'au moment où l'organe de retenue abandonne le talon de la chaussure pour libérer complètement celle-ci.

Pour faciliter l'opération initiale de mise en place de la chaussure, il est en général prévu un système de blocage permettant d'immobiliser l'organe de retenue d'une telle talonnière dans sa position normale. Ce système de blocage est constitué par un taquet manœuvrable à la main, susceptible d'être engagé sur un élément porté par cet organe, par exemple un arceau destiné à servir de butée d'appui sur le ski. Du reste, ce taquet permet également d'immobiliser l'organe de retenue de la talonnière pendant le transport des skis.

Cependant, il est évidemment nécessaire que l'utilisateur manœuvre ce taquet à la main pour l'amener dans sa position d'immobilisation. Par ailleurs, celui-ci doit ensuite être effacé de façon à permettre ultérieurement le fonctionnement normal de la talonnière.

Cet effacement peut éventuellement être commandé par l'organe de retenue du talon, lorsque celui-ci est dans sa position de travail. Toutefois, cela nécessite un agencement particulier de cet organe et un réglage précis de la position du taquet d'immobilisation, sinon celui-ci risque de ne pas être amené en position d'effacement, ce qui empêcherait le fonctionnement normal de la talonnière correspondante.

Pour éviter ces inconvénients, la présente invention a pour objet une talonnière du type général rappelé précédemment, conçue de façon que l'organe de retenue se trouve maintenu dans sa position normale de repos sans qu'il soit nécessaire de prévoir un taquet d'immobilisation.

A cet effet, l'embase de la présente talonnière porte, sur chaque côté, un ressort attaché au bras latéral correspondant et qui est agencé pour rappeler celui-ci vers le ski, de façon à maintenir l'organe de retenue de la talonnière dans sa position normale de repos.

Dans une forme de réalisation avantageuse, les deux ressorts ainsi prévus sont constitués l'un et l'autre par un ressort de torsion en fil métallique, dont l'extrémité attachée à l'un des bras latéraux de la talonnière se termine par ime boucle ou un anneau monté coulissant le long du bras correspondant.

De préférence, ces deux ressorts sont alors constitués par un fil métallique unique en forme générale de U, dont la branche médiane s'étend transversalement au-dessus de l'embase de la talonnière, cependant que ses deux branches latérales, formant l'une et l'autre des ressorts de rappel, comportent plusieurs spires engagées sur une patte de retenue ou similaire, portée par l'embase de la talonnière.

Les particularités et avantages de la présente talonnière apparaîtront au cours de la description d'un exemple de réalisation de celle-ci. Cette description est donnée en référence au dessin annexé à simple titre, sur lequel:

la fìg. 1 est une vue en élévation de côté de la présente talonnière dont l'organe de retenue est représenté dans sa position normale de repos, l'organe de retenue n'étant pas en service;

la fig. 2 en est une vue en plan de dessus avec arrachement;

la fig. 3 est une vue similaire à la fig. 1, représentant l'organe de retenue de la présente talonnière, représenté en cours de dégagement du talon.

La talonnière illustrée sur ces figures est du type de celle décrite dans le brevet suisse N° 397500.

En effet, cette talonnière comporte un organe de retenue 1 monté rotatif autour d'un axe 2 porté par les extrémités arrière de deux bras latéraux 3. A leur extrémité avant, chacun de ceux-ci s'articule sur une oreille latérale 4, portée par l'embase 5 de la talonnière. Cette articulation s'effectue autour d'un axe horizontal O qui est matérialisé par l'extrémité avant coudée 3a de chaque bras latéral, cette extrémité étant engagée dans une ouverture 6 pratiquée dans l'oreille correspondante 4.

Ainsi, les deux bras latéraux peuvent librement pivoter en direction de l'embase 5 ou dans la direction opposée. Du fait du montage ainsi prévu, l'axe 2 s'étend transversalement derrière l'emplacement réservé au talon de la chaussure et il se trouve toujours maintenu parallèle à l'embase 5, donc à la surface supérieure du ski correspondant.

A la partie inférieure de sa face avant, l'organe de retenue 1 comporte un becquet d'accrochage 7 ou une mâchoire destinée à s'appliquer sur le rebord de la partie arrière du talon d'une chaussure. Un mécanisme élastique (non représenté) tend à maintenir cet organe de retenue dans sa position angulaire pour laquelle celui-ci assure l'immobilisation de ce talon sur l'embase 5, donc sur le ski. Ce mécanisme peut être du type de celui décrit dans le brevet suisse N° 397500.

Par ailleurs, l'axe de rotation 2 de l'organe de retenue porte un arceau retourné 8 dont la branche médiane est disposée vers le bas

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pour venir en butée contre le.ski correspondant S lorsque l'organe de retenue est dans sa position normale de repos représentée à la fig. 1. Cependant, conformément à la caractéristique essentielle de l'invention, il est prévu sur chaque côté de la présente talonnière un ressort 9 qui tend à maintenir l'organe de retenue 1 dans cette 5 position, ce ressort étant attaché, d'une part, à l'embase 5 et,

d'autre part, au bras latéral pivotant correspondant 3.

Dans l'exemple représenté, les deux ressorts 9 ainsi prévus sont constitués par un fil métallique unique 10 en forme de U,

dont la branche médiane est disposée transversalement contre io l'embase 5. Les deux branches latérales de ce fil métallique sont dirigées vers l'arrière et vers le haut pour constituer les ressorts proprement dits. A leur base, ces deux branches forment une série de spires 11 engagées sur une patte 12 ou similaire, découpée dans une lame 13 fixée transversalement sur l'embase 5. 15

A leur extrémité arrière, les deux branches 9 du fil métallique 10 forment une boucle 14 ou un anneau fermé qui est engagé autour du bras latéral 3 correspondant, et ce avec un certain jeu. Ainsi, cette boucle peut coulisser librement le long de ce bras.

Les ressorts 9 sont montés avec contrainte sur les deux bras 3, 20 alors que la branche inférieure de l'arceau 8 se trouve en butée au-dessus du ski S. Dans ces conditions, ces deux ressorts tendent à maintenir fermement l'organe de retenue 1 dans sa position normale de repos, représentée à la fig. 1.

Lorsque les bras latéraux 3 de la talonnière sont amenés à 25 pivoter vers le haut, dans le sens de la flèche Fl, en raison d'un effort d'extension s'exerçant sur la jambe du skieur, les boucles 14 des extrémités arrière des deux ressorts 9 coulissent le long de ces deux bras. Ainsi, dans la position de relèvement représentée à la fig. 3, ces boucles se trouvent situées à une distance El de l'extré- 30 mité arrière des bras 3, alors que, dans la position normale de repos, elles étaient situées à une distance plus faible E. Cependant, le relèvement des bras 3 a également pour effet de provoquer une déformation des ressorts 9 qui tendent ensuite à ramener ces deux bras dans leur position initiale, par pivotement dans le sens 35

opposé à la flèche Fl.

Dans ces conditions, dès que la chaussure se trouve libérée, les deux ressorts 9 ramènent les deux bras 3 dans leur position initiale représentée à la fig. 1, l'extrémité inférieure de l'arceau 8 venant à nouveau en appui contre le ski S. Cependant, l'organe de retenue 1 reste, pour sa part, dans, sa position basculée en arrière, qui correspond du reste à sa position dite de chaussage, position dans laquelle le talon peut être à nouveau enclenché dans la talonnière par appui sur la patte la de l'organe de retenue de façon à faire pivoter cet organe dans sa position de travail.

Du fait de la conception de la présente talonnière, les organes mobiles de celle-ci sont parfaitement immobilisés et ne risquent pas de se déplacer de façon intempestive lors du transport des skis. Par ailleurs, ces mêmes éléments se trouvent également immobilisés au moment de la mise en place initiale de la chaussure, ce qui facilite cette opération.

Or, ces deux résultats sont obtenus sans que l'usager ait à effectuer une manœuvre particulière, comme cela est le cas avec les talonnières actuelles de ce genre qui comportent un taquet manuel d'immobilisation. La suppression de ce taquet a également pour avantage de réduire l'encombrement de la présente talonnière et d'éviter d'avoir à fixer sur le ski un organe supplémentaire en plus de l'embase proprement dite de la talonnière.

Dans l'exemple représenté, cette embase consiste en une plaque tournante évidée 5 montée rotative autour d'un disque 15, fixé sur le ski au moyen de vis 16. De préférence, il est également prévu un système assurant l'immobilisation en rotation de la plaque tournante 5, tant que la chaussure de ski n'est pas mise en place, ce système pouvant être identique à celui faisant l'objet des brevets suisses Nos 602141 et 609871.

Cependant, la présente talonnière n'est en aucune façon limitée au cas où son embase est constituée par une plaque tournante. En effet, cette dernière peut fort bien être constituée par une plaque fixée directement sur le ski.

Du reste, la talonnière selon l'invention n'est pas limitée à l'exemple de réalisation décrit ci-dessus à simple titre indicatif. Ainsi, au lieu d'être constitués par un fil élastique unique, les deux ressorts 9 pourraient être indépendants l'un de l'autre. De plus, ces ressorts pourraient ne pas être en fil élastique, mais réalisés à partir d'une lame métallique élastique ou de tout autre élément approprié.

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2 feuilles dessins

Claims (3)

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1. Talonnière pour l'immobilisation du talon d'une chaussure sur un ski ou sur ime plaque de fixation, comportant un organe de retenue disposé à l'arrière de la chaussure et monté rotatif autour d'un axe transversal porté par deux bras latéraux pivotant librement autour de deux axes horizontaux, caractérisée en ce que, l'axe de l'organe de retenue portant un élément d'appui destiné à s'appuyer sur le dessus du ski en position normale de la talonnière, l'embase de celle-ci comporte sur chaque côté un ressort de traction attaché au bras latéral correspondant et qui est agencé pour rappeler celui-ci vers le ski, de façon à maintenir l'élément d'appui de l'organe de reténue contre le dessus du ski, de sorte que cet organe de retenue se trouve lui-même maintenu dans sa position normale de repos ou de chaussage.

2. Talonnière selon la revendication 1, caractérisée en ce que les deux ressorts, agissant sur les bras latéraux portant l'organe mobile de retenue de cette talonnière, sont constitués l'un et l'autre par un ressort de torsion en fil métallique, dont l'extrémité attachée à l'un desdits bras latéraux de la talonnière se termine par une boucle ou un anneau monté coulissant le long du bras correspondant.

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REVENDICATIONS

3. Talonnière selon la revendication 2, caractérisée en ce que les deux ressorts de rappel sont constitués par un fil métallique unique en forme générale de U, dont la branche médiane s'étend transversalement au-dessus de l'embase de la talonnière, cependant que ses deux branches latérales, formant l'une et l'autre des ressorts de rappel, comportent plusieurs spires engagées sur une patte de retenue ou similaire, portée par l'embase de la talonnière.