CH546618A - Scie a fil diamante. - Google Patents

Description

  
 



   La présente invention a pour objet une scie à fil diamanté tendu entre deux pinces montées sur un support.



   On utilise des scies à fil diamanté de ce genre pour le sciage de matières dures telles que les pierres naturelles ou synthétiques, le quartz, les céramiques, les métaux semiconducteurs et, d'une façon générale, les pièces en matières cristallines. Le fil diamanté, qui se déplace dans le sens de sa longueur en contact avec la matière à scier, est utilisé comme outil abrasif. Les scies à moteur utilisées jusqu'à maintenant pour préparer des pièces de petites dimensions, avec une certaine précision, comportent des organes de fixation du fil et de guidage qui doivent être de construction robuste et précise. Il est en effet indispensable que le fil soit fortement tendu entre les pinces et que le support soit conduit de façon précise. Cependant, dans les scies déjà connues, la vitesse de coupe est relativement faible.

  D'autre part, le fil n'est utilisé que d'une façon incomplète puisque, lorsque la partie de son pourtour qui est en contact avec la matière à scier a été usée par les efforts d'abrasion, le fil est pratiquement inutilisable et doit être changé.



   Le but de la présente invention est d'obtenir un plus grand rendement de coupe de ces machines connues.



   Dans ce but, la scie selon l'invention est caractérisée en ce que les pinces sont entraînées en rotation autour de l'axe du fil.



   De cette manière, le fil peut être utilisé sur tout son pourtour et on a constaté d'une façon surprenante que l'utilisation de cette scie augmentait la vitesse de coupe et permettait d'utiliser des fils d'un diamètre très petit, ce qui est particulièrement avantageux, notamment dans le travail des matières précieuses.



   On va décrire maintenant, à titre d'exemple, une forme de réalisation de la scie selon l'invention en se référant au dessin annexé dont l'unique figure est une vue en élévation latérale partielle coupée et partiellement arrachée de cette forme d'exécution.



   On voit au dessin une scie à moteur dont les parties principales sont une embase 1, une potence 2, un support de fil 3 et un porte-pièce 4.



   L'embase présente la forme d'une plaque rigide pourvue dans sa partie médiane d'une nervure en queue d'aronde 5 sur laquelle est guidé le porte-pièce 4 auquel est fixée la pièce à scier 6. Les moyens de fixation du porte-pièce 4 par rapport à l'embase 5 ne sont pas représentés. Quant à la pièce 6, elle sera fixée au porte-pièce 4 par des moyens connus.



   La potence 2 est un élément de bâti qui est relié à l'embase 1 par une articulation 7 d'axe horizontal. Cette potence se compose d'un socle 8 et de deux barres parallèles 9 fixées par une extrémité, en porte à faux, au socle 8, à sa partie supérieure. Les deux barres 9 servent à guider le support de fil 3 qui se compose lui-même d'une pièce en forme d'étrier pourvue de deux brides de suspension 10 et 11 munies chacune de deux ouvertures qui sont engagées sur les barres 9.



  Les deux branches de l'étrier décrit portent à leur extrémité inférieure des mandrins 12 et 13 qui sont coaxiaux et à l'intérieur desquels pivotent des pinces 14 et 15 servant à fixer les deux extrémités du fil 16. Les broches des pinces portent à leur extrémité arrière des poulies 17 et 18 qui sont entraînées par des courroies 19 et 20 montées sur des poulies d'entraînement 21 et 22. Ces deux poulies d'entraînement 21 et 22 sont solidaires d'un même arbre creux 23 qui est logé à l'intérieur du support de fil 3 dans sa partie supérieure. Cet arbre creux peut être porté extérieurement par des paliers à billes, par exemple, dont les roulements extérieurs sont solidaires du support 3. A l'intérieur de l'arbre creux 23 est engagé un arbre d'entraînement 24 qui est accouplé par une de ses extrémités à l'arbre de prise de force du moteur 25, ce dernier étant fixé lui-même au socle 8.

  L'arbre 24 peut être muni, par exemple, d'une longue clavette qui traverse une rainure correspondante ménagée dans l'alésage intérieur de l'arbre creux 23. Cet arbre 24 peut aussi être un arbre profilé, par exemple un arbre carré, sa disposition devant assurer l'entraînement des poulies 21 et 22 en rotation tout en permettant à ces poulies de coulisser le long de l'arbre, comme on le verra plus loin.



   L'arbre 24 comprend encore entre le moteur et la partie qui entraîne la poulie 21 un élément 26 en forme de vis sans fin qui entraîne une roue 27 solidaire d'un arbre 28 monté verticalement dans le socle 8 et portant à son extrémité supérieure un disque 29 muni lui-même d'un tenon excentrique 30. La bielle 31 relie le disque 30 au support de fil 3 de manière que lorsque le moteur 25 est enclenché, la rotation du disque 30 provoque un mouvement de va-et-vient du support de fil 3 le long des barres 9. Les ouvertures des traverses 10 et   11    étant orientées de telle manière que la direction de déplacement du support 3 est parallèle à l'axe du fil 16, ce dernier se déplace dans le sens de son axe par rapport à la pièce à scier 6.



   Du fait de l'articulation 7, le fil 16 appuie sur la pièce 6, la force de l'appui pouvant être réglée, le cas échéant, par des contrepoids placés soit du côté du moteur 25, soit du côté de l'extrémité libre des barres 9.



   Au cours du sciage, le fil 16 est entraîné en rotation autour de son axe par les poulies 17 et 18 entraînées à partir de l'arbre 24.



   La disposition décrite assure donc bien le résultat visé.



  En outre, la construction est d'une grande simplicité et présente toute la robustesse nécessaire.



   Bien entendu, d'autres moyens de transmission et d'entraînement peuvent être prévus en variante, de manière que le fil 16 tourne autour de son axe tout en se déplaçant sur la pièce 6. Ainsi, par exemple, chaque mandrin 12, 13 pourrait être pourvu d'un moteur électrique propre, le moteur 25 ne servant qu'à actionner le support 3 le long des barres 9.



  Il serait également possible de rendre la pièce à scier mobile par rapport au fil par déplacement du porte-pièce 4 sur l'embase 1.



   On notera finalement que, avec la disposition décrite, la rotation du fil autour de son axe assure, non seulement une moins grande usure de ses éléments coûteux, mais également une plus grande vitesse de coupe par le fait que, en tournant, les grains de diamant solidaires du fil facilitent le débourrage de la rainure de sciage.

 

   REVENDICATION



   Scie à fil diamanté tendu entre deux pinces montées sur un support, caractérisée en ce que les pinces sont entraînées en rotation autour de l'axe du fil.



   SOUS-REVENDICATIONS
 1. Scie selon la revendication, caractérisée en ce que les deux pinces sont reliées indépendamment du fil à des moyens moteurs qui les entraînent à la même vitesse.



   2. Scie selon la sous-revendication 1, caractérisée en ce que le support est mobile dans la direction de l'axe du fil et entraîné d'un mouvement de va-et-vient ayant une amplitude au plus égale à la longueur du fil.



   3. Scie selon la sous-revendication 1, caractérisée en ce que chaque pince est logée dans un mandrin solidaire du sup 

**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.



   

Claims (1)

1. **ATTENTION** debut du champ CLMS peut contenir fin de DESC **.

   La présente invention a pour objet une scie à fil diamanté tendu entre deux pinces montées sur un support.

   On utilise des scies à fil diamanté de ce genre pour le sciage de matières dures telles que les pierres naturelles ou synthétiques, le quartz, les céramiques, les métaux semiconducteurs et, d'une façon générale, les pièces en matières cristallines. Le fil diamanté, qui se déplace dans le sens de sa longueur en contact avec la matière à scier, est utilisé comme outil abrasif. Les scies à moteur utilisées jusqu'à maintenant pour préparer des pièces de petites dimensions, avec une certaine précision, comportent des organes de fixation du fil et de guidage qui doivent être de construction robuste et précise. Il est en effet indispensable que le fil soit fortement tendu entre les pinces et que le support soit conduit de façon précise. Cependant, dans les scies déjà connues, la vitesse de coupe est relativement faible.

   D'autre part, le fil n'est utilisé que d'une façon incomplète puisque, lorsque la partie de son pourtour qui est en contact avec la matière à scier a été usée par les efforts d'abrasion, le fil est pratiquement inutilisable et doit être changé.

   Le but de la présente invention est d'obtenir un plus grand rendement de coupe de ces machines connues.

   Dans ce but, la scie selon l'invention est caractérisée en ce que les pinces sont entraînées en rotation autour de l'axe du fil.

   De cette manière, le fil peut être utilisé sur tout son pourtour et on a constaté d'une façon surprenante que l'utilisation de cette scie augmentait la vitesse de coupe et permettait d'utiliser des fils d'un diamètre très petit, ce qui est particulièrement avantageux, notamment dans le travail des matières précieuses.

   On va décrire maintenant, à titre d'exemple, une forme de réalisation de la scie selon l'invention en se référant au dessin annexé dont l'unique figure est une vue en élévation latérale partielle coupée et partiellement arrachée de cette forme d'exécution.

   On voit au dessin une scie à moteur dont les parties principales sont une embase 1, une potence 2, un support de fil 3 et un porte-pièce 4.

   L'embase présente la forme d'une plaque rigide pourvue dans sa partie médiane d'une nervure en queue d'aronde 5 sur laquelle est guidé le porte-pièce 4 auquel est fixée la pièce à scier 6. Les moyens de fixation du porte-pièce 4 par rapport à l'embase 5 ne sont pas représentés. Quant à la pièce 6, elle sera fixée au porte-pièce 4 par des moyens connus.

   La potence 2 est un élément de bâti qui est relié à l'embase 1 par une articulation 7 d'axe horizontal. Cette potence se compose d'un socle 8 et de deux barres parallèles 9 fixées par une extrémité, en porte à faux, au socle 8, à sa partie supérieure. Les deux barres 9 servent à guider le support de fil 3 qui se compose lui-même d'une pièce en forme d'étrier pourvue de deux brides de suspension 10 et 11 munies chacune de deux ouvertures qui sont engagées sur les barres 9.

   Les deux branches de l'étrier décrit portent à leur extrémité inférieure des mandrins 12 et 13 qui sont coaxiaux et à l'intérieur desquels pivotent des pinces 14 et 15 servant à fixer les deux extrémités du fil 16. Les broches des pinces portent à leur extrémité arrière des poulies 17 et 18 qui sont entraînées par des courroies 19 et 20 montées sur des poulies d'entraînement 21 et 22. Ces deux poulies d'entraînement 21 et 22 sont solidaires d'un même arbre creux 23 qui est logé à l'intérieur du support de fil 3 dans sa partie supérieure. Cet arbre creux peut être porté extérieurement par des paliers à billes, par exemple, dont les roulements extérieurs sont solidaires du support 3. A l'intérieur de l'arbre creux 23 est engagé un arbre d'entraînement 24 qui est accouplé par une de ses extrémités à l'arbre de prise de force du moteur 25, ce dernier étant fixé lui-même au socle 8.

   L'arbre 24 peut être muni, par exemple, d'une longue clavette qui traverse une rainure correspondante ménagée dans l'alésage intérieur de l'arbre creux 23. Cet arbre 24 peut aussi être un arbre profilé, par exemple un arbre carré, sa disposition devant assurer l'entraînement des poulies 21 et 22 en rotation tout en permettant à ces poulies de coulisser le long de l'arbre, comme on le verra plus loin.

   L'arbre 24 comprend encore entre le moteur et la partie qui entraîne la poulie 21 un élément 26 en forme de vis sans fin qui entraîne une roue 27 solidaire d'un arbre 28 monté verticalement dans le socle 8 et portant à son extrémité supérieure un disque 29 muni lui-même d'un tenon excentrique 30. La bielle 31 relie le disque 30 au support de fil 3 de manière que lorsque le moteur 25 est enclenché, la rotation du disque 30 provoque un mouvement de va-et-vient du support de fil 3 le long des barres 9. Les ouvertures des traverses 10 et 11 étant orientées de telle manière que la direction de déplacement du support 3 est parallèle à l'axe du fil 16, ce dernier se déplace dans le sens de son axe par rapport à la pièce à scier 6.

   Du fait de l'articulation 7, le fil 16 appuie sur la pièce 6, la force de l'appui pouvant être réglée, le cas échéant, par des contrepoids placés soit du côté du moteur 25, soit du côté de l'extrémité libre des barres 9.

   Au cours du sciage, le fil 16 est entraîné en rotation autour de son axe par les poulies 17 et 18 entraînées à partir de l'arbre 24.

   La disposition décrite assure donc bien le résultat visé.

   En outre, la construction est d'une grande simplicité et présente toute la robustesse nécessaire.

   Bien entendu, d'autres moyens de transmission et d'entraînement peuvent être prévus en variante, de manière que le fil 16 tourne autour de son axe tout en se déplaçant sur la pièce 6. Ainsi, par exemple, chaque mandrin 12, 13 pourrait être pourvu d'un moteur électrique propre, le moteur 25 ne servant qu'à actionner le support 3 le long des barres 9.

   Il serait également possible de rendre la pièce à scier mobile par rapport au fil par déplacement du porte-pièce 4 sur l'embase 1.

   On notera finalement que, avec la disposition décrite, la rotation du fil autour de son axe assure, non seulement une moins grande usure de ses éléments coûteux, mais également une plus grande vitesse de coupe par le fait que, en tournant, les grains de diamant solidaires du fil facilitent le débourrage de la rainure de sciage.

   REVENDICATION

   Scie à fil diamanté tendu entre deux pinces montées sur un support, caractérisée en ce que les pinces sont entraînées en rotation autour de l'axe du fil.

   SOUS-REVENDICATIONS 1. Scie selon la revendication, caractérisée en ce que les deux pinces sont reliées indépendamment du fil à des moyens moteurs qui les entraînent à la même vitesse.

   2. Scie selon la sous-revendication 1, caractérisée en ce que le support est mobile dans la direction de l'axe du fil et entraîné d'un mouvement de va-et-vient ayant une amplitude au plus égale à la longueur du fil.

   3. Scie selon la sous-revendication 1, caractérisée en ce que chaque pince est logée dans un mandrin solidaire du sup

   port et est solidaire elle-même d'une poulie entraînée en rotation par une courroie à partir d'une poulie d'entraînement, les deux poulies d'entraînement étant montées coulissantes sur un même arbre entraîné en rotation par un moteur fixé sur le bâti de la scie.

   4. Scie selon la sous-revendication 3, caractérisée en ce que ledit arbre comprend une partie en forme de vis sans fin entraînant un arbre de commande du support, d'axe perpendiculaire à l'arbre d'entraînement des poulies, le support étant relié audit arbre de commande du support par une bielle.

   5. Scie selon la sous-revendication 4, caractérisée en ce que le support est porté par deux barres parallèles solidaires du bâti de la scie.

   6. Scie selon l'une des sous-revendications précédentes, caractérisée en ce que le bâti de la scie comporte une embase pourvue de moyens de réception de la pièce à scier et un support de moteur lié à l'embase par une articulation.

   7. Scie selon la sous-revendication 6, caractérisée en ce que l'articulation entre la superstructure et l'embase est située entre le moteur et les moyens de liaison de la superstructure au support de fil.