Mécanisme de remontage automatique pour montre. La présente invention a pour objet un ii écanisme de remontage automatique pour montre, dans lequel une masse tournante petit se déplacer librement d'un angle < approximativement égal à 180 et.
restitue l'énergie cinétique acquise au cours de ce dé placement libre, en frappant au terme de sa course libre au moins un élément d'un groupe d'organes qui transmet cette énergie à suie roue à dents de loup reliée par engTe- raage ait rochet du barillet de la, montre.
Ce iaiécaiiisme est caractérisé en ce que ledit. élé ment est constituée par un support mobile sur une partie du bâti de la. montre et placé à côté de ladite roue à dents de loup, en ce qu'au moins un cliquet est monté sur ce sup port, de manière à pouvoir pivoter sur ce der nier, et en ce que chaque cliquet monté sur le dit support est sous l'action d'in ressort qui le maintient toujours en prise avec ladite roue à dents de loup,
le tout étant agencé de manière que ledit support se déplace sous l'action d'un choc de la masse en faisant tour- iaer ladite roue à dents de loup toujours dans le même sens.
Le dessin annexé montre en plan et sché- niatiquement cinq formes d'exécution de l'ob jet. de l'invention, à titre d'exemple.
Sur la, fig.1, on distingue un pont 1 d'un mouvement de montre au centre duquel pi vote une masse 2. Sur ce pont, entre la masse 2 et une roue à dents de loup 3, est placé un groupe d'organes comprenant un cliquet 4 et son support 5 mobile sur une partie du bâti de la montre. Ce support 5 coulisse en effet sur deux goupilles fixes 6 et 7 grâce à un passage 8 pratiqué dans le support 5.
Par ail leurs, ce support 5 présente deux bras ter minés par des surfaces p',<I>p",</I> plongeant dans le chemin d'une partie 9 de la masse 2 en deux points approximativement diamétraux, de façon que la masse 2 puisse se déplacer librement d'un angle approximativement égal à, l80 et que sa partie 9 puisse frapper les surfaces p' ou p" du support 5, lorsque la masse atteint les extrémités du secteur dans lequel elle peut se mouvoir librement, quel que soit son sens de rotation. Un cliquet d'ar rêt 10 pivotant également sur le pont 1 est engage dans la roue à -dents & _ loup 3.
Cette roue 3 est solidaire d'tin pignon 12 en prise avec le rochet 13 de barillet. Au lieu d'une seule, ce train d'engrenages pourrait com prendre plusieurs paires de mobiles. Des res sorts de rappel 14' et 14" agissent sur les deux cliquets 4 et 10. Un ressort de rappel 15 agit. également sur le support 5 en un point 16.
Le mécanisme décrit fonctionne - comme suit La masse 2 oscillant librement, acquiert une certaine énergie cinétique. Elle transmet cette énergie au support 5 au moment où elle vient le frapper en<I>p'</I> ou<I>p".</I> La force du ressort de rappel 15 étant judicieusement choisie, le support 5 cède sous la poussée de la masse 2, en entraînant le cliquet 4 qui pousse à son tour la roue 3. En tournant, cette roue 3 entraîne par engrenage le rochet 13 et la montre est remontée d'une certaine quantité.
Une fois l'énergie ainsi transmise au rochet, le support 5 peut revenir dans sa po sition initiale sous l'action du ressort 15. Le groupe d'organes intermédiaires entre la masse oscillante 2 et la roue 3 est. alors prêt à recevoir un nouveau, choc en<I>p'</I> ou<I>p".</I> Le cliquet d'arrêt. 10 empêche la roue 3 et, par suite, le rochet 13 de revenir en arrière sous l'action dit ressort moteur de la montre.
La fig. \) représente la deuxième forme d'exécution qui constitue une variante de la première forme d'exécution en ce sens que le cliquet d'arrêt est monté lui-même sur un second support coulissant 5" et forme un second cliquet d'impulsion 4".
Chacun des supports 5' et 5" plonge dans le chemin de la partie 9 de la masse 2, en deux points approximativement diamétraux, et revoit les ehocs de la masse à l'une des extrémités du secteur approximativement égal à 180 dans lequel elle se meut librement. Ces supports sont disposés de façon que la roue 3 dans la quelle leurs cliquets respectifs sont engagés, soit poussée toujours dans le même sens.
Dans la troisième forme d'exécution (fig. 3), le support de cliquet 5 pivote en un point fixe 17 du mouvement. Il constitue ainsi un levier du premier genre. Le fonc tionnement de cette forme d'exécution est semblable à celui de la première forme d'exé cution (fig.1).
La fig. 4 représente la quatrième forme d'exécution qui est une variante de la fig. 3. Le cliquet d'arrêt est lui-même monté sur le levier 5 et devient ainsi un second cliquet d'impulsion 4".
La position des cliquets 4' et 4" sur ce levier 5 est choisie de façon que la roue 3 soit toujours poussée dans le même sens, quel que soit la direction du choc de la masse 2 sur le levier 5, -en<I>p'</I> ou<I>p".</I> Pour que le secteur, dans lequel la masse se déplace librement, soit, ici aussi, approximativement égal à 180 , cette dernière présente deux parties 9 diamétralement opposées, destinées à frapper contre une projection du support 5 qui plonge dans leur chemin. Sur la. fig. 5, le levier 5 supportant. les deux cliquets d'impulsion 4' et 4" pivote coaxialement à la masse 2, tout en restant libre de celle-ci.
Dans les formes d'exécution des fi-. 4 et 5, le ressort de rappel du levier 5 est<B>slip-</B> primé.
Dans toutes les formes d'exécution dé crites, l'énergie accumulée par la masse est utilisée pour le remontage, quel que soit le sens de rotation de cette masse. Toutefois, dans les constructions représentées aux fig-.4 et 5, cette énergie n'est utilisée que si @ la masse frappe alternativement d'un côté puis de l'autre. Dans les trois premiers cas décrits (fig. 1, 2 et 3), l'énergie est enre-istrée même si la. masse frappe successivement plu sieurs fois du même côté.
Pour donner aux cas des fig.4 et 5 les avantages des trois autres cas, on peut conce voir un moyen (un ressort par exemple) agissant sur le levier 5 pour le ramener dans une position médiane, prêt à recevoir un choc du même côté que le précédent.
Le cliquet d'arrêt, 10 de la fig. 3 pourrait aussi pivoter autour du point 17, centre (le rotation dit levier 5.
Enfin, on pourrait également placer le cliquet 10 de la fig. 3 sur un deuxième levier pivotant et recevant les impulsions de la masse 2, comme la fig. 2 le montre à propos des supports coulissant<B>51</B> et 511.
Dans toutes les formels d'exécution dé crites, le ou les supports mobiles et le ou les cliquets montés sur ceux-ci sont placés à côté de la roue à dents de loup et non superposés à celle-ci, ce qui permet, de réaliser, par rap port à cette dernière disposition, un gain appréciable dans l'épaisseur totale de méca nisme.