CH354692A - Dispositif de calage d'un châssis dans un dormant - Google Patents

Description

      Dispositif    de calage d'un     châssis    dans un dormant    L'invention a pour objet un     dispositif    de calage  d'un châssis dans un dormant.  



  Ce dispositif de calage doit pouvoir être entière  ment logé dans des éléments constitutifs du châssis  et du dormant lorsque ledit châssis est en position de  fermeture. Il en     résulte    qu'il est totalement     inappa-          rent    dans cette position du châssis et très peu appa  rent lorsque le châssis est ouvert.  



  Ce dispositif est applicable notamment aux châs  sis et dormants métalliques dont les traverses supé  rieure et inférieure et les deux montants latéraux sont  exécutés à l'aide de profilés tubulaires présentant  entre autres deux ailes intérieures dirigées l'une vers  l'autre et laissant subsister, entre leurs bords longi  tudinaux libres, une certaine distance.  



  Ce dispositif de calage est     caractérisé    en ce qu'il  comprend un curseur logé et guidé dans la traverse  inférieure du châssis, un moyen de calage dudit cur  seur sur ladite traverse inférieure du châssis, une  bielle reliant ledit curseur à un pivot engagé dans  la traverse inférieure du dormant, tous     ces    éléments  étant logés dans lesdites traverses inférieures du châs  sis et du     dormant    lorsque ledit châssis est en position       fermée.    Dans une forme d'exécution particulière du  dispositif,

   le curseur est formé par une plaque pré  sentant deux rainures parallèles     longitudinales    dans  lesquelles sont engagées les nervures     garnissant    les  bords     longitudinaux    des ailes intérieures du profilé  dont est constituée la traverse inférieure du châssis,  ladite plaque présentant une vis sur laquelle est en  gagé un écrou de serrage pourvu d'un levier latéral  de     manoeuvre    et,     enfin,    sur ladite plaque, est encore  fixé un pivot sur lequel est articulé l'un des bouts de  la bielle dont l'autre bout présente le pivot engagé  dans la traverse inférieure du dormant.

   L'écrou de  serrage avec son levier de     manoeuvre    engagé sur la  vis portée par la plaque formant le curseur est tel    que, lorsque ledit levier de     manoeuvre        dudit    écrou  est     disposé    dans, le plan médian du châssis, l'écrou  est en position de desserrage de ladite vis,     tandis    que,  lorsque ce levier est dans une position perpendicu  laire au plan médian du châssis, ledit écrou est en  position de serrage de la vis et aussi     d'immobilisa-          tion    du curseur     portant    ladite vis.

   Le     pivot    solidaire  de l'un des bouts de la bielle et engagé dans la tra  verse inférieure du dormant est empêché de s'écar  ter de ladite traverse par la     présence    d'une cheville       diamétrale    solidaire     dudit    pivot et formant élément  d'arrêt contre tout mouvement axial de     celui-ci.     



  Le     dessin        annexé    représente, à titre d'exemple,  une forme d'exécution du dispositif objet de l'in  vention.  



  La     fig.    1 est une vue en plan     partielle    d'un châs  sis et d'un dormant et, entre eux, ladite forme     d7exé-          cution    du     dispositif    de calage objet de l'invention ;  la     fig.    2 est une     vue    de face d'une partie de       châssis    présentant ladite forme d'exécution du dis  positif de     calage    et en montrant le caractère esca  motable ;  la     fig.    3 est une vue perspective de dessous d'une  partie de     châssis    et de la partie correspondante du  dispositif de calage ;

    les     fig.    4, 5, 6 et 7 représentent, respectivement,  une coupe selon les.     lignes    IV-IV,     V-V,    VI-VI et     VII-          VII    de la     fig.    2 ;  la     fig.    8 est une     coupe    selon la ligne     VIII-VIII     de la     fig.    7.  



  Dans le dessin, 1 représente une partie du dor  mant et 2     unie    partie du châssis.  



  Le châssis 2 est réalisé par un     profilé        semi-tubu-          laire        comportant    un creux 3 et deux ailes 4-5 diri  gées vers     l'intérieur    et laissant subsister, entre elles,  un     espace        libre    6.     Ce    profilé est bien connu et géné  ralement     utilisé    pour l'exécution de châssis de tout      genre.

   Le     dispositif    de calage est     constitué    par la  combinaison d'un curseur 7 qui comporte deux rai  nures parallèles longitudinales 8-9 dans lesquelles  sont engagés les épaulements correspondants, res  pectivement 10-11, ménagés le long du bord longitu  dinal intérieur, respectivement desdites ailes 4-5.  



  Le curseur 7 est,     dans    sa partie médiane, pourvu  d'un trou taraudé 12 dans lequel est engagée une  vis 13 entourée, sur une partie de sa hauteur, par  une bague 14. Celle-ci forme, en quelque sorte, la  tête de la vis et y est solidarisée par une tige radiale  15 faisant office, à la fois, de goupille et de levier  de     manoeuvre.    Ladite tête 14 présente un diamètre  tel qu'elle recouvre une     partie    desdites ailes 4-5 du  profilé.

   Entre     cette    partie ainsi recouverte desdites  ailes et la face annulaire correspondante de ladite  tête 14, est interposée une rondelle 16 en une ma  tière capable de favoriser     l'adhérence    entre les sur  faces     correspondantes    en contact avec ladite rondelle.  Sur le même curseur 7 est vissé le bout     fileté    17 d'un  pivot 18 présentant une tête élargie 19 pourvue d'une  rainure diamétrale 20. Ledit pivot 18 traverse la tête  correspondante 21 d'une bielle 22 destinée à caler  le châssis dans toute position angulaire désirée ; la  tête élargie 19 forme butée empêchant ladite bielle  de se séparer dudit pivot 18.

   L'autre tête 23 de la  bielle est inférieurement garnie d'un pivot     concentri-          que    24 traversant des     orifices    étagés 25-26 des parois  internes correspondantes du profilé constitutif du  dormant 1.  



  Pour empêcher la tête 23 de     se    dégager, le pivot  24 présente un doigt latéral 27 pour le passage du  quel     l'orifice    25 présente un petit     découpage    extérieur  28. Le levier de     man#uvre    15 est tel, par rapport  à la tête de vis 14 que, lorsqu'il se trouve dans le  plan médian du châssis 2, ladite tête de vis est légè  rement écartée des     ailes    intérieures 4-5 et le curseur  7 peut librement se déplacer dans le creux 3, tandis  que, lorsque ledit levier 15 est dans une position  perpendiculaire ou     approximativement    perpendicu  laire     audit    plan du châssis 2, ladite tête 14 appuie  fermement,

   par     l'intermédiaire    de la rondelle 16,  contre la partie     correspondante    desdites ailes inter  nes 4-5.  



  Le fonctionnement du dispositif de calage ainsi  conditionné est comme suit: normalement, comme  schématisé à la     fig.    2, le levier de     man#uvre    15 se  trouve dans le plan du châssis 2, celui-ci est en posi  tion fermée et le curseur 7, la vis 13, la tête de vis  14, le levier 15, la vis 20 et la bielle 22 se trouvent  entièrement escamotés à l'intérieur des profils super  posés, respectivement du dormant 1 et du châssis 2.  Le châssis peut donc être     déplacé        comme    si le dis  positif de calage était inexistant.

   En effet, pendant  la rotation du châssis 2 autour de ses charnières 29,  la bielle 22 se     déplace        angulairement,    exerçant un  effet de traction ou de poussée sur la vis 20, laquelle  entraîne l'équipage mobile formé du curseur 7, de la  vis 13, de la tête de vis 14 et du levier 15. Il en  résulte que,     pendant    les déplacements angulaires    dudit châssis 2, ce curseur se     déplace    librement dans  le creux 3 du châssis.

   Que ledit châssis se     déplace     vers l'extérieur ou vers l'intérieur du local, le levier  15 est toujours     accessible.    Lorsqu'on a     placé    le châs  sis dans la position angulaire désirée, il suffit de  déplacer le levier 15 d'environ 90  pour assurer le  calage     énergique    de tout l'équipage mobile par un  effet de pression relativement considérable entre la  partie correspondante des ailes 4-5 et, de part et  d'autre, le curseur 7 et la tête de vis 14 via la ron  delle 16. Le desserrage de ce système de calage est  quasi instantané puisqu'il suffit de ramener le levier  15 dans le plan du châssis.  



  Le levier de     man#uvre    15 pourrait être rem  placé par un petit volant, un dispositif à crémaillère,  une clé     enlevable    ou tout autre moyen.

Claims (1)

1. REVENDICATION Dispositif de calage d'un châssis dans un dor mant, caractérisé en ce qu'il comprend un curseur logé et guidé dans la traverse inférieure du châssis, un moyen de calage dudit curseur sur ladite traverse inférieure du châssis, une bielle reliant ledit curseur à un pivot engagé dans la traverse inférieure du dor mant, tous ces éléments étant logés dans lesdites tra verses inférieures du châssis et du dormant lorsque ledit châssis est en position fermée. SOUS-REVENDICATIONS 1.

   Dispositif selon la revendication, caractérisé en ce que le curseur est formé par une plaque pré sentant deux rainures parallèles longitudinales dans lesquelles sont engagées les nervures garnissant les bords longitudinaux des ailes intérieures du profilé dont est constituée la traverse inférieure du châssis, ladite plaque présentant une vis sur laquelle est engagé un écrou de serrage pourvu d'un levier laté ral de man#uvre et, enfin, sur ladite plaque est encore fixé un pivot sur lequel est articulé l'un des bouts de la bielle dont l'autre bout présente le pivot engagé dans la traverse inférieure du dormant. 2.

   Dispositif selon -la revendication et la sous- revendication 1, caractérisé en ce que l'écrou de serrage avec son levier de man#uvre engagé sur la vis portée par la plaque formant le curseur est tel que, lorsque ledit levier de man#uvre dudit écrou est disposé dans le plan médian du châssis, l'écrou est en position de desserrage de ladite vis, tandis que, lorsque ce levier est dans une position perpen diculaire au plan médian du châssis, ledit écrou est en position de serrage de la vis et aussi d'immobili sation du curseur portant ladite vis. 3.

   Dispositif selon la revendication et la sous- revendication 1, caractérisé en ce que le pivot soli daire de l'un des bouts de la bielle et engagé dans la traverse inférieure du dormant est empêché de s'écarter de ladite traverse par la présence d'une che ville diamétrale solidaire dudit pivot et formant élé ment d'arrêt contre tout mouvement axial de celui-ci.