CH616832A5

CH616832A5 -

Info

Publication number: CH616832A5
Application number: CH1077477A
Authority: CH
Inventors: Georges Pierre Joseph Salomon
Original assignee: Salomon & Fils F
Priority date: 1976-09-07
Filing date: 1977-09-05
Publication date: 1980-04-30
Also published as: US4112557A; JPS5349549A; FR2363294B1; IT1084738B; DE2739700A1; FR2363294A1

Description

La présente invention concerne un dispositif de fermeture d'une chaussure de ski.

Les chaussures de ski actuelles comportent toutes des dispositifs de fermeture réalisés à l'aide de crochets ou d'attaches rapides qui permettent une fermeture et un serrage plus ou moins efficace de ladite chaussure sur le pied. Tout aussi importante est la fonction assurée par l'ouverture de ces crochets. En effet, non seulement le déchaussage doit en être facilité, mais aussi le skieur doit avoir la faculté de pouvoir marcher le plus aisément possible ou même de se tenir debout dans une position normalement anatomique lors des temps passés en file d'attente aux remontées mécaniques. Cependant, il est particulièrement intéressant pour le skieur de pouvoir conserver un réglage du serrage de sa chaussure en dépit des ouvertures successives qu'il aura effectuées après maintes descentes. Dans cette optique, le dispositif de fermeture doit être conçu de manière à permettre le desserrage de la chaussure sans pour autant permettre ni déréglage du serrage, ni déchaussage du pied dans celle-ci. On connaît déjà des dispositifs de fermeture dans lesquels on a tenté de résoudre ce problème. Ces dispositifs présentent tous différents inconvénients, tels que: — des ouvertures incomplètes dans le cas de chaussures à entrée arrière;

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— la nécessité d'un resserrage manuel des deux bords de la chaussure lors de sa fermeture, mobilisant les deux mains pour la manœuvre;

— des dégrafages intempestifs des crochets lorsque ceux-ci, n'étant plus sous tension de serrage, suppriment tout maintien du pied dans la chaussure en cours de marche.

La présente invention a pour but d'éviter les inconvénients précités. A cet effet, ce dispositif de fermeture à genouillère pour chaussure de ski, pour rapprocher deux bords de ladite chaussure, comportant une crémaillère fixée sur un premier bord de la chaussure et possédant au moins un cran, un levier de serrage solidaire d'un doigt d'accrochage constituant également un axe d'articulation du levier en prise dans ledit cran de ladite crémaillère, et un organe de traction articulé, d'une part, sur le second bord de la chaussure et, d'autre part, sur le levier de serrage, celui-ci pouvant occuper une première position fermée à plat sur la chaussure, une deuxième position intermédiaire stable de marche ou d'ouverture partielle, et une troisième position d'ouverture totale dans laquelle le doigt d'accrochage est dégagé hors du cran, est caractérisé en ce qu'il comprend un second levier de déverrouillage articulé sur la crémaillère ou le levier de serrage et dont le mouvement de pivotement provoque la sortie du doigt d'accrochage du levier de serrage hors du cran de la crémaillère dans lequel ce doigt était logé.

Dans le dispositif de fermeture ou crochet suivant l'invention, les deux leviers distincts ont comme particularité de permettre ime position de desserrage réalisée par le levier de serrage assurant une ouverture partielle de la chaussure, le crochet restant néanmoins en prise dans un cran de crémaillère, et une position de déverrouillage réalisée par le second levier assurant la désolidari-sation du crochet de la crémaillère, et par conséquent l'ouverture totale de la chaussure.

Suivant une forme d'exécution préférée, le crochet est composé de deux leviers coaxiaux, leur axe d'articulation faisant office de doigt d'accrochage dans la crémaillère, des moyens étant prévus sur l'un d'eux (bras comportant une came) pour déverrouiller l'ensemble de ladite crémaillère.

Suivant une autre forme d'exécution, le crochet est composé de deux leviers montés l'un sur l'autre, leur axe d'articulation étant dissocié.

Enfin, selon une autre variante possible, l'un des leviers (de déverrouillage par exemple) est monté et intégré à la crémaillère, l'autre levier composant le crochet proprement dit.

La description suivante, faite en regard des dessins annexés, donnés à titre non limitatif, permettra de mieux comprendre l'invention.

La fig. 1 est une vue en perspective d'une forme d'exécution préférée du crochet selon l'invention.

La fig. 2 est une vue en perspective d'une variante de réalisation du crochet selon l'invention.

La fig. 3 est une vue en perspective d'une autre variante de réalisation du crochet selon l'invention.

La fig. 4 est une vue en coupe suivant la ligne IY-IV du crochet de la fig. 1 représenté en position fermée.

La fig. 5 est une vue en coupe suivant la ligne IV-IV du crochet de la fig. 1 représenté en une position donnée d'ouverture partielle, l'un des leviers participant uniquement au desserrage, l'autre restant en position verrouillée.

La fig. 6 est une vue en coupe suivant la ligne IV-IV du crochet de la fig. 1 représenté en cours de déverrouillage complet, le levier desserré étant en train d'être dégagé de la crémaillère par l'action de l'autre levier coaxial au premier.

La fig. 7 est une vue en coupe suivant la ligne VII-VII du crochet de la fig. 2 représenté en position fermée.

La fig. 8 est une vue en perspective d'un détail du bras ou levier de déverrouillage montrant la configuration du pivot servant d'axe d'articulation dans le crochet de la fig. 7.

La fig. 9 est une vue en coupe suivant la ligne IX-IX de la fig. 7 montrant l'encliquetage des axes-pivots du levier de déverrouillage dans le levier de serrage.

La fig. 10 est une vue en coupe suivant la ligne VII-VII du crochet de la fig. 2 représenté en une position donnée d'ouverture partielle, l'un des leviers participant uniquement au desserrage, l'autre restant en position verrouillée.

La fig. 11 est une vue en coupe suivant la ligne VII-VII du crochet de la fig. 2 représenté en cours de déverrouillage complet, le levier desserré étant en train d'être dégagé de la crémaillère par l'action de l'autre levier articulé sur le premier par un axe décalé du doigt d'accrochage.

La fig. 12 est une vue en coupe suivant la ligne XII-XII du crochet de la fig. 3 représenté en position fermée.

La fig. 13 est une vue en coupe suivant la ligne XII-XII du crochet de la fig. 3 représenté en une position donnée d'ouverture partielle, l'un des leviers participant uniquement au desserrage, l'autre restant en position verrouillée.

La fig. 14 est une vue en coupe suivant la ligne XII-XII du crochet de la fig. 3 représenté en cours de déverrouillage complet, le levier desserré étant en train d'être dégagé de la crémaillère par l'action de l'autre levier articulé sur ladite crémaillère.

Les fig. 15 et 16 représentent le détail des ouvertures des crans de deux différents modèles de crémaillère.

Les fig. 1, 4, 5 et 6 représentent un dispositif de fermeture ou crochet selon l'invention dans les différentes positions de fermeture et d'ouverture agissant sur les bords 1 et 2 d'une chaussure.

Le dispositif de fermeture décrit est du type à genouillère. Il comporte deux leviers en forme d'étriers à deux branches parallèles, à savoir un levier de serrage 6 et un levier de déverrouillage 7, lesquels sont montés coaxiaux l'un dans l'autre sur un axe d'articulation commun 5 qui traverse les parties extrêmes voisines des branches parallèles des deux leviers 6 et 7. Le dispositif comporte également un organe de traction 11 en matériau souple (tel que câble, etc.), fixé, à l'une de ses extrémités, sur le bord 2 de la chaussure, par l'intermédiaire d'un axe d'articulation 10, et, à son autre extrémité, au levier de serrage 6, par l'intermédiaire d'un axe d'articulation 12 situé dans la partie médiane de ce levier 6. Le dispositif de fermeture comporte également une crémaillère 3 qui est solidaire de l'autre bord 1 de la chaussure, en étant rapportée ou venue de moulage. L'axe d'articulation 5 commun aux deux leviers 6 et 7 fait fonction de doigt d'accrochage, permettant ainsi de fixer le levier de serrage 6 sur la crémaillère 3 qui présente plusieurs crans 4,4a, 4b dans l'un desquels est engagé le doigt d'accrochage 5 en fonction de la tension choisie à la fermeture de la chaussure.

Par rotation du levier de serrage 6 dans le sens inverse des aiguilles d'une montre (indiqué par la flèche sur la fig. 1), puis par conséquent du levier de déverrouillage 7 dans ce même sens, autour du doigt d'accrochage 5 logé dans l'un des crans de la crémaillère, on assure le rapprochement des bords 1 et 2 et ainsi la fermeture de la chaussure.

Le levier de déverrouillage 7 pivote lui-même par rapport au levier de serrage 6 grâce à l'axe commun 5 et il comporte, dans la zone de cet axe 5, une partie 8 qui est excentrique par rapport à l'axe 5 (en forme de came par exemple), sur la partie extrême de chacune de ses branches parallèles.

Lors de la manœuvre des leviers, pivotant alors dans le sens des aiguilles d'une montre, permettant le passage de la position fermée (fig. 4) à celle d'ouverture partielle (fig. 5), puis enfin à celle d'ouverture totale (fig. 6), on observe différentes phases.

Ainsi, pour atteindre à partir de la position de fermeture (fig. 4) la position d'ouverture partielle (fig. 5) dite aussi position stable de marche, car elle permet la marche ou la station debout anatomiquement normale, tout en maintenant le pied correctement dans la chaussure ainsi que le doigt d'accrochage 5 dans celui des crans 4, 4a, 4b choisi selon le réglage de tension voulu, on effectue une rotation du levier de serrage 6 dans le sens des

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aiguilles d'une montre, autour du doigt d'accrochage 5, ce qui provoque un relâchement de l'organe de traction 11, d'où un écartement des bords 1, 2 de la chaussure, favorisant la marche. Du fait de l'articulation libre du levier de déverrouillage 7 sur le levier de serrage 6, ce levier de déverrouillage 7 reste quant à lui en position fermée dans laquelle il est en appui sur le bord 1 de la chaussure, le doigt d'accrochage commun 5 restant toujours en prise dans le cran choisi (4a par exemple) de la crémaillère. On obtient ainsi la position stable desserrée.

Pour dégager le levier de serrage 6 de la crémaillère 3, phase correspondant au passage à la position d'ouverture totale (fig. 6), on manœuvre alors le levier de déverrouillage 7 en effectuant une rotation de ce levier, dans le sens des aiguilles d'une montre, autour du doigt d'accrochage 5, jusqu'à ce que les débuts des cames 8 viennent en appui sur des surfaces latérales 9,9' de la crémaillère. En poursuivant le mouvement de rotation, dans le même sens, du levier de déverrouillage 7, les cames excentriques 8, roulant et glissant sur les surfaces d'appui 9, 9', provoquent alors la sortie du doigt d'accrochage 5 hors du cran 4a, grâce au mouvement continu dû à la forme des cames 8. Le doigt 5 étant alors dégagé de son cran 4a, on obtient l'ouverture totale de la chaussure.

Comme on peut le voir sur la fig. 4, le levier de déverrouillage 7 est coiffé, en position de fermeture, par le levier de serrage 6, mais son extrémité mobile 13 qui constitue l'âme de l'étrier mobile est accessible de l'extérieur, si bien que le skieur peut, s'il désire passer directement à la position d'ouverture totale, sans arrêt à la position intermédiaire d'ouverture partielle, faire pivoter le levier de déverrouillage 7 d'environ 180° dans le sens des aiguilles d'une montre. Au cours de ce mouvement, le levier de déverrouillage 7 entraîne dans le même sens le levier de serrage 6, par contact du levier 7 avec l'axe d'articulation 12 de l'organe de traction 11 et/ou avec l'extrémité mobile du levier de serrage 6.

Les fig. 2, 7, 8, 9, 10 et 11 représentent une variante d'exécution d'un crochet selon l'invention qui diffère de celui représenté sur la fig. 1 par le fait que les leviers de serrage 26 et de déverrouillage 27, en forme d'étriers à branches parallèles articulés l'un dans l'autre, ont des axes d'articulation respectifs 25 et 29, 29' distincts. Comme précédemment, l'axe 25 du levier de serrage 26 qui s'étend entre les parties extrêmes des deux branches du levier fait également fonction de doigt d'accrochage engagé dans l'un des crans 24, 24a, 24b d'une crémaillère 23 fixée au premier bord 1 de la chaussure. Le levier de serrage 26 est relié à un organe de traction 31 en matériau souple par l'intermédiaire d'un axe d'articulation 32, cet organe de traction 31 étant également articulé sur le second bord de la chaussure, par l'intermédiaire d'un axe 30.

Les deux branches du levier de déverrouillage 27 sont, elles, articulées respectivement sur les deux branches voisines du levier de serrage 26 par l'intermédiaire de deux tétons coaxiaux et latéraux 29, 29', qui sont engagés dans des trous coaxiaux respectifs percés dans les deux branches du levier de serrage 26. Cependant, du fait de l'entre-axes des articulations 25, d'une part, et 29, 29', d'autre part, la forme des excentriques 28 (forme de came) prévus aux extrémités des deux branches du levier de déverrouillage 27 et celle des propres branches de ce levier sont modifiées en conséquence de manière à permettre de façon fonctionnelle les différentes positions de fermeture et d'ouverture. Ainsi, la forme des cames 28 comporte un contour plus important tenant compte de l'entre-axes des axes d'articulation 25 et 29, 29'. Ces cames 28 viennent coopérer avec des surfaces d'appui latérales 33, 33' de la crémaillère 23, pour faire sortir le doigt 25 de son cran.

En outre, les branches du levier 27 peuvent présenter chacune un dégagement 36 permettant audit levier 27 de conserver une position fermée à plat lors de la position d'ouverture partielle du crochet (fig. 10), du fait que l'axe 25 se trouve logé dans ce dégagement 36. Enfin, pour des raisons d'encombrement, l'axe d'articulation du levier de déverrouillage 27 sur le levier de serrage 26 est constitué de préférence des deux tétons coaxiaux 29, 29', rapportés ou venus de fonderie, permettant ainsi un montage plus aisé du levier de déverrouillage 27 sur le levier de serrage 26 (voir les fig. 8 et 9).

Afin de faciliter les manœuvres du levier de déverrouillage 27, celui-ci présente de préférence, à son extrémité mobile, deux oreilles latérales 34, 34' et un évidement central 35 entre ces oreilles, évidement où vient se loger la partie extrême mobile du levier de serrage 26, autorisant ainsi une manœuvre simultanée des deux leviers, si nécessaire. Dans cette optique, il est évident que l'on pourrait utiliser un tel levier dans le cas de la réalisation de la fig. 1.

Pour obtenir les différentes positions, on procède avec des leviers 26 et 27 aux mêmes mouvements que dans le cas de la fig. 1.

Les fig. 3, 12,13,14 représentent une variante de réalisation du crochet selon l'invention dans les différentes positions de fermeture et d'ouverture, agissant sur les bords 1 et 2 d'une chaussure.

Le dispositif décrit concerne toujours une fermeture du type à genouillère. Cependant, à l'inverse des autres formes d'exécution décrites, le levier de déverrouillage 47 n'est plus articulé sur le levier de serrage 46, mais par contre sur la crémaillère 43, laquelle comporte des crans 44, 44a, 44b dans l'un desquels vient s'encli-queter l'axe d'articulation 45, faisant office de doigt d'accrochage dudit levier de serrage 46.

La crémaillère 43 n'est pas pleine, comme dans le cas des formes d'exécution précédemment décrites, mais au contraire elle présente la forme d'un profilé à section droite en U. Ce profilé est solidaire par son âme du premier bord 1 de la chaussure, et le levier 47, qui est articulé sur la crémaillère 43 autour d'un axe transversal 48 proche de l'extrémité de la crémaillère située à l'opposé du second bord 2, comporte un bras interne 47a logé entre les deux ailes de la crémaillère 43 et sous le doigt d'accrochage 45, et un bras externe 47b prolongeant le précédent.

Comme dans le cas des formes d'exécution représentées sur les fig. 1 et 2, le dispositif de fermeture comporte un organe de traction 51 qui est articulé, d'une part, sur le levier de serrage 46, par l'intermédiaire d'un axe 52, et, d'autre part, sur le second bord 2 de la chaussure, par l'intermédiaire d'un axe 50.

Le levier de déverrouillage 47 comporte, sur la face supérieure de son bras interne 47a, des échancrures 53, 53a, 53b correspondant respectivement aux crans 44,44a, 44b de telle façon que, lorsqu'on appuie sur le bout 49 du bras externe 47b du levier 47, ce dernier pivote dans le sens inverse des aiguilles d'une montre sur les fig. 13 et 14, le bras interne 47a se soulève et l'une des échancrures 53, 53a, 53b vient s'enclencher sous le doigt d'accrochage 45 pour le soulever puis le dégager hors du cran dans lequel il se trouyait logé (fig. 14).

Il est à remarquer que, dans les différentes formes d'exécution proposées, la solidarisation du levier de serrage 6, 26, 46 sur la crémaillère 3,23,43 est réalisée à l'aide de crans dont l'entrée 14, 37, 54 présente une section inférieure à celle de l'axe ou doigt d'accrochage 5,25,45 y pénétrant (fig. 15 et 16).

Par ailleurs, la crémaillère est réalisée en une matière pouvant subir une déformation temporaire élastique. De ce fait, le doigt d'accrochage peut être engagé à force dans un cran en élargissant temporairement la section d'ouverture et il reste ensuite prisonnier dans le fond du cran après le retour de la section d'ouverture à sa dimension initiale.

On obtient ainsi un verrouillage du crochet lui évitant de s'ouvrir intempestivement en position d'ouverture partielle. De plus, la rampe d'accès des crans est orientée de manière à permettre le dégagement de l'axe ou doigt d'accrochage 5, 25, 45 selon la trajectoire 15, 38, 55 imprimée à cet axe par le levier de déverrouillage 7,27,47 (fig. 15 et 16).

Enfin, dans le cas particulier de l'exemple de réalisation de la fig. 1, afin d'éviter toute solidarisation incorrecte du levier de

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serrage 6, on prévoit sur le levier de déverrouillage 7 un dispositif de butée qui empêche ledit levier 7 d'effectuer une rotation complète autour de l'axe 5 d'articulation, ce qui permet d'attirer ainsi l'attention du skieur sur la nécessité de remettre le levier de déverrouillage 7 en position groupée avec le levier de serrage 6 pour pouvoir effectuer la solidarisation correcte dans la crémaillère 3. Toujours dans l'optique d'une bonne manipulation par le skieur des crochets selon les fig. 1 et 2 et l'obliger à réaliser une solidarisation correcte dans la crémaillère, il pourra être prévu un système de mise en place (ressorts) assurant une position de clipsage des leviers 6, 26 dans un cran de la crémaillère.

Il est évident que l'invention peut trouver son utilisation dans 5 plusieurs cas d'application pour des chaussures à ouverture arrière ou avant. Elle peut également servir avantageusement à la tension de deux extrémités de moyens d'attache d'un système de tenue de pied disposé à l'intérieur d'une chaussure.

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Claims

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REVENDICATIONS

1. Dispositif de fermeture à genouillère pour chaussure de ski, pour rapprocher deux bords de ladite chaussure, comportant une crémaillère fixée sur un premier bord de la chaussure et possédant au moins un cran, un levier de serrage solidaire d'un doigt d'accrochage constituant également un axe d'articulation du levier en prise dans ledit cran de ladite crémaillère, et un organe de traction articulé, d'une part, sur le second bord de la chaussure et, d'autre part, sur le levier de serrage, celui-ci pouvant occuper une première position fermée à plat sur la chaussure, une deuxième position intermédiaire stable de marche ou d'ouverture partielle, et une troisième position d'ouverture totale dans laquelle le doigt d'accrochage est dégagé hors du cran, caractérisé en ce qu'il comprend un second levier de déverrouillage (7), (27), (47), articulé sur la crémaillère (43) ou le levier de serrage (6), (26) et dont le mouvement de pivotement provoque la sortie du doigt d'accrochage (5), (25), (45) du levier de serrage hors du cran (4), (24), (44) de la crémaillère dans lequel ce doigt était logé.
2. Dispositif de fermeture suivant la revendication 1, caractérisé en ce que, dans le cas où le levier de déverrouillage (7), (27) est articulé sur le levier de serrage (6), (26), des moyens sont prévus sur le levier de déverrouillage pour faire sortir le doigt d'accrochage (5), (25) d'un des crans de la crémaillère, lors du mouvement de pivotement du levier de déverrouillage.
3. Dispositif de fermeture suivant la revendication 2, caractérisé en ce que les moyens prévus sur le levier de déverrouillage (7),

(27) pour faire sortir le doigt d'accrochage (5), (25) du cran de la crémaillère comprennent un excentrique (8), (28) pivotant autour de l'axe d'articulation (5) ; (29), (29') du levier de déverrouil-lage (7), (27) sur le levier de serrage (6), (26), cet excentrique (8),

(28) venant prendre appui, à un certain moment au cours du mouvement de pivotement du levier de déverrouillage (7), (27), sur une surface (9), (9'); (33), (33') de la crémaillère (3), (23).
4. Dispositif de fermeture suivant l'une quelconque des revendications 2 ou 3, caractérisé en ce que l'axe d'articulation (5) du levier de déverrouillage (7) est confondu avec l'axe d'articulation du levier de serrage (6) constituant en même temps le doigt d'accrochage de la crémaillère.
5. Dispositif de fermeture suivant l'une quelconque des revendications 2 ou 3, caractérisé en ce que l'axe d'articulation (29), (29') du levier de déverrouillage (27) est distinct de l'axe d'articulation (25) du levier de serrage (26) constituant le doigt d'accrochage dans la crémaillère.
6. Dispositif de fermeture suivant la revendication 5, caractérisé en ce que l'axe d'articulation du levier de déverrouillage (27) est réalisé par deux tétons coaxiaux et latéraux (29), (29') de part et d'autre dudit levier, venant s'enclencher, par l'intérieur ou l'extérieur, dans des trous coaxiaux ménagés dans le levier de serrage (26).
7. Dispositif de fermeture suivant l'une quelconque des revendications 2 à 6, caractérisé en ce que le levier de serrage (6), (26) et le levier de déverrouillage (7), (27) sont constitués par deux étriers à deux branches parallèles, engagés l'un dans l'autre et articulés l'un sur l'autre dans la zone des parties extrêmes des branches parallèles, les âmes des deux étriers situées à l'opposé de l'axe d'articulation constituant des organes de préhension pour la manœuvre des deux leviers.
8. Dispositif de fermeture suivant l'une quelconque des revendications 2 à 7, caractérisé en ce que le levier de déverrouillage (7), (27) comprend des moyens (13), (34), 34') permettant une manœuvre simultanée du levier de serrage (6), (26) pour atteindre la position d'ouverture totale sans passer par la position intermédiaire d'ouverture partielle.
9. Dispositif de fermeture suivant la revendication 8, caractérisé en ce que le levier de déverrouillage (27) présente, à son extrémité mobile, deux oreilles latérales (34), (34') et un évidement central (35) entre ces oreilles, évidement où vient se loger la partie extrême mobile du levier de serrage (26), en position de fermeture.
10. Dispositif de fermeture suivant la revendication 7, caractérisé en ce que, dans le cas où l'axe d'articulation (25) du levier de serrage (26) est distinct de l'axe d'articulation (29), (29') du levier de déverrouillage (27) sur le levier de serrage (26), le levier de déverrouillage (27) présente, sur chacune de ses branches parallèles, un dégagement (36) permettant audit levier (27) de conserver une position fermée à plat, en position d'ouverture partielle, du fait que l'axe d'articulation (25) se trouve logé dans les dégagements (36).
11. Dispositif de fermeture suivant la revendication 1, caractérisé en ce que, dans le cas où le levier de déverrouillage (47) est articulé sur la crémaillère (43), cette crémaillère présente la forme d'un profilé à section droite en U, et en ce que le levier (47), qui est monté à pivotement autour d'un axe transversal (48) proche de l'extrémité de la crémaillère située à l'opposé du second bord (2) de la chaussure, comporte un bras interne (47a), logé entre les deux ailes de la crémaillère (43) et sous le doigt d'accrochage (45) du levier de serrage, et un bras externe (47b) prolongeant le précédent.
12. Dispositif de fermeture suivant la revendication 11, caractérisé en ce que le levier de déverrouillage (47) comporte, sur la face supérieure de son bras interne (47a), des échancrures (53), (53a), (53b) correspondant respectivement aux crans (44), (44a), (44b) de la crémaillère pour faciliter la prise sous le doigt d'accrochage (45) lors de son dégagement hors du cran de la crémaillère.
13. Dispositif de fermeture suivant l'une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que la crémaillère (3), (23), (43) comporte des crans dont l'ouverture et la rampe d'accès sont orientées de manière à permettre le dégagement du doigt d'accrochage (5), (25), (45) selon la trajectoire imprimée par le levier de déverrouillage (7), (27), (47).
14. Dispositif de fermeture suivant l'une quelconque des revendications 1 à 13, caractérisé en ce que la section d'ouverture des crans (4), (14), (44) de la crémaillère est inférieure à celle du diamètre du doigt d'accrochage (5), (25), (45), et en ce que la crémaillère est réalisée en une matière permettant une déformation temporaire de la section d'ouverture lors du passage du doigt d'accrochage dans cette zone, pour assurer un verrouillage élastique du doigt d'accrochage dans le fond du cran.