CH385718A

CH385718A - Procédé et dispositif pour conditionner des articles solides de petit volume, et ensemble obtenu par ce procédé

Info

Publication number: CH385718A
Application number: CH1271062A
Authority: CH
Inventors: Bodet Jean
Original assignee: Bodet Jean
Priority date: 1961-11-04
Filing date: 1962-10-29
Publication date: 1964-12-15
Also published as: GB1019963A; ES282064A1; US3251463A

Description

Procédé et dispositif pour conditionner des articles solides de petit volume,
et ensemble obtenu par ce procédé
L'invention est relative à un procédé pour conditionner des articles solides de petit volume, ces articles pouvant tre arrondis ou non, de forme définie ou non, durs ou non, et tre constitués par des dragées, pilules, pastilles, comprimés, bonbons, suppositoires, capsules contenant un liquide, ou mme des petites doses de poudre, etc.

Elle vise également un dispositif pour la mise en oeuvre de ce procédé et l'ensemble obtenu par ce procédé.

Elle a pour but, surtout, de permettre un déballage plus facile des articles conditionnés.

Le procédé selon l'invention, selon lequel on emprisonne lesdits articles entre deux feuilles de matière plastique dont l'une au moins a été préalablement déformée de manière à présenter une succession d'alvéoles susceptibles de recevoir lesdits articles, les deux dites feuilles étant fixées l'une contre l'autre de manière étanche après garnissage des dits alvéoles avec lesdits articles, est caractérisé en ce que l'on perfore dans l'une au moins de ces feuilles une succession d'ouvertures allongées sensiblement alignées selon au moins une zone de cette feuille bordant, dans l'emballage terminé, une rangée d'articles, et en ce que l'on ne fixe pas les deux feuilles, lors de leur assemblage, au moins dans les régions de ladite zone se trouvant aux bords desdites feuilles,

de façon à créer dans ces régions des parcelles de feuilles libres dont la prise est facile et dont l'arrachement permet d'amorcer une déchirure localisée des feuilles.

Les dessins ci-annexés représentent, à titre d'exemple, quelques formes d'exécution du dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention.

La fig. 1 de ces dessins montre en élévation schématique partielle un dispositif de conditionnement de dragées.

Les fig. 2 et 3 montrent, respectivement en plan et en vue en bout, parties arrachées, l'un des éléments compris par ce dispositif.

La fig. 4 montre une portion de ce mme dispositif en coupe verticale selon IV-IV de la fig. 1, à une échelle agrandie.

Les fig. 5 et 6 montrent deux aspects de la bande de fermeture préparée par ledit dispositif.

La fig. 7 montre un ensemble de dragées conditionnées à laide dudit dispositif.

La fig. 8 montre en élévation schématique un autredispositif de conditionnement.

La fig. 9 montre l'un des couteaux compris par cet autre dispositif.

Les fig. 10 et 11 montrent partiellement, respectivement en plan et en vue de côté, un ensemble de dragées obtenu à l'aide de cet autre dispositif.

Et les fig. 12 et 13 montrent semblablement aux fig. 10 et 11 un autre ensemble de dragées obtenu à l'aide dudit autre dispositif.

Pour conditionner des dragées dures et arrondies disponibles en vrac, on peut s'y prendre comme suit:
On commence par déformer une feuille 1 (fig. 1) en matière plastique (chlorure de polyvinyle, polyéthylène, polystyrène, etc.) mince (par exemple épaisse de 1/10 à 2/10 de mm) de façon à faire appa raître en saillie sur celle-ci une succession d'alvéoles ou godets 2 dont la profondeur est au moins égale à l'épaisseur des dragées à conditionner.

Puis on place chacune des feuilles ainsi déformées sur une plaque rigide 3 évidée d'autant de logements 20 que la feuille 1 comporte d'alvéoles, en correspondance avec ceux-ci.

Eventuellement, les deux opérations de formage et d'application pourraient tre simultanées, la déformation étant, par exemple, obtenue par une applica tion d'air comprimé au-dessus de la feuille elle-mmeposée sur la plaque, de préférence après chauffage.

On fait ensuite défiler les plaques 3 ainsi recouvertes sous une trémie 4 (fig. 1 et 4) chargée de dragées 5 en vrac: à cet effet, dans le mode de réalisation illustré, toutes les plaques sont montées sur une mme courroie transporteuse sans fin 6 circulant sous ladite trémie et entraînée par un moteur 15 dans le sens de la flèche 16.

L'assemblage des plaques sur la courroie 6 est obtenu à l'aide de rivets ou systèmes boulons-écrous 17 alignés selon le plan transversal médian de chaque plaque (fig. 1, 2 et 3).

Les surfaces des dragées étant dures et arrondies, celles-ci ont tendance à rouler les unes sur les autres par gravité: il en tombe donc une dans chacun des alvéoles 2 au cours du défilement des plaques sous la trémie.

Pour que, à la sortie de la trémie, il ne reste sur chaque feuille aucune autre dragée que celles logées dans ses alvéoles, il est nécessaire de faire comprendre à cette trémie une cloison 7 dont le bord inférieur est disposé au ras de la surface supérieure de cette feuille.

La hauteur de la fente 8 dégagée entre ladite surface et ledit bord inférieur doit tre assez faible pour empcher toute introduction partielle indésirable de dragées dans cette fente, ce qui risquerait d'endommager ces dragées et de bloquer le dispositif.

Pour obliger la feuille garnie à passer entièrement et du premier coup sous le volet 7, on applique celleci sur sa plaque 3 à l'aide de patins 9 (fig. 1 et 4). Une telle application peut tre obtenue par simple gravité, mais on préfère l'assurer par la détente de moyens élastiques tels que des ressorts hélicoïdaux de compression 1 1 : dans le mode de réalisation illustré, ces ressorts sont enroulés autour de tiges verticales 12 propres à coulisser verticalement dans des entretoises 13 de la trémie. Des palonniers 14 répartissent les efforts des ressorts sur les divers patins et sur toute la longueur de ces derniers.

Lesdits patins ont l'allure générale de skis dont l'extrémité amont, qui déborde en amont de la trémie, présente une surface inférieure relevée propre à faciliter l'engagement des feuilles sous ces patins.

Dans le mode de réalisation illustré, les patins sont disposés à l'aplomb de rainures ou glissières de guidage 10 évidées dans les plaques 3 : les patins appliquent ainsi dans les fonds de ces rainures des rigoles creuses 28 préformées dans la feuille, rigoles dont l'intért sera expliqué plus loin.

A la sortie de la trémie, les feuilles sont garnies d'une dragée par alvéole.

On ferme alors ces alvéoles en appliquant de façon étanche sur lesdites feuilles garnies une bande 18 (fig. 1 et 5 à 7) en matière plastique mince (par exemple épaisse de 0,07 mm), notamment par soudage à chaud, c'est-à-dire en faisant passer ladite bande entre les feuilles garnies et des rouleaux chauffés 19 serrés contre ces feuilles, ou par collage, ou de toute autre façon désirable.

Une telle fermeture est connue en elle-mme. Elle présente l'inconvénient suivant: lorsque les consommateurs désirent récupérer une ou plusieurs dragées, il leur est très difficile de déchirer la portion de matière plastique (feuille et bande) correspondant exactement aux dragées désirées.

Pour pallier cet inconvénient, on commence par ménager des fentes ou autres ouvertures allongées tout le long de la bande 18, dans les zones de cette bande destinées à longer chacune une rangée longitudinale d'alvéoles lors de la fermeture de ces alvéoles garnis, lesdites zones formant des pistes étroites et parallèles séparées, par exemple, les unes des autres par la largeur de deux rangées d'alvéoles.

Et au cours de la fermeture de ces alvéoles, on prend soin d'éviter que lesdites zones, au moins dans
leurs portions médianes, puissent adhérer contre les feuilles: à cet effet, si la fermeture est assurée par soudage à chaud, on évite de chauffer les surfaces
annulaires correspondantes des rouleaux 19, ou mme on les refroidit par une circulation d'eau froide ou autre; ou encore, si la fermeture est effectuée par collage, on n'enduit pas de colle les zones en question de la bande 18, etc.

Dans le mode de réalisation illustré sur les fig. 1
à 7, selon lequel des rigoles longitudinales 28 sont
pratiquées dans les feuilles 1, les zones perforées de la bande 18 sont disposées en regard des creux de ces rigoles, ce qui contribue et peut mme suffire à empcher toute adhérence desdites zones sur lesdites feuilles.

De cette façon, dans l'emballage terminé, on dispose de parcelles libres de bande (c'est-à-dire non
adhérées sur la feuille) dont la prise et la traction facilitent considérablement les déchirures localisées.

Pour éviter que la traction d'une parcelle entraîne
ses voisines, on prolonge de préférence les fentes ou ouvertures qui la bordent latéralement jusqu'à la zone où la bande est collée sur la feuille, et mme au-delà.

Les ouvertures peuvent avoir l'allure de losanges 21 juxtaposés par la pointe dans la direction longitu
dinale de la bande (fig. 5), ou celle de rectangles, etc.

Dans un mode de réalisation avantageux, on les constitue par une succession d'incisions transversales 22 parallèles (fig. 6) reliées entre elles par une incision longitudinale commune 23: on matérialise
ainsi de part et d'autre de l'incision 23 deux succes
sions de dents de peigne 24 et il suffit de saisir puis d'arracher l'une de ces dents pour amorcer avec une grande facilité et une grande précision la déchirure désirée.

Il est à noter que les incisions transversales 22 sont
de préférence assez profondes pour atteindre et mme
dépasser largement la lisière 29 d'adhérence entre la feuille et la bande.

Pour pratiquer lesdites incisions, on peut avoir recours à une série de lames tranchantes transversa les 25 (fig. 1) portées par un rouleau 26 sur lequel passe la bande 18 (pour les incisions transversales) et à d'autres lames tranchantes mobiles ou fixes 27 pénétrant dans ladite bande (pour les incisions longitudinales).

Selon une variante, la bande peut tre livrée directement avec ses incisions.

Après assemblage de la bande 18 sur les feuilles garnies, on coupe ladite bande au niveau de la séparation de deux feuilles successives, ce qui forme des ensembles garnis chacun d'un nombre de dragées bien défini; on a représenté l'un de ces ensembles sur la fig. 7.

Selon un autre mode de réalisation illustré sur les fig. 8 à 13, au lieu d'appliquer les feuilles déformées 1 sur des plaques rigides, on les applique sur un tambour cylindrique rigide 30 évidé, comme lesdites plaques, de logements 20 en correspondance avec les alvéoles 2.

Puis on fait défiler ce tambour sous une trémie 4 analogue à celle décrite ci-dessus de façon à garnir d'une dragée chacun de ses alvéoles.

On ferme ensuite ces alvéoles en appliquant sur la feuille garnie une bande 18 analogue à celle susdite, notamment par soudage à chaud, c'est-à-dire en faisant passer ladite bande entre la feuille garnie, toujours appliquée contre le tambour 30, et un rouleau chauffé 19 serré contre cette feuille, ou par collage, ou de toute autre façon désirable.

Avant de dégager du tambour 30 la feuille garnie et fermée - on la découpe longitudinalement en autant de
rubans que désiré, par exemple en appliquant con
tre le tambour un couteau circulaire rotatif 31 ou
une lame de rasoir; - et l'on y pratique des saignées transversales dis
continues le long de chaque rangée de dragées à
l'aide de couteaux 33 (fig. 8 et 9) échancrés en 34
et portés par un rouleau 35 appliqué élastique
ment contre le tambour 30.

Chacune de ces saignées est disposée entre deux rangées contiguës de dragées et comprend: - une fente terminale 22 (fig. 10 et 12) débouchant
sur l'un des bords longitudinaux du ruban dé
coupé, - et une succession de fentes 32 (qui peuvent avoir
la forme de segments de droite, comme illustré,
ou celle de simples pointillés) séparées les unes
des autres par des petits ponts de matière plasti
que 36 correspondant aux échancrures 34 des
couteaux 33.

Tout le long des bords incisés par les fentes 22, la bande 18 demeure non adhérée à la feuille 1 sur une certaine profondeur transversale a, de sorte que chaque paire de fentes 22 délimite respectivement dans la bande 18 et dans la feuille 1 deux languettes séparées l'une de l'autre.

Pour dégager une dragée de l'ensemble conditionné obtenu, il suffit de saisir la languette de la bande 18 entre le pouce et l'index d'une main, la languette de la feuille 1 entre le pouce et l'index de l'autre main et d'écarter les deux mains : la bande se détache alors de la feuille sans déchirure, exactement sur sa largeur délimitée par les deux saignées transversales qui l'encadrent.

Pour séparer une rangée transversale de sa-voi- sine, il suffit de déchirer les petits ponts de matière plastique 36, opération particulièrement simple.

Pour faciliter la séparation initiale des deux languettes ci-dessus, il peut tre avantageux : - soit de donner à la bande de fermeture 18 une
largeur légèrement supérieure à celle de la feuille
alvéolée 1, ce qui fait déborder la première sur la
deuxième, comme visible sur les fig. 10 et 11, - soit de prévoir dans la feuille 1 des protubérances
37 (fig. 12 et 13) faisant saillie sur cette feuille
en direction de la bande, dans la zone de ladite
feuille comprise entre les fentes 22, - soit encore de prévoir des lumières évidées dans
ladite feuille 1 en regard des extrémités libres
des languettes.

Ces protubérances peuvent avoir toutes formes et dimensions désirables, étant, par exemple, constituées par des picots coniques, par des bossages hémisphériques, par des nervures en forme de dièdre saillant ou de croissant, etc. Elles sont de préférence pratiquées dans la feuille 1 lors de son formage, avant sa mise en place sur le tambour 30.

Au lieu de chauffer la bande 18 sur toute son étendue (à l'exclusion des zones destinées à former les languettes), pour la faire adhérer sur la feuille 1 garnie de dragées, on préfère ne la chauffer que sur des portions limitées encadrant les alvéoles en donnant à la surface latérale du rouleau chauffé 19 le relief correspondant.

Ce relief peut avoir la forme d'une simple grille à mailles carrées telle que celle imprimée en 38 sur la bande 18 des fig. 10 et 11.

Ou encore, selon une variante, on lui donne une forme analogue à celle du tambour 30, la bande étant alors chauffée sur toute son étendue à l'exclusion de ses seules zones circulaires disposées en regard des alvéoles.

Pour améliorer l'adhérence, il peut tre avantageux de strier les surfaces chauffantes : les empreintes de telles stries croisées ont été illustrées en 39 sur la fig. 12.

La température du chauffage (de l'ordre de 1200 C par exemple) est telle que l'adhérence obtenue dans l'emballage terminé puisse tre aisément détruite sans déchirure par le simple écartement dont il est question ci-dessus.

On voit encore sur la fig. 8 : - un patin 46 sollicité par des moyens élastiques 40
pour appliquer la feuille 1 contre le tambour 30,
avant son introduction sous la trémie 4; - un volet de guidage 41 pour faciliter cette intro duction; - un rouleau 42 débiteur de la bande 18 et un rou
leau 43 pour guider cette bande en amont du
rouleau 19 ; - des moyens élastiques 44 pour appliquer le rou
leau 19 et les différents couteaux contre le tam
bour 30 ; - et un socle 45 pour supporter l'ensemble du dis
positif.

Bien entendu, il faut prévoir des moyens pour entraîner les différents rouleaux (en particulier les rouleaux 19 et 35) en synchronisme rigoureux avec le tambour 30 de façon que les zones de chauffage et de découpe soient positionnées avec exactitude par rapport aux alvéoles garnis de dragées.

Le fonctionnement du dispositif de la fig. 8 est particulièrement simple: le rouleau 42 et la trémie 4 étant respectivement alimentés en bande 18 et en dragées 5, il suffit de mettre en route le tambour 30 - et par suite les organes rotatifs 19, 31 et 35 de chauffer le rouleau 19 puis de présenter une feuille 1 à l'entrée de la trémie pour recueillir automatiquement, quelques secondes après, des rubans garnis de dragées qui se détachent du tambour par simple gravité en 47. En outre, chacune des dragées ainsi conditionnées peut tre dégagée du ruban qui la contient de la manière très aisée, rapide et propre qui a été décrite ci-dessus.

La cadence du conditionnement peut tre très élevée et atteindre une valeur de 200 000 dragées à l'heure, ou mme davantage, pour un tambour 30 d'environ 50 cm de diamètre comprenant côte à côte dix pistes circulaires d'alvéoles espacés les uns des autres de 1,5 cm environ, la cadence du défilement étant alors de l'ordre de 5 m/mn.

Dans une variante, les dragées en vrac pourraient tre remplacées par des comprimés, plus plats et plus fragiles, distribués par des goulottes débouchant au-dessus des alvéoles, ce qui faciliterait leur roulage et leur contrôle, etc. Tout article solide de petit volume, de forme définie ou non, par exemple un suppositoire, une dose de poudre, etc., peut tre conditionné à l'aide des dispositifs décrits.

REVENDICATIONS
I. Procédé pour conditionner des articles solides de petit volume, notamment des dragées, selon lequel on emprisonne lesdits articles entre deux feuilles de matière plastique dont l'une au moins a été préalablement déformée de manière à présenter une succession d'alvéoles susceptibles de recevoir lesdits articles, les deux dites feuilles étant fixées l'une contre l'autre de manière étanche, après garnissage desdits alvéoles avec lesdits articles, caractérisé en ce que l'on perfore dans l'une au moins de ces feuilles une succession d'ouvertures allongées sensiblement alignées selon au moins une zone de cette feuille bordant, dans remballage terminé, une rangée d'articles et en ce que l'on ne fixe pas les deux feuilles, lors de leur assemblage,

au moins dans les régions de ladite zone se trouvant aux bords desdites feuilles, de façon à créer dans ces régions des parcelles de feuilles libres dont la prise est facile et dont l'arrachement permet d'amorcer une déchirure localisée des feuilles.

Claims

II. Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon la revendication I, caractérisé en ce qu'il comprend des couteaux pour perforer dans l'une au moins des feuilles ladite succession d'ouvertures allongées.

III. Ensemble garni d'articles solides de petit volume, obtenu par le procédé selon la revendication I, caractérisé en ce qu'il comprend, au moins dans les régions de ladite zone perforée se trouvant aux bords des dites feuilles, des parcelles de feuilles libres dont la prise est facile et dont l'arrachement permet d'amorcer une déchirure localisée des feuilles.

SOUS-REVENDICATIONS 1. Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce que l'on exécute lesdites ouvertures après la fixation des deux feuilles l'une contre l'autre.

2. Dispositif selon la revendication II, caractérisé en ce qu'il comprend un rouleau chauffant dont la surface périphérique présente un relief tel que seules des portions de feuilles encadrant chaque alvéole soient chauffées en vue de la fixation de ces feuilles l'une contre l'autre.

3. Dispositif selon la revendication II, pour garnir de dragées des alvéoles dont la profondeur est au moins égale à l'épaisseur desdites dragées, de façon que l'emprisonnement de celles-ci dans leurs alvéoles puisse tre assuré par fixation d'une bande lisse de matière plastique sur le dessus de ladite feuille, caractérisé en ce qu'il comprend un support rigide dont le relief est complémentaire de celui de la feuille déformée, des moyens pour appliquer ladite feuille déformée sur ledit support, une trémie chargée de dragées en vrac et des moyens pour faire défiler ledit support revtu de la feuille déformée sous ladite trémie, cette dernière présentant au moins en aval, par rapport au sens du défilement, une cloison dont le bord inférieur se trouve au ras du dessus de la feuille.

4. Dispositif selon la sous-revendication 3, caractérisé en ce que ledit support rigide est un tambour cylindrique rotatif.

5. Dispositif selon la sous-revendication 3, dans lequel ledit support rigide est une plaque, caractérisé en ce que les moyens pour appliquer la feuille déformée sur la plaque sont des patins appliquant élastiquement des rigoles creuses, préformées dans la feuille, contre le fond de glissières ménagées dans la plaque parallèlement à sa direction de défilement, les creux de ces rigoles constituant des espaces libres en regard de zones, de la bande lisse, perforées desdites ouvertures allongées.

6. Ensemble selon la revendication III, caractérisé en ce que les deux ouvertures allongées qui bordent latéralement chacune des parcelles libres de feuilles s'étendent au moins jusqu'à la lisière des portions desdites feuilles qui adhèrent l'une à l'autre.

7. Ensemble selon la revendication III, dans lequel les différents alvéoles sont répartis selon un quadrillage, caractérisé en ce que chaque ouverture allongée est orientée perpendiculairement à la direction générale de la zone perforée dont elle fait partie.

8. Ensemble selon la revendication III, caractérisé en ce que l'une au moins des feuilles est perforée sur toute sa largeur par des ouvertures situées dans le prolongement les unes des autres, des petits ponts situés entre les ouvertures maintenant la cohésion de la feuille.

9. Ensemble selon la revendication III, caractérisé en ce qu'il comporte des protubérances préformées dans l'une des feuilles et faisant saillie sur cette feuille en direction de l'autre feuille, aux endroits correspondant aux parcelles libres, de façon à écarter les extrémités libres des parcelles des deux feuilles en regard.